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Bicheyrejp
8 critiques
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3,5
Publiée le 5 octobre 2023
Un film touchant, humain, porté par deux acteurs aux silences éloquents, qui nous dépeint avec mélancolie et réalisme la misère dans nos grandes villes modernes mais c’est aussi un hymne vers l’espoir, l’amour vient à bout de toutes les difficultés.
Étonnant, tous ces éloges sur ce film. Et un prix à Cannes... vu en vo , c'est d'une tristesse ! On a l'impression de la pièce de fin d'année des Cm2. Seule la BO a trouvé grâce à mes yeux...C ´est très mal joué , mal mis en scène et la figuration n'en est pas une . Trois ou quatre blagues bienvenues sur la fin. Une certitude, Helsinki ne fera pas partie de mes projets de vacances...
Partie voir ce film sans réelle attente derrière, me laissant juste porter. Et c'est une plutôt belle surprise ! Une bande-son très intéressante et hypnotisante, et une intrigue simple mais efficace.
À Helsinki chassé-croisé amoureux à la vitesse d'un renne sous lexomil entre deux personnes qui n'ont vraisemblablement jamais connu l'amour. Le cinéma de Kaurismaki est assez unique, le réalisateur finlandais pose sur ses contemporains un regard froid et distancié, mais derrière son humour neurasthénique se cache beaucoup d'empathie. Et derrière leurs maladresses et leur tension quasi nulles ses personnages sont attachants et son cinéma recèle des fulgurances comme cette scène dans un bar où deux cousines scandinaves des New-yorkaises d'Au Revoir Simone entonnent une magnifique chanson désolée.
Dans le monde d’aujourd’hui, à Helsinki, Ansa vit simplement dans son studio et gagne sa vie en travaillant dans un supermarché. Holappa, lui, travaille dans une entreprise du bâtiment. Un jour, le hasard va les pousser à se rencontrer. Le film raconte l’histoire d’amour entre ces deux personnages que pourtant tout oppose. Lui un homme frappé par le désespoir, l’alcool, elle par l’ennui. C’est bien réalisé et très bien interprété. Aki Kaurismaki dépeint un monde triste, silencieux et poétique. Un joli film.
Deux êtres paumés, un homme qui boit partout tout le temps et qui s'ennuie. Une femme terriblement seule. Ils ont faim tous les deux et pas seulement pour leur estomac Ils se reconnaissent ils sont presque pareils Leurs deux misères réunies pourraient faire un semblant de bonheur. Ça vaut le coup d'essayer De la poésie simple brutale et sans pathos Un petit bijou à déguster en toute simplicité
Film à voir des gens fumer des cigarettes, heureusement que ça dure 1h20. Certe l'esthétique et la poésie est la mais ça manque de modernité et de nouvelles idées.
Réjouissance intégrale. On dépasse très largement le simple pince sans rire que la bande annonce donne à voir. L'esthétique vintage, bien que mystérieuse car le film se place dans une chronologie contemporaine, est intégralement cohérente et en givre de son charme. Le dénûment des personnages est aux antipodes du fardeau car ils restent d'une immense dignité, et la misère moins pesante, se prends de légèreté jusqu'à se sublimer dans une chanson live aux paroles sinistres mais interprétée en harmonies féminines subjuguantes, scène centrale du film, époustouflante.
Souvenons-nous qu'il est paradoxalement compliqué de faire simple, sans quoi des chefs d'œuvre comme ce film, on en croiserait plus souvent. A notre époque un ovni pareil c'est du génie.
Le dernier film d'Aki Kaurismaki ressemble aux précédents (personnages hiératiques manipulés comme des marionnettes, formalisme extrême de la mise en scène et de la photographie), mais parvient, ce qui n'est pas toujours le cas chez le Finlandais, à générer de l'émotion.
Le fond (une belle histoire d'amour contrariée par le hasard) épouse parfaitement une forme encore plus brillante que d'habitude.
La durée du film, son montage à la fois alerte et mesuré, sa mise en scène délicate, sa direction artistique toujours très travaillée, mais aussi - et c'est une nouveauté - l'irruption de l'actualité dans l'histoire : tous ces éléments contribuent à sublimer la simplicité du film jusqu'à un final bouleversant.
On sourit souvent, on rit parfois ("Tu n'es pas un homme ici en Finlande, peut-être au Danemark tu le serais"), et l'on est ému.
Un film particulièrement réussi sur le plan esthétique et formel, mais qui tient le spectateur à distance, ne suscitant guère d'émotion, si ce n'est ici ou là un rire qui peu semble incongru. On sait que l'histoire se déroule à Helsinki en 2022, grâce aux infos distillées par la radio (guerre en Ukraine). Mais l'appareil de radio, lui, semble plutôt des années 50, les supermarchés, usines, transports en commun, bars et salles de cinéma, elles plutôt des années 70. Les personnages principaux sont des cabossés de la vie qui occupent des emplois non qualifiés dont ils se font virer régulièrement pour vol ou alcoolismes...ils vont quand même, tant bien que mal, malgré leur pudeur et retenue, malgré les actes manqués et le mauvais sort, petit à petit tresser uen histoire d'amour. Le film aux plans fixes, avec ses couleurs sombres, avec ses personnages très typés mais au visage figé, avec ses chansons romantiques ou Rock N'Roll reste une merveille de réalisation esthétiquement froide. Image très décalée de la Finlande et des finlandais par rapport à l'idée qu'on s'en fait
En quelques scènes cruelles mais non dénuées d'humour, Kaurismaki nous plonge dans l'univers impitoyable des invisibles, des laissés-pour-compte, de ceux qui n'attendent plus rien et qui pourtant vont rencontrer l'amour. De la poésie à l'état pur.
Une pépite ! Les feuilles mortes raconte l'histoire romantique de deux êtres solitaires. Leur aventure chaotique sera mise en scène avec un minismalisme tout particulier et un humour décalé. D'une esthétique superbe, le film pose un regard âpre, mais assez juste sur le contexte économique, géopolitique et social du monde qui nous entoure. À la fois poétique et lumineux, un joli conte des temps modernes !