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Eyrrin
5 critiques
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2,0
Publiée le 18 octobre 2024
Honnêtement, un film qui n'est pas dédié à tout le monde. Âmes sensibles, s'abstenir de le regarder. Les actrices jouent merveilleusement bien, les cadrages, éclairages, ambiance... tout y est et c'est du travail minutieux. Par contre, en ce qui concerne les scènes d'hémoglobine et de gore, il y en a trop. Beaucoup trop et il n'était pas n'nécessaire d'en mettre autant. Ca en devient lassant et on s'ennuie à force. Je n'ai jamais compris les âges attribués aux films de la Commission de classification des œuvres cinématographiques. Ce film est pour moi interdit aux moins de 16 ans et pas -12 comme indiqué. Il ne faut pas s'étonner qu'il y a autant d'agressivité et de violence chez les jeunes. C'est d'ailleurs la même chose pour les livres. Il faut revoir tout depuis le début, à zéro. On est tous barbares ou quoi ? Ce film à des scènes surtout vers la fin qui sont à limite du supportable. Voir sensation de nausées pour certain(es). Bref en conclusion, scénario original, les actrices jouent très bien et Dennis Quaid au top avec son visage rempli de folie. Quand au reste : inutile et ultra gore qui pour moi est totalement à supprimer.
L’un des pires films que j’ai vu ! Je ne comprends pas les commentaires positifs. À mi chemin entre brain dead et éléphant man. La dernière demi heure n’a ni queue ni tête.
The substance n'est pas réellement un film d'horreur. Moi qui suis assez sensible à l'épouvante, je n'ai jamais eu peur une seule fois en regardant le film de Coralie Fargeat, qui est plutôt à classer dans la catégorie "c'est tellement gros qu'on en rigole".
L'intérêt du film est assez compliqué à définir, le fait de l'apprécier découle probablement d'un effort de cinéphilie assumé. Il faut en effet accepter les conventions de genre (les développements gore sont en même temps extrêmement prévisibles et parfaitement efficaces) pour commencer à apprécier le film, par ailleurs d'une grande audace formelle : tout y est pensé pour servir le propos de l'intrigue, de la façon la plus spectaculaire possible, sans aucun souci de réalisme. Le film va vite et frappe fort, dans un univers à la Barbie.
La proposition initiale de The substance est assez simple. Il s'agit d'un pacte faustien qui permet de retrouver sa jeunesse temporairement (et pour être tout à fait précis, pour 50 % de son temps). On est donc au début du film dans une ambiance assez proche de celle des films de Lanthimos, ou du propos d'ouvrages comme Le portrait de Dorian Gray ou La peau de Chagrin.
Les digressions amusantes qui découlent de la proposition initiale arriveraient tout juste à faire de The substance une honnête série B, si ce n'était la deuxième partie du film, qui nous entraîne dans une spirale tout à fait imprévisible, qui résiste à la fois à la description rationnelle et au bon goût. Coralie Fargeat semble nous dire à chaque nouveau développement : "Vous n'aviez jamais vu ça ? Et bien je vais vous surprendre en faisant encore plus dingue !".
De ce film hors norme qui ne ressemble à rien, on peut probablement tirer de puissantes considérations sur le rapport des femmes à leur corps, sur le besoin d'amour ou sur le regard des hommes sur les femmes. On peut aussi savourer le plaisir de se laisser déborder par une avalanche de propositions cinématographiques plus étonnantes les unes que les autres.
Et qui laisse un peu groggy, suite à un dernier plan sidérant de parfait mauvais goût.
J'ai vu ce film lors d'une soirée Halloween en avant première. Il est en effet très engagé, mais il est juste insupportable. Je n'avais jamais eu autant envie de quitter une salle de cinéma (certains l'ont fait d'ailleurs). La thémarique, pourtant prometteuse, est mal exploitée. Le film est incroyablement long et on espère qu'il soit terminé au moins 4 fois. Les acteurs sont très bons en revanche.
Wow la claque! J'ai beaucoup aimé Anora mais c'est ce film là qui aurait dû gagner la palme d'or cette année. Extrême mais tellement bien joué et réalisé avec de superbes idées et Français en plus. Bravo 👏
Viscéral Bruyant Stupide ? Le film met en scène un conflit avec soi-même Mais rien n'est intérieur dans ce film Tout est à la surface Le déchirement Entre son âge réel L'âge et l'apparence que l'on voudrait avoir Le propre dégoût de soi Le point de vue sur une féminité et une beauté exigée Et la réalité La réalité qui n'existe pas vraiment dans ce film Elle se mélange furieusement avec le moi intérieur d'Elisabeth Sparkle Et son moi extérieur C'est une allégorie Un conte Plutôt féministe Même si tout le monde peut se reconnaitre Dans cet écartèlement entre le moi à la maison et le moi que l'on pense devoir montrer dans la vie publique Et la stupidité qui en est liée Pourquoi me courber aux exigences du monde extérieur ? Et rien d'autre ne semble exister pour cette femme que cette soumission à ce diktat La soumission a un homme monstrueux sans once d'humanité Et c'est un peu la limite de ce film Ce personnage féminin est quand même très bête Tellement superficiel Difficile de compatir pleinement Même si Et c'est la force du film Il arrive à montrer violemment le tiraillement La torture que l'on s'inflige à soi-même Pour s'aimer S'accepter Quand Pour s'aimer et s'accepter Il faut se sentir aimé et accepté par les autres
D’un ennui abyssal. Un gloubi boulga de références (Cronenberg, De Palma, Kubrick, Lynch…) et un scénario qui revisite très maladroitement Le portrait de Dorian Gray et Dr Jekyll et Mr Hyde. Le scénario est truffé d’incohérences. C’est long très long. Jamais j’ai vu un film où son auteure déteste à ce point ses personnages.
Absolument immonde ! Je ne compend pas la hype autour de ce film ! Tout le message du film est noyé dans cette fin ignoble ! Perdez pas votre temps, sauf si vous aimez entendre des gens vomir à côté de vous ....
Film d’une longueur abyssale et ne présentant aucun intérêt Tant par son histoire ridicule que par la façon dont il est filmé . Je ne vais pas spoiler , mais la fin du film est tellement débile que ça atteint des sommets !
Séance la plus gênante de toute ma vie J’arrive dans la salle déjà je suis surprise car il n’y a presque que des hommes, j’ai vite compris pourquoi, pleins de scènes où les actrices sont nues, filmées sous toutes les coutures, à la limite du film x, j’ai hésité à sortir de la salle pendant la projection Économisez votre argent film inintéressant
L'idée est intéressante, j'ai bien aimé le début et puis je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir jusqu'au bout tellement c'est gênant et malaisant. Sans exagérer ce film m'a donné la gerbe, je suis sans doute une petite nature mais certaines images sont à la limite du regardable. Définitivement pas fan du genre et je trouve que le talent des deux actrices est largement sous-exploité. Évidemment tout ça n'engage que moi.
Du Gore esthétique : le corps rien que le corps dans toute sa présence physique et physiologique, magnifique et dégoûtant. Un film dérangeant et filmé avec la démesure qui sied. Une française loin des niaiseries habituelles et qui nous fait réfléchir bravo !
Quelle expérience ! "The Substance" est une fable outrancière de A à Z, clairement à ne pas mettre entre toutes les mains tant le gore est poussé loin. On suit Elisabeth Sparkle, actrice cinquantenaire sur le déclin, évincée d'un show ringard de fitness. Elle reçoit alors une étrange proposition : grâce à une substance, créer une double plus jeune d'elle-même pour croquer la vie à pleines dents... du moins une semaine sur deux. Les règles d'utilisation sont strictes, et la machine organique peut vite dérailler... Coralie Fargeat y va à fond les ballons, ne s'embarrassant pas trop de sous-titres dans sa critique de l'entertainement qui sexualise et objectifie la femme. Pour la jeter dès qu'elle ne correspond plus aux fantasmes. Mais si chaque homme dans le film est présenté comme une caricature d'une variante de mec relou, notre double héroïne superficielle et arriviste en prendra aussi largement pour son grade. Le tout dans une œuvre qui monte crescendo, et qui s'avère surtout très drôle à regarder avec son outrance, en dépit de sa noirceur. Il y a également de l'ambigüité (tout de même), notamment dans la relation entre les doubles : partagent-elles la même conscience ou non ? Je serai plus partagé sur le final, qui force un délire de manière pas nécessaire. Mais au moins les amateurs de gore seront servis ! Les visuels claquent et nous en filent plein les yeux. Entre les (très) gros plans sur le physique hypersexualisé de Margaret Qualley, ou diverses idées de réalisation rentre-dedans. Le montage sonore est aux petits oignons. Les maquillages & prothèses sont incroyables. Pour l'anecdote, même les seins de Margaret Qualley sont faux, prothèses ajoutées pour la sexualiser davantage ! Dennis Quaid est génialement écœurant en producteur abject. Ca faisait longtemps qu'il ne volait pas l'écran comme ça. Demi Moore livre la performance la plus givrée de sa carrière (et peut-être sa meilleure ?). Margaret Qualley apparait bien vite dangereuse en modèle aux dents longues. La petite cerise sur le gâteau, ce sont les multiples références cinéphiles employées (ou détournées) par Coralie Fargeat. Qui sont bien gérées et ne nuisent en rien au récit. Je pense au cinéma de Cronenberg évidemment. Mais aussi à "The Shining", "Carrie", "Showgirls", "Vertigo" (!), "Elephant Man" (!!). Tandis que toute la première partie est calquée sur "Seconds" de John Frankenheimer. A l'arrivée, du beau body horror comique, qui ravira les amateurs de sensations fortes.