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Jylg
43 abonnés
363 critiques
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3,5
Publiée le 19 juin 2024
Emmenés par-là sublime Jodie Comer, ses collègues masculins font le show tout le long de ce film d’époque. Décors et musiques sont bien dans le ton. Motos et violence relatent bien cette période des sixties.
Cathy est une jeune femme respectable sans aspérité particulière à la fin des années 1960. Un jour, elle met les pieds dans un bar fréquenté par un club de motards. Immédiatement repoussée par les personnages qu'elle y croise, soudain son regard vient capter celui de Benny. Rapidement, Cathy intègre le club et répond à plusieurs interviews d'un auteur sur ses membres. En salle le 19 juin.
spoiler: “bikeriders” est, comme son nom l'indique de manière juste et sans fioritures, un récit qui nous plonge dans le quotidien d'un club de motards des années 1960-70. L'intrigue amoureuse entre Cathy et Benny n'est clairement qu'un prétexte pour nous montrer l'évolution des mentalités entre les années 1960 et 1970 et la manière dont se criminalise le club. Le personnage de Benny est très attachant mais n'apporte pas grand chose à l'histoire. J'aurais aimé qu'il soit mis en valeur. "BIKERIDERS" EST UN DIVERTISSEMENT PLUTÔT SYMPATHIQUE QUI PARVIENT ASSEZ JUSTEMENT À NOUS FAIRE RESSENTIR LE BESOIN DE LIBERTÉ ET DE FAIRE GROUPE DES PAUMÉS DE L'ÉPOQUE.
Fort d'un casting 5 étoiles, The Bikeriders est un film intéressant sous beaucoup d'aspects où, au plus près de leurs vies, un club de bikers fondé par Johnny (Tom Hardy) finira par devenir incontrôlable grandissant beaucoup plus que ses ambitions. L'originalité tient sur le fait que l'histoire est racontée par Kathy, seul personnage féminin qui vivra l'aventure en sortant avec l'archétype du bikers, Benny, jouer par un très bon Austin Butler. Un film lent, très bien rythmé, qui dépeint avec réalisme et sans jugements, une histoire touchante d'amitiés.
Le film est issus du roman d'un journaliste qui a rejoint un club de motards dans les années 60. Le film est une interview. Où suit l'histoire de 3 personnes qui étaient dans les Vandales. J'ai aimé de voir le film sur le monde des motards, ceux qui aime les motards, ils seront content du film. Le casting etait bien. Austin Bluter, Jodi Comer et Tom Hardy forme un bon trio. Ce film nous plonge dans le quotidien d'un groupe de Bikers. J'étais pas déçu du film. J'ai passé un très bon moment.
Découverte du soir : Jeff Nichols excelle encore une fois dans la mise en scène et la réal. Une fois plus il utilise son acteur fétiche Michael Shannon en lui offrant un rôle sympa ! Le film est très cool et à une ambiance vraiment géniale ! En revanche ce n'est pas mon full préféré du réal. C'est très bien fait, ça se regarde avec passion et on y découvre un univers bien sombre. Très bon film
Ode à la moto et à une certaine manière de vivre, The Bikeriders est une plongée fascinante dans un "gang" de motards ; en fait, d'abord un groupe de gens de milieux populaires, de marginaux, de paumés, liés les uns aux autres par une même passion pour leur bécane, et la liberté de la route. Si l'univers qui est dépeint est violent et sexiste, dans le fond, on ne peut que se prendre d'affection pour cette grande famille à laquelle ils estiment tous appartenir, et qui, nonobstant l'abord, est régie par un ensemble de règles et un certain "sens" de la morale. L'évolution du groupe, sa mue progressive en une gigantesque organisation transforme l'identité des "Vandals". Les règles disparaissent, tandis que les bonnes personnes, individus aux destins parfois tragiques mais authentiques, se retrouvent écartés. Tel est le drame de cette histoire. Une tranche de vie américaine s'achève, certes, dans la douleur et la déception. Mais le chemin parcouru en valait la peine. The Bikeriders se fait en cela l'écho fidèle, l'écho sincère d'un pan d'une époque charnière de l'histoire de l'Amérique, et nous laisse, avec le couple Benny/Kathy sur une belle touche d'espoir.
Au centre, Benny, le héros, bad boy paumé à la gueule d'ange, dont Katty, la femme forte est amoureuse. Un tigre du Bengale dont elle n'aura de cesse de voulir en faire un chat d'appartement. Avec le recul, une saga bien campée, celle des Vandals, une bande de motards commandés par un chef : Johnny. Un récit anthopologique du changement de moeurs des années 70, du passage d'une bande d'allumés d'alcool et de motos à celle du gang de trafiquants de drogue ; du passage du couteau au flingue, de l'abandon de la moto au profit de la bagnole. Une fable morale, celle du chien et du loup, un film chargé des mythes de l'ouest, des clins d'oeil, de la chevauchée du cow-boy solitaire, revisitée à la sauce Easy Rider, aux Anges de l'Enfer. Un film chargé de clichés, de Marlon Brando à james Dean en passant par Brad Pitt... globalement on appréciera le casting de tous les personnages, avec une mention spéciale pour Johnny, alias Tom Hardy, misfit désespéré et touchant dans son rôle de chef en quête d'une impossible succession.
Merci Jeff Nichols pour cette oeuvre, qui fait clairement le café gourmand que j’attendais. Très surpris dans l’ensemble par notre trio d’acteur, notamment Jodie Comer qui m’a encore bluffé pour le coup, respect madame, elle est imprégnée dans son rôle. Austin Butler fait totalement ce qu’on lui demande, jamais dans l’exagération de son personnage, tout est fluide, il lui manque peut être plus de brillance à l’écran mais il a fait le travail, j’en attends encore beaucoup pour lui dans ces prochains projets mais je m’inquiète tellement pas, c’est le futur MVP qu’il pense être. Puis revoir Tom Hardy dans un vrai rôle où on exploite son potentiel, THANKS YOU, THANKS YOU VERY MUCH BORDEL. J’ai aimé la moral de l’œuvre, ce qu’on veut dénoncer et surtout cette fin pleine de sens. On peut lui reprocher un manque de dynamisme et une histoire plus concrète et explosive, mais justement j’ai trop aimé la simplicité et comment chaque scènes parlent d’elles même, c’est un bon oui!
Un film de motards qui présente un certain intérêt ainsi que des qualités indéniables, tels que des personnages de caractère, une atmosphère immersive (notamment grâce au soin accordé à ses plans, la qualité de l'image mais aussi le sens du détail, niveau vestes des motards ou de leurs bolides resplendissants par exemple), et un scénario quand même abouti (bien que celui-ci soit apparemment tiré de l'histoire d'un vrai motorcycle club du Midwest), mais on aurait pu attendre bien plus d'une nouvelle production du genre (l'histoire du cinéma ne recelant pas de 'biker movies', du moins si on considère ceux d'entre eux qui ont atteint le statut de "classiques", pour lesquels on peut citer Easy Rider ou Harley Davidson and the Marlboro Man), du point de vue du dynamisme, souvent freiné et lancinant, de la richesse mal exploitée qu'offrait le choix de ce sujet nous plongeant dans l'univers des bikers (le réalisateur semblant avoir choisi une approche quelque peu minimaliste qui vire malheureusement un peu au simplisme par moment, notamment vis à vis de la vision qui nous est livrée de la mentalité biker et des motards en général), ou encore de la trame narrative qui, bien qu'aboutie comme je l'écris plus haut, manque aussi bien de combustible que de matière.
« Je n'ai besoin de personne en Harley Davidson » clamait Brigitte Bardot. Dans The Bikeriders, le nouveau film de Jeff Nichols, c’est plutôt le contraire : on pourrait résumer le film à : « j’ai besoin de tout le monde en Harley Davidson » tant le réalisateur de Mud dépeint le phénomène de bande. On chevauche ensemble, on boit des coups ensemble, on prend des coups ensemble ; bref, ici ce qui compte ce n’est pas la rébellion, c’est avant tout être avec ses potes. Seulement voilà, au sein de cette bande, un solitaire se détache : Benny (Austin Butler). Il aime chevaucher et boire des coups seul. Benny, qui fascine le chef de la bande Johnny (Tom Hardy) qui aimerait en faire son héritier. Benny, qui est marié à Kathy (Jodie Comer) qui aimerait qu’il arrête de faire le zouave en moto. Après 2 films très remarqués (avec un exceptionnel Michael Shannon). Jeff Nichols a œuvré dans le genre (le film d’aventure, la Science-Fiction, le mélodrame historique) sans réellement convaincre. La faute à une réalisation très scolaire. Malgré quelques bonnes idées, comme raconter l’histoire de ces motards à travers le regard d’une femme (Jodie Comer, très bien), le reste est assez conventionnel notamment une structure « rise and fall » assez attendue. Le film a du mal à tenir la route. Tel le personnage de Benny tombant en rade, on cale au bout d’une heure. The Bikeriders est largement en dessous de Scorpio Rising de Kenneth Anger (film ultime sur les motards). Chez Jeff Nichols, on croit être en Harley Davidson et on se retrouve en Motobécane.
Une histoire des bandes de motards aux USA aux travers une histoire d'amour. Avec l'évolution de bande de copains a ce qu'elles sont devenues maintenant. Et ça fonctionne bien réalisation et une superbe bande son avec de la music dont hélas les paroles ne sont pas traduites.
Authentique et esthétique. Basé sur une documentation détaillée de cette époque. Une immersion dans une bande de motards un peu voyous. Témoignage convaincant. Les explications sociologiques et psychologiques restent en filigrane mais sont bien palpables : guerre du Vietnam, virilité excessive, féminité réduite à la portion congrue, dérive individualiste violente des nouveaux jeunes adultes.
Un sentiment domine : Johnny se retrouve prisonnier de ce qu'il a créé. A mesure que la bande grandit, Johnny suit le chemin contraire et descend en enfer.
Pour le reste, l'histoire se concentre plus sur les histoires de bars que sur les motards. Une sorte d'interview alimente l'histoire et remplace une voix off, mais, ça ne fonctionne pas mieux. Et les deux autres personnages principaux n'ont pas non plus mes faveurs.
Je dois avouer que j’ai eu très peur au début du film, lorsqu’on nous introduit le personnage de Kathy, de devoir subir 2h de film excessivement testostéroné avec des moteurs qui rugissent, des cigarettes à l’excès, des litres et des litres de bière. Et au final, c’est un peu ça The Bikeriders, mais en mieux ! C’est un film qui se démarque notamment par rapport aux sorties de ces dernières années, on sent que Jeff Nichols a été passionné par son sujet qu’il porte à l’écran sans dispersion et ça fait du bien. Pas de séquences inutiles, niaises ou de scènes érotiques de fan-service. Les dialogues apportent soit quelque chose à l’intrigues, soit servent à relater le quotidien de cette bande de motards de manière plus légère et je les trouve bien écrits. Ils sont énoncé par un casting brillant, une variété d’acteurs aux carrières et âges différents mais tous très talentueux, je pense notamment à Tom Hardy qui est génial comme à son habitude et Austin Butler qui pleure assez bien. À part ça ce qui fait plaisir c’est le soin apporté au motos dont les bruits de moteurs correspondent au modèles, ce aui est rarement le cas dans les autres films. La photographie est vraiment belle et même si les scènes ne sont pas toutes réalistes on en comprend que ce film est un récit et qu au fur et à mesure des années les souvenirs peuvent se modifier, voir être enjolivés. Je trouve justement que The Bikeriders montre bien cette évolution des époques et des mentalités, un peu à la manière de Priscillia, mais en beaucoup mieux. On a une femme qui nous raconte l’histoire de son compagnon comme dans le film de Sofia Coppola mais cette fois ci l’équilibre entre les deux personnage permet de raconter leur deux histoires en symbiose. Même si le scénario est assez plat et que le film frôle le cliché de temps à autre, le résultat est finalement bon.
Je n'en attendais pas grand chose et j'ai été servi. Si vous avez envie de voir des chevelus fumer des clopes, ce film vous plaira. L'ensemble se résume à un enchaînement de discussions pas passionnantes, souvent au bar, parfois sur un perron voire autour d'un feu entre des proganistes qui froncent les sourcils. Comment ça je ne vous ai pas teasé ?