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FaRem
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9 528 critiques
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4,5
Publiée le 14 octobre 2024
« Avez-vous rêvé d'une meilleure version de vous-même ? » À l'image de son étoile sur Hollywood Boulevard, la carrière de l'oscarisée Elisabeth Sparkle s'est dégradée au fil du temps principalement à cause de son âge. Dans ce milieu où les producteurs sont toujours à la recherche de chair fraîche et où n'importe qui finirait avec des complexes, Elisabeth risque de tout perdre, ce qui la pousse à tester un produit spécial... "The Substance", c'est l'horreur corporelle à son meilleur. Un film sur les normes de beauté impitoyables, sur la haine de soi et sur cette industrie néfaste pour la santé mentale. Je craignais un concept redondant à base de simples allers-retours, mais pas du tout avec une situation qui se dégrade sans cesse et qui va toujours plus loin. En gros, Coralie Fargeat lâche tout et ne fait pas dans la subtilité que ce soit sur le fond ou sur la forme. Son second long-métrage est une expérience extrême, folle, gore avec des effets pratiques incroyables, dégoutante et absurde. Il faut avoir l'estomac bien accroché, mais c'est aussi très drôle par moment. Margaret Qualley est fabuleuse, mais chapeau à Demi Moore qui s'abandonne complètement dans la peau de cette femme. En somme, un excellent film à la fois viscéral et jouissif.
"Revenge" nous avait déjà émoustillé, "The Substance" est une totale dinguerie. Ce film d'horreur à la mise en scène époustouflante, dénonce la pression exercée par Hollywood, et de la société en général, face au vieillissement du corps féminin. A 60 ans, la talentueuse et superbe Demi Moore incarne une beauté fanée pour son émission d’aérobic. En quête de jeunesse, elle teste un produit miracle qui lui offre une version améliorée d’elle-même. Sans en dire plus, l’expérience est viscérale et choc : le corps, filmé avec minutie, devient le centre d'une fable aussi provocante que jubilatoire.
The Substance est un film ridicule, pitoyable, sans pratiquement aucun dialogue. C’est long, c’est chiant, sans intérêt, c’est laid. Un film sans imagination, sans scénario… c’est honteux. Le message est soi-disant fort… Il y avait d’autres moyens pour l’exprimer ce fameux message. A fuir !
Dire que "The Substance" est un choc visuel est un véritable euphémisme !! Si vous aimez le cinéma nu et cru, vous allez être servis !! La première heure partait pourtant bien, proposant une intrigue fantastique digne d'un bon épisode de la série "Black Mirror", mais pourquoi ensuite cette dérive gorissime faisant presque passer le film "La Mouche" de 1987 pour un conte pour enfants ? Le dérapage progressif vers l'horreur graphique sabote totalement l'atmosphère intrigante initiale ! Tout le final est long, laid, insupportable et vomitif, même au 15ème degré !! Je reste clément dans ma notation car je tiens compte d'un scénario puissant et d'actualité, mais il y avait sûrement des manières plus subtiles de réaliser une satire de notre société sur la course au corps parfait à tout prix ! Piquant, mais abominablement répugnant ! Site CINEMADOURG.free.fr
Le film est 2h20 de gros plans horrifiques et dégoûtants, sans aucun plaisir pour le spectateur. Le scénario est pauvre et les seules choses flippantes sont les effets spéciaux.
L'exploration de l'âme humaine était en soi une bonne idée. La mise en avant de la superficialité et du paraître en était une autre. Le problème est que l'intrigue était connue d'avance et que ces scènes de science fiction totalement inutiles ne font que détériorer le film. Les pseudos intellectuels vont le trouver "génnnniiiaaalll", moi qui n'en suis pas un je l'ai trouvé , même pas médiocre, mais nul.
Avec The Substance, Coralie Fargeat teansforme l'essai de Revenge et signe le plus grand body horror depuis 30 ans.
Une fable noire de 2h20 complètement tenue, où Demi Moore incarne une actrice vieillissante qui va tester une substance capable de dupliquer don ADN et créer un double d'elle plus jeune (Margaret Qualley)
Le contrat est simple : il faut switcher tous les 7 jours sinon...
Et via ses règles posées, Fargeat livre non seulement une pépite de mise en scène d'une précision redoutable (énormément de séquences sans dialogue mais tout le propos sur le jeunisme Hollywoodien est clair) et un jeu de perversité ressuscitant la grande époque de Verhoeven, Carpenter et Cronenberg.
Le tout vers des sommets de gore et de jubilation complètement fous, gouverné par un duo Demi Moore/Margaret Qualley abdolument d'enfer.
C'est simple, c'est un petit classique instantané du genre !
Franchement, les 2h30 les plus longues de ma vie, heureusement que je n’ai pas payé ma place. À la limite d’un film porn0graphique. Alors certes c’est ce que la réalisatrice a voulu dénoncer, mais je pense qu’il y avait 10000 autres moyens de le démontrer. La scène de fin ne ressemble à rien, sans queue ni tête, interminable, clairement du manque de respect pour les 2 grandes actrices qui ont (je ne sais pas comment) acceptées de jouer dans ce film misérable. Attention spoil pour les plus courageux : spoiler: scène de fin misérable où l’actrice se transforme en monstre et explose de 300L de sang avant de finir en bouillie LOL
Après Revenge,Coralie Fargeat signe un film pour le moins particulier et atypique qui ne sera pas sans rappeler le style Cronenberg d'une certaine époque. Ultra stylisé, le scénario use malgré tout de beaucoup de facilité, satire social sur le fait de vieillir, d'être dépassé par son époque et de finir dans l'oublie, plusieurs point chagrine tout de mêmes, la façon dont Demi-moore/Élisabeth se procure et à accès à "La substances " est quand même un poil trop simple, pas d'explication sur le déroulement du procédé, ni sa finalité, où ses quelconques dangers, au final elle tente l'expérience sans même savoir à quoi sans tenir, et malgré les derives qui arrive assez tôt continue celle-ci. De plus, plusieurs fois l'interlocuteur au téléphone sensé aider notre personnage indique qu'il ne font qu'un, mais clairement les deux personnages sont deux entités distinctes et ne partage pas la même conscience de base ça devrait être la même personne et surtout la nouvelle vie pleine de jeunesse ne procure absolument aucun avantage à la matrice puisque inconscient et ne profitant aucunement des bienfaits, à partir de ce constat à quoi bon continuer. La fin un peu trop prévisible vire dans le grand guignolesque sanglant voire l'absurde décomplexée sur l'autodestruction, mais c'est réussi, une fois de plus les références à "La mouche" se font sentir. La photographie et décor sont très réussi, petit clin d'œil à Shining et l'interprétation de Moore et surtout Qualley qui après Pauvres créatures enchaîne les films étonnant. Une bonne surprise pour ma part sans être une claque absolue, réalisé par une française qui plus est, le film mérite le coup d'œil.
Pourquoi ? Tout partait pour le mieux : réalisation soignée, bon jeu d’acteurs… Mais tout est bâclé dans les 20 dernières minutes, avec une fin complètement *WTF*, digne des pires films de série Z. Quelle déception…
Un film de genre bien réalisé avec des décors léchés, une Demi Moore surprenante dans cet "emploi". Bien que un peu gore vers la fin les dernières 10mn le sont tellement que ça devient risible. Chercher un message féministe sous prétexte que le film est réalisé par une femme avec des femmes....il n y a que certains critiques qui peuvent dire ça (entendu sur FI). Il faut prendre le film pour ce qu il est !