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Pertinjp
50 critiques
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3,0
Publiée le 9 février 2024
Quelle drôle d'idée d'avoir choisi une ambiance couleur des années 1960, résultat un film avec des images sombres voir flou, des effets qui pour moi, penalise ce film qui mérite mieux que les 3 étoiles que je lui decerne...une face caché du King que je ne connaissais pas!
Long sans réel point de vue sur la personnalité de cette femme . Elvis est insipide en dépit du fait qu'il est censé être le manipulateur . Évocation ratée !
Bonne impression après visionnage de ce biopic. Enquête faite sur le net, cela semble bien correspondre à la réalité. Les costumes et coiffures d'époque sont bien tels que dans mon souvenir... nostalgie.... Les acteurs tiennent bien leur rôle. Un bon moment.
Priscilla, le dernier film de Sofia Coppola est une reconstitution fidèle de la relation entre Elvis Presley et Priscilla Beaulieu du point de vue de la jeune femme, qui était nécessaire à mon sens et aurait pu être réussi. Le film dispose d'une belle esthétique, les décors sont fidèles à la réalité et toutes les tenue portée par les différents personnages sont très agréable à découvrir. Cependant j'ai ressenti une impression de regarder une bande annonce étirée en 1h50, le scénario est plat, il ne se passe pas grand-chose exceptée dans les grandes lignes et le dialogues sont franchement mal écris, peut être étais ce une volonté de Sofia Coppola pour nous faire ressentir l'absence et l'impossibilité de la communication au sein de ce couple mais c'est franchement désagréable, on a presque envie de secouer les acteurs pour qu'ils nous en disent plus au lieu de se regarder dans le blanc des yeux à quasiment chacune des scènes partagées. Le film ne raconte donc rien et est très répétitif, Priscilla qui se balade dans une grande maison, Elvis qui refuse de coucher avec Priscilla, Elvis qui prend des médicaments, Priscilla aussi. On a un peu l'impression d'être pris pour des imbéciles : au bout de la troisième fois, on avait compris, merci ! Au-delà de ça le film est parfois brouillon surtout pour ceux ne connaissant pas l'histoire du King et le jeu d'acteur est souvent imparfait. Je suis peur être passée à côté mais je suis surtout déçue par ce film qui sur le papier avait l'air franchement intéressant.
"Priscilla", la dernière œuvre de Sofia Coppola, m'a laissé avec un sentiment mitigé, oscillant entre l'admiration pour la direction artistique et la frustration face à une histoire superficielle. Malgré la signature visuelle distinctive de Coppola, le film peine à captiver en raison d'un scénario peu développé et de personnages qui manquent de profondeur. Les choix esthétiques audacieux ne parviennent pas à compenser l'absence de substance narrative, laissant le spectateur avec l'impression d'avoir parcouru un désert cinématographique dépourvu d'émotion authentique.
Ce film révèle de manière subtile et efficace ce que peut être une relation de couple, ou une relation conjugale, abusive. Comment une jeune fille se fait manipuler un peu plus chaque jour jusqu’à perdre toute autonomie et toute identité propre, jusqu’à devenir terriblement dépendante, aveuglée au départ par les paillettes. De ce point de vue, l’esthétisme du film ne m’a pas dérangée, car il fait corps avec le sujet. Qu’y a-t-il derrière ce vernis ? Une histoire triste et terriblement banale pour les filles de cette époque. Je sais que le film a été critiqué car considéré comme glamourisant d’une part les écarts d’âge entre partenaires, comme Priscilla rencontre Elvis a 14ans, et glamourisant d’autre part les violences conjugales. J’étais donc prête à détester ce film, et pourtant je l’ai adoré car j’ai trouvé qu’au contraire, il révèle toute la mocheté de l’abus en face cachée de la célébrité et de l’amour. Derrière l’histoire d’Elvis, c’est l’histoire de ma mère qui a le même âge, et de mes grands-mères avant elle. Et comme femme qui a aussi connu le mariage, je n’ai pas eu de difficulté à m’identifier. Il y a encore tant à faire pour renverser notre culture patriarcale. Merci Sofia Coppola.
Un (bien trop) long métrage consacré à une vie désespérée, désespérante d'une adolescente tombée sous la coupe d'un monstre sacré. Cette juxtaposition de plans sans cohérence, sans liens, est au cinéma ce que le roman photo est à la littérature. Le spectateur s'y ennuie, s'y endort et rêve à cet Elvis sorti en salle Il y a deux ans où les personnages avaient une vraie consistance et où la musique d'Elvis, qu'on l'aime ou pas, donnait son rythme à une fresque qui ne mettait pourtant pas la désespérance de Priscilla sous le boisseau. Comparaison n'est pas raison, paraît -il, mais ici, elle est cruelle ! Tant qu'à dormir, autant rester à la maison...
J'ai été déçue par ce film. J'attendais de voir un Elvis flamboyant, je n'ai vu que des personnages ternes, à la voix monocorde. Le film est chronologique, donc il est tout à fait compréhensible même si on ne connait pas précisément l'histoire de leur vie. Cela donne quand même une impression de morosité, d'ennui dans cet univers de luxe et de paillettes.
Le seul talent de Sofia est de nous faire partager l'ennui incommensurable de son personnage. Il ne se passe rien de mémorable. Une succession de séquences où on se morfond. Aucune tension, aucune psychologie. Elle reste en dehors de tout et n'embarque personne à bord de ce naufrage. Un casting pathétique au service d'une histoire sans relief. Une fin qui tombe de nulle part, sans prévenir. A vouloir inventer de nouveaux procédés narratifs, on tombe dans l'onanisme extrême.
Quand Priscilla Beaulieu (née Priscilla Ann Wagner) rencontre Elvis Presley, elle est âgée de 14 ans (lui, en a 10 de plus). L’icône mondiale du rock ne tarde pas à tomber sous son charme et leur idylle donnera lieu à un mariage, suivi par la naissance d’une petite fille.
Sofia Coppola (Marie-Antoinette - 2006) dresse le portrait intime de Priscilla, une adolescente effacée qui connaîtra le grand amour tout en restant dans l’ombre de son amant, avant de prendre sa revanche et par conséquent, sa vie en main. Pour cela, la réalisatrice s’est appuyée sur les mémoires de Priscilla (rédigées en 1985), cette dernière est d’ailleurs coproductrice du film.
Le film met en lumière la façon avec laquelle Priscilla a été façonnée en tant que “femme-objet”, ainsi que la relation toxique qu’elle entretenait avec Elvis. C’est aussi un point de vue féminin qui vient nous rappeler la condition de la femme dans les années 60.
En dehors de cela, il faut bien admettre que Priscilla (2023) n’a pas d’autre chose à raconter en l’espace de 120min, il n’y a pas moult péripétie donc on a rapidement fait le tour du sujet. De plus, le fait que Priscilla soit elle-même coproductrice, a-t-il empêché la réalisatrice de montrer tout ce qu’elle souhaitait dans son biopic ? A-t-elle dû s’empêcher d’évoquer tel ou tel sujet pour ne pas la froisser ? Pas sûr qu’elle ait pu jouir d’une liberté pleine et entière pour réaliser son film. Néanmoins, ce qui restera en mémoire ce sont les très belles interprétations des jeunes acteurs, à savoir Cailee Spaeny & Jacob Elordi.
Elle n’a que 14 ans lorsqu’elle rencontre l’icône Elvis Presley. Priscilla devient ensuite sa femme. Mais vivre dans l’ombre de le star, n’est pas toujours simple. Ce film raconte son histoire, un autre point de vue si peu abordé jusqu’à présent. C’est magnifiquement bien réalisé. Dérangeant, dur et poignant.
Nous sommes plongés dans l'histoire d'amour entre Priscilla et Elvis du début et jusqu'à la fin. Les hauts et les bas de se couple mythique des années 60. La différence d'âge entre les deux ne dérangeait pas à l'époque on dirait. On passe un bon moment devant le moment. Pas besoin de se casser la tête dans le scénario.
Le nouveau film de Sofia Coppola nous raconte l'histoire de "Priscilla" Presley, de sa rencontre avec Elvis jusqu'à son divorce en passant par les quelques tourments de la relation. Le Roi du Rock and Roll ne vole jamais la vedette à la tête d'affiche. Le portrait de femme est toutefois édulcoré, fade et finalement assez peu touchant.
Beaucoup de sobriété et de retenue dans la réalisation de Sofia Coppola. Elvis n'est pas dépeint comme un enfant de chœur – ce qu'il n'était pas, d'ailleurs –, mais comme l'homme manipulateur, égocentrique et instable qu'il était, en plus de flirter avec la pédophilie. Car derrière cette figure médiatique du rock se cache, comme on le redoute à chaque fois, un sinistre individu.
Le schéma narratif est répétitif, mais justifié : c'est toujours par le même chantage qu'Elvis balade Priscilla ; c'est par le même contrôle de son habitus, de ses vêtements et de ses études qu'il exerce son machisme tyrannique, calquant ainsi l'ascendant toxique qu'opère le Colonel Parker sur lui. Sûrement un artiste admirable, peut-être un bon père, mais assurément un mari à fuir.