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22sur20 | Alex
26 abonnés
124 critiques
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5,0
Publiée le 6 novembre 2024
THE SUBSTANCE : 19,5/20
Imaginez… Une seule injection de LA SUBSTANCE, et votre ADN s’active pour générer une autre version de vous-même, plus belle, plus parfaite.
Mais rappelez-vous d’une seule chose : VOUS N’ÊTES QU’UN !
Quel film ! Quelle expérience !
Récompensé par le prix du meilleur scénario au Festival de Cannes, ce film est une satire de la société actuelle qui met en avant le beauty privilege et les discriminations que peuvent subir les femmes mûres, jugées « plus assez bancables » et ne répondant plus aux standards de beauté.
La réalisatrice française Coralie Fargeat a tout compris en proposant un film ultra expérimental, à l’esthétique léchée, très pop, vintage mais aussi très moderne, avec des effets spéciaux pratiques réussis.
Pour moi, ce film est un vrai film d’horreur de nouvelle génération qui va vous scotcher à l’écran !
Tous les ingrédients sont là pour faire vivre une expérience horrifique inoubliable : des plans rapprochés à profusion, une esthétique ultra sexy, des scènes extrêmement trash et choquantes, une photographie de dingue et un sound design grandiose. Sans parler de la bande-son terriblement efficace.
D’autant plus que la communication autour du film est parfaite, avec des trailers qui, pour une fois, laissent totalement la surprise aux spectateurs.
Demi Moore est impeccable dans ce rôle et m’a surprise plus d’une fois, tant elle est géniale. Sans parler de Margaret Qualley, sexy à souhait à la plastique parfaite.
Si tu veux une expérience de cinéma unique, du vrai body horror avec un scénario ultra original… fonce !
Alors que Julia Ducourneau refilait du sang frais au cinéma de genre français avec Grave, Coralie Fargeat lui emboîtait le pas le temps d'un Revenge désinhibé et jusqu'au-boutiste. Aujourd'hui, il ressemble plus à un tour de chauffe face à l'électrochoc de Cannes 2024 The Substance. On y suit le destin d'une star sur le déclin qui se laisse séduire par la Substance, un produit promettant de lui offrir une seconde jeunesse...
Le pitch semble tout droit sortie d'un épisode de The Twillight Zone ou une réadaptation du Portrait de Dorian Gray, donc vous pouvez être sûr qu'il va y avoir un hic. Un gros hic. Bienvenue dans un monde où la satire va de pair avec le body-horror. Si on devine qu'Hollywood est le gibier, il faut voir à quelle sauce le bouffe Fargeat. La réalisatrice ne joue pas les timides, son style "dans la face" y va franco pratiquement de la première à la dernière minute. Grossier, outrancier, répugnant et carrément gore dans son invraisemblable dernier acte (on s'en souviendra). Éprouvant, sans nulle doute. Mais pas gratuit.
Plutôt que de l'asséner à longueur de discours, la mise en scène adopte le regard de l'industrie du rêve sur les femmes. Si l'effet est au départ amusant, on devient presque nauséeux à voir ce petit manège tourner au freak show. Et de constater les effets secondaires sur Elizabeth (Demi Moore, exceptionnelle) qui fera les frais de cet insatiable désir de rester dans le coup. C'est d'ailleurs par elle, à travers ce duel obsessionnel avec puis contre son double, que The Substance fait le plus peur. Jusqu'à en devenir proprement monstrueux.
Et sur ce terrain, Fargeat en a des références. Si l'univers froid et certains décors évoquent Kubrick, la terreur organique doit beaucoup aux visions horrifiques de Cronenberg ou Carpenter. Mais le dégoût n'empêche en rien le rire (la touche de Verhoeven ?), et le voyage laisse une impression d'euphorie. Il faut dire que la distribution a de quoi s'éclater, en particulier Dennis Quaid totalement survolté. Le long-métrage confirme bien les trajectoires parallèles de Julia Ducourneau et Coralie Fargeat qui ont l'une et l'autre marqué l'histoire de Cannes avec leur deuxième film (Titane et celui-ci donc), et s'efforcent d'écarter les murs pour le cinéma de genre français. Qu'elles continuent.
Oh wow...mais c'est quoi ce film !? Par où commencer ? Que dire ? Vraiment c'est l'une des séances les plus mémorables et dérangeantes que j'ai pu vivre. Ce film va énormément diviser (il divise déjà) et quand on voit la proposition, on se dit "comment ça aurait pu en être autrement ?". Pour donner un avis rapide, j'ai adoré et j'étais à rien de lui mettre la note maximale. "The Substance" est extrêmement perturbant (c'est important de le savoir), il aurait mérité selon moi d'être interdit aux moins de 16 ans tant ça va loin par moment...Non le film n'est pas uniquement gore (j'ai vu que cette critique ressortait souvent) mais c'est surtout très oppressant de par l'atmosphère malsaine qui règne. On sort de la salle éprouvé mais heureux d'avoir assisté à une telle claque cinématographique. Félicitation à Coralie Fargeat pour cette oeuvre et pour son prix du meilleur scénario au festival de Cannes. Bien que l'histoire soit extrêmement intelligente et maline, ce qui m'a surtout scotché dans ce film est sa mise en scène qui est juste brillante et permet d'accentuer ce sentiment de malaise constant. Difficile de parler de ce film sans évoquer les (très) nombreuses références et clins d'œil en tout genre. Évidemment les deux films auxquels on pense après avoir vu The Substance sont spoiler: The Shinning et la Mouche. Shinning avec bien sûr le long couloir avec une tapisserie rouge ainsi que la vieille dame déformée dans la salle de bain. La Mouche pour l'évolution du personnage principal qui va se transformer peu à peu en monstre. Ce clin d'œil est appuyé à la fin quand le monstre dit "n'ayez pas peur de moi" un peu comme Seth qui devient un monstre malgré lui... Beaucoup d'autres références sont à souligner comme spoiler: Carrie avec la scène de fin. On a aussi un coté Black Mirroresque dans la structure de ce film avec un postulat de base intéressant, un concept innovant et une situation qui va dégénérer peu à peu pour basculer dans une forme d'horreur. La narration visuelle est tout bonnement magique. Certaines scènes embrassent l'esthétique des espaces liminaux (rendu célèbres grâce aux backrooms). Deux scènes m'ont absolument fasciné spoiler: (la première étant le long couloir par lequel Sue et Elisabeth vont passer à de nombreuses reprises. Chaque passage dans ce lieu m'a fait éprouver un profond sentiment de malaise. La seconde et la plus mémorable selon moi, est le moment où l'on va voir Elisabeth en pls dans sa douche avec la caméra qui va s'élever sans ne jamais s'arrêter. La douche va alors apparaitre comme un immense tube accentuant le côté oppressant de la scène. Au passage la salle de bain, entièrement faite de carrelage blanc est angoissante à souhait. Cela rappelle l'esthétique des pool rooms, autre clin d'œil à l'univers des espaces liminaux propres aux backrooms. Un mot sur les actrices et acteurs...juste bluffants. Demi Moore et Margaret Qualley livrent une prestation qui mériterait une nomination aux oscars (je pèse mes mots et j'assume). Dennis Quaid est également excellent dans son rôle terrifiant de riche producteur de télé qui ne pense qu'au profit et qui sera un élément important dans les messages que la réalisatrice veut nous transmettre. Le travail autour du son est à l'image de la mise en scène: remarquable. Les messages justement. On évoque la sexualisation des femmes dans ce genre d'industrie, la substance est une critique de la chirurgie esthétique et s'apparente à un poison. La symbolique de certaines scènes est assez glaçante spoiler: (quand Harvey mange des crevettes de façon très sale, métaphore de ces jeunes femmes sexualisées qui sont mangées par des vieux riches de ce milieu)
Alors pourquoi j'accorde "seulement" 4.5/5 et non la note maximale malgré tout le bien que j'en dis ? Cela se résume en 5 mots : la dernière partie du film. Considéré comme le clou du spectacle pour beaucoup, j'avoue que c'est la partie qui m'a le moins plu et qui m'a aussi un peu perdu. Toute la force du film réside dans ses messages et son atmosphère malsaine mais je n'ai pas (complétement) retrouvé cela lors du final. En effet, lors des trente dernières minutes, The Substance va prendre un virage sanglant et basculer dans l'horreur graphique d'une façon pas toujours subtile. spoiler: (je pense au moment où Sue va tuer Elisabeth. La scène, en plus d'être très sanglante et violente, s'étire pour pas grand chose et je dois dire que j'ai pas très bien saisi l'intérêt. Bien que je comprenne l'idée, j'ai pas trouvé ça aussi subtile que ce qui a été établi jusqu'à ce moment)
Autre léger problème, The Substance manque un poil de développement et d'explications à propos de l'origine de cette substance. spoiler: Qui est derrière tout cela ? Comment un tel projet a pu être financé alors qu'aucun paiement n'est demandé ? Beaucoup de questions sans réponse et c'est assez frustrant (même si j'ai conscience que ce n'est pas le propos principal du film)
Pour conclure, j'ai donc passé une véritable expérience de cinéma. L'histoire est captivante en plus d'être originale, la mise en scène est brillante et les actrices sont formidables. Il faut quand même être préparé pour ce film car la séance est assez éprouvante. On peut relever quelques petits défauts (notamment vers la fin) mais hormis cela, c'est presque un sans faute. Je ne dirais pas que j'ai hâte de le revoir car il faut le digérer (à tous les sens du terme) mais si la bande annonce vous a intriguée, foncez ! Sur ce, je vais manger une cuisse de poulet...quoique...
Holala!! Mais ce n'est pas possible !! Je me suis ennuyé à mourir, ce film est beaucoup trop long, avec des plans scène interminables et grotesques. Vraiment je ne comprends pas les professionnels qui encensent cette farce. Et pourquoi le classer dans la catégorie horreur ? Gore à la limite, mais horreur non. À aucun moment on est effrayés, la salle était remplie de retraités qui ont tous beaucoup rit tout le long du film tellement c'est n'importe quoi. On dirait un scénario écrit sous acide. " une claque ce film." La bonne blague !! Perso, la seule que j'ai pris, est d'avoir dépensé mon argent inutilement
The Substance est un film ridicule, pitoyable, sans pratiquement aucun dialogue. C’est long, c’est chiant, sans intérêt, c’est laid. Un film sans imagination, sans scénario… c’est honteux. Le message est soi-disant fort… Il y avait d’autres moyens pour l’exprimer ce fameux message. A fuir !
Le scénario de ce film est impressionnant tout autant que l’interprétation du casting.Tout autant viscéral que déroutant, plus l’histoire se développe et plus on est littéralement absorbés et dérangés par l’intensité psychologique et visuelle de ce film.
Remarquablement tourné, ce film propose une analyse portée sur le désir perpétuel d’une star de la télévision de rester à tout prix sous les projecteurs malgré les années qui passent.
D’autre part le sujet essentiel de cet ouvrage est rigoureusement traité incluant des passages déstabilisants et spoiler: gore , qui ont des liens bien attachés à ce que l’histoire veut nous raconter. Et cela ne laissera personne indifférent.
Il y aura un avant et un après « The Substance ». Subversif, gore, trash, incorrect et si politique. C’est surement à ça qu’on reconnait les films qui changent l’histoire du cinéma.
C'est le meilleur film d'horreur de 2024. Le prix scénario du festival de Cannes est totalement mérité. Les 2h20 était tellement plaisant et flippant à voir.
J'ai beaucoup aimé la façon dont ça été filmé. Le montage des scènes, certains plan étaient parfaits. Il y a des références à des films, qu'on peut reconnaître très rapidement. Le fil de l'histoire est très prenant, on ne voit pas le temps passé. C'est très bien ficelée. Sur les normes de la beauté où un certain âge, ça passe à la trappe. Un monde très injuste qui peut bousculer du jour au lendemain. Il y a des scènes dans le film où c'est "âme sensible s'abstenir" C'est très gore et malsain. Il y a des scènes qui font rire.
L'actrice Demi Moore, elle était excellente dans son rôle, qui voulait avoir une meilleure version d'elle-même. Margaret Qualley était aussi excellente. Les 2 actrices étaient synchronisées du début jusqu'à la fin du film. C'est le gros point positif du film, le casting.
Petite question : Est-ce que vous voulez vraiment avoir une meilleure version de vous-même ?
On se demande pourquoi avoir choisi une métamorphose aussi "organique" et aussi complexe voir même complètement hors sol alors que l'histoire avait besoin d'être plus ancré dans un certain réalisme ?! L'érotisme fantasmé est montré à outrance, comme si il était fantasmé par les hommes alors même que c'est une femme qui est derrière la caméra et ce, même si les hommes sont montrés de façon tout aussi outrancière comme de gros dégueulasses. Mais la démonstration est justement trop démonstrative et tire une balle dans le pied de Coralie Fargeat dont le propos est arasé, érodé, mais d'un point de vue purement de genre, comme un thriller érotico-psychologique l'effet est plus parlant et commercialement un très bon moment. Le face à face entre la "Belle et la Bête" est assez génial jusqu'au dernier acte qui tombe brusquement dans un final aussi grotesque que ridicule,spoiler: aussi pathétique que risible dans un truc foutraque à la "Braindead" (1992), regroupant maquillage et effets visuels avec des flots d'hémoglobines digne des années 80. Dommage... Site : Selenie.fr
Vu en cinéma diffusant l’avant première Faust au pays de la science, c est également un scénario qu Oscar Wilde aurait pu écrire jeunesse versus vieillesse, et du pouvoir de la beauté. Casting remarquable, réalisation esthétique et choc. Un film tout à fait hors du commun.
Honnêtement, un film qui n'est pas dédié à tout le monde. Âmes sensibles, s'abstenir de le regarder. Les actrices jouent merveilleusement bien, les cadrages, éclairages, ambiance... tout y est et c'est du travail minutieux. Par contre, en ce qui concerne les scènes d'hémoglobine et de gore, il y en a trop. Beaucoup trop et il n'était pas n'nécessaire d'en mettre autant. Ca en devient lassant et on s'ennuie à force. Je n'ai jamais compris les âges attribués aux films de la Commission de classification des œuvres cinématographiques. Ce film est pour moi interdit aux moins de 16 ans et pas -12 comme indiqué. Il ne faut pas s'étonner qu'il y a autant d'agressivité et de violence chez les jeunes. C'est d'ailleurs la même chose pour les livres. Il faut revoir tout depuis le début, à zéro. On est tous barbares ou quoi ? Ce film à des scènes surtout vers la fin qui sont à limite du supportable. Voir sensation de nausées pour certain(es). Bref en conclusion, scénario original, les actrices jouent très bien et Dennis Quaid au top avec son visage rempli de folie. Quand au reste : inutile et ultra gore qui pour moi est totalement à supprimer.
Scénario intéressant et reflétant très bien la peur de vieillir pour une star d'hollywood. La première partie du film est intéressante mais la seconde est nulle à cause du tournant gore. Ça rend le film ridicule. Demi Moore joue assez bien. Le film aurait pu avoir 40 minutes de moins.
A part la plastique des deux actrices (que l'on voit nues au début du film et où on peut juger que Demi Moore est encore bien foutue), le film n'a aucun intérêt.
Pourtant, le scénario paraissait intéressant mais il aurait dû être traité de façon plus subtil et pas avec des maquillages grotesques des années 80 et des flots de ketchup (ah, c'était censé être du sang !).
Je pense que les maquilleurs/euses américains/aines ont voulu se moquer de la petite française et ont ressorti des vieux costumes en latex en lui disant que c'était le top du top... et elle les a crues. MDR !
Comment Demi Moore a pu accepter de jouer dans un tel nanar... à moins qu'à son âge (sic), on ne lui propose plus rien d'autre !
Ah oui, j'allais oublier, le film a reçu le prix du meilleur scénario au Festival de Cannes ! MDR (arrêtez, j'en peux plus).
Film de genre, film féministe, film gore et engagé, The Substance n'est pas résumable, ni racontable. C'est probablement ce qui lui a valu le prix du scénario à Cannes. Elisabeth Sparkle, actrice has been, décide de s'offrir une "meilleure version d'elle-même" sous les traits d'une magnifique jeune femme désirable, avec qui elle ne va pas collaborer pour autant. On a l'impression que les deux partagent les mêmes souvenirs, mais clairement pas le même présent. Le combat qui s'annonce entre les deux version d'Elisabeth deviendra de plus en plus dantesque, allégorie du passage du temps, des regrets, de la chirurgie esthétique, des diktats de beauté et d'une société jeuniste. Mais avoir dit ça, c'est n'avoir rien dit, tant Caroline Fargeat en tire une oeuvre décalée, dérangeante, inventive, esthétique, drôle et cruelle. Bref, pour résumer l'inrésumable, c'est un film à voir, sans préjugé.