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    Les Feuilles mortes
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    Marie-Christine Julien
    Marie-Christine Julien

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2023
    Très touchée par l'histoire de cette jeune femme employée de supermarché, virée parce qu'elle a dans son sac un plat périmé pour son dîner, sans cesse fliquée pendant son travail. En retrouvant la solitude de son appartement elle entend en boucle les nouvelles de la guerre en Ukraine. Je réalise à quel point la Finlande, si proche de la Russie peut se sentir concernée ! Cinéma sobre, minimaliste et si juste ! Lui boit et deprime parce qu'il boit... Magie du karaoké !
    Adèle Le Moal
    Adèle Le Moal

    5 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    Un film signé Kaurismäki, remarquable parmi tant grâce à ses personnages hors du temps et une intrigue d'apparence simple, mais qui cache en réalité tendresse et révolte. Entre la maladresse de l'un et le charisme timide de l'autre, le réalisateur finnois met en scène deux personnages démodés qui se retrouvent confrontés à une histoire d'amour qui ne semble jamais vouloir débuté à cause d'aléas bêtes, mais comiques. Les informations sur la guerre en Ukraine que l'on entend à la radio tout le long du film soulignent également un désespoir délicatement révélé par Aki Kaurismäki.
    Les couleurs des décors à l'allure nostalgique, la solitude des personnages et la poésie de ce long-métrage en font un mélodrame parfait, duquel on ne peut que ressortir souriant.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    58 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2023
    Sublime. Une révélation pour moi qui n’avais jamais vu aucun film de Kaurismaki. Un film d’une grande humanité et très audacieux. Un film dont la beauté plastique et la rigueur du cadre et des plans ( fixes, pour la plupart) déroutent puis séduisent.
    Alors c est quoi ce film ? Un drame social ? Un peu, oui, mais moins gnangnan que Guedigian et plus innovant que Ken Loach. Un film musical ? Parfois , oui, tant les chansons qui l’illustrent tiennent lieu de dialogue entre ses deux héros peu bavards. Un hommage à la cinéphilie française ( bon nombre de références à Bresson, Godard, sans que ce soit jamais pédant et lourd) ? Un melo ? Le film en emprunte parfois les codes.
    La réponse se trouve à la toute fin : un hommage à Chaplin. Dernière séquence très touchante, à l’image de ce film hors normes qui déborde d’une réelle tendresse envers ses personnages, ces cabossés de la vie qui , simplement , sans forcer le trait, , nous embarquent et nous émeuvent. C’est très beau.
    Aubert T.
    Aubert T.

    127 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    L'impassibilité - habituelle chez Kaurismäki - des personnages n'est pas un obstacle à l'expression de la mélancolie, de l'espoir et celle, in fine, de l'émotion,, dont se film regorge tellement. De plus, le film a l'élégance d'être assez court (01h20.)
    Du Kaurismäki pur jus, et très concentré. Grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 novembre 2023
    Objet Filmique Non Identifié: c'est curieux; drôle, décalé et ça ce laisse regarder sans déplaisir. Sans être fan du réalisateur, ses films laissent toujours une trace dans nos méoires, son tyle étant inimitable!
    Theo
    Theo

    19 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Avec "Les Feuilles mortes", Aki Kaurismäki nous offre une comédie romantique empreinte de la mélancolie et de la simplicité qui caractérisent son œuvre. Ce vingtième film du réalisateur finlandais est une suite bienvenue à sa trilogie des travailleurs, nous plongeant dans la vie d'Ansa, une héroïne moderne confrontée aux aléas d'un monde du travail précaire et impersonnel.

    La performance d'Alma Pöysti, incarnant Ansa avec une authenticité désarmante, est l'un des points forts du film. Sa présence à l'écran et sa chimie avec Jussi Vatanen, qui joue Holappa, insufflent une chaleur humaine au cœur d'un Helsinki dépeint comme une ville froide et distante. Leur romance, qui se déploie lentement au milieu des bars karaoké et des rues enneigées, est racontée avec une tendresse qui échappe au sentimentalisme, ce qui est une réussite majeure pour Kaurismäki.

    La direction artistique de Aino Kaurismäki et la photographie de Timo Salminen capturent avec élégance la grisaille urbaine et les intérieurs éclairés au néon, établissant une atmosphère qui évoque le sentiment de nostalgie insaisissable émanant du titre du film. La musique, toujours un élément crucial des films de Kaurismäki, sert d'arrière-plan émotionnel poignant sans jamais se surimposer.

    Cependant, "Les Feuilles mortes" n'est pas exempt de défauts. Le film souffre parfois d'un rythme inégal et d'un manque de développement des personnages secondaires, qui restent en périphérie sans vraiment influencer le récit principal. La concision du film, bien que typique du style de Kaurismäki, laisse le spectateur sur sa faim, en quête de plus de substance dans l'arc narratif d'Ansa et Holappa.

    En outre, bien que le film rende hommage aux classiques du cinéma et contienne des références cinéphiliques enrichissantes, ces clins d'œil apparaissent parfois comme des ajouts superficiels plutôt que des éléments organiques du récit.

    Pour conclure, "Les Feuilles mortes" est un film qui, malgré ses imperfections, se distingue par sa tendre observation des espoirs et des désillusions de ses personnages principaux. Kaurismäki prouve une fois de plus qu'il est un maître dans l'art de raconter des histoires qui célèbrent la beauté discrète de la vie quotidienne et de l'amour ordinaire.
    Sebastien Guyard
    Sebastien Guyard

    55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    Ce n'est pas mal filmé, ni mal joué, ni inintéressant, mais heureusement que le film est court en durée, car il semble déjà si long...
    J'aime pourtant les films durs et réalistes, mais là, je le conseille à tout les dépressifs compulsifs, qui y trouveront de quoi déprimer encore mieux.
    Quant au fait qu'il ait eu le prix du jury à Cannes, une blague de potes.
    Jacinthe
    Jacinthe

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Un film qui sort de toute l'agressivité qui nous est proposée ailleurs. Un remède ! Et de bons acteurs.
    Philippe A.
    Philippe A.

    14 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    Je trouve le film désuet et caricatural. Désuet car tout fait vieux alors que le film est contemporain (avec la guerre en Ukraine en toile de fond). Caricatural car les Finlandais sont présentés comme froids et incapable de communiquer. Les cinéphiles avertis vont néanmoins apprécier des références subtiles à d'anciens films français et à Chaplin.
    AZZZO
    AZZZO

    308 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2023
    Le cinéma d'Aki Kaurismäki est singulier et c'est ce qui fait son charme. On retrouve dans ce nouveau film tous les codes de son cinéma : lenteur, froideur et complexité des relations humaines, critique de la déshumanisation de la société de consommation... C'est un cinéma qui tranche. Sans surprise, ce film déçoit cependant ; le propos est entendu, beaucoup de scènes manquent de charme et l'originalité fait défaut. Le cinéma de Kaurismäki vieillit. Dans la même veine finlandaise, on lui préfèrera mille fois le surprenant "L'étrange histoire du coupeur de bois" de Mikko Myllylahti sorti en janvier.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 558 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Un film qui déborde de charmes grâce à ses personnages, humains, luttant à leur manière pour vivre. Elle est caissière et va de petit boulot en petit boulot. Elle est propriétaire de son appartement. Il est manuel et travaille dans une usine, mais il boit. Et il va de petits boulots en petits boulots. Ils vont se croiser. Tous les deux sont seuls. Ils sont attirés l'un vers l'autre. Une fille rencontre un garçon. Un garçon rencontre une fille. Ils sont tous les deux timides. Mais il y aura des grains de sable dans la mécanique de création de leur couple. Aki Kaurismäki dose parfaitement la construction de ce couple.

    Aki Kaurismäki parsème son film de références (Jean-Luc Godard, George A. Romero, par exemple). Pour donner un ensemble d'une durée courte, et c'est tant mieux. Il n'y a pas de séquence inutile ici. Il n'y a pas de musique extradiégétique. Sans aller vite, Aki Kaurismäki construit l'histoire d'amour entre les personnages. Un film qui donne du baume au cœur.
    Golem passif
    Golem passif

    32 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Errance dans l'ennui
    Avec une bande-annonce prometteuse et des bons retours du festival de Canne je m'attendais à aimer le film.
    Grosse déception, il y a quelques bons moments comme le concert du groupe Maustetytöt mais la globalité est très procédurale et d'un ennui absolu. C'est le film d'auteur type dans le mauvais sens du terme, qui passe son temps à s'auto-contempler en ne proposant pas grand-chose.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    162 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    « Les Feuilles mortes » de Kaurismäki me fait penser à un autre film actuel d’un grand réalisateur : « Perfect Days » de Wim Wenders. Hasard ou pas, ce sont tous deux des films typiques de ces cinéastes, chacun avec cette esthétique particulière qui a fait leur marque de fabrique. Les références aux années 1950-1960, ce goût pour les cadrages fixes, les plans colorés, un humour noir et sarcastique qui cache une véritable humanité, pour Aki Kaurismäki. Et un goût pour la liberté et l’errance, des vues urbaines directement inspirées d’Edward Hopper, les rapports entre adultes et enfants, ou encore un tropisme pour le Japon chez Wim Wenders, grand admirateur d’Ozu. D’ailleurs, tous deux sont de grands cinéphiles et de grands amateurs de rock, ce qui fait décidément beaucoup de coïncidences… Mais bref, je résume rapidement, ce sont deux très grands artistes dont le cinéma est bien plus riche que cela, bien sûr.

    Or leurs deux derniers films ont en commun de prêter attention à des personnes ordinaires, à travers une histoire d’une grande simplicité. Des films « simples », pourrait-on dire au premier abord, avec une esthétique que l’on reconnaît immédiatement… Il en faudrait peu pour se retrouver en terrain connu et accuser ces deux cinéastes de facilité ou de faire du surplace… Mais chacun à leur manière, ils se sont renouvelés avec leur dernier (et brillant) essai. Qui sont bien plus riches que ce que leur simplicité apparente laisse penser.

    Et surtout, ils montrent que dans le monde mécanique, froid, déshumanisé d’aujourd’hui, ce monde très dur, plus encore en cette période où les guerres prolifèrent de nouveau, de manière inquiétante… ce qui reste à la fin, c’est le lien humain. Qu’il s’agisse d’affection, d’amitié ou d’amour. Ce lien, si fragile, qui nous unit à nos semblables.

    Et c’est tout le propos des « Feuilles mortes ». On peut clairement ranger ce film dans la catégorie des comédies romantiques, mais c’est une comédie romantique très originale, « à la Kaurismäki ». Grand cinéphile, le réalisateur finlandais connaît par cœur les codes du genre. En effet, il y a souvent un côté méta chez Kaurismäki, secondé par plein de références cinématographiques, qui rendent ses films très ludiques, tout en rendant un hommage sincère aux grands maîtres du septième art. Et il se plaît à jouer avec ces codes, mais toujours avec ce côté décalé qui n’appartient qu’à lui : les péripéties qui nourrissent un amour contrarié et font durer le suspense, la musique lyrique et langoureuse dès que l’amour s’éveille, la musique (drôlement) triste quand nos amoureux s’éloignent… Et puis les rendez-vous galants : au karaoké (sic), au café, chez soi… Ainsi, on ne peut que fondre pour nos deux personnages principaux : le tourmenté Holappa et la courageuse Ansa, qui forment un couple merveilleux.

    Mais ce qui fait la grandeur du cinéma de Kaurismäki, malgré ce goût pour la « petite forme » (ou plutôt grâce à ce goût), c’est qu’il met l’être humain au centre. Il dépeint la vie de gens comme vous et moi, et il s’intéresse vraiment à eux : à leurs métiers, à leur quotidien, à leurs manies, à leurs qualités et leurs défauts. A leurs pensées, à leurs espoirs et leurs déconvenues. A la façon dont ils ont besoin les uns des autres. C’est cela qui est profondément touchant. On peut se reconnaître facilement dans ces personnages, très finement écrits. Et Kaurismäki nous offre de beaux portraits de personnages, magnifiquement imparfaits.

    En outre, il utilise un grand nombre de plans pour montrer le travail éreintant d’Ansa, d’abord au supermarché, sous la coupe d’un petit chef exécrable, agent inflexible d’un système absurde qui broie les personnes. Puis dans un bar, à la plonge. Ou encore à l’usine, en manipulant des pièces lourdes ou des matières toxiques. De même pour Holappa, qui s’use à travailler sur des chantiers en étant payé une misère. Le cinéma de Kaurismäki a beau être très esthétisé, il a toujours les pieds sur terre et possède un côté profondément social, et même politique. Qu’il s’agisse de dénoncer l’hypocrisie de nos sociétés néolibérales ou la guerre en Ukraine.

    Malgré cela, malgré le côté parfois noir et désespéré de son cinéma, malgré son minimalisme et ces sentiments retenus, Kaurismäki filme comme personne ses acteurs. Avec leur jeu réduit à l’essentiel, mais toujours juste, il suffit d’un regard, d’un visage qui s’illumine, d’une attitude, d’un geste… d’un sourire… pour que l’on soit touché directement au cœur, chaviré par cette bouleversante humanité. A ce titre, je ne peux que rendre hommage à Alma Pöysti (Ansa) et Jussi Vatanen (Holappa), qui sont formidables.

    Comme le disait Léonard, « la simplicité est la sophistication suprême ». Avec « Les Feuilles mortes », et après avoir annoncé qu’il arrêterait de tourner des films – fort heureusement il a changé d’avis – Aki Kaurismäki prouve qu’il est en pleine possession de ses moyens et nous livre-là un petit chef-d’œuvre qui vient éclabousser de sa grâce le cinéma contemporain. Nous montrant que les maîtres comme lui ont encore beaucoup de choses à nous dire et à nous montrer, pour notre plus grand bonheur.
    Jean d.
    Jean d.

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    ce film m'a fait penser à goodbye Lenine. des acteurs des décors un côté décalé alors que la guerre en ukraine est présente.
    Evelyne D.
    Evelyne D.

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    Un film trop souvent qualifié de triste, non au contraire les personnages se battent et passent d'un job difficile à un autre, sans être toujours payé et jamais félicité. spoiler: Mais au moins la fin est belle et je suis ressortie réconfortée.
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