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Ciné-13
119 abonnés
1 070 critiques
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1,0
Publiée le 21 juin 2024
On a envie de rester pour vérifier que le film sera foutraque jusqu'au bout (et je confirme jusqu'à l'épilogue)! Cela se veut trash (nettoyage de toilettes, mâchoire brinquebalante, masturbation entre filles, régurgitation de copine,...). Et puis l'absurdité de la croissance exorbitante sous l'effet de stéroïdes est tellement catastrophique spoiler: transformant Ed HARRIS en lilliputien . Film qui se veut féministe mais avec trop d'outrances!
Love Lies Bleeding est une assez belle réussite. Un film ultra stylisé avec une bande son eighties et électro planante , un scénario et des personnages qui rappellent Thelma et Louise mais aussi le cinéma queer des années 90, notamment the living end de Gregg Araki, des images éclairées de lumière rouge à la Refn et un certain mauvais goût assez réjouissant qui flirte avec le grand-guignolesque sans jamais y sombrer totalement. Cet équilibre doit beaucoup à son duo d'actrices ,mention spéciale à Kristen Stewart, qui réussit à rendre palpable cette Love story trash dans une Amérique crasseuse. La fin , totalement kitsch et assumé, participe à la réussite de ce film fiévreux et déroutant, queer à bien des égards. A découvrir !
Mauvais souvent Pathétique parfois. Consternant souvent. La fin est modèle de stupidité. Stewart ne sera jamais une actrice. Caricatural.desesperant pour la cause homosexuelle.
Se voulant proche de l'univers de Tarantino, des frères Coen ou de celui de Soderberg (" piégée" notamment), ce " love lies bleeding" n'en est même pas une pâle copie.
Pourtant le point de départ proposé par le scénario semble offrir le meilleur. La directrice d'un club de fitness tombe amoureuse d'une bodybuildeuse. L'utilisation par cette dernière de produits anabolisants la fait déraper dans le crime.
Malheureusement le scénario est peu inventif et ne décolle que lors de trop rares épisodes. Il y a certes un casting à la hauteur et un certain savoir-faire dans l'utilisation de la caméra, mais le bilan global est décevant.
N' est pas Tarantino, Soderberg ou les frères Coen qui veut. On le savait et ce titre en fait la démonstration.
Un film noir, qui se passe dans les années 90 et reprend l'esthétique et les archétypes de celles-ci. Il y a parfois des airs de Tarantino, parfois de Lynch, et des morceaux de Hulk. La première demi-heure est intéressante, puis quelque chose se brise, et la qualité du scénario va décroissante, jusqu'à aller dans un registre baroque, légèrement gore, tout en restant sentimental et violent.
Lou est un directeur de salle de sport solitaire qui tombe amoureux de Jackie, une culturiste ambitieuse qui se rend à Las Vegas pour poursuivre son rêve. Leur amour mène bientôt à la violence alors qu'ils se retrouvent entraînés au plus profond de la famille criminelle de Lou.
Des muscles, des flingues, du sexe (lesbien), du gore, du body horror, une BO de Clint Mansell, un Ed Harris psychopathe, le nouveau film de Rose Glass, un thrilleur aux influencé par Thelma & Louise, réussit son coup. Je recommande.
Après le très sympathique Saint Maud, Rose Glass revient avec Love Lies Bleeding, sorte de croisement hautement viscéral entre Bound des Wachowskis et le cinéma de Friedkin/Bigelow. De cette idylle entre Lou (femme paumée fille d'un gangster) et Jackie (bodybuildeuse errant à travers les USA) le film suit des codes de thriller noir (un mort qui enclenche un engrenage se muant en étau) avec une viscéralité bienvenue. La mise en scène de la réalisatrice est d'une efficacité redoutable, filmant la violence et le charnel avec le même soin texturé palpable (renforcé par la BO de Vlint Mansell).
Néanmoins, arrivé au dernier tiers, le film accuse de bugs barratifs assez fâcheux, ne sachant plus trop quoi faire de son antagoniste joué par Ed Harris, ni d'une imagerie fantastico-horrifique héritée du body horror, greffée un peu facilement. On sent un discours sous-jacent dur le pouvoir addictif et nefaste des stéroïdes, mais tout cet aspect reste peu congruent, jusqu'à un final facile.
C'est bien dommage, mais Love Lies Bleeding reste un visionnage intéressant, porté par un très bon duo Kristen Stewart-Katy O'Brian
"Love Lies Bleeding" est un thriller criminel au féminin original. En effet même si j'ai trouvé que le scénario part dans tous les sens et que certaines situations n'échappent pas à la caricature, la réalisatrice Rose Glass livre aux spectateurs une romance policière queer jubilatoire, gore, érotique, dénonçant le culte du corps et les conséquences du dopage sur les athlètes et avec une patine eighties bienvenues avec la présence de Kristen Stewart, Jena Malone, Dave Franco et la révélation de ce film Katy O'Brian.
Superbe! Comment faire du beau avec du moche: le look des 80's, le look bodybuildé féminin, ça ne fait pas rêver. Ed Harris, grandiose, dans un énième rôle de méchant. Et pourtant ..... on est happé par cette histoire d'amour sur fond de violence extrême.
Sorte de Thelma et Louise, plus trash, plus sexualisé, plus dramatique, avec une légère inspiration "Requiem for a Dream", Love lies Bleeding est avant tout expérimentale. Un film qui, malgré un scénario bien ficelé, un casting inspiré, une mise en scène réussie avec quelques moments de tension, perdra sûrement certains spectateurs en chemin. Surtout ceux qui ne sont pas habitués à ce genre d'expérience. Un film engagé, un film féministe, qui, à contrario plaira sûrement au public. P.S. Attention, l'affiche peut faire penser à un Road Trip mais ce n'est pas le cas.
Ça partait plutôt pas mal ce thriller à l’esthétique soignée, racontant les amours toxiques entre deux filles qui se rencontrent dans un club de culturisme, du côté du Nouveau-Mexique, au milieu des années 80 - permanente pour les femmes nuque longue pour les hommes.
La première partie de film pourrait même laisser à penser que l’on est dans une nouvelle saison de la série Fargo, avec des personnages aussi tordus que patibulaires, à l’image d’Ed Harris tellement ridé et moche qu’on croirait qu’il a un masque. L’ambiance est poisseuse à souhait, le duo formé par Kristen Stewart et Caty O’Bryan, fonctionne bien. Ajoutez à cela une musique très atmosphérique et une très jolie photographie, et on pouvait se dire que l’on tenait là un solide film.
Malheureusement au fil des minutes, il faut déchanter, à cause d'une histoire qui tourne finalement au film de série B (voire plus…), avec un scénario qui n’arrive jamais à dépasser les clichés inhérents à ce type de film, et une réalisatrice, Rose Glass, plus intéressée par filmer les corps (de près) que par le reste.
Ceux qui pensaient trouver là une nouvelle déclinaison du cinéma des frères Coen, pourront repasser, car cette romance queer, trash et féministe, va se révéler finalement bien décevante malgré quelques bonnes idées de mise en scène ici ou là. Dommage, car il y avait sans doute de quoi faire un très bon film avec une telle matière.