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    The Bikeriders
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    3,7
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    98 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    805 abonnés 2 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2024
    Un film qui met du temps à démarrer, ( le système d'interview de Kathy pour raconter l'histoire altère un peu le scénario je trouve) mais qui au bout des deux heures vous fait penser que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et encore plus pour des bikers( motards) en proie à la liberté .....bon on a le droit a une bonne ration de baston, d'alcool, de motos magnifiques, et au fond le film peu à peu tisse une alchimie entre le spectateur et les motards;. Il faut être patient, cela en vaut la peine ....In fine, côté scénario c'est assez subtil, le jeu d'acteurs est impeccables ( Austin Butler crève l'écran, bon moins que Marlon Brando dans l'équipée sauvage (1953) auquel le film fait de nombreuses références....C'est filmé avec un certain brio, que ce soit les scènes de bar, de bastion, ou de route en moto. il n'y a pas tant de film de motards sur l'Amérique, et même si l'on n'est pas motard, l'on sort du film avec une vrai émotion, pour ces hommes en quête de liberté, et qui tracent un chemin, hors des sentiers battus.....J'ai aimé cet univers de "petits voyous" car ils ont une morale , et qu'au fond inconsciemment beaucoup aimeraient leur ressembler sans se l'avouer ???, je conseille ce film ....
    garnierix
    garnierix

    211 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2024
    C'est loin d'être "un film de motards". C'est plus un film d'amour. Et autant un film sur l'amitié. Il y a beaucoup d'émotion. C'est aussi un film avec des messages auxquels on ne s'attend pas vraiment. Le film questionne sur le bonheur. Sur l'histoire, il nous pousse à croire qu'après l'âge d'or (des seventies et des bikers), c'est le gang qui domine (lequel naît à partir d'un acte de lâcheté). On nous montre aussi un biker qui parle de destin (sans le nommer) : "ça devient toujours ce que ça doit devenir" (à moins qu'il ait dit "on devient toujours ce qu'on doit devenir")...

    Si vous n'êtes pas très très fluent en anglais, mieux vaut le voir en VF, car les dialogues sont des dialogues de dingues, sauf Austin Butler (qui n'a que sa gueule d'ange pour causer) et Tom Hardy (qui joue son Parrain à lui et qui dit tout en deux mots). Et sauf la fille, qui est donc l'héroïne et aussi celle qui narre le film du début à la fin. Ces dialogues restent l'intérêt du film car il n'y a pas d'histoire (à proprement parler). Ils sont ce qui nous reste comme histoire : des bribes d'événements qui n'en sont pas, du genre "j'aime bien être sale, j'adore avaler les mouches" (mais ce n'est pas suivi d'un discours sur l'hygiène, la gastronomie ou l'entomologie).

    L'hystérie (ou le délire) des bandes fait d'ailleurs penser à une cour d'école à la récréation, avec des enfants qui crient, des enfants en construction, d'autres déjà en ruines, et où le monde des adultes semble absent. La liberté, la rébellion, s'exprime dans ces cours d'école, bien protégées du monde extérieur, et où l'on voit naître les dictatures (tiens ! comme par hasard).

    L'hubris (ivresse du pouvoir) vs le rebelle éternel ?

    Mais quand ces enfants sont des adultes bien mûrs, comme ceux du film, rebelles et libres (selon eux), et qu'on entend la musique du film qui joue "I feel free" de Cream (1966), on ressent une réelle tristesse, en même temps qu'un désarroi. Désarroi comparable à ce que peut ressentir la mère d'un fils cocaïnomane, ou à ce que ressent l'héroïne du film disant dès le départ "ça peut pas être de l'amour, ça peut être que de la bêtise".

    La question pour chacun des personnages est la même : est-on heureux ? Le réalisateur ne la pose pas d'ailleurs, il s'y prend autrement. Quand le motard à la gueule d'ange esquisse un sourire (enfin !) à la toute dernière seconde du film, on se demande vraiment s'il est heureux comme elle le prétend.

    A.G.
    tom_trailer
    tom_trailer

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2024
    The Bikeriders est un petit bijou de cinéma américain ! La mise en scène immersive de Jeff Nichols, le talent de ses acteurs (Tom Hardy et Austin Butler sont bouleversants et crèvent l'écran) et la photo subliment le propos du film, dont les thématiques font écho à travers chacun d'entre nous (le sentiment d'appartenance, l'acceptation par une communauté, l'amour que l'on porte à autrui et à soi même). J'en suis sorti submergé d'émotions.... à voir absolument ! Un des meilleurs films de 2024.
    domit64
    domit64

    43 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2024
    « The Bikeriders » est un film très inégal, les 45 premières minutes sont longues, lentes et sans réel intérêt, une « présentation » des personnages en 15 minutes auraient suffit. Les images à la David Hamilton n’apportent rien au film. La deuxième partie est plus intense, on trouve enfin ce qu’on vient chercher : bagarre de blousons noirs, liens amicaux et amoureux et la solitude et désœuvrement de ces jeunes qui cherchent dans ce club de motards une famille, et une reconnaissance. Les acteurs et actrices sont excellents mais ça ne suffît pas et ne vaut pas « l’équipée sauvage » ni « easyrider ». La BO est aussi assez insignifiante.
    Olivier
    Olivier

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Dans un bar de la ville Kathy,jeune femme au tempérament bien trempé, croise Benny qui vient d'intégrer la bande de motards des Vandals et tombe aussitôt sous son charme. À l'image du pays tout entier le gang,dirigé par l'énigmatique Johnny,évolue peu à peu..Alors que les motards accueillent tous ceux qui avaient du mal à trouver leur place dans la société,les Vandals deviennent une bande de voyous sans vergogne.Benny devra choisir entre Kathy et sa loyauté envers le gang..
    Tout d'abord je précise que ce film est tiré du livre de photos "The Bikeriders" de Danny Lyon publié en 1967.
    Le film est basé sur l'interview de Katy (formidable Jodie Corner) et je dois avouer que j'ai trouvé les propos du film assez féministe comparant les motards à des alcooliques pouvant faire preuve de grande violence.
    Austin Butler (Benny) nous frappe par son iinsouciance tiraillé entre l'amour et ce gang de motards qu'il considère comme sa propre famille.
    Son visage et son rôle n'est pas sans rappeler James Dean dans La fureur de vivre.
    Attention The Bikerdiers n'est pas un film d'action mais un drame...
    Le rythme est assez lent malgré quelques scènes assez violentes..
    Mais on ne voit absolument pas le temps passé.
    À mi-chemin entre l'équipée sauvage et Sons of Anarchy à la sauce Scorsese ce film sent le tabac,le kerozene,le souffre et l'alcool.
    Tom Hardy (dont c'est l'un des meilleurs rôles) est vraiment impérial et torturé en chef de gang dépassé par les événements après l'arrivée de la viloence post-vietnam et de jeunes avides de pouvoir.
    Jeff Nichols nous offre encore une nouvelle fois un petit bijou alliant tendresse et violence sur fond de guerre des gang.
    Les décors,le scénario et la bande son entièrement sixties (The Animals,The Shangri-Las,Aaron Neville,..) sont tout simplement parfaits.
    Alors enfourchez vos Harley et foncez voir ce The Bikerdiers qui ne vous laissera pas indifférent que vous soyez féru de motos ou pas et dont vous ne sortirez pas indemne.
    selenie
    selenie

    5 693 abonnés 6 073 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2024
    On pense surtout et logiquement à la référence ultime, "L'Equipée Sauvage" (1953) de Lazslo Benedek avec Marlon Brando mythe du Blouson Noir des fifties qui est clairement cité dans le film. La référence est logique autant sur la thématique que sur l'influence "historique" qu'a pu avoir ce film sur la génération des sixties. Tom Hardy reste un bad guy toujours solide et Austin Butler finit d'imposer son sex appeal en renvoyant à James Dean juste après avoir été "Elvis", la classe ! Entre eux n'oublions pas une Jodie Comer sublime et divine et surtout faussement ingénue. Le contexte géo-politique reste par contre un peu trop survolé, se résumant justement au retour du Viêtman alors que les sixties aux Etats-Unis restent sans doute la décennie la plus passionnante. Par là même on est un peu déçu par la B.O., quasi inexistante elle aurait permis de participer à un rythme plus soutenu. Jeff Nichols signe une chronique mécanique dont la dimension icônique fascine assez pour passer un très bon moment cinéma.
    Site : Selenie.fr
    Winslowleaachy
    Winslowleaachy

    49 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Je suis rentré totalement vierge dans la salle.
    Je pensais voir un joli road trip avec des Bikers. Et malheureusement ce film ne tient vraiment pas cette possible promesse.
    C’est lent, trop lent, l’on se demande en permanence où l’histoire veut aller et qu’est ce que ce film veut vraiment nous raconter.
    L’on comprend au bout d’un moment que les plus grandes scènes de routes étaient dans les 15 premières minutes, et le reste du film est pourrait on dire, une histoire de bars.
    Cela boit et fume beaucoup. Il y a pas mal de moment « attitudes de poseurs ». Quelques maigres anecdotes de vies et récits dont la meilleure est peut-être le moment « Michael Shannon.
    Mais sinon, pfff, c’est terriblement plat.
    Rien de mauvais, mais rien d’intéressant non plus.
    Si vous aimez les seventies, vous en verrez des bribes. Si vous aimez les motos, vous en verrez aussi des bribes, et pour ce qui est du Road Trip il n’y a quasiment rien.
    Un film trop resserré sur des personnages dont le plus intelligent serait un bourru Tom Hardy à voix nasillarde.
    C’est dire.
    Et puis qu'est-ce que ça manque de punch et de vie au niveau de la photo.
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    9 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2024
    J'attendais beaucoup mieux de Jeff Nichols qui, dans le passé, a réalisé quelques pépites. Ici, le début laisse présager un récit intéressant, mais après la scène de séduction entre Benny et Kathy, l'ennui s'installe. Pourtant tout le monde fait le job, les acteurs sont bons, il y a de belles idées de réalisation mais le film ne réussit jamais à nous happer. On regarde tout ça de l'extérieur, en s'en foutant totalement quand un des mecs du club meurt ou disparaît, alors que ça aurait pu être intéressant. Qu'est-ce qui ne marche pas ? Le fait que que la narration soit mené par un personnage extérieur au club ? Ou bien le fait qu'on vient voir un truc un peu mythique qui se révèle au fond une bande de mecs pas charismatiques, dont les vies reflètent un vide abyssal ? Parce que ce qui les anime ne nous parvient pas. Du coup, ça , c'est quand même la faute du scénario et du réalisateur.
    traversay1
    traversay1

    3 243 abonnés 4 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Jeff Nichols nous a fait lanterner 8 ans depuis le sublime Loving et on ne l'attendait certainement pas à la réalisation d'un film décrivant les us et coutumes d'un gang de motards, de la fin des années 60 au début de la décennie 70. Rien à redire sur la reconstitution d'époque, rutilante, ni sur l'entame, astucieuse, avec un regard de femme (excellente Jodie Comer) pour raconter la saga de ces princes du bitume, rouleurs de mécaniques, dans les différentes acceptions de l'expression. Entre beuveries, chevauchées et bagarres, The Bikeriders affiche sans trop d'imagination et avec un rythme tout confort,une poignée de péripéties qui mèneront ce club d'abord assez privé vers un changement de nature, comme si le rêve américain de liberté se fracassait sur la dure réalité de l'après-Vietnam. Malgré l'abattage de Tom Hardy et la présence de quelques rôles secondaires forts en gueule, l'ensemble s'avère finalement assez sage, avec l'ombre de L'équipée sauvage et de Easy Rider qui le surplombe. Aucun des films de Jeff Nichols n'avait donné jusqu'alors ce sentiment presque neutre d'une œuvre charriant aussi peu d'émotion. La chronique sociale n'est pas si mal vue mais le côté mythique ou légendaire n'est pas à la hauteur des ambitions.
    Alice025
    Alice025

    1 554 abonnés 1 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2024
    Film très intéressant et dramatique qui nous plonge dans l'univers d'une bande de motards appelés les Vandals. Le rythme est assez lent mais leur histoire est envoûtante, en particulier les relations entre certains personnages, que ce soit dans le couple Kathy et Benny, ou encore entre Benny et son mentor Johnny. Ils boivent et fument tellement qu'on en sentirait presque l'odeur et le goût, comme si on était imprégné et à l'intérieur de leur gang.
    Difficile de caser ce film dans une catégorie précise, il peut faire à la fois documentaire, film dramatique ou encore film relationnel. Il ne raconte pas grand chose mais aussi beaucoup à la fois.
    Personnellement, l'histoire m'a conquise et n'oublions pas un beau duo Tom Hardy et Austin Butler qui ont permis cela. Un beau film.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    851 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Un joli retour pour Jeff Nichols que ce The Bikeriders, bien que beaucoup trop sous influences (Les Affranchis, Easy Rider, Sons of Anarchy..) pour pleinement en transcender ces inspirations.
    Et pourtant, la mayonnaise prend, via une mise en scène inspirée et un excellent casting, détaillant avec amertume le rise & fall de toute une culture émancipatoire en lien avec la moto. Un symbole de liberté également personnifié par le personnage d'Austin Butler (qui est visiblement né pour jouer les crooners bad boys des 60's), rapidement tiraillé entre la raison (sa femme jouée par une Jodie Comer qui roule encore une fois sur l'ensemble de la distribution) et la passion (un Tom Hardy dont ça fait plaisir de voir un certain investissement, chose pas apparue depuis quelques années, même si c'est un peu le festival des accents du Midwest).

    Il y a également tout un cast all-star (dont ressortent aisément Norman Reedus et Michael Shannon) donnant corps aux Vandals à travers les années ( de 1965 à1973), avant que le crime et la violence post-Vietnam viennent gangréner le groupe de manière insidieuse, et ainsi amener le côté "gangster story" du film.
    The Bikeriders passe comme une lettre à la poste, cela aurait pu être un peu plus développé vis-à-vis de certains personnages ou au niveau de quelques ellipses, mais on tient un chouette film (bien que survolé), sans atteindre les hauteurs qualitatives du début de carrière de Nichols.
    Cool_92
    Cool_92

    253 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2024
    Une réussite, tant du point de vue de la mise en scène, que du scénario et des acteurs. La photographie est magnifique. L'interprétation de Jodie Comer et de Tom Hardy surpassent celle de leur camarade. Je suis un peu plus mitigé sur le jeu lisse au possible de Austin Butler. La trame est certes classique mais c'est plutôt un beau moment de ciné à mi-chemin entre Sons of Anarchy et les Affranchis.
    Jean N.
    Jean N.

    243 abonnés 550 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Vous avez aimé "SONS OF ANACHY" & "MAYANS" ???
    Alors foncez "BIKERIDERS" et ses Vandals , ça sort du même tonneau de Jack Daniel's !!!!
    Rien à ajouter ;si on aime les bars enfumés ,les Harleys , le bourbon et les mailloches entre gangs : tout est bon , des acteurs aux images en passant par le scénar !!
    Joli coup Mr Jeff Nichols!
    Yves G.
    Yves G.

    1 350 abonnés 3 353 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2024
    Kathy (Jodie Comer) raconte son histoire : comment elle a rencontré Benny (Austin Butler), un chien fou, membre d’un club de motards, les Vandals, dirigé par Johnny (Tom Hardy), comment elle en est tombée follement amoureuse et s’est immédiatement mariée avec lui, quelle vie ils ont menée ensemble tandis que les "Vandals" évoluaient pour le meilleur et pour le pire.

    Jeff Nichols revient. On n’avait plus vu ce réalisateur prometteur ("Take Shelters", "Mud", "Loving", "Midnight Special"…) depuis plus de huit ans. Il choisit d’adapter un célèbre album de photographies publié en 1968 par Danny Lyon qui s’était immergé pendant quatre années dans un groupe de motards, les "Outlaws" de Chicago et y avait pris des clichés iconiques.

    Plane sur "The Bikeriders" la double ombre tutélaire de "L’Equipée sauvage" et de "Easy Rider", auquel d’ailleurs il adresse deux clins d’oeil obligés. Comme eux, "The Bikeriders" raconte la vie d’une bande de motards. Nous sommes dans le Midwest, près de Chicago, dans les années soixante.

    "The Bikeriders" vaut surtout par ses personnages. L’action nous est racontée par les yeux de Kathy, introduisant un peu de female gaze dans une histoire masculine à 100 %. On pourrait penser que son héros est l’amoureux de Kathy, Benny, mélange sexy en diable de James Dean et de Brad Pitt. Mais Tom Hardy réussit à lui voler la vedette. Je suis un fan inconditionnel de cet acteur qu’on voit depuis plus de vingt ans dans tellement de grands films ("Inception", "The Dark Knight Rises", "The Revenant", "Dunkerque"….) mais qui n’a pas encore décroché les récompenses et le statut de star qu’il mérite amplement. Il est magnétique ici, dans le rôle mutique du chef de bande, dont on se demande tout du long si c’est un psychopathe égocentrique ou un leader charismatique.
    L’entourent des gueules impossibles de losers magnifiques, qui sentent la transpiration et l’huile de moteur. parmi eux on reconnaît Michael Shannon, l’acteur fétiche de Jeff Nichols qui a joué dans tous ces films. Il interprète ici Zepco, un improbable Letton qui, dans un accent à couper au couteau, profère quelques aphorismes définitifs.

    "The Bikeriders" aurait pu se borner à décrire cette galerie de personnages hauts en couleurs. Mais il n’oublie pas de raconter une histoire. L’histoire a pour toile de fond l’Amérique profonde à la fin des années soixante, la guerre du Vietnam et ses soldats perdus qui en reviennent déconstruits, la montée de la violence, de la consommation des drogues les plus diverses, de la dérive des clubs de motards vers le banditisme…. Johnny, le chef des Vandals, en est, je l’ai dit, la figure principale. Mais j’en ai déjà trop dit….
    Guigui Paul
    Guigui Paul

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2024
    Je ressors de la séance, je m'y suis ennuyé du début à la fin. Un film peu incarné, au scénario peu consistant. C" est mou, redondant, la vie et la mort de ces bikers n'impliquent pas le spectateur. L'"ouverture sur fond de Steppenwolf d'"Easy Rider" a plus de vie et d'ampleur que ces presque deux longues heures de "The Bikeriders"!
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