Mon compte
    The Substance
    Note moyenne
    3,8
    3745 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Substance ?

    740 critiques spectateurs

    5
    110 critiques
    4
    260 critiques
    3
    133 critiques
    2
    86 critiques
    1
    75 critiques
    0
    76 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Aurélie L
    Aurélie L

    23 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    J'ai un énorme problème avec ce film. La réalisation est bonne, il est techniquement bon, voir très bon, les actrices jouent bien (cela fait plaisir de voir jouer Demi Moore) le montage est rythmé (je ne l'ai pas trouvé particulièrement long)...bref sur le papier, on peut dire que c'est une réussite.

    Le souci, c'est qu'en tant que femme, le film m'a profondément déprimée et écœurée. Pour un long métrage censé défendre la cause des femmes, c'est assez problématique. ça l'est d'autant plus que je ne l'ai absolument pas vécue de la même manière qu'un ami qui est venu le voir avec moi. Alors que je suis sincèrement bien dans ma peau et bien dans mon corps (et c'est un détail important), les images répétées, insistantes, sur les fesses, le corps de Margaret Qualley et l'utilisation (et c'est le bon mot) qui est faite de l'actrice Demi Moore m'ont clairement mise mal à l'aise. C'est très étrange de dénoncer l'hypersexualisation des femmes en les hypersexualisant.

    Au vu de l'intensité ce que j'ai ressentie, je me suis interrogée sur comment les autres femmes allaient recevoir ces images là ? Celles qui ne sont pas bien dans leur corps, celles qui complexent dans une société qui les asphyxient, celles plus âgées qui souffrent parce qu'elles ne sont "plus assez jeunes" et soit disant "plus désirables". Ces femmes sont loin d'être une minorité et c'est plutôt l'inverse d'ailleurs. C'est une souffrance pour les femmes. Et j'ai franchement eu peur pour les plus fragiles en particulier.

    Et pourquoi, j'ai eu particulièrement peur ? parce que mes homologues masculins ne reçoivent pas du tout le film de la même manière. Car ces mêmes images pour eux, sans rentrer dans la caricature, sont "agréables" voir carrément "excitantes". Je ne leur en veux pas. Mais à cet endroit là, il y a un réel problème sur le traitement de la réalisatrice et des producteurs sur ce sujet.

    Est-ce cela un film qui défend la cause des femmes ? Je ne pense pas.
    Ce film met les femmes mal à l'aise mais pas les hommes. Si cela avait été le cas, là le film aurait été réussi car un débat aurait pu être ouvert. Malheureusement ce n'est pas le cas et l'absence de celui-ci est un sérieux problème.

    Le cinéma est vecteur très puissant, qui peut émotionnellement profondément marqué et particulièrement quand le film est "réussi". Et il l'est encore plus quand il est réalisée par une femme, qu'il est encensé par la critique et qu'il a reçu le prix du scénario au festival de Cannes. Et c'est le cas.

    Le débat sur ce sujet n'est absolument pas présent et ça c'est très préoccupant. Les professionnels du Cinéma, particulièrement les producteurs et réalisateurs, ont une sérieuse et vrai responsabilité sur les idées, les émotions qu'ils provoquent toujours volontairement dans une salle de Cinéma. Ils devraient prendre beaucoup plus au sérieux l'impact négatif qu'ils peuvent avoir sur notre société.
    Yann T.
    Yann T.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    On a regardé ce film avec ma femme par curiosité et je dois dire qu'on est très déçu alors qu'on en attendait vraiment rien.

    C'est un film qui montre les ravages du culte de la beauté d'un ancienne présentatrice TV d'une émission de gym matinal et qui cherche à être toujours célèbre grâce à une substance qui la fait avoir un autre corps plus jeune pendant 7 jours avant de devoir échanger avec son corps d'origine pendant 7jours.

    Voilà pour le résumé de l'intrigue. Et c'est la que commence la première incohérence majeur. Le personnage principal a donc un autre corps pendant 7 jours mais en faite ce n'est pas elle. C'est à dire que ce n'est pas la même personne.... Et c'est bien la ou il y a un problème. Quel est l'intérêt d'avoir un autre corps plus jeune et plus beau lorsque tu n'as aucun contrôle ni aucun souvenir de ce que fais ton "autre toi"..... Il n'y en a aucun. Le personnage principal et juste sur pause pendant 7 jours et revient à elle juste pour constater ce qu'a fait l'autre.... Toute l'intrigue du film est donc bidon.

    Ensuite on passe sur les énormes gros plans sur des fesses et des seins perpétuellement à tel point qu'on était persuadé que le réalisateur était un homme alors que non.... Mais c'est vrai qu'il y a aussi beaucoup d'exemple d'hommes répugnants, sales, obsédé et grossiers (sauf un) donc on aurait pu s'en douter que c'était l'œuvre d'une femme.

    La suite du film va du vaguement bizarre au carrément "Cringe" voir même film d'horreur "malaisant" et les 45 dernières minutes du films sont même un supplice à regarder.
    La seule bonne note du film c'est la performance des acteurs qui sont bons.

    Je ne sais pas comment un tel film peut avoir 3.9 étoiles sur 5 sur allociné.....Franchement artistiquement le film dégage quelque chose mais alors tout le reste c'est directement à la poubelle et on ne passe pas un bon moment.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    177 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Tellement de choses à dire sur ce film tellement il est visuellement et monstrueusement riche. C'est une belle claque que j'ai pris, et il y a bien longtemps que je n'en ai pas eu du même niveau pour une réalisation française (depuis le film Titane sans doute dans le genre...)

    Le film The Substance est tout d'abord un régal pour tous les passionnés de cinéma, avec des références et clins d'oeil à des scènes et films cultes, comme Matrix, Shining et même Alien, mais surtout une réalisation très inspirée qui prend quelques inspirations ici ou là, on peut citer Las Vegas Parano, Enter the void et bien sûr Requiem for a dream avec ces plans macros à la fois très stylisés et anxiogènes, et ces montages de plans successifs très rapides soutenus par du sound design qui était une marque de fabrique très fort du film de Darren Aronofsky.

    J'ai adoré la photographie du film, très précis, extrêmement visuel avec des repères visuels graphiques récurrents qui permet une grande lisibilité sur l'action, des décors très caractérisés, avec des plans cadrés très géométriques, des top shots soignés, des surcadrages bien pensés pour isoler l'actrice dans sa descente aux enfers, et surtout une utilisation très intelligente de la couleur bleu et rouge omniprésentes dans le film et opposées l'une à l'autre tout au long du film que ce soit dans les décors, costumes, accessoires (là encore petit clin d'oeil à Matrix), chacune des deux couleurs symbolisant la dualité Sue/Elisabeth Sparkle.

    La progression psychologique, anxiogène et oppressive se fait crescendo, avec un final qui va sans doute en marquer plus d'un. La conclusion relève presque même d'un sentiment de parodie du genre, tant le curseur est volontairement placé à l'excès, mais qui va de pair avec le processus et mécanisme de plus en plus destructeur de la prise de la substance. Si le spoiler: flot continu et interminable de sang projeté sur le public
    semble grossièrement et abusivement gratuit, il n'est pas sans rappeler que le public lui-même participe à ce système de valorisation de "la beauté jeune" et qu'ils ont aussi leur part de responsabilité dans le mécanisme d'auto-destruction, surtout à l'heure des réseaux sociaux et remarques critiques sur le physique des stars qui se fait de plus en plus facilement et de façon totalement arbitraire et décomplexée. J'ai adoré en tout cas l'ouverture et la fermeture bouclée sur le walk of fame, et la force du message envoyé à Hollywood.

    Le scénario est vraiment bien écrit (son prix à Cannes n'est pas volé !) avec beaucoup de thématiques effleurées et développées en surface et sous-texte. J'ai souri devant des détails superflus comme les casiers de livraison (façon Amazon Lockers) bien représentatif des circuits de ventes d'aujourd'hui via internet, et des plans "unboxing" de chaque colis, très évocateur également du monde de "l'influence". Mais c'est surtout le message du film qui est impactant. Celui de devoir s'accepter tel que l'on est, quelque soit l'âge, et de ne pas répondre ni participer à cette quête perpétuelle du "rester jeune en apparence" pour avoir le droit de poursuivre sa carrière d'artiste. Le message fort est envoyé à l'industrie du cinéma, aux réalisateurs et directeurs/rices de casting, qui, on le sait, ont la triste tendance à ne plus appeler du jour au lendemain les actrices dès lors qu'elle dépasse les 40-50 ans, ou encore cette mode aberrante de confier des rôles de femme mature à des actrices beaucoup plus jeune en âge que l'âge qu'affiche pourtant le rôle, sous prétexte que les femmes actrices d'un certain âge ne vaudraient plus rien, et que les rides sur un visage ne seraient plus "bankable". Une pierre lancée également à cette obsession de la chirurgie esthétique pour palier les marques des premières rides... sans se rendre compte que l'excès à "un retour aux normes" d'une certaine vision de la beauté est en réalité une auto-destruction totale et irréversible. Ce film est vraiment puissant en ce sens et délivre un beau message qui doit mener vers une acceptation de soi quelque soit l'âge, et surtout permet de dénoncer effroyablement les pratiques du milieu du spectacle et cinéma...

    Le casting, justement, est magnifique, avec le retour en force sur grand écran de Demi Moore (61 ans !) et d'une Margaret Qualley (30 ans) incroyable et même envoûtante ! On ne peut pas non plus ne pas souligner le travail exceptionnel en maquillage FX de Pierre-Olivier Persin ! Quel travail monstrueux que cela a demandé. Très peu d'effets visuels numériques sont employés. On s’écœure devant des scènes plus réalistes les unes que les autres, et cela est rendu possible grâce à une précision d'orfèvre réalisée en amont et sur le tournage pour pouvoir filmer (en gros plan) des détails de peaux, cheveux, veines, et les rendre parfaitement réalistes. De quoi de nouveau trouver frustrant et rageant qu'aucune catégorie officielle n'existe au Cesar pour récompenser une telle ambition créative de maquillage qui demande du talent bien sûr, mais aussi de la recherche et du développement pour pouvoir concrétiser les idées créatives et ambitieuses de la réalisatrice tout en optimisant le travail de l'équipe de tournage et rendu artisitque !! Ce genre de film devrait rendre obligatoire la création d'une catégorie maquillage/coiffure tellement ils en sont les ambassadeurs ! Les films de genre de plus en plus nombreux en France, vont, je l'espère, permettre de concrétiser cette réelle nécessité très bientôt !!

    Bref, je pourrais encore m'épancher davantage sur ce film, tellement le boulot créatif et l'ambition de Coralie Fargeat est magnifique sur ce film !! J'avais déjà perçu le potentiel incroyable dans son premier film "Revenge" qui avait déjà une patte et un caractère unique dans sa réalisation, ce deuxième long-métrage de plus grand envergure, confirme le talent et ce nouveau bijou du cinéma français qu'incarne cette réalisatrice. Quelle fierté d'avoir ces talents en France, et encore une fois, il faut encourager la production des films de genre en France, car on est bon dedans, et, en plus de trouver leur place dans les festivals et cérémonies, ils trouvent également de plus en plus leur public, ce qui est une excellente nouvelle !

    Ne me faisant pas de soucis sur le fait que The Substance va rafler bon nombres des Cesars 2025...., j'ose m'avancer sur le fait qu'il est tout à fait taillé sur mesure pour être dans la course aux Oscars en outsider... tous les ingrédients marketing et visuels sont en plus là. Je vois déjà les parodies possibles dans les late show ! Alors, show must go on et cocoricooo !!!
    xBot
    xBot

    5 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    "Meilleur scénario à Cannes"... bon pouquoi pas car l'idée de départ est bonne.
    La première heure est efficace et correcte, le film s'annonce prometteur mais quand arrive la deuxième heure ça se gâte on sent que ça va finir en eau de boudin ; on sent poindre la déception
    pourtant quand arrive le dernière demi-heure - tout en se demandant ce qui pourrait bien se produire d'intéressant - on craint le pire... et il arrive... les vingt dernières minutes sont un ramassis d'images "gore" que la plus mauvaise série B(ou Z) n'aurait pas osé produire ; vous êtes prévenu.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2024
    La mode est aux gros titres, à ceux que réhaussent une police d’écriture taille 80, une couleur agressive sur fond noir ou blanc (au choix) et surtout des sonorités électroniques agressives. La mode est aussi aux fulgurances, non spontanées mais concertées, aux fulgurances qui se donnent telles des fulgurances qu’il faut reconnaître et nommer de la sorte. La mode est encore aux discours sur toutes les causes ayant le vent en poupe, à savoir spoiler: la réification de la femme dans une société machiste, vitrine se leurrant dans des reflets de jeunesse éternelle
    . La mode est donc à The Substance, en témoigne le succès massif rencontré lors de sa présentation dans les festivals puis lors de sa sortie internationale, véritable phénomène médiatique qui promet une expérience de cinéma inoubliable, dont personne ne saurait sortir indemne.
    Or, son erreur principale tient à son approche du cinéma de genre à des fins non de marginalité, retranchement à l’origine du geste esthétique d’un Frank Henenlotter – le monstre emprunte à l’imagerie des Basket Case – ou d’un David Cronenberg, deux influences explicitement citées à l’écran, mais de consensus moral : la transgression prétendument portée par le long métrage s’avère être aussi superficielle que les arrière-trains complaisamment captés par une caméra qui se fait la dupe de sa propre satire, cédant à la plasticité aguicheuse par leur répétition ad nauseam. Coralie Fargeat n’établit aucune distance critique avec ses plans, son absence d’humour et sa mise en scène clinique uniformisent tout, frappé du sceau de la belle image. Son œil se confond avec celui des membres du jury spoiler: se délectant des corps féminins généreux
    ; et pour reprendre d’ailleurs leur expression, dans The Substance « tout est à la bonne place », rien ne dépasse, rien n’advient véritablement. Comment dès lors espérer saisir l’angoisse existentielle d’Elisabeth Sparkle, pure fonction de scénario que sauve cependant une Demi Moore magnifique pendant les trente premières minutes ? Si l’actrice est certes éprouvée, elle ne bénéficie pas d’un espace de jeu à la hauteur de son talent : enfermée dans des plans millimétrés, écrasée sous une forme qui l’exploite de la même façon que les panneaux publicitaires fétichisent Sue, elle est spoiler: mise à nu
    non comme femme sensible mais comme intention idéologique et prétendument scandaleuse.
    Les références musicales à The Shining (Stanley Kubrick, 1980) ou à Vertigo (Alfred Hitchcock, 1958) – par le biais de la partition musicale de Bernard Herrmann – appuient davantage l’aspect scolaire et démonstratif d’une production éblouie par sa propre virtuosité, à ce point obsédée par la signifiance de chacune de ses images qu’elle sombre dans un moralisme inepte. Ces défauts ne doivent pas divulguer les qualités techniques, en particulier le génie manifesté par le responsable des effets spéciaux prothèses et maquillage, Pierre-Olivier Persin, qui atteint un degré de perfection rarement vu jusqu’alors.
    Vu en avant-première !
    Renaud81
    Renaud81

    24 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Quelle claque ! Avec “The substance”, Coralie Fargeat nous offre un thriller horrifique mais jubilatoire. Autant prévenir d’emblée : ce film devrait être interdit aux moins de 16 ans, âmes sensibles s’abstenir. Étant moi même très peu friand de gore et d’horreur, je n’aurais probablement jamais visionné ce long métrage si j’avais bien lu la classification d’Allociné, et je serais passé à côté d’une pépite. C’est une critique féroce du jeunisme et de la recherche perpétuelle d’amélioration de son corps. Demi Moore, magnifique pour son âge, incarne cette femme à la recherche d’une seconde jeunesse, et va donc rapidement se procurer la fameuse substance. On entre alors dans le vif du sujet, avec une intrigue qui mêle habilement science-fiction et thriller. Une fois expliqués le procédé d’utilisation du produit et ses conséquences potentielles, on imagine aisément toutes sortes de complications possibles, et le film va les exploiter à fond jusqu'à leur paroxysme. Les deux héroïnes s’investissent à 100 % dans leur rôle, en n’hésitant pas à se mettre à nu au sens propre comme au figuré. La mise en scène fait preuve d’originalité et d’audace, avec de vraies trouvailles visuelles et scénaristiques. Il y a même quelques passages drôles spoiler: (belle publicité pour la gastronomie française, par exemple...)
    . Impossible de s’ennuyer, le rythme est soutenu et va crescendo jusqu’au final… Et ce sera là mon seul bémol : spoiler: autant on apprécie la montée rapide et sans concession de « l’horreur » (avec quelques scènes assez dérangeantes), et la détérioration physique et psychologique de la double héroïne, autant la dernière demi-heure va trop loin à mon goût et sombre dans la caricature, avec par exemple des dents qui se déchaussent sans prévenir ou encore des hectolitres de sang giclant sur le public
    ...Dommage, en s’arrêtant un peu plus tôt, on touchait au chef-d’œuvre ! Quoi qu’il en soit, on ne peut que souligner l’excellence du scénario, de l’interprétation, ainsi que des trucages et maquillages.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    L'expression est devenue tellement galvaudée qu'elle sort même parfois de la bouche de certains footballeurs : "donner la meilleure version de soi-même.' Elle définit cependant assez bien le projet de The Substance qui assimile Faust, Frankenstein et Dorian Gray dans son concept, dont il est inévitable d'envisager qu'il ne puisse déboucher sur des scènes d'horreur. Là-dessus, Coralie Fargeat ne tourne pas autour du pot et ramène canons de la beauté (imposée) et laideur repoussante,au même niveau d'abjection, ou peu s'en faut. Avec des références héritées de Blanche Neige et de Freaks, entre autres, The Substance joue sa partition sur le mode répétitif, spoiler: avant son grand finale, parfaitement écœurant
    , mais avec une efficacité constante car nous, spectateurs, attendons toujours le pire avec délectation et, tant pis si cela passe par des moments de grand malaise. L'ensemble est virtuose, quoiqu'un peu trop sur le mode clip, souvent, et s'attaque bille en tête au culte de la jeunesse dans le monde du divertissement, sans chercher la subtilité, en lui préférant le rentre-dedans, à l'instar du premier rôle masculin, tenu par Dennis Quaid, qui dépasse largement, et volontairement, les bornes de la caricature. Dans cette expérience remuante et radicale, Demi Moore n'a guère de mal à surpasser Margaret Qualley. spoiler: Logiquement, puisque l'autre n'est que la créature issue de l'une.
    Byrlthek
    Byrlthek

    17 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2024
    Nul, on voitFilm « puissant » ?
    Parlons plutôt d'une mascarade grotesque, noyée dans des litres de faux sang pour dissimuler l'absence totale de sens. Demi Moore et Margaret Qualley sauvent les apparences, mais même leur talent ne suffit pas à racheter ce naufrage.

    Une critique de la société du spectacle ?
    Plutôt un spectacle affligeant, sans âme ni esthétique, qui nous laisse amèrement regretter le temps perdu devant ce désastre. La fin est à vomir tant le chemin emprunté est sinueux et accablant.
    amipb
    amipb

    10 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 novembre 2024
    Le film partait bien malgré une base scientifique totalement inexistante et une intro avec un œuf totalement hors-sol (dans l'œuf, ce n'est pas le jaune la partie vivante !). Mais très vite le scénario dérape vers le gore, et même le gore parfaitement inutile, voire totalement ridicule. Je suis personnellement sorti de la séance après la scène spoiler: de la cuisse de poulet
    . C'est moche, stupide et n'apporte strictement rien à une éventuelle réflexion sur la pression mise sur les femmes quant à leur apparence physique, ou même sur la vieillesse et la mort inéluctable. À fuir.
    Nicolas A
    Nicolas A

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 novembre 2024
    Après l'excellent Revenge, j'attendais beaucoup de ce film... Quelle déception. Malgré une idée de départ et un message intéressants, c'est trop long et on a en permanence un sentiment de déjà vu ( en mieux): personnages masculins sortis d'un film de Terry Gilliam, body horror à la Cronenberg et surtout ambiance et esthétique de Requiem for à dream. Mais le pire de tout ce sont les trente dernières minutes où le film sombre dans le ridicule le plus complet digne des pires série Z !!!!
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    « Avez-vous rêvé d'une meilleure version de vous-même ? » À l'image de son étoile sur Hollywood Boulevard, la carrière de l'oscarisée Elisabeth Sparkle s'est dégradée au fil du temps principalement à cause de son âge. Dans ce milieu où les producteurs sont toujours à la recherche de chair fraîche et où n'importe qui finirait avec des complexes, Elisabeth risque de tout perdre, ce qui la pousse à tester un produit spécial... "The Substance", c'est l'horreur corporelle à son meilleur. Un film sur les normes de beauté impitoyables, sur la haine de soi et sur cette industrie néfaste pour la santé mentale. Je craignais un concept redondant à base de simples allers-retours, mais pas du tout avec une situation qui se dégrade sans cesse et qui va toujours plus loin. En gros, Coralie Fargeat lâche tout et ne fait pas dans la subtilité que ce soit sur le fond ou sur la forme. Son second long-métrage est une expérience extrême, folle, gore avec des effets pratiques incroyables, dégoutante et absurde. Il faut avoir l'estomac bien accroché, mais c'est aussi très drôle par moment. Margaret Qualley est fabuleuse, mais chapeau à Demi Moore qui s'abandonne complètement dans la peau de cette femme. En somme, un excellent film à la fois viscéral et jouissif.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2024
    Excellents acteurs. Joyeux mais triste rappel de ce qu'est Hollywood. Superbe photo aussi. Ce dernier point (jouissif), ajouté à une caméra qui insiste sur les détails, explique, en partie, la longueur du film - en partie, parce que le scénario finit par dérailler (d'où la surprise de ce prix du scénario à Cannes) et qu'on fatigue ensuite.

    C'est dommage que l'œuvre finisse par énerver autant, alors qu'on s'est régalé avec ce manager dingue et tellement vraisemblable (Dennis Quaid), et avec cette quinquagénaire accablée de devoir se harnacher au mieux pour sortir (Demi Moore). "Énerver" car, même dans la logique du délire (qu'on choisit d'adopter avec le film), le scénario devient invraisemblable, puis vraiment lourdingue. Le film avait pourtant de la matière pour s'arrêter avant, élégamment.

    Finalement, l'œuvre ne fait pas peur, ni rêver, ni pleurer. Ça ne dégoûte même pas quand ça le devrait - la faute à l'exagération (de même qu'on pourra frissonner de pitié en entendant débouler "Ainsi parlait Zarathoustra" de Richard Strauss dans cette fin problématique). Le film ferait plutôt rire si l'on veut - d'ailleurs sous cet angle de ressenti, ce sera peut-être un chef-d'œuvre pour certains - y compris le fait qu'il n'y ait rien de mieux que la cuisine française pour lancer la fabrication de gore (!)

    De toute façon, les horreurs façon Cronenberg, c'est du déjà-vu. Les messages sur le vieillissement du corps et le risque pris pour y remédier, c'est déjà vu. Déjà-vu aussi la dualité de l'âme entre l'apparence et la réalité, depuis Le portrait de Dorian Gray et tous les Moi Moche et Méchant depuis 15 ans. Déjà vus enfin Alien, La Mouche... Donc où est l'originalité ? - la mise en scène, sûrement - sûrement pas le scénario.

    Par contre, on aime bien les stars qui offrent leur talent, sur le tard, à l'épouvante, comme Liz Taylor par exemple. Donc, Demi Moore (notre Demi Moore de Ghost) s'y essaye (body horror même) et c'est réussi (même dans l'exagération fabulatoire). De plus, ses fans peuvent aussi l'admirer telle qu'elle est aujourd'hui, sous tous les angles.

    A.G.
    ll fleur
    ll fleur

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Un début prometteur, un milieu et une fin en forme de sabotage immature.
    Au delà des inspirations, de la mauvaise copie de Neon Demon de Nicolas winding Refn, de Shining (de Stanley Kubrick), de Carrie (De Palma), d'Elephant man (de David Lynch, de la mouche de David Cronenberg) mais sans le talent et la finesse d'écriture de ces derniers.
    Beaucoup de bruit pour ça...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    "Revenge" nous avait déjà émoustillé, "The Substance" est une totale dinguerie. Ce film d'horreur à la mise en scène époustouflante, dénonce la pression exercée par Hollywood, et de la société en général, face au vieillissement du corps féminin. A 60 ans, la talentueuse et superbe Demi Moore incarne une beauté fanée pour son émission d’aérobic. En quête de jeunesse, elle teste un produit miracle qui lui offre une version améliorée d’elle-même. Sans en dire plus, l’expérience est viscérale et choc : le corps, filmé avec minutie, devient le centre d'une fable aussi provocante que jubilatoire.
    I. GIZ
    I. GIZ

    28 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    On dirait un " David Cronenberg" mais le truc c'est qu'on est plus dans les années 80. J'ai trouvé le film très long et bien dégoûtant à la fin. On voit a quoi le réalisateur veut faire référence ( carrie, Éléphant man, the thing) qui n'ont rien avoir avec le thème de ce film donc pas d'intérêt. trop d'hémoglobine , ça gâche le film qui commençait bien.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top