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weihnachtsmann
1 198 abonnés
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3,5
Publiée le 26 décembre 2024
Le film empreint d’une nostalgie qui fait frémir utilise cette chanson qui est une des plus belles de la chanson française pour retourner malgré tout son sens. Le ton est pessimiste et l’histoire est plutôt terne mais on peut croire que l’amour d’une certaine manière peut changer les choses.
En voilà un film intéressant et très singulier. J’ai adoré la simplicité et la poésie de ce film. Le cadre de la pauvreté y ajoute un sel indescriptible. On a l’impression que ça se passe presque dans les années 80,90 mais c’est bien de nos jours. Ce film est sublime je le conseille à tout ceux qui ont une âme douce.
Du cinéma d'auteur singulier aux couleurs prononcées. On a souvent l'impression que les décors sont assemblés de toutes pièces, de manière significative et artistique. Le film suit une histoire d'amour assez ordinaire malgré des rebondissements pas banals sur fond de drame sociale. Une œuvre portée par ses effets de styles.
Même si j’apprécie souvent les films aux touches poétiques et ceux qui creusent dans la sphère intime des personnages, cette œuvre ne m’a malheureusement pas captivé.
Elle met en scène deux êtres égarés, écrasés par le poids d’une société moderne impitoyable, qui les isole, les broie sous le joug du capitalisme et de la solitude. Leurs chemins finissent par se croiser, s’entrelacent avec une certaine pudeur, sans jamais totalement fusionner.
Cependant, le film reste d’une froideur saisissante. Le ton détaché, presque clinique, m’a laissé avec un sentiment de malaise. Alors qu’il aurait pu émouvoir par sa profondeur, il m’a surtout paru distant. Le paradoxe ici, c’est que malgré sa durée relativement courte de 1h20, l’ensemble traîne en longueur. L’histoire qui promettait tant se dilue, et la lenteur devient pesante.
Je n’ai pas du tout été emporté par l’histoire très froide dépeinte par les feuilles mortes, même si en revanche, la photographie et les musiques sont pour le coup vraiment envoûtantes.
J'étais un grand admirateur de Kaurismaki dans les années 90. Je m'en suis détaché lors de ses errances dans le cinéma francophone. Ce film ne m'a pas réconcilié. 30 ans plus tard, ce réalisateur fait le même genre de cinéma sans avoir réellement évolué dans son geste et en perdant l'âme froide qui habitait délicieusement ses premiers films.
La rencontre attendrissante mais un peu terne de deux laissés-pour-compte dans le Helsinki d’ajd, filmée comme souvent chez Kaurismäki avec bcp de pudeur, d’humanité et un peu d’humour !
Je n’ai pas aimé le film qui d’après les critiques aurait dû m’émouvoir. Je n’ai pas vu la tendresse retenue. Je n’ai pas compris pourquoi les décors , les vêtements , les musiques semblent dater des années 1950 alors que les informations diffusées à la radio situent l’histoire en 2022-2023. Est-ce vraiment l’image de la Finlande contemporaine ?
Au cœur de l'existence moderne et solitaire, le film explore la quête incessante des liens humains. Par son décor minimaliste et austère, accentue la solitude de ses personnages.
Les dialogues, épurés à l'extrême, laissent une place prépondérante au silence, faisant de chaque mot un événement et où les silences sont tout aussi significatifs que les rares échanges verbaux.
En 2023, le réalisateur finlandais Aki Kaurismäki livre une comédie sentimentale qui sort des sentiers battus. Avec un esprit très rock’n’roll, ce long-métrage évoque la rencontre de deux êtres solitaires, complètement esquintés par la vie. Le récit possède une forme de poésie lugubre (lieux glauques, précarité économique, ciel gris, etc.) à laquelle il faut adhérer. Cette vision d’un monde crasseux, où les individus sont broyés par la société, comporte heureusement une petite lueur d’espoir qui s’exprime à travers l’humanisme des deux héros. Bref, un film extrêmement mélancolique qui peut engendrer un état dépressif.
Romance dramatique, écrite et réalisée par Aki Kaurismäki, Les Feuilles Mortes est un long-métrage appréciable. L'histoire se déroule à Helsinki et nous fait suivre la rencontre entre Ansa, une femme célibataire remplissant les rayons dans un supermarché, et Holappa, un travailleur tout aussi solitaire et alcoolique. Ensemble, ils tentent de construire une relation malgré les nombreuses difficultés. Ce scénario d'une grande simplicité est joli à visionner pendant toute sa courte durée d'une heure et quart. On assiste pendant tout ce temps à l'union entre deux âmes perdues et esseulées vivant chacun de leur côté dans la pauvreté. Cette romance naissante donne lieu à de jolies scènes à l'ambiance austère dû à leurs situations, même si ce ton dramatique parvient également à nous faire sourire à quelques reprises. Le récit évoque aussi en toile de fond le conflit russo-ukrainien qui pèse sur l'existence de ce pays nordique. L'ensemble est porté par deux personnages introvertis et peu démonstratifs, interprétés par des acteurs convaincants que sont Alma Pöysti et Jussi Vatanen. Ils sont entourés par d'autres comédiens comme Janne Hyytiäinen et Nuppu Koivu qui incarnent les amis des deux amoureux. Tous ces individus entretiennent des rapports froids manquant d'émotions fortes. Des échanges soutenus par des dialogues assez frontaux comportant quelques petites touches d'humour amusantes. Mais ces mots sont déclamés sans vraiment de sentiments et ne font pas toujours très naturels. Sur la forme, la réalisation du cinéaste finlandais s'avère sobre et minimaliste. Sa mise en scène se contente du minimum mais évolue dans des lieux plaisants. Ce visuel glacial est accompagné par une b.o. aux titres éclectiques de très bonne facture. Ses notes enjouées tranchent radicalement avec le ton global et les textes chantées raisonnent intelligemment avec le propos. Reste une belle fin venant mettre un terme à cette rencontre indécise. En conclusion, Les Feuilles Mortes est un long-métrage méritant d'être visionné.
Le film dure à peine plus d'une heure mais c'était certainement l'une des plus longues heures de ma vie tant il ne se passe rien... J'avais déjà eu l'un ou l'autre aperçu du cinéma de Korismaki et je savais un peu à quoi m'attendre mais les critiques presse quasi unanimement dithyrambiques (je savais pourtant que j'aurais dû me méfier...) m'ont encouragé à le visionner. Je n'aurais pas dû. C'était d'un ennui...
Profondément mélancolique, cette comédie dramatique illustre la solitude individuelle au sein d'une société consumériste où la guerre, la rudesse, la douleur, menacent tout espoir de bonheur amoureux et imposent de se créer sa bulle de joies en s'affranchissant des déceptions extérieures. Même si films, musique et animaux (!) savent pallier (artificiellement?) l'absence de tendresse voire de sentiment, l'atmosphère froide étreint la narration que sa lenteur, ses plans contemplatifs et son apathie environnante renforcent. Cependant une certaine poésie se dégage de l'ensemble, ornée de l'ironie complice des dialogues ainsi que de riches références cinématographiques. Un singulier remède au désespoir!