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    Love Lies Bleeding
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    3,5
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    129 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 987 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Love lies bleeding a fait beaucoup parler avant même sa sortie notamment pour son côté amants maléfiques mais réinterprété avec une esthétique queer et une bonne dose de violence. Néanmoins durant toute la première partie du film on se trouve avec quelque chose d'assez banal, les deux filles se plaisent, on sent qu'il y a truc bizarre entre elles, on a une utilisation de stupéfiants qui surprend pas mal, mais c'est un peu filmé de la manière la plus banale du monde, avec les mêmes effets que partout ailleurs et j'avoue que voir Kristen Stewart fumer des clopes tout en écoutant des messages pour arrêter de fumer pour montrer qu'elle est un peu destroy, ça m'a fait lever les yeux au ciel.

    Le seul truc qui continue de susciter un peu l'intérêt du spectateur c'est des plans étranges lorsque la culturiste se met des produits dopants et quelques plans rouges avec le visage halluciné de Ed Harris. On comprend vers où le film veut en venir et on attend, pour.arriver à un final laid et décevant.

    Le film est frustrant car il a plein de bonnes idées qu'il ne semble pas exploiter jusqu'au bout, notamment la relation entre les deux héroïnes qui sont toutes les deux jalouses et qui cachent toutes les deux un mystère que l'autre doit découvrir. Les personnages sont assez symétriques, il y en a pas une plus forte que l'autre, une qui domine et l'autre qui subit, le tout sans que la relation soit morne et plate, tout en étant différente l'une de l'autre. Disons que c'est la réussite du film avec la tronche de Ed Harris et c'est sans doute la meilleure prestation de Kristen Stewart qui durant sa carrière n'a malheureusement pas eu grand chose d'intéressant à jouer.

    Je dirais que ce film est plus une curiosité qu'un bon film, c'est pas tout à fait abouti dans ses péripéties et son dénouement (et sa mise en scène), j'ai l'impression que les personnages sont gâchés.
    traversay1
    traversay1

    3 404 abonnés 4 740 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Il était prévisible qu'après un premier long-métrage aussi brillant que Saint Maud, la réalisatrice britannique Rose Glass allait pouvoir traverser l'Atlantique et se voir confier des moyens plus importants. Non que Love lies bleeding soit un blockbuster, ce n'est sans doute pas vers quoi tend la cinéaste trentenaire, mais un récit très noir, série B riche en testostérone, situé dans un territoire de sordides Rednecks, à la fin des années 80, c'est un sacré changement d'ambiance auquel nous sommes conviés. Romance gay, violences conjugales, rapports filiaux sulfureux, le film dégaine toute sa hargne progressivement, comme une revanche féminine sur des décennies de constantes viriles jamais questionnées. Love lies bleeding ne fait pas dans les nuances, les personnages masculins sont immondes, et maintient son cap, avec une jubilation dévastatrice, usant même d'onirisme ou de surréalisme, dans quelques scènes. Seul l'humour fait défaut, excepté à la fin, ce qui empêche le film d'être comparé aux œuvres des frères Coen mais on trouvera bien d'autres références assumées à énumérer. L'abus de stéroïdes et la passion des armes à feu peuvent en tout cas conduire à des situations extrêmes et sans retour, serait-ce aussi l'une des leçons d'un film très saignant auquel on peut sans doute reprocher de ne pas réussir à totalement maîtriser son passage du réalisme du début à l'outrance opératique qui prédomine par la suite ? Tant pis, le terrible trio composé de Kristen Stewart (étonnante), Kate O'Brian (monstrueuse) et Ed Harris (hallucinant) vaut sans conteste le déplacement.
    norman06
    norman06

    332 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juin 2024
    Laid et déplaisant. Sous couvert de néoféminisme, une apologie de la légitime défense et une complaisance dans la violence pires que dans un revenge movie du Charles Bronson des années 70. Passez votre chemin.
    Kilian V.
    Kilian V.

    23 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2024
    le côté "fantastique" de certaines scènes m'a un peu fait sortir du film alors que je m'attendais a un thriller montant en puissance. le côté horrifique n'est pas désagréable. Belles performances des actrices et acteurs
    Spider cineman
    Spider cineman

    143 abonnés 1 932 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2024
    Une bleuette entre deux jeunes femmes qui virent au chaos, un casting de qualité qui tient ses promesses dans une intrigue qui se déroule dans temps morts, un bon polar en résumé
    ben desiles
    ben desiles

    39 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juin 2024
    Un monument de mauvais goût. Film à mi-chemin entre le genre gore et le genre horrifico-comique. Amateurs de subtilité s'abstenir. Toilettes débouchées à la main, geysers d'hémoglobine, body-buildeuse tueuse shootée aux stéroïdes, tout est vomitif et d'un comique lourdingue. Très déçu !
    Cinévore24
    Cinévore24

    327 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2024
    "Le corps accomplit la volonté de l'esprit."

    3 ans après son premier film horrifico-psychologique, le très réussi «Saint Maud», la réalisatrice et scénariste britannique Rose Glass nous plonge cette fois-ci dans l'Amérique profonde des années 80, à travers cette histoire d'amantes maudites pouvant rappelant «Thelma et Louise» ou encore «Monster».

    Quelque part entre le thriller, le film féministe et le fantastique, une œuvre hybride et singulière qui m'a plutôt moyennement convaincu.

    Dans son aspect formel, Glass nous propose une mise en scène très stylisée et sensorielle (production A24 oblige ?), illustrant notamment l'addiction et la perte de contrôle, et injectant des visions horrifiques dans le récit, faisant peu-à-peu basculer celui-ci dans une sorte d'hallucination, et devenant de plus en plus abstrait.

    À l'intérieur de cette romance atypique, Kristen Stewart (dans l'un de ses meilleurs rôles) et Katy O'Brian (qui aurait fait une Miss Hulk bien plus convaincante que la version numérique de la série, avec son physique et sa présence imposante) se rencontrent, se déchirent et se retrouvent, et font la force principale de ce film violent et chaotique.

    Le principal souci de cette nouvelle réalisation vient du fait qu'elle rejoigne la liste des films qui se focalisent beaucoup sur la forme, laissant au second plan un récit pas particulièrement passionnant (la violence au sein de la famille par exemple, déjà vu en mieux ailleurs) et pas toujours très bien articulé.

    Un film qui, plus il avançait, moins je me sentais concerné par ce qu'il pouvait se passer à l'écran, celui-ci faisant le choix de basculer toujours plus dans une mise en scène perchée et expérimentale, en décalage avec l'histoire et les thématiques plus concrètes et terre-à-terre qu'elle regroupe en son sein, et traitée ici plus en surface.
    Ou l'impression de plus en plus persistante de voir deux types de films voulant se forcer à cohabiter ensemble, mais n'y parvenant pas vraiment.
    Un sentiment qui s'est définitivement confirmé dans les dernières minutes du film, à la vision de cette scène complètement wtf en mode «L'Attaque de la femme de 50 pieds».

    Bref, une proposition assez radicale et très soignée dans sa narration visuelle, et bien interprétée par son duo principal.
    Mais un parti-pris auquel j'ai eu plutôt du mal à adhérer, me retrouvant devant une œuvre se cantonnant un peu trop à son image (plus proche d'un exercice de style), et manquant de profondeur et d'une histoire vraiment forte.
    Henner
    Henner

    53 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2024
    Je ne comprends plus les critiques…. Plus nul que ce film semble relever de l’exploit. Les situations sont ridicules, le script grotesque, tout sonne faux, ce melo-polar-gore touche le fond. Et je vois que certains ont aimé… le film lorgne du côté de Thelma et Louise le grand film de Ridley Scott mais oser la comparaison c’est comme comparer un verre de Kiravi avec le clos des mouches.
    Une pub pour le body building ? Même pas ça dégoûterait plutôt
    FaRem
    FaRem

    8 210 abonnés 9 242 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2024
    « Ne tombe jamais amoureux. Ça fait vraiment mal. » "Love Lies Bleeding", c'est une histoire d'amour passionnelle et criminelle entre deux femmes que tout oppose. Il y a l'anxieuse et mystérieuse Lou et Jackie, qui est sûre d'elle et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Un cadre miteux, du sexe, de la violence, de l'humour, des trahisons, une famille dysfonctionnelle, c'est ce que l'on retrouve dans ce nouveau Rose Glass qui est quand même très proche de la série B. Le premier acte est le plus réussi pour ma part avec une bonne mise en place des enjeux et des différentes relations. Le reste qui se rapproche du thriller de vengeance avec un changement de ton est plus inégal à l'image de cette conclusion grotesque. Dans l'ensemble, j'ai trouvé le film stylé, j'ai aimé la relation entre Kristen Stewart et Katy O'Brian ainsi que l'utilisation de la violence, mais l'histoire est moyenne. Pas mal.
    Shawn777
    Shawn777

    533 abonnés 3 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2024
    S'inscrivant dans la continuité d'un cinéma LGBT irrévérencieux underground des années 70 à 90 (et même 60 en comptant par exemple "She-Man : A Story of Fixation") à la John Waters, à la Bruce LaBruce ou à la Gregg Araki, ce film, réalisé par Rose Glass, ne parvient jamais à atteindre le même niveau et sonne surtout artificiel. spoiler: En effet, à une époque de plus en plus demandeuse de productions LGBT (enfin c'est sujet beaucoup plus vaste que ça et surtout source de débats sans fin), la réalisatrice tente de sortir des sentiers battus en proposant un film Queer, mais à prendre au sens étymologique du terme, c'est-à-dire bizarre, étrange, à l'instar du travail des réalisateurs précédemment cités. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le film se déroule dans les années 80, ce n'est pas par simple nostalgie à la "Stranger Things", ça raconte vraiment quelque-chose et reste ainsi, encore une fois, dans cet héritage de ce cinéma Queer et underground de cette époque. C'est pourquoi nous avons par exemple toute une galerie de personnages insolites et volontairement très stéréotypés, notamment la lesbienne musclée (renvoyant directement à la butch), la lesbienne junkie, le texan fasciné par les armes à feux et le mec hétéro violent bien beauf à la coupe mulet. Sans parler de la seule femme hétéro du film ; une femme battue soumise à son mari qu'elle aime toujours ou pense ou en tout cas aimer, vivant dans une désillusion constante du rêve américain à base de famille nucléaire. Tous ces personnages surnagent dans une histoire transgressive, ou en tout cas qui cherche à l'être à tout prix, sorte de "Thelma & Louise" poussé à son paroxysme. Le problème, c'est qu'à force de chercher à tout prix à être transgressif (autant narrativement que visuellement, notamment avec cette manière de montrer frontalement divers fluides corporels, des pénétrations réelles ou symboliques etc.), le film donne surtout cette impression de bordel constant et de ne jamais savoir vraiment où aller. On a en effet l'impression que le film ne suit pas vraiment de fil conducteur, on passe d'une scène à l'autre, d'un contexte à l'autre sans que ça ne fasse véritablement sens. Tout est confus et surtout, le film ne sait jamais vraiment où se positionner non plus. C'est-à-dire qu'il cherche à être transgressif mais ce n'est rien à côté d'un "Pink Flamingo" par exemple mais tente en même temps d'être accessible à un plus large public, notamment avec sa violence qui en devient finalement décomplexée voire même rigolote ; le film n'étant jamais dérangeant. "Love Lies Bleeding" est donc un film qui se veut provocateur et irrévérencieux mais qui est avant tout bordélique malgré sa galerie de personnages intéressants.
    Bob H
    Bob H

    13 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2024
    ce film et un chef d'œuvre. réalisation au top ambiance parfaite . acteur et actrice au top. cinq sur cinq.
    islander29
    islander29

    827 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2024
    Un film que je recommande, un bon petit thriller de Dykes (à la mode apparemment outre Atlantique) ???pas de temps mort, une histoire d’amour très chaude, une interprétation de haut vol (Katy O Brian, Kristen Stewart)...Le titre que je traduis par l’amour est sanglant, corrobore le scénario, il y a pas mal de sang, sans excès, juste ce qu’il faut , et un père méchant ( Ed Harris, quel coup de vieux) prêt à tout.....On est pris par l’histoire, les personnages, la mise en scène, et la beauté des cadrages, du montage...Bref c’est joliment réalisé , il y a du sexe, de la violence, de vraies émotions...On passe un bon moment... Je conseille. en précisant que ce n’est pas du tout un road movie .....M’ a fait penser à un film d’Oliver Stone avec Sean Penn ???? Je n’ai pas cherché le nom....
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 824 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2024
    Lou, employée solitaire d’une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une culturiste ambitieuse. Leur relation explosive va les entraîner dans une spirale de violence…

    Pour son second long-métrage, après le film d'horreur Saint Maud (2019), la réalisatrice britannique Rose Glass change radicalement de registre pour celui du thriller romantique sur fond de relation charnelle entre deux lesbiennes. Le cadre est posé, l’intrigue se situe dans un bled paumé d’Albuquerque, entouré d’une faille rocheuse et de rednecks (il faut voir la dégaine de Dave Franco & Ed Harris), son stand de tir et son club de sport miteux où Lou se démène pour gérer l’endroit tout en récurant les chiottes. Jusqu’au jour où son train-train quotidien s’en trouve chamboulé lorsqu’elle fait la rencontre de la sculpturale Jackie.

    Il s’agit du second thriller à mettre en scène un couple lesbien en l’espace de 2 mois, après l’embarrassant de nullité qu’était Drive-Away Dolls (2024). Bien évidemment, impossible de ne pas repenser à Bound (1996) des Wachowski, avec Love Lies Bleeding (2024), on peut dire que le film a le cul entre deux chaises, oscillant maladroitement entre le thriller queer subversif et le surnaturel bizarroïde et décomplexé (par moment, on est pas loin du film L'Attaque de la femme de 50 pieds - 1958), n’hésitant à pas à virer au boddy-horror façon Cronenberg.

    Entre les conflits familiaux, la recherche de dépassement de soi, un environnement patriarcal néfaste (voire, la masculinité toxique), c’est un cocktail détonnant que nous réserve la réalisatrice. A défaut d’avoir été pleinement séduit par le scénario, c’est bel et bien la distribution dans son ensemble qui convainc pleinement, à commencer par le duo formé par Kristen Stewart & Katy O'Brian.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Salle très obscure
    Salle très obscure

    5 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2024
    Mauvais souvent
    Pathétique parfois.
    Consternant souvent.
    La fin est modèle de stupidité.
    Stewart ne sera jamais une actrice.
    Caricatural.desesperant pour la cause homosexuelle.
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2024
    Encore un film sur un sujet à la mode, voire le sujet à la mode ces 5 dernières années. Heureusement que la forme est assez bien travaillée et que la musique accompagne bien les différentes ambiances du film (salle de muscu, romance, violence,...). Pas de twist, tout est assez prévisible. L'ambiance est entre le sombre et le glauque, chacun se fera son idée. Un film pas indispensable d'avoir vu.
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