Les Feuilles mortes
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210 critiques spectateurs

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OlivierG
OlivierG

11 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 mai 2024
Un film qui à mes yeux ne peut plaire qu'aux communistes nostalgiques où à ceux qui regrettent de ne pas avoir connu la "grande époque". Franchement j'aime bien les contes mais là on frôle le soporiphique, j'en ai même failli devenir alcoolique (exceptée la scène avec les zombies mais qui n'est pas de lui) !
predaphil
predaphil

5 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 29 mai 2024
Pas de scénario, lent , des blancs et silences inutiles, des acteurs …qui n’en sont pas. On se demande où il veut en venir , pour au final : rien !! J’aurais pu regarder un mur pendant une heure trente avec autant d’intérêt , sauf que le mur lui a une histoire. Les notes élevées et le prix du jury sont un affront fait à ceux qui se cassent la tête pour écrire des scénarios bien ficelés, et tournent des films avec des acteurs impressionnants de réalisme. Je ne comprends pas !
Jean-François Guinchard
Jean-François Guinchard

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4,0
Publiée le 29 mai 2024
Comment peut on trouver de la poésie et l’amour dans cet univers aussi glauque et déprimant sur fond de guerre russo-Ukrainienne?
Hé bien oui! On peut ne pas aimer mais quel talent chez ce réalisateur ! Moi j’ai aimé tout simplement dans l’humanité et l’horreur du monde qui nous entoure !!
Lerepertoire
Lerepertoire

2 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 mai 2024
Je découvre aujourd'hui ce film et ressort avec un avis mitigé. Qu'il m'ait plu ? oui. Le qualifier de chef d'oeuvre ? Pas selon moi. J'ai aimé les nombreux messages d'espoir et d'avertissement que ce film transporte : c'est à dire qu'on y voit à quel point la consommation d'alcool peut faire des ravages et comme la prise de conscience illumine les gens. On y voit également la sincérité d'une âme qui pardonne et persévère lorsqu'elle croit en quelque chose. Malgré leur quotidien maussade et triste, qui rend les acteurs très froids à la caméra (ce qui, selon les habitudes de l'auteur, est volontaire), nous sommes en présence d'une belle histoire d'amour.
Sans romantisme exacerbé mais avec des touches qu'on peut qualifier de "mignonnes". Sans déclaration mais avec le regard et le silence les personnages principaux semblent se dire bon nombre de choses.
Ce que je regrette, c'est la froideur des paysages. Peut être que des personnages si froids n'ont pas leur place dans de belles rues, de jolis bars et que c'est pour cette raison que tout semble lugubre. Mais tout de même, quitte à représenter un pays à travers un film et même plus ! Une capitale. Autant intégrer des plans qui donne envie de s'y rendre. Pour que le tout coïncide avec les lieux, il aurait fallu des informations qui concernent les années 50/60. Je ne me retrouve pas avec l'ère actuelle dans ce film.
R.Forest
R.Forest

4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 janvier 2025
Un film magnifique. Désespérant et triste mais d'une grande humanité. Le destin tragique de ces deux personnages nous bouleverse. Le film est aussi un grand hommage aux classiques du cinéma.
christophe D10
christophe D10

18 abonnés 672 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 24 mai 2024
Un film un peu déroutant, avec une atmosphère assez spéciale, un jeu d’acteurs plutôt bizarre et une mise en scène qui manque de rythme.
Ce n’est pas dénue de qualités, mais je n’ai pas vraiment accroché et je me suis plutôt ennuyé
benoit_lb
benoit_lb

2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 mai 2024
Kaurismaki fait partie de ces rares cinéastes dont on reconnait les films dès la première image : des personnages solitaires et taciturnes, de condition modeste, qui évoluent dans des décors particuliers opposant des intérieurs très vintages à des plans extérieurs bien ancrés dans le monde contemporain. « Les feuilles mortes » ne fait pas exception avec son mobilier de l’après-guerre, ses juke-boxes, ses affiches de cinéma collées au mur comme dans les années 1950, ses téléphones à cadran, ses trains aux banquettes de molesquine et surtout ses transistors sortis tout droit des placards de nos grands-parents et qui débitent pourtant inlassablement les nouvelles terrifiantes de la guerre en Ukraine.
Ces décors si propres au réalisateur finlandais sont le lieu de vie des deux quadragénaires qu’il met en valeur dans « Les feuilles mortes ». Un homme et une femme, qui ne se fréquentent pas au départ mais dont la vie se ressemble étrangement : tous les deux soumis à des conditions de travail précaires et au diktat de petits chefs qui n’acceptent pas le moindre écart, tous les deux contraints de s’accommoder d’un logement des plus rudimentaires, elle dans un appartement excessivement modeste, lui dans un container aménagé en dortoir. Deux êtres esseulés, anonymes, tristes, timides, dont le seul ami est un collègue de travail. Deux personnages empruntés, peu loquaces, dont les rares dialogues sont d’une platitude extrême mais qui parviennent à exprimer tellement d’émotions au travers d’un regard, d’un sourire ou d’un geste.
La force de Kaurismaki est d’introduire une lueur d’espoir dans leur quotidien rempli de morosité. Et l’espoir ne vient pas d’éléments matériels, mais d’éléments purement humains. Comme il l’avait déjà démontré dans ses précédents long-métrages, la nature humaine a le don d’apporter chaleur et réconfort à ceux qui en ont besoin, qu’il s’agisse d’aider « L’homme sans passé » à recouvrer la mémoire, l’adolescent africain du « Havre » à réaliser son rêve de rejoindre l’Angleterre ou le refugié syrien de « L’autre côté de l’espoir » à pouvoir se reconstruire loin de la guerre. Dans « Les feuilles mortes », c’est la perspective de tomber amoureux et celle de pouvoir potentiellement vivre à deux, qui apporte cette étincelle d’espoir que Kaurismaki allume au départ et qu’il garde intacte tout au long du film malgré les péripéties qu’il met en travers de la route de ses deux personnages. Ni l’un ni l’autre n’a connu l’amour auparavant. Chacun voit en l’autre l’occasion ultime de tomber enfin amoureux et d’aspirer au bonheur.
Mêmes personnages sans envergure, même mélancolie, même lueur d’espoir parcourant le film de bout en bout, même décors, mêmes containers que dans ses précédents films : « Les feuilles mortes » ne serait-il rien d’autre qu’un Kaurismaki de plus ? Pas si sûr. « Le Havre » rendait hommage aux Impressionnistes, notamment à Claude Monet qui a souvent posé son chevalet dans la cité normande. « Les feuilles mortes » fait, quant à lui, référence au 7eme art qui jalonne le film à travers des clins d’œil répétés à plusieurs grands maîtres tels Visconti, Jarmush, Godard ou Chaplin. Ses deux héros ne sont certes pas cinéphiles, mais Kaurismaki transforme leur cinéma de quartier en un lieu de rencontre capable de faire naître les sentiments et de donner de la substance à une histoire d’amour. Voir des films a le mérite d’apporter des instants de bonheur, de rendre meilleur et pourquoi pas de sortir d’une dépression dont l’alcool, omniprésent dans « Les feuilles mortes », semblait jusqu’à présent le seul remède.
Laurent Stéphane B
Laurent Stéphane B

16 abonnés 25 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 mai 2024
Aki Kaurismaki 2024. Plus de 40 ans après ses débuts toujours cet humour pince sans rire, cette intemporalité, ces couleurs si distinctives et cette poésie légèrement surannée. Un bijou de plus.
elriad
elriad

446 abonnés 1 873 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 mars 2024
Il parait que la Finlande est le pays le pus heureux du monde. Ah bon ? Ce que l'on voit à l'écran est plutôt une pilule de dépression dispensable à l'image.
Avec un scénario aussi épais que du papier à cigarettes, voici donc un petit film court qui n'a ni la force sociale de Ken Loach ni la folie douce des films d'Abel et Gordon, où la direction d'acteurs consiste à livrer pour chacun une expression mono expressive, et où l'aspect théâtral dû à des décors minimalistes accentuent l'ennui des personnages autant que celui des spectateurs. Bref le genre de films imbitable bobo-intellos dont on raffole hélas parfois à Cannes.
Mais non, en ce qui me concerne, le cinéma doit surprendre, hypnotiser, peut s'autoriser tous les excès pourvu que cela soit bien écrit, comme le récent sublime "pauvres créatures".
Michel Gillen
Michel Gillen

28 abonnés 186 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 mars 2024
peut être pas le meilleur Kaurismaki, mais très touchant, à contrario d'une mode dans le cinéma selon laquelle l'amour n'est qu'une passade qui ne peut durer tant les personnages evoluent dans un monde d'égoïsme et de nombrilisme. La nos personnages se rencontrent et s'aiment aussi par la conscience du fait qu'ils ont besoin de l'autre. Tout leur comportement est un hymne à l'amour d'où toute manipulation toute volonté de domination sont exlus.
Ciné-13
Ciné-13

128 abonnés 1 101 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 20 mars 2024
Prix du jury Cannes 2023 j'en suis abasourdi!
Les cinéphiles sont aveuglés devant des flashs de GODARD ou de VISCONTI dans un film finlandais.
Il faut être un peu névrosé pour apprécier cette photographie sordide, ces chansons vieillottes mortifères, ces êtres déprimés, coincés, poivrots, misérables, accidentés,...
Exemple de dialogues : "- Tous les hommes sont des porcs - Non les porcs sont intelligents et très gentils"
Au secours!
Pseudofile
Pseudofile

9 abonnés 420 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 mars 2024
Une chronique sociale qui joue sur l'ambiguïté, pour nous dresser un portrait de la société finlandaise en un film hélas trop court (à peine 1H20). D'un coté on y décrit des gens solitaires et taciturnes qui au bas de l'échelle socio-professionelle sont exploités sans vergogne par une société libérale aussi avide que mesquine et d'un autre coté, un pays qui fait la part des choses en ce qui concerne la dépendance aux technologies toxiques et à la modernité forcée. Les gens ont un smartphone mais échangent leurs adresses sur un bout de papier. L'internet est quasiment absent du film qui fait la part belle aux retransmissions radiophoniques sur des appareils au design et aux performances obsolètes, pourtant ce qui y est dit est raccord avec la date de sortie du film et on comprend que le sujet ressassé soit une préoccupation pour la Finlande comme el devrait l'être pour le monde encore libre mais de moins en moins. De même les décors, le mobilier se réfèrent à un univers disparu depuis longtemps, à moins qu'en Finlande... Alors réalité ou parti-pris esthétiques et idéologiques? N'empêche que voilà que nous est décrit un pays intriguant que je ne manquerai pas de vérifier par moi-même à l'occasion.
Dommage tout de même ce déséquilibre entre l'homme qui porte tous les vices de la déchéance (tabagisme et alcoolisme, plus absentéisme, égoïsme...) et la femme qui semble faite de toutes les qualités (responsable, mesurée, sobre...). Mais c'est aussi une histoire sur l'espoir issu d'une rencontre fortuite qui fait que le désir d'être ensemble triomphe de toutes entraves. Ambigu donc, presque un conte sous sa forme austère et rugueuse.
loki freyja
loki freyja

8 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 mars 2024
C'est rigolo mignon sympa, aucunes émotions mais c'est voulu, j'ai bien aimé l'ambiance froide et distante des personnages amoureux.
Kilian Wiedemann
Kilian Wiedemann

14 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 mars 2024
Un film d'une grande simplicité, nous montrant un côté sombre de la Finlande, mais nous proposant malgré tout une touche de clarté.
jroux86
jroux86

10 abonnés 46 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 février 2024
On peut voir les films de Kaurismäki comme des actes de résistance. Ils résistent au temps qui passe, aux idéologies changeantes ou encore aux gadgets modernes. A l’actualité aussi, bien sûr, et ce dès la première scène des Feuilles mortes, dans laquelle on entend des nouvelles du conflit russo-ukrainien au travers du poste radio de Ansa. Ce sera bref. Ansa changera vite - comme nous tous ? - de station pour écouter des chansons hors d’âge.
Tout, dans la mise en scène de ce film, du plus petit accessoire au décor dans son entier, est fait pour mettre à distance le contemporain en vue de poétiser le quotidien. Et ce n’est pas tant dans l’histoire qu’il faut chercher cette volonté de mise à distance que dans la scénographie. Ainsi, plusieurs scènes, avec leur esthétique désuète très marquée, très kaurismakienne, se situent à l’intérieur d’une scène plus grande qui, elle, est fortement marquée par la réalité d’aujourd’hui. Un exemple : la cinémathèque où se rendent les deux amoureux. Celle-ci est décorée d’affiches soigneusement choisies, baignée d’un éclairage assez irréel. Mais si l’on observe bien, on peut voir dans l’arrière-plan qu’elle se situe au beau milieu d’un quartier HLM froid et grisonnant - architecture on ne peut plus moderne. Cela me fait un peu penser à ce tableau de Magritte où l’on voit une maison éclairée de nuit tandis que le ciel est encore inondé de la lumière du jour. Ce décalage dans la mise en scène est intéressant dans la mesure où cela situe les personnages dans une bulle un peu hors du temps, un monde-refuge - comme nous tous en allant au cinéma ? - pas totalement hermétique aux affres du contemporain (conflits mondiaux, consumérisme, précarité…) mais où il serait encore possible de goûter aux joies des retrouvailles, au bonheur de s’aimer, à la solidarité prolétarienne. Il y a peut-être là, dans un geste artistique d’une grande générosité, acte de résistance, à tout le moins espoir de lendemains meilleurs, et c’est ce qui rend, je trouve, le film si touchant.
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