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janus72
48 abonnés
269 critiques
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4,0
Publiée le 27 septembre 2024
Austin Butler serait-il le fils de Brad Pitt ~ le p'tit fils de Robert Redford ? Film qui pue la bière chaude, l'essence qui suinte du carbu, la clope mais aussi raisiné. Jeff Nichols sait décidement faire du Cinéma !
On est plongé dans l univers des bikers, leurs codes, la violence, la mécanique. Ce sentiment d appartenance à une société à travers le club. Le film est bien j ai aimé l intrigue et la narration
"The Bikeriders" de 2024, avec Austin Butler et Jodie Comer, est une immersion vibrante dans l'univers des motards des années 1960. Jodie Comer, en particulier, se distingue par une performance nuancée et poignante, ajoutant une profondeur émotionnelle qui élève le film. Butler n'est pas en reste, incarnant avec brio l'esprit rebelle et complexe de son personnage. La réalisation est visuellement saisissante, capturant l'énergie brute des scènes d'action. Cependant, certains aspects du scénario auraient mérité un développement plus poussé. Malgré cela, le film réussit à capturer l'essence d'une époque et d'une culture avec authenticité. Une œuvre captivante et bien réalisée, notée 3,5/5.
Un film documenté et quasi-anthropologique sur l'Amérique de la Rust Belt dans les 60's. Tom Hardy remet son costume de dur à cuire déjà étrenné dans Legend, Austin Butler est une publicité vivante pour la panoplie du bad boy sexy. On regrettera l'accent artificiel de Comer et Hardy, qui n'ajoute rien à l'histoire et peut même faire décrocher le spectateur fatigué. La question qui se pose c'est surtout pourquoi faire un film de plus nostalgique du "Boomer way of life" ? Ne serait-il pas temps pour le cinéma d'arrêter de regarder dans le rétro ?
Un photographe va suivre un groupe de motards aux usa dans les années 60, ce film est inspiré de son livre . Kathy merveilleusement bien interprété par la non moins merveilleuse Jodie Comer , va rencontrer Benny le feu follet de la bande interprété par Austin Butler (bluffant dans la peau D’elvis). Kathy va nous raconter son histoire et l’histoire de ce groupe de bikers , sans oublier celle de son chef Johnny , interprété par Tom Hardy qui signe son retour sur grand écran. Le film se regarde facilement, l’histoire entre kathy et Benny est le fil conducteur du film, Tom Hardy ne déçoit pas comme à son habitude.
«Ça dépote!» L’histoire d’une bande de bikers dans les années 60-70. Un très bon équilibre entre la narration et l’action. Des acteurs/actrice impeccables. Il y a des moments violents forcément car ils aiment la castagne et ça peut dégénérer. Tout une époque qui prendra fin avec les retours de la guerre du Vietnam qui transformera les bandes en gangs. La bande son est top. Ils n’arrêtent pas de picoler et fumer…
L’originalité de The Bikeriders, soit la construction en analepse du récit par le dispositif d’une interview donnée a posteriori qui les motive et qui expose le point de vue de Kathy sur le microcosme masculin investi, permettant ainsi une relecture critique dudit milieu, est aussi ce qui le dessert en partie et empêche sa fluidité. Le film est tout à la fois histoire et commentaire métadiscursif de l’histoire et des moyens cinématographiques mis en œuvre pour la raconter, qu’il s’agisse de la photographie qui iconise ses motards, de la réalisation élégante ou de la bande originale remplie de chansons rock. Jeff Nichols, en cinéphile, rend hommage aux classiques du sous-genre tout en privilégiant le pas de côté, la marge alors même que ses antihéros sont marginaux : la route est délaissée au profit d’espaces plus reculés encore, tels que le bar, la rue ou les clairières, l’homogénéité des valeurs et des comportements est réfutée pour laisser place aux différends et aux conflits inhérents au groupe. En somme, le cinéaste déplace le centre du film de motards pour représenter ce qui ne cesse de définir son cinéma : la relation au sein du groupe abordé comme une famille, et la nécessité de croire en les idéaux qui le régissent. Quoique segmenté et verbeux, The Bikeriders n’en demeure pas moins une œuvre intelligente et fort bien interprétée, déconstruction d’un âge d’or dont le crescendo tragique rythmant sa seconde partie restitue une violence fatale en réponse à l’idéalisation initiale.
Jodie Comer devant la caméra et Jeff Nichols derrière racontent avec talent l'histoire d'un club de motards organisé comme un groupe autoritaire ne pouvant être remis en cause que par la violence du duel et vivant dans une impunité quasiment totale. Bon film.
si vous voulez voir ce film, je vous en prie allez le voir en VO. cela faisait 20 ans que je n'avais pas regardé de film en VF, et cela ne m'arrivera plus jamais je vous le jure. Les voix originales sont très importantes pour ce film. le doublage n'est pas réussi et décrédibilise le scénario.
A vu « The Bikeriders » de Jeff Nichols, réalisateur américain. En 1974 Kathy est interviewée par un photographe qui a suivi depuis 1965 la création d’un groupe de motards «Les Vandals » au fin fond des Etats-Unis. Ce groupe de blousons noirs relativement bon enfant va avec le temps et son extension devenir ingérable et dangereux. Sociologiquement le film est très intéressant. Au fur et à mesure de la mode du rock, nous suivons sur plusieurs années une bande de jeunes hommes qui ont pour points communs d’être rejetés par la société car issus de familles défavorisées, passés à côté du système scolaire qui permet une certaine élévation sociale et surtout réunis par leur goût pour les motos, l’alcool et la bagarre. Ils auraient pour la plupart aimé être engagés pour la guerre du Vietnam mais même cela ils n’en ont pas été capable ce qui va exacerber une violence difficile à contenir. Kathy est tombée follement amoureuse de Benny, spécimen le plus représentatif de ce groupe en 1965 et elle revient sur tous ses souvenirs lors de l’interview, 9 ans plus tard. Le film commence sur les chapeaux de roues mais s’enlise à mis chemin au fur et à mesure où les motards ne prennent plus la route pour monopoliser les terrains vagues où ils glandent à longueur de journée et de scènes répétitives. L’originalité du propos est le regard féminin sur ce groupe de garçons désespérés et désespérants. D’ailleurs Jodie Comer sort avec les honneurs de sa composition tout en finesse d’une pauvre fille qui se laisse aspirée par ce groupe de marginaux passifs. Austin Butler est bien mais son personnage est trop amorphe, à part dans les scènes de baston pour retenir vraiment l’attention. Tom Hardy est émouvant en chef de gang à qui tout échappe. Le scénario manque de folie et tombe assez vite dans les conventions attendues par ce genre de film. On est très loin du souffle d »Easy Rider » par exemple. La bande son donne de l’énergie là où le montage et la mise en scène en font perdre. Rien de déshonnorant mais tout est un peu trop mou, sérieux et attendu pour un film de motard sans foi ni loi.
Franchement belle découverte que ce Bikeriders , qui se veut une sorte d’étude sociologique du milieu des bikers et ce pour le meilleur ! On comprend les personnages, on se prend d’empathie et ce malgré que ce soit de sacrés polissons et il y a une réel montée en puissance tout au long du film qui le rend de plus en plus intéressant. Pas grand chose à en dire, c’est du très bon !
De la testostérone à gogo, de la bière et des cigarettes. Ne pas oublier les Harley-Davidson (à carburateur..) et les années 60 fidèlement reconstituées. Les clubs de motards ne sont pas fréquentés par des gentiment membres, ni dirigés par de gentils organisateurs. Le chapter dégénère. Cette Amérique est pauvre, indigent est le niveau intellectuel du biker moyen, désolé.. des acteurs formidables, en particulier Jodie Comer, presque le seul rôle féminin, illumine cette tragédie de sa beauté. Elle donne au film un tour féministe parcequ’elle seule semble avoir un cerveau au milieu de ces brutes épaisses. Faire un bon tour en Harley en sortant, avec un casque!
La bande annonce présageait d’un road movie exaltant. Il n’en est rien. Les acteurs sont superbes mais l’histoire peine à trouver son rythme. Heureusement, la dernière demi-heure finit par me réveiller grâce à quelques scènes d’action entremêlées d’hémoglobine.
À noter que ce film retrace l’évolution des bikers dans les années 50/60 alors club de passionnés, rebelles à la violence codifiee jusqu’au année 70, alors devenu gang vivants de trafiques de drogues et de prostitution.