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    Les Fantômes
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    181 critiques spectateurs

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    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2024
    Raté cet été, ce premier film de Jonathan Millet est brillant. Un jeune syrien exilé en France après avoir été torturé par les membres du régime de Bachar Al Assad traque son bourreau qu'il croit identifier dans la faculté de Strasbourg. "Les fantômes" est un titre qui porte bien son nom, tant les répercussions sur la vie de ce jeune sont présentes. Il ne s'autorise pas à vivre normalement tant que son tortionnaire est en liberté. Quand vient la scène du restaurant, la tension est suffocante entre les deux protagonistes. Un film qui oscille entre thriller et espionnage dans une ambiance de paranoïa générale saisissante. Bravo à Jonathan Millet et aux acteurs pour ce moment haletant.
    Boulanger_bernard
    Boulanger_bernard

    16 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2024
    Très bon film vu en location télé.
    On en a pas beaucoup parlé.
    Mais de la tension et une enquête hors pair.
    Quel film !
    Edith Sanchez
    Edith Sanchez

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    Film vu en avant première au festival Effervescence de Mâcon. Intéressant à voir dans le contexte politique actuel.
    Ianto T.
    Ianto T.

    19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    Impeccable, rythme soutenu et cohérent, travail du son saisissant, jeu des acteurs précis et pertinent.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2024
    "Les Fantômes" est un polar dramatique qui explore les séquelles psychologiques liées aux crimes de guerre syriens. Le film suit un jeune Syrien exilé en France, traquant son ancien tortionnaire, et ouvre une réflexion sur la justice personnelle. La mise en scène est minutieuse en plaçant dans son atmosphère, la douleur du passé. Si film convainc par son sujet et sa puissance émotionnelle, il reste parfois très académique dans son approche.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2024
    Réfugié syrien, Hamid a survécu à l'enfer des geôles du régime Assad. Désormais, il est en Europe, et fait partie d'une cellule secrète qui cherche à traquer son ancien tortionnaire, dont il n'a jamais vu le visage. Le troublant étudiant qu'il a repéré est-il la cible tant attendue ?
    Avec "Les Fantômes", Jonathan Millet parvient à réaliser un double objectif. D'une part, évoquer l'horreur de la guerre civile syrienne. Le deuil des disparus, la colère, la dépression, les tortures du régime... A ce niveau, Adam Bessa livre une belle prestation en ex-professeur aussi obsédé que ravagé émotionnellement.
    D'autre part, le réalisateur nous fournit un beau film d'espionnage à l'ancienne. Qui rappelle beaucoup les films sombres des 70's, ou les films de traque d'ex-nazis. Chassés-croisés, filatures, récupération de détails, doutes, communications à l'ancienne... L'ambiance et les visuels sont réussis, malgré la relative absence d'antagoniste (mise à part une courte séquence à Beyrouth où l'on ressent davantage de pression).
    Je serais juste dubitatif sur les techniques employées par nos espions en herbe. Filer en collant aux basques de sa cible, c'est assez peu crédible sur le long terme, d'autant que l'on finit par se demander quel en est l'intérêt. Et il y a des passages étranges : pourquoi sortir un carnet pour noter à la main devant tout le monde les noms orientaux dans la liste des élèves, quand on a smartphone qui permet de tout photographier ?
    Si je mets ces quelques réserves de côté, "Les fantômes" demeurent une belle oeuvre, et un parti pris aussi intéressant que pertinent.
    Annastelle
    Annastelle

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2024
    Un thriller tout en subtilité et ressenti … aucune violence visible mais on est tendu de la première image à la dernière .. Histoire basée sur des faits réels qui nous rappelle combien le monde et ses acteurs peuvent être cruels et indifférents … bravo aux acteurs tout en justesse et retenu Bravo au réalisateur … j’espère revoir ce film dans la sélection cannoise.
    Vegafi
    Vegafi

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2024
    Vu les très nombreux commentaires sur les longueurs du film, je m’attendais à pire. C’est vrai que c’est lent puisque que l’accent est mis sur la psychologie du réfugié Syrien pendant sa quête plutôt que sur la recherche en elle même. L’action sur le plan géographique est donc extrêmement limitée. Pour ceux qui s’attendent à retrouver Jason Bourne, passez votre chemin, pour les autres c’est vraiment pas mal.
    Max O.
    Max O.

    21 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    Il est rare de voir un film lent où l’on ne s’ennuie pas.
    Les partis pris de mise en scène sont forts, mais jamais fantaisistes car toujours au service de l’histoire. Intimiste et introspective.
    La réussite du film tient aussi au montage (pourtant rarement évoqué dans la presse). Sans concession, efficace, libre et minimaliste, le montage est aussi puissant qu’évident. Il est le prolongement d’une direction artistique plus globale qui vise à nous faire vivre les doutes d’Hamid par le silence et la solitude. On se rendra compte d’ailleurs au générique de fin que le monteur n’est autre que Laurent Sénéchal, cesarisé et oscarisé pour Anatomie d’une chute. Rien que ça.
    Bref. C’est à voir absolument.
    surine
    surine

    7 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 novembre 2024
    nul, long, ennuyant il ne se passe rien mais alors rien pendant presque 2HEURES!! par pitié ne dépensez pas votre argent pour ça
    Cadreum
    Cadreum

    5 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2024
    Les Fantômes, premier film de Jonathan Millet, nous montre un thriller paranoïaque, une enquête documentaire et un drame profondément intime. Porté par une maîtrise de la tension et de sa structure dramatique, le film plonge dans l’obsession de Hamid, un homme dont le passé semble inexorable, hantant chaque moment de son présent. Arrivé à Strasbourg, cet homme traque l’ombre de ses pensées, un autre réfugié qui paraît se reconstruire avec une facilité cruelle – une vie sociale, des études, une relation amoureuse, autant de choses qui échappent à Hamid.

    La caméra de Millet explore les traces que le trauma laisse sur la psyché, et l’abîme d’un homme incapable de tourner la page. Le rythme lent et les biais de confirmation invitent à sonder les tourments d’Hamid, dévoilant progressivement le poids des fantômes qui l'empêchent d’avancer.

    Alternant entre les codes du thriller d'espionnage et une étude de caractère mélancolique, Les Fantômes s’insinue au cœur d’un "monde invisible", loin du simple récit de vengeance, où la surveillance et la recherche d’indices dictent, peut-être, les premières lignes d'une finalité meilleure.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Premier long-métrage de Jonathan Millet, Les fantômes nous embarque à Strasbourg aux côtés de Amid (Adam Bessa), spoiler: membre d’une société secrète syrienne qui traque les criminels de guerre, et qui croit reconnaître en un étudiant en chimie son ancien tortionnaire
    (Tawfeek Barhom, rôle principal de La conspiration du Caire). Évoquant le cinéma politique des grandes années de Costa-Gavras, ce film sur l’identité, les démons intérieurs et la reconstruction de soi nous plonge dans le monde intérieur, vertigineux et silencieux spoiler: d’une victime de la guerre civile syrienne
    et du régime de Bachar al-Assad. Offrant une atmosphère comme suspendue dans le temps, le film qui tourne un peu en rond dans sa partie centrale se reprend vite et offre des séquences d’incroyables tensions, malgré leur apparente simplicité, en particulier lors de moments vertigineux de face-à-face entre la victime et son bourreau présumé. Un très haut niveau de maîtrise.
    COCORICO
    COCORICO

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2024
    film bluffant, quasi documentaire mais se regardant comme un thriller. On y aborde un sujet méconnu, celui de la recherche des bourreaux du régime syrien cachés en Europe occidentale. A voir sans hésiter.
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    "Les Fantômes" de Jonathan Millet, drame-thriller

    C’est une drôle d’histoire que je vous propose aujourd’hui, plus qu’une chronique de film.

    On suit le ténébreux et mystérieux Hamid (Adam Bessa, un franco-tunisien parfait pour le rôle, au regard magnétique et à la silhouette à la fois juvénile, quand il se ronge les ongles en parlant par skype à sa mère réfugiée dans un camp syrien, et vulcanienne, lorsqu’il est en mission), Syrien et membre d’une organisation secrète en quête des criminels de guerre sous Bachar el-Assad. Hamid est l’un des justiciers d’une cellule de cette organisation, Yaqaza (dont le réalisateur Jonathan Millet a pris connaissance dans un article de Libération), qui traque de-par l’Europe le bourreau qui l’a torturé et tué sa femme et sa fille. S’il n’a pas fait le deuil de ses fantômes, il a survécu aux déserts de Syrie, à l’exil, aux identités multiples, aux emplois précaires jusqu’à Strasbourg où, devenu étudiant, tout bascule. Comme possédé, il se met à suivre un enseignant. Une rencontre qui ne fait aucun doute, qui peut le fragiliser ou renforcer une détermination qu’il partage avec d’autres membres de la cellule comme cette Berlinoise dont le mari syrien a été tué dans des circonstances douteuses. Ensemble, ils écoutent jusqu’à l’ivresse les témoignages et le calvaire de rescapés qui renforcent leur soif de vindicte.

    L’enjeu sur lequel repose ce film, sur fond de faux passeports turcs, entre Strasbourg, Berlin et la Syrie, est de répondre à une question : s’agit-il de faire justice soi-même ou de s’en remettre à la Cour pénale internationale ?

    Si Jonathan Millet est issu du documentaire, il a opté pour la fiction. « Les Fantômes » est un thriller hypnotique et taiseux. Peu de mots, des dialogues remplacés par des postures, des esquisses labiales, des pupilles à l’affût, des situations minimalistes et éloquentes. On comprend l’intrigue et les intentions des personnages, les liens entre les uns et les autres, au fur et à mesure, comme si on était mis en position d’enquêteur face à des pièces à conviction éparpillées, autant de fragments qui peu à peu s’agrègent et font sens.

    Dans cette salle de cinéma soudain, je me suis sentie transportée dans une dimension parallèle : ce n’était plus Hamid que je suivais mais… Soghomon Tehlirian, l’un des « vengeurs arméniens ». Un pan d’histoire méconnu, pourtant romanesque et réel, qui fédère les Arméniens de toutes les générations et de toutes les diasporas.

    C’était comme si je lisais un scénario plutôt qu’en train de visionner un écran de cinéma.

    Intérieur jour. Berlin. Le procès, 3 juin 1921

    L’avocat : « Comment, un criminel ? C’est un grand patriote que nous autres, Arméniens, admirons tous ! »

    L’accusé Tehlirian : « Je reconnais être venu en Allemagne pour venger ma famille et mon peuple, grâce à mon visa de séjour en règle. Je reconnais la préméditation de mon acte. Je le referais s’il le fallait. J’étais prêt à sacrifier ma vie. J’ai rempli ma mission, vous pouvez faire de moi ce que voudrez. Non, je ne suis pas venu étudier la mécanique à Berlin. J’ai pris la décision de tuer Talaat pacha, l’organisateur du génocide des Arméniens et l’exterminateur de ma famille, quand j’ai juré sur la tombe de ma mère. Son passeport turc établi au nom de Ali Salieh bey, homme d’affaires, ne m’a pas fait douter. Je l’ai suivi, je l’ai reconnu, une force intérieure en moi a su, je l’ai suivi sans intention funeste. J’ai loué le domicile en face du sien, qui était au nom du secrétaire de l’ambassade de Turquie en Allemagne et j’ai attendu. Le 15 mars 1921, il m’a suffi d’un seul coup de mon 9 mm pour atteindre ma cible. C’était mon but avant la guerre. Pourquoi dans le dos ? Je n’aurais pas été aussi sûr de la précision de mon tir si je l’avais affronté de face, et un réflexe de défense de sa part aurait risqué de me faire échouer. Talaat pacha a voulu résoudre la question arménienne par le fer et le sang comme c’est écrit sur votre journal là, Le Figaro, et ce ne sont ni mes crises d’épilepsie, ni mes blessures, ni la hantise de ma déportation, ni la vision de mes sœurs et de mon frère massacrés qui pouvaient m’en empêcher. Je reconnais faire partie d’un réseau clandestin qui a pour but d’organiser des attentats prémédités et préparés avec soin, constitué au sein de la Fédération révolutionnaire arménienne, le parti Dachnak. On traque les criminels de guerre et les bourreaux du peuple arménien jusque dans leurs repaires les plus secrets, avant de les exterminer. Si vous voulez oui, c’est du terrorisme, du terrorisme comme moyen politique. Notre organisation revendique ses actions tyrannicides. Oui, je fais partie d’un commando de militants chargés d’exécuter ceux qui ont commandité l’extermination de notre peuple, les membres du triumvirat à la tête du comité Union et Progrès : Talaat, Enver, Djemal pacha. Notre nom de code est Opération Némésis, du nom de la déesse grecque de la Vengeance. Notre organisation est exemplaire : pas de victimes inutiles, des objectifs précis, une réalisation efficace, une traque motivée par le devoir qui anime des jeunes gens comme moi à tuer comme à mourir, parce qu’on veut que justice soit faite pour venger nos familles anéanties et notre peuple martyrisé. On distribue notre châtiment aux individus qui ont été jugés par contumace, reconnus coupables d’assassinats de masse, de « crime contre l’humanité », et qui ont fui lâchement la Turquie vaincue à bord du torpilleur allemand Lorelei. »

    Les jurés de la Cour criminelle de Berlin : « Nous déclarons l’accusé non coupable de meurtre avec préméditation. »

    La foule qui a envahi le prétoire se lève et applaudit avec fièvre.

    Extérieur jour. Berlin. Sortie du tribunal, 3 juin 1921

    Soghomon Tehlirian monte dans la voiture qui l’attend. La foule compacte applaudit et manifeste sa reconnaissance en jetant des fleurs à leur héros.


    Extérieur jour. Rue de Rome, 6 décembre 1921

    Archavir Chiraguian tue par balles l’ancien chef du premier gouvernement Jeune-Turc, Saïd Halim.


    Extérieur jour. Quartier général de Tchéka, Tiflis, 25 juillet 1922

    Ardaches Kevorkian, Stepan Dzaghiguian et Bedros Der-Boghossian abattent Djemal pacha, ancien ministre de la Marine, responsable de la guerre et du génocide.

    Un autre Kevorkian que moi, et un nom qui me rend fière même si j’ignore ce que j’aurais fait dans le contexte. Aurais-je tué pour venger, moi aussi ? Aurais-je eu le courage de traquer ?


    Ce mini-scénario que m’a inspiré « Les Fantômes » de Jonathan Millet est un condensé librement adapté du political thriller de Jacques Derogy « Les vengeurs arméniens », publié chez Fayard dans les années 80. Juif et ancien résistant, Derogy s’est rendu à l’Institut Zoryan de Boston, aux États-Unis pour consulter les archives de la Fédération révolutionnaire arménienne avant d’écrire son livre. Gérard Chaliand, historien et écrivain l’a préfacé : « Sur le plan historique, Némésis est peut-être la chasse à l’homme la plus extraordinaire du siècle. Elle est aussi la moins connue, dans la mesure où ses organisateurs ont obstinément gardé le silence jusqu’à leur mort. » ; « La vengeance ici relatée est un acte de justice élémentaire semblable à l’exécution des hauts dignitaires nazis après la Seconde guerre mondiale. Mieux, il s’agit non de cadres supérieurs d’un régime coupable de génocide mais des dirigeants eux-mêmes qui ne peuvent se retrancher derrière les ordres reçus, puisqu’ils ont eux-mêmes conçu le dessein et ordonné le crime. »


    On peut louer l’audace et l’exigence de la productrice morlaisienne dont la vocation s’est révélée à l’école, Pauline Seigland, à la tête de Films Grand Huit comme une grande boucle historique, sociale et sociétale, à reconstituer, pour ne rien oublier de ce qui nous constitue. Plusieurs fois Cesarisée, elle s’empare de sujets qui font d’elle une jeune productrice engagée, justicière et révolutionnaire : la Légion étrangère et la guerre (Disco Boy), les attentats terroristes (Maalbeek), l’amitié masculine (Les mauvais garçons). Que ce soit avec des courts ou des longs métrages, Pauline Seigland semble avoir une préoccupation tenace : nos fantômes à régler à travers la quête de justice et d'égalité, la quête de soi.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    Une intéressante filature durant laquelle s'établit un lien étrange entre victime et bourreau. Mais Les Fantômes devient un peu rébarbatif dans son dispositif pour me convaincre tout à fait. Un premier film honorable donc, mais pas de quoi écrire une thèse non plus.
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