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cortomanu
79 abonnés
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3,0
Publiée le 21 septembre 2023
Kaurismaki est le roi de la sensibilité sociale à froid, de l'humour impavide, des dialogues aussi signifiants que muets. On reconnaît son cinéma à des kilomètres. Comme d'autres j'attends toujours son nouveau film avec gourmandise. Celui-ci aussi. Tous les ingrédients sont là : cadrages, couleurs, personnages, scénario... Mais parfois la mayonnaise prend un peu moins. Comme ici. Même Kaurismaki doit se renouveler un peu, trouver une nouvelle histoire qui le servira au mieux. Cette fois on le sent un peu loin de son sujet. Sans démériter, on reste quand même sur sa faim.
Sans aucun intérêt. Film fait juste pour faire jouir les cinéastes vieux jeu nostalgique et qui ne vivent que pour les références. Une pellicule à l’ancienne et des cigarettes toutes les secondes ne font pas du bon cinéma. L’idée du film peut être sympa, mais le film en lui même est d’un ennui terrible. Dénoncer le capitalisme c’est bien mais ça ne suffit pas à donner de l’intérêt à un film.
Nous étions 11 dans la salle et je suis le 7e à être sorti de la salle avant la fin de la séance tant l’ennui est profond. Préservez votre temps
Présenté en compétition officielle à Cannes (2023) où il obtint le prix du jury, ce dernier opus du célèbre et talentueux metteur en scène finlandais faisait office, chez certains festivaliers, de favori pour la palme d'or.
Il faut dire que la réputation du cinéaste dont la trilogie " Finlande" ( " les lumières des faubourgs", " l'homme sans passé" - Grand prix du jury Cannes 2002- et " au loin s'en vont les nuages") était restée dans les mémoires précédait " les feuilles mortes" et lui assurait un à priori favorable.
Malheureusement ( à mes yeux), si ce dernier opus est empreint de nombreux thèmes qui traversent l'oeuvre du cinéaste ( solitude, personnages honnêtes, sympathiques, exploités durement par une société marchande sans pitié, mais qui cherchent l'amour, identifié comme vecteur hypothétique du bonheur - avec l'amitié), AK a largement fait mieux que dans ce " les feuilles mortes".
On a le sentiment que Kaurismaki est un peu à court d'idées nouvelles et qu'il reprend une partition dont il a épuisé toutes les possibilités interprétatives.
Le style, le ton, les décors, la mise en scène sont bien présents, mais le scénario est sans doute trop minimaliste.
Ceci dit, le film se laisse voir avec un certain plaisir, même si l'aficionado de la filmographie de AK que je suis, éprouva tout de même, une pointe de déception au sortir de la projection.
Autant je suis sensible aux films poétiques, aux films d'auteurs Autant la je n'ai pas été pris. Le film nous dépeint l'histoire de deux âmes en peine, broyé par notre monde, par la solitude, par le capitalisme, qui de façon pudique vont se lier l'un à l'autre ... Mais en fait le film est résolument FROID DISTANT, je suis ressorti avec le cafard. Et malgré la durée courte de 1h20 j'ai trouvé le temps long Déception pour ma part je m'attendais à mieux, film que j'attendais depuis des mois ....
Vu en avant-première avec rencontre des deux acteurs principaux (très sympathiques) après, et heureusement car ne connaissant pas l'univers du réalisateur j'ai eu des explications sur des éléments qui me perturbaient (tous les décalages temporels). L'histoire est simple mais universelle et mise en scène avec beaucoup d'humanité, de poésie et de musique nostalgique. La guerre en Ukraine revient en fil rouge sur le poste de radio (les acteurs nous ont expliqué que la Finlande étant voisine de la Russie et ayant une histoire commune avec elle, cette guerre est omniprésente dans l'esprit des finlandais). La misère sociale, le manque de protection des travailleurs surprend aussi. Un beau film apaisant malgré son contexte difficile, qui donne de l'espoir. A voir.
kaurismäki signe ici un petit bijou, magnifique histoire d'amour entre deux êtres un peu marginaux mais si intéressant à suivre. un film plein d'espoir sans être niais qui aborde plein de thématiques qu'on pourrait qualifier : "d'engagées" (dépression, alcoolisme, guerre en Ukraine, oppression du travail...) mais sans lourdeur. Personnages intéressants de par leur complexité, subtilité, superbe mise en scène, musique qui apporte vraiment qqc... En bref, le vrai, le beau.
"Les Feuilles mortes" de Kaurismaki est vraiment un bon film. La représentation des relations amoureuses et de toutes les difficultés que les amants peuvent rencontrer y est intéressante et délicate. A vrai dire, le réalisateur ne passe que peu par la parole pour représenter l'amour des deux personnages. Tout passe avant tout par le regard et par la musique. On appréciera les nombreuses références cinématographiques : Jim Jarmusch, Robert Bresson, Jean-Luc Godard... J'avoue que la réflexion des spectateurs à la sortie de "The Dead Don't Die" m'a fait exploser de rire. Toutefois, je précise que ce film est mon premier Kaurismaki. Ayant assisté à la séance avec quelqu'un qui connaissait bien mieux son cinéma que moi, je me fais également son porte-voix. Selon lui, lorsqu'on a déjà vu les plus grands films du réalisateur comme "Au loin s'en vont les nuages" ou "La Fille aux allumettes", ce dernier long métrage n'a qu'un intérêt mineur.
En tant que cinéphile, on a parfaitement le droit d’être triste, de se sentir abandonné, lorsqu’un réalisateur dont on a vu à peu près tous les films, dont on a grandement apprécié à peu près tous les films, annonce qu’il met fin à sa carrière. Cette tristesse a été ressentie par de nombreux cinéphiles en 2017 lorsque le réalisateur finlandais Aki Kaurismäki a annoncé que "L’autre côté de l’espoir" serait son dernier film et qu’il allait prendre sa retraite. Et puis, superbe surprise, 2023, voilà qu’arrive un nouveau film de Kaurismäki, "Les feuilles mortes", il est sélectionné pour le festival de Cannes, et ce « petit » film, ce film modeste, ce film court, confronté à la meilleure sélection de ces dernières années, s’en est sorti avec un Prix du Jury amplement mérité. Dans la période bien noire que nous traversons, on a vraiment besoin de réalisateurs comme Aki Kaurismäki, de son humanisme, de son humour. Certes, son cinéma n’est pas tout rose, il est même parfois franchement noir, mais il se dégage tellement d’empathie pour les personnages que, film après film, on arrive à voir, in fine, une belle lumière s’échapper de l’obscurité. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-les-feuilles-mortes/
Les feuilles mortes se ramassent à l'appel d'Aki Kaurismäki et il faudrait être sot pour ne pas profiter du cadeau, tellement son cinéma humaniste et poétique nous est indispensable. Le réalisateur finlandais ne tourne désormais plus qu'un long-métrage tous les 6 ans environ et Les feuilles mortes, sous la forme d'une comédie romantique et mélancolique, nous renvoie à ses plus belles réussites du passé. Fidèle à ses personnages issus des classes populaires, solitaires et non dénués de vices (des verres en trop, pour son héros), Kaurismäki décrit un environnement tragique, via les nouvelles à la radio (la guerre en Ukraine) mais aussi heureux, grâce à un cinéma de quartier (le film est bourré de références à certains de ses réalisateurs fétiches), dans lequel un couple pourrait peut-être se former et s'épauler, en ces temps difficiles. La petite musique kaurismäkienne fonctionne à plein, notamment au détour de dialogues qui suscitent souvent un rire spontané. C'est vrai que le monde va mal et qu'il fait plutôt froid en Finlande mais quoi d'autre de mieux que l'amour, les vieilles chansons locales ou le rock pour réchauffer et attendrir les cœurs et les corps. L'Helsinki Blues de Kaurismäki se combat avec de l'affection et de la solidarité. Et pour l'alcool, ce sera avec modération, pour conserver la santé le plus longtemps possible.
Quel bonheur que de voir un nouveau film d'Aki Kaurismäki...même si bonheur n'est pas le premier mot qui vient à l'esprit au profane qui visionnerait par hasard une de des oeuvres.
Et pourtant grâce à un savant mélange "finlandais" entre désespoirs et petit éclats de rire, on sait tout de suite qu'on se trouve devant un "Kaurismaki" !
Dans ce nouvel ajout à une filmographie déjà riche et belle, "les feuilles mortes" mettent en scène deux personnes solitaires qui se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki quand chacun tente de trouver en l’autre son premier, unique et dernier amour.
Leur chemin vers ce but louable est obscurci par l’alcoolisme de l’homme, la perte d’un numéro de téléphone, l’ignorance de leur nom et de leurs adresses réciproques. La vie a tendance à mettre des obstacles sur la route de ceux qui cherchent le bonheur.
On vous rassure l'histoire finit bien malgré des nombreuses sorties de route et chassé croisés.
Mais c'est ça le talent de Kaurismäki, nous rappeler la fragilité et la valeur de l'amour, surtout quand aux frontières de la Finlande la guerre fait rage en Ukraine (et via des transistors de radio à plusieurs moments du film).
On rit on pleure on se prend d'amitiés pour ces deux là sur lesquels le sort semble s'être acharné et on sort du film avec l'air entêtant des "feuilles mortes" chanté en finlandais!
La patte Ari Kaurismaki est bien présente dans "Les feuilles mortes". Alma Pöysti et Jussi Vatanen (le Ryan Gosling finlandais) sont deux célibataires singuliers. L'une sans emploi, tombe amoureuse de l'autre alcoolique. Moitié absurde, moitié désespéré, le film nous touche avec tendresse et austérité, tout en nous rappelant en toile le fond le conflit qui sévit en Ukraine.
L'un des meilleurs Kaurismäki. Ses références de cinéphile en font certes une œuvre de festival mais on apprécie son humour pince-sans-rire, sa concision et son humanisme.
Deux inconnus vont se croiser au karaoké et taper dans l'oeil l'un de l'autre. Lui est ouvrier dans la métallurgie et elle est employée de supermarché. Tous deux vivent avec très peu d'argent et cherchent à surpasser la solitude écrasante qui les anime. L'alcoolisme de l'homme risque de tout compromettre. En salle le.
spoiler: Les Feuilles Mortes est une histoire mignonne de deux adultes taciturnes qui souhaitent s'engager avec l'autre. Leurs désirs ne passent pas par les mots mais par les silences. Les scènes sont assez jolies mais le tout manque sérieusement de profondeur et d'intérêt. J'ai trouvé à ce film un excès de sobriété et les quelques pointes d'humour n'ont pas suffi à m'emporter.