Rescapé des prisons, Hamid traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau qu'il n'a jamais vu...
D'un coté la violence de la guerre et des tortures n'est pas montrée à l'image, elle est suggère à travers des témoignages notamment audio, ce qui rend la rend limite plus insupportable. D'un autre coté, le film manque de rythme. Alors oui, cette lenteur est voulue et assumée mais un peu plus de rythme, sans tomber dans les exces aurait été le bienvenue. Ensuite, la traque est parfois peu crédible. En particulier les scènes de filatures urbaines, comment imaginer qu'il ne se fasse pas repérer. Dommage....
Un film admirablement construit avec un jeu d’acteurs superbe. Cette traque des bourreaux rappelle un peu le style de Costa Gavras mais avec un scénario plus ciselé. Les rebondissements sont multiples et le scénario touche bien évidemment l’émotion mais sans jamais l’exploiter. Comment rendre justice afin de retrouver une forme hypothétique d’équilibre mental ?
C’est curieux cette manie des nouveaux réalisateurs de , d’embrouiller, d abuser des gros plans, de trainasser. Pourquoi faire simple si on peut faire compliqué ?Donc un jeune immigre syrien arrive en Europe et veut débusquer son tortionnaire. Bon départ . Hélas au lieu de faire ronfler la machine le réalisateur préfère l’étouffer. Scènes de filature interminables, visages pensifs, dialogues filandreux…. On finit par se dire « tu le chopes ou tu le chopes pas ? Il faut faire intellectuel et donc éviter de distraire c’est mieux si c’est ennuyeux. Paris gagné !
Quand on est cinéphile on aime se divertir à travers le septième art. Mais cette seule affirmation oublie la vocation première d'un art : Véhiculer des émotions.
Non Les fantômes n'est pas un film facile. Non il n'est pas non plus divertissant.
Mais il dénonce avec brio l'horreur vécue par les syriens au temps de Daech. On est tristes, choqués, terrorisés, mais ce film est d'utilité publique.
Un film captivant par son rythme et son intrigue où la rédemption du personnage principal accompagne la traque d’un bourreau ! Un film à voir pour ses petites touches d’humanité et la profondeur de ses personnages !
Un film pudique mais efficace qui montre l'action de ces chasseurs, rouages anonymes et qui doivent s'effacer On ne sait si on doit faire confiance à son interlocuteur est-ce la vérité ou seulement une partie ou un mensonge absolu ?Professionnellement j'ai vu des réfugiés du Moyen-Orient et d'Afrique centrale qui ont tenu à me monter leur torse lacéré mais ici dans ce film l'enjeu n'est pas d'obtenir un statut de réfugié mais du temps pour démasquer le bourreau ( notez qu ces hommes torturés ont souvent une attitude craintive, ils se présentent légèrement voutés , respectueux, une attitude que les psys nomment ancillaire, de serviteur ,ils ont étés pour certains confirionnés et hésitent à se confier au début ,toujours cette crainte de celui qui est perçu comme une source potentielle de soulagement mais aussi d'aléa funeste). Par moment on se demande si le personnage principal ( sans nom véritable ) ne va pas faire justice lui-même mais il doute et puis le bourreau potentiel est sympathique, par calcul ou par son innocence ?Il se développe une discrète ambivalence mais ces chercheursr de tête sont bien encadrés.Jusqu'au bout on craint pour la vie de ces victimes si actuelles qui veulent vivre et refaire leur vie.Contrairement aux espions le groupe accepte leur démission ou plutôt leur désir que cette mission qui n'était pas la première soit la dernière.Jeux d'acteurs remarquables et justes du tourmenté mais déterminé Adam Bessa et du caméléon Tawfeek Barhom.
Le film peine à démarrer jusqu’à la confrontât des deux protagonistes. La réalisation est un peu plate mais l’interprétation juste des acteurs laisse la place à l’émotion plus qu’à l’action.
Un film impressionnant, sur la traque par un réfugié syrien de son agresseur. Le film captive sans jamais montrer une image de violence. Tout passe par le son, le jeu de l'acteur, la musique. L'acteur principal est extraordinaire.
Le thriller de Jonathan Millet est très bien construit, de la mise en contexte, à la résolution de l'enquête en passant par la torture psychologique que subit son personnage principal. Le travail d'investigation est bien décrit, autant par le personnage d'Hamid que par les membres de cachés de l'enquête. Seules faiblesses, le film se traîne autour des pressentiments d'Hamid qui ne font pas avancer l'enquête, et une réalisation qui laisse un petit goût de premier film.
Un sujet important et grave mais le film n est pas à la hauteur. On s ennuie franchement dans la première partie de ce film. Heureusement il finit par se passer quelque chose au bout de 50 mn. J ai trouvé l acteur principal peu convaincant à l inverse du personnage du suspect. Dommage car ce film a le mérite de mettre à la lumière le drame syrien un peu oublié ces derniers temps.
Impossible de ne pas être pris au corps par ce quasi triller, les acteurs sont excellents, prix spécial pour le supposé bourreau. La mise en scène est haletante.
on est dans les pas et les traces de Hamid, rescapé de la guerre en Syrie, parti en Europe à la recherche de ses bourreaux. Le film est très prenant, intense, et Adam Bessa joue avec maestra un personnage tendre et rageur, souffrant et en quête d'apaisement. Tout cela est porté par la mise en scène sensible et précise de Jonathan Millet. un excellent film sur la justice, la vengeance, le pardon
Le passage à la fiction s'appuie sur l'expérience de capteur d'images et de documentariste de J. Millet,. Le rôle de l'ex détenu des geôles syriennes s'appuie sur une nouvelle tête Adam Bessa, parfait pour exprimer avec son sombre visage le bouillonnement douloureux de son passé. Une belle réussite sans jamais montrer d'images violentes, seuls des bruits remontent à la surface, noyés dans le quotidien d'une vie "normale" en Europe de l'ouest, un peu comme La zone d'intérêt. Face à face improbable, et pourtant, les fantômes sont là, celui du bourreau, ceux des disparus. Une fiction sombre, une fiction nécessaire, qui n'élude pas les questions pièges de la vengeance personnelle ou collective Cinéma - juillet 2024
Un thriller de très bonne facture de la part de Jonathan millet, présente à cannes cette année dans la catégorie semaine critique. Un film au suspense haletant, ou Hamid un refugié syrien installé en france dont on découvre petit à petit ses traumatismes,ses drames, son deuil ou des les premiers plans on ressent toute sa souffrance, il erre dans la ville telle un fantôme et va essayer d exorciser ses souffrances grâce à une quête, sa quête. Je n en devoile pas plus pour ne pas déflorer l intrigue. Une très belle réussite.