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    Priscilla
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    Audrey L
    Audrey L

    631 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Priscilla, molle du désert. Après le récent carton du Elvis de Baz Lurhmann qui faisait porter le chapeau (la banane) au manager de la star (qui a rendu folle sa vedette), voici que Madame Priscilla Presley donne sa version de l'histoire, le manager en moins (elle n'a pas dû le croiser souvent, déjà que son mari était difficile à garder à la maison...). Priscilla est un film de Sofia Coppola (cause féministe + couleurs roses sépia partout) basé sur les mémoires écrites de l'ex-femme d'Elvis, productrice exécutive (comprenez : rien n'est moins objectif), et est un étrange objet culturel. Visuellement, Priscilla est soigné (la photo est top), les acteurs ne sont pas mauvais (Cailey Spaeny dont c'est le premier vrai rôle, est très à l'aise, et son compagnon Jacob Elordi - oui, le mec de Riverdale - nous fait heureusement oublier sa série en campant un Elvis très convaincant... et très grand, on y reviendra), on n'a pas l'impression de revoir deux fois le même film (le manager est totalement absent, donc si Elvis est un gars toxique, il en est le seul fautif), on valide des deux pouces le message féministe derrière ce parcours de femme mariée trop jeune et insouciante à un manipulateur égocentrique (il l'excite et la rejette tour à tour)... Et si le cœur vous en dit, vous pouvez passer le temps en écoutant cette BO digne d'un nanar de luxe, qui nous met toutes les chansons du King au ralenti, qui enchaîne des solos d'instruments improbables (la scène de la demande en mariage et dudit mariage qui se suivent en deux minutes sur un solo de xylophone puis de ukulélé... Des instruments qui jouent tout seul sans raison apparente - l'orchestre, c'était trop cher), qui tombe à chaque fois à côté de la plaque (on ne remarque que la musique). Car oui, vous allez avoir besoin de vous occuper avec la musique : le film est mou, linéaire, et cadré dans un espace temporel très réduit (mais étiré sur deux heures). On nous montre dès le début le côté amouraché de Madame qui, couplé à l'époque assez encline à faire taire les épouses mécontentes, ne laisse aucun doute sur le contenu de ce que l'on va suivre de sa vie avec le narcissique Elvis. On suit lentement, gentiment, poliment, chaque scène qui n'a rien d'original, annone la biographie-style de l'épouse déçue, sans scène d'éclat, et sans justifier jamais la durée des 2h affichées au compteur. C'est lent, ça manque d'entrain, ça n'impressionne jamais, bref on s'ennuie, sauf à trouver ponctuellement un plan très joli (le jeu de jambes du King de dos en pleine lumière - élu "plan qui ne sert qu'à attirer le chaland dans la bande-annonce, mais n'a en fait aucune fonction dans le film" -), à aimer les jeux de tailles entre Spaeny et Elordi (la caméra est volontairement très malaimable avec la petitesse de Madame Presley, et cela lui donne un côté fragile, accentué par l'actrice de 1m50 et l'acteur de 1m96), et à se dire que la BO tente de nous divertir en faisant n'importe quoi. On s'est enquiquiné poliment, mais on rêve maintenant d'une cérémonie des Oscars (où le film sera forcément... Récompense à la Mostra de Venise oblige) avec une ouverture sur un remix au xylophone et ukulélé (et au ralenti) des tubes du King. Faut assumer sa BO.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Une vie d'attente et de solitude... Cette vie, c'est celle de Priscilla Beaulieu, une adolescente de 14 ans convoitée par le King lui-même alors de 10 ans son aîné. Un début de relation dérageant, et ce même s'il s'agit d'une autre époque avec des parents qui ont accepté cela... Une fille vulnérable qui n'a d'yeux que pour le chanteur qui va la façonner comme il le souhaite et la faire vivre dans son ombre pendant que lui continue sa vie de star. Une vie dans une cage dorée qui ne compense pas le manque d'attention, de tendresse ou de liberté. Ce dernier est montré comme un narcissique peu sûr de lui, un type confronté à ses propres démons notamment par rapport à la perte de sa mère, ce qui le pousse vers une quête de spiritualité tout en étant également obsédé par la virginité... "Priscilla" est avant tout un récit de passage à l'âge adulte d'une gamine qui a construit sa vie autour de son idole en une femme qui comprend qu'il n'y a pas que lui dans le monde. Une finalité assez frustrante dans le sens où il y avait probablement plus intéressant à raconter entre les deux... Le film de Sofia Coppola est sobre et bien réalisé, et elle peut compter sur une convaincante Cailee Spaeny, donc c'est pas mal, mais j'en attendais plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2023
    VUE EN AVANT-PREMIERE : près d'un an après "Elvis", Sofia Coppolla prend le contre-pied du film de Baz Lhurmann avec "Priscilla" biopic sur la muse et l'épouse malheureuse du roi du rock'n roll. Ici pas de grand spectacle ou d'effets de montages impressionnants, ce qui intéresse la cinéaste, c'est davantage la relation du couple, mais surtout comment cette écolière inconnue et mineure de surcroît est devenue l'une des femmes les plus célèbres de son époque. C'est comment le privée doit s'accommoder du public. Comment l'intime côtoie la grandeur. Mais "Priscilla ", c'est aussi le portrait mélancolique d'une époque. Celle ou les femmes pouvaient s'exprimer beaucoup moins qu'aujourd'hui. J'avais détesté "Marie-Antoinette", j'ai adoré "Priscilla" qui est certainement le film le plus abouti de sa réalisatrice. Cailee Spaeny y est formidable face à un Jacob Elordi pas incroyable mais convaincant. Ce film ne plaira aux fans de Presley, pour ma part, je trouve qu'avec le film de Lhurmann, ils forment un très bon ensemble, tout à fait complémentaire. Un sacré beau film d'auteur solaire et émouvant.
    Avoine M.
    Avoine M.

    58 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    Le film étant tiré de son autobiographie et qu'elle en est un des executive producers, Priscilla aurait pu se donner le beau rôle mais il n'en est rien. Elvis est bien décrit avec quelques défauts mais sur le mode "Qui en a pas? ". Dommage. Alors, l'image est soignée, l'interprétation excellente, c'est vrai - tout ça, Sofia Coppola sait faire -, mais un peu d'audace n'aurait pas nui à l'ensemble. Tel quel, le film est aseptique.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    Le nouveau film de Sofia Coppola s'inspire des mémoires de l'épouse unique d'Elvis Presley, laquelle en est également la productrice déléguée. La version du couple qu'elle a formé avec le King est donc la sienne, ne risquant pas d'être contestée par feu l'interprète de Love me tender. Un prisme évident qui n’apparaît pas très gênant puisque Priscilla ne s'éloigne pas a priori de faits avérés ou supposés. La très jeune fille séduite par Presley, à l'âge de 14 ans, a sans nul doute cru vivre un véritable conte de fées, que notre époque nuance sérieusement avec la notion d'emprise, idée que corrobore Sofia Coppola par de petits détails mais sans insister outre mesure, dans la manière élégante et fluide que l'on reconnaît depuis toujours à son cinéma. Presley manipule sa protégée mais le film n'en fait pas un monstre, si ce n'est d'égoïsme et d'ambition, tandis que sa future épouse reste dans l'ombre de la star, dévouée et patiente. C'est en somme Elvis et vertus, ces dernières dévolues à Priscilla dont l'épanouissement et le désir d'indépendance ont tardé à se concrétiser. Avec ses limites, le film possède un charme suave que l'on décèle dans la plupart des œuvres de Sofia Coppola, le plus grand intérêt résidant ici dans l'interprétation remarquable de Cailee Spaeny bien plus convaincante que celle de Jacob Elordi. La plus grande surprise, elle, est constituée par le nombre très limité de morceaux interprétés par Presley dans une B.O qui manque un peu de brio.
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    On peut ne pas être un grand fan du cinéma de Sofia Coppola sans pour autant nier ses qualités intrinsèques et une patte singulière et bien reconnaissable, entre mise en scène éthérée et douce mélancolie. La voir s’attaquer au genre du biopic - son second après « Marie-Antoinette » - et de manière encore une fois subjective était prometteur puisqu’il s’agit de celui de l’épouse du King, Priscilla Beaulieu devenu Priestley. Et cela aurait pu accoucher d’un film miroir dans un tout autre genre et d’un style radicalement différent après le flamboyant et excellent « Elvis » de Baz Luhrmann. Honnêtement, la comparaison s’arrêtera là tant ce « Priscilla » s’avère peu convaincant, voire même presque insignifiant. Attention, on ne parle pas d’un film raté ou mauvais juste d’une œuvre anodine au possible que rien ne vient transcender.

    Le script de Coppola suit plus ou moins les mémoires écrites par la principale intéressée. On verra donc tout de son point de vue, de sa rencontre à sa séparation avec Elvis. « Priscilla » ne s’intéressera qu’à cette période puisque le cœur du film est sa relation avec lui. On parle donc (encore) de femme bafouée, d’emprise et de masculinité toxique. Pas qu’Elvis soit dépeint comme un pervers narcissique mais plus comme un manipulateur lunatique. Problème, depuis cinq ans on en goûte des films sur ce sujet et il semblerait que celui-ci arrive un peu tard avec un discours un peu léger et sans vraiment prendre ce thème de plein fouet. On perçoit également que la cinéaste veut montrer ce que c’est de vivre dans l’ombre d’une star, surtout quand on est jeune, naïve et innocente. Un milieu qu’elle connait de surcroit très bien. Le programme est donc prévisible et le problème c’est qu’hormis cette thématique, le film n’a pas grand-chose d’autre à offrir sur ses deux heures.

    Alors on se console avec une reconstitution discrète mais soignée des années 60 et quelques séquences réussies disséminées de manière occasionnelle. Même la mise en scène de Coppola est décevante, un peu lisse et sans aucune envie d’apporter du neuf ou de rendre son atmosphère envoûtante comme souvent dans ces films. Le duo principal incarne ces rôles mythiques et fait le boulot mais sans nous époustoufler non plus. En gros, « Priscilla » déroule ses minutes sans aspérités et une fois la lumière rallumée on se dit qu’on n’a pas vu quelque chose de bien sensationnel au vu du potentiel du sujet. Coppola fille aurait-elle perdu son inspiration et son sens de la provocation punk et girly? Ou c’est juste qu’elle repasse sur des thématiques féministes louables mais qu’on nous rabâche peut-être un peu trop en ce moment (et souvent en mieux ailleurs. comme par exemple avec le français « Le Consentement » à l’affiche) ? Mystère, en tout cas on n’était pas loin de l’ennui poli et à moitié enveloppé dans une torpeur durant tout le film.

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