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    Le Procès Goldman
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    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2023
    Pour Le procès Goldman, Cédric Kahn a décidé de ne jamais quitter la salle de tribunal et ses débats, à deux ou trois scènes près. Pas de musique, pas de journaux de l'époque (1975) et encore moins de flashbacks : seulement le déroulement du procès, avec ses passes d'armes, les réactions d'une salle chauffée à blanc et une assez égale répartition entre les interventions de l'accusation et de la défense. Tout est fait, y compris la mise en scène, précise et sans fioritures, pour que le spectateur se retrouve in situ, au cœur des années 70, attentif à chaque prise de parole et puisse ainsi se faire sa propre religion. Le dispositif pourrait paraître austère et théâtral, il se révèle au contraire passionnant car la puissance du verbe y est magnifiée, à commencer par celle de Goldman, arrogant et provocateur, et celle de son avocat (Kiejman), matois et roublard. Si rien ne transpire de la façon dont est vécu le procès à l'extérieur, le film réussit pourtant le prodige de nous faire comprendre comment le France des années 70 se porte, entre les indignations de la gauche intellectuelle, le racisme et l'antisémitisme larvés, les méthodes de la police, etc. Et au bout du compte, les fragilités du fonctionnement de l'appareil judiciaire et du jugement humain apparaissent au grand jour. spoiler: Le film ne se prononce pas sur la culpabilité de Goldman car ce n'est pas le sujet.
    Ce n'est que (la) justice, qui est rendue, avec des doutes et des interrogations sur la validité de son verdict.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Né en 1944, Pierre Goldman est un jeune activiste d’extrême-gauche, chef du service d’ordre de l’UNEF à la Sorbonne au début des 60ies, parti battre le maquis avec des groupes de guerilleros latino-américains entre 1967 et 1969, réduit à son retour à Paris, pour boucler des fins de mois difficiles, à s’acoquiner avec le grand banditisme et à commettre de petits braquages. Il est accusé du meurtre de deux pharmaciennes boulevard Richard-Lenoir à Paris en décembre 1969. Un premier procès devant la cour d’assises de Paris en décembre 1974 conduit à sa condamnation à perpétuité mais provoque une vive mobilisation de la gauche intellectuelle en sa faveur. Il est opportunément cassé par la Cour de cassation qui renvoie l’affaire devant une autre cour. Un second procès a donc lieu à Amiens en avril 1976. C’est Georges Kiejman qui assure sa défense.

    "Le Procès Goldman" a fait l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Il est signé par Cédric Kahn, un des réalisateurs français les plus talentueux, dont la filmographie déjà bien étoffée ne compte que des pépites – c’est grâce à "L’Ennui" (1998) que j’ai découvert Alberto Moravia et "La Prière" (2018), qui a lancé la carrière d’Anthony Bajon, compte parmi mes films préférés de ces dix dernières années – mais qui se renouvelle tellement d’un film à l’autre au point de priver son oeuvre d’unité.

    Un mois après "Anatomie d’une chute", presqu’un an après Saint Omer, c’est encore un film de procès, un genre qui décidément connaît ces temps ci un regain de flamme. Le risque existe que Le Procès Goldman soit éclipsé par la Palme d’or de Justine Triet qui aura bénéficié d’un écho retentissant et dont j’ai dit à sa sortie les immenses qualités. Ce serait dommage. Car "Le Procès Goldman" est un grand film.

    C’est un film historique qui ressuscite un pan oublié de notre histoire, un procès des 70ies dont l’objet n’était pas la peine de mort comme ceux de Patrick Henry défendu par Robert Badinter ou de Christian Ranucci ou les violences faites aux femmes pour Anne Tonglet et Aracelli Castelanno défendues par Gisèle Halimi. Son objet a retrouvé récemment une brûlante actualité puisqu’il y est question aussi bien de la radicalisation d’un engagement politique qui flirte avec la violence (comme le reproche en a été fait aux accusés de Tarnac), d’une police violente et travaillée par des préjugés racistes et d’une justice de classe expéditive mettant à mal la présomption d’innocence.

    Ce qui impressionne dans "Le Procès Goldman", c’est la maîtrise de sa mise en scène. La caméra ne quitte quasiment jamais la salle d’audience, sinon pour la première scène, qui se déroule dans le cabinet de George Kiejman à Paris et pour quelques intermèdes tournés dans la « souricière », cette pièce du palais de justice où l’accusé est enfermé pendant les interruptions de séance.
    Le procédé pourrait être étouffant. Il l’est parfois d’autant que le film dure près de deux heures. Mais les joutes orales qui opposent l’accusation, l’avocat des parties civiles et la défense sont d’une telle intensité, les témoignages qui se succèdent offrent l’occasion de tant de retournements, le suspense qui, jusqu’au prononcé du verdict, est si intense (ne cédez pas à la tentation de le connaître avant d’aller voir le film) qu’on sort de la salle, épuisé mais conquis, par ce film si impressionnant.
    ChouX_D
    ChouX_D

    58 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Un grand film de procès, on est pris en haleine de bout en bout, on a même envie que le film continue encore ! Grandes révélations et confirmations d'acteurs : d'Arieh Worthalter, de Arthur Harari, de Stephane Guerin-Tillé, de Nicolas Briançon... fabuleux.
    @placeoflucas
    @placeoflucas

    25 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    Parfait en tous points,
    Rien n'est laissé au hasard dans ce huis clos judiciaire, et pourtant les détails font qu'on arrive à voir au delà de cette salle de procès.
    Un double film alors ce profil, celui qui passe devant nous et celui qui se fait dans notre tête, au fur et à mesure que ce procès se démêle !
    Et alors on découvre un personnage hors du commun au destin aussi fort que ce long-métrage... le tout simplement, mais si précisément, par le biais de ce procès historique (et assez peu connu par les jeunes générations).

    Je conseille enfin de ne pas trop vous renseigner en amont sur cette affaire, la découvrir au fil du film est exceptionnelle !
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2023
    Chronique d'un procès dans toute sa sécheresse.
    Et chronique sociale de la France des années 70.
    Servi par un très remarquable Arieh Worthalter qui fait exploser à l'écran, l'ambivalence permanente du gauchiste révolté qu'était Pierre Goldman. Même ses avocats, et en premier Kiejman qu'il est sur le point de récuser (!!) ont un mal fou à le contrôler. Même quand il ne parle pas, tout son corps est sans cesse sur le qui-vive.
    Goldman est le témoignage d'une époque, lorsque les intellectuels de gauche soutenaient les activistes. L'ambiance est survoltée dans un tribunal agité, mal contrôlé par le président (Kahn reconnait qu'il en rajoute un peu dans la mise en scène, mais on imagine les dérapages possibles quand on ne voulait pas imposer le huis-clos…).
    Goldman est insupportable dans ses attaques généralisées contre la police, mais parait sincère quand il plaide maladroitement comme le font les innocents (on pense à Mikkelsen dans La chasse).
    Mais le jury doit condamner des faits et pas la pensée d'un homme. Kahn renvoie chaque spectateur à la question essentielle, et vous en tant que juré qu'auriez-vous décidé, dans votre intime conviction?
    Parmi les roles secondaires ressort le père Goldman joué par Jerzy Radziwilowicz.
    AP Cinéma - septembre 23
    Pietaterre
    Pietaterre

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Film en huis clos qui vous embarque dans les années 70 teintées de racisme et d'idéologie, il questionne aussi le rôle de tous les maillons de la justice, prouver son innocence avec l'absence de preuves matérielles, appeler les bons témoins, jouer la bonne plaidoirie au bon moment. un grand film à voir absolument car il en dit plus que sur Goldman. Je suis innocent parce que je suis innocent. très fort.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Une belle réussite qui transcende la théâtralité un brin pesante des films de procès et brosse avec brio le portrait d'une personnalité mediatico-politico judiciaire à la fois fascinante et repoussante.
    Emeline E.
    Emeline E.

    17 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2023
    Un excellent film de procès, on ne sort jamais du tribunal, les acteurs sont tous exceptionnels, un film de procès qui deviendra certainement un classique du genre
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    « Le Procès Goldman » est un film de 2 heures qui se déroule quasiment intégralement dans la toute petite salle du Palais de Justice d’Amiens. La caméra n’en sortira pour ainsi dire jamais, et il n’y aura pas non plus le moindre flash back pour éclairer l’affaire, pas la moindre conversation privée dans un couloir ou une salle des pas perdus : le prétoire, la barre des témoins, la cellule de rétention du tribunal, la salle et rien d’autre. Pas même la moindre note de musique, ni pour habiller un générique de début, un générique de fin, rien de rien… Recadré en format 4/3, comme pour aider le spectateur à se focaliser seulement et uniquement sur l’essentiel, le film de Cédric Kahn est totalement nettoyé de tous les artifices du spectacle pour ne donner à voir qu’un procès, le procès d’un homme. « Le Procès Goldman » est passionnant de la première image à la toute dernière image, de la première scène dans le bureau de Kiejman au verdict. En respectant au plus près le verbatim du procès, il offre à ses acteurs des dialogues d’une puissance totale. Il utilise subtilement et très souvent le hors champs, pendant de longues secondes, il scrute l spoiler: e regard d’un frère fébrile, d’une compagne inquiète, d’un père bouleversé, d’un veuf inconsolable, d’un policier déstabilisé, d’un avocat dépassé par la fougue de son client,
    et pendant qu’il filme ces regards se disent hors champs des phrases clefs, des vérités fortes, des mots puissants. Cédric Kahn a choisit l’angle de la sobriété totale pour nous laisser seul dans cette salle avec ces formidables acteurs. Je pourrais dire beaucoup de bien de Arthur Harari en Georges Kiejman, de Nicolas Briançon en Maitre Garaud, de Jerzy Radziwilowicz en Alter Goldman (son témoignage est bouleversant) ou encore Chloé Lecerf, tout sont impeccables. Mais la performance d’Arieh Worthalter éclipse toutes les autres : on ne voit que lui, on n’entend que lui, il est le pôle magnétique irrésistible de cette petite salle, et c’est un pôle magnétique hyper puissant ! Il donne corps à un Pierre Goldman droit comme un « i », une boule de nerfs et de révolte, perpétuellement à fleur de peau, emporté et théâtral, moqueur et d’une éloquence folle. Il incarne tout simplement un Pierre Goldman au charisme indéniable et, je le redis, magnétique. Son interprétation, jusque dans son regard noir, son rictus buté, ses poings serrés, est un tour de force qu’il n’est pas facile de décrire. spoiler: Il ne parle pas, il ne se justifie pas, il ne cherche pas de faux fuyants : il proclame, il assène, il affirme.
    Arieh Worthalter livre une interprétation comme on en voit peu. spoiler: Sur le fond, « Le Procès Goldman » est bien plus que le procès d’un homme, c’est aussi le portrait d’un révolutionnaire tourmenté, qui par faiblesse ou par facilité à choisit la voie sans issue du banditisme. Pierre Goldman, dont j’ai lu une biographie il y a quelques années, était un homme d’une complexité insondable. Marqué par sa naissance dans la clandestinité de la Guerre et de la Résistance, écrasé par le passé héroïque de ses deux parents, empêtré dans sa condition de juif polonais, aussi intelligent que fragile psychologiquement, c’est un homme très difficile à aimer. [spoiler]C’est un homme difficile à aimer et pourtant beaucoup de gens l’aiment, sa compagne, ses frères, sa sœur, son père, sa belle-mère. C’est un homme difficile à comprendre et pourtant tout ce que la Gauche Française compte d’intellectuels de l’époque le comprenait. C’est un homme ô combien difficile à défendre (la pauvre Georges Kiejman, on a mal pour lui !) et pourtant il est ardemment défendu. « Je suis innocent parce que je suis innocent, personne ne peux rien y faire même pas vous ».
    spoiler: C’est qui ce « vous » ?
    C’est la société des années 70, encore très antisémite (c’est la génération des fils de résistants et des fils de collabo, et rien n’est réellement purgé à l’époque) et spoiler: bien plus raciste qu’aujourd’hui
    ? C’est la Police, que Goldman fustige sans aucune nuance parfois de façon tout à fait pertinente mais aussi parfois jusqu’à l’absurde ? C’est la Justice, qui laisse elle aussi entrevoir son racisme sous-jacent par les mots qu’elle prononce, spoiler: ou ceux qu’elle laisse dire
    ? spoiler: Ce sont les « juifs de salon » que Goldmann méprise tant ?
    C’est tout ça à la fois, tant cet homme apparait seul contre le monde entier, alors qu’il ne l’est pas, mais alors pas du tout, en avril 1976 ? Le film de Cédric Kahn est, en plus du portrait d’un homme celui d’une époque, et ça sans jamais poser sa caméra ailleurs que dans une minuscule salle.[/spoiler] Ce film est un tour de force, l’interprétation d’Arieh Worthalter est un tour de force. Il est des films qui en mette plein la vue et qu’on oublie presque aussitôt. Le film de Cédric Kahn, c’est exactement le contraire.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2023
    Il existe déjà beaucoup de films de procès, pour autant, celui-ci relève du tour de force.
    À la fois film de huis clos, film qui retrace une époque, mais pourquoi donc raconter le procès de Pierre Goldman ?
    Car cet individu est à l'intersection de deux époques : le militantisme des années 60 et l'agitation politique consécutive dans les années 70.
    Pour revenir au film de procès, la vigueur, la vivacité et l'énergie, dans un dispositif qui équilibre les propos de l'accusation, des avocats, de la partie civile et les propos provocateur de l'accusé, le tout file à toute vitesse et s'enchaîne parfaitement dans le jus de l'époque.
    N'hésitez pas à consulter la page Wikipédia consacré à Pierre Goodman, avant d'aller voir le film, cela permet de mettre en lumière les quelques lacunes de ce film.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2023
    Après avoir assisté à la projection du Procès Goldman , le nouveau film de Cédric Kahn présenté en ouverture à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2023 et qui sortira en salle fin septembre 2023 en on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec le film Saint-Omer d’Alice Diop.
    En novembre 1975, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine.

    Les deux films ont tout d’abord pour similitude, une réflexion sur les a priori rattaché à une race ( noire ou juive ). Dans le film de Cédric Kahn se pose entre autre la question du racisme latent de la police française à cette époque.

    Dans les deux films la figure de l’accusé est forte, magnétise l’écran, nous trouble… Arieh Worthalter endosse avec une force incroyable le rôle de Pierre Goldman.

    La reconstitution du procès est faire avec une précision chirurgicale, tellement bien faite que la barrière entre réalité et fiction tombe assez rapidement.

    Enfin et surtout un personnage secondaire s’imprègne dans les deux cas de la figure de l’accusé. Dans « Le Procès » c’est Georges Kiejman (très belle interprétation d'Arthur Hariri), Juif polonais comme l’accusé et enfant de déporté qui au fur et à mesure du procès comprendra la portée réelle de ce statut de « blessé perpétuel » de l’histoire pour comprendre le parcours et certains des comportements de l’accusé.

    Au final un film qui sans apporter toutes les réponses à cette affaire hors norme, honore son sujet et livre un film abouti et pénétrant.
    mimi067
    mimi067

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2023
    Je suis allé voir le film sur la base de la note Presse (4,5) et Spectateurs (4,0 à date). Hélas.. grosse déception. Moi qui adore les films à procès, ce film est raté. L'unanimité de la critique Presse est ici douteuse..
    Une direction d'acteurs catastrophique, un jeu d'acteurs hystérique, des textes récités, à part 2 acteurs (le père de Goldmann, J Radziwilovitch et l'avocat de la partie civile, N Briançon), une méconnaissance des fondamentaux de la dramaturgie: au prétexte de coller aux minutes du procès, on a un film de type série B des plus soporifiques, sans relief, sans montée en puissance du drame, sans émotion malgré des coups de gueule ici et là. Bref, c'est plat, surjoué, comme une série TF1. On est assez loin de l'énergie employée dans "Anatomie d'une chute" ou de grands films à procès ou huis clos.
    Autour de moi hier soir, 3 personnes ronflaient littéralement dans le dernier quart d heure (le réquisitoire): fâcheux... Je passe sur la photographie pas du tout adaptée à une reconstituon des années 70 avec une lumière blanche quasi clinique par le haut. Bref, je suis sorti déçu par ces 2h qui m'ont paru bien plus longues..
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2023
    A moins d'être nostalgique de la fin des années 70 (plutôt bien rendues surtout dans la qualité de l'image) et adorer les films bavards, voire verbeux, et à l'interprétation théâtrale ni crédible et ni émouvante, ce film est hélas loin d'être le chef d'œuvre annoncé.
    On est dans une reconstitution laborieuse et ennuyeuse, qui se veut un écho aux questions sociales contemporaines mais qui sonne faux.
    Côté interprétation, seul Arthur Harari est un peu intéressant par sa sobriété.
    Joseph B.
    Joseph B.

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Excellent
    On est pris de bout en bout par des acteurs remarquables, très vrais, au jeu intense notamment À. Worthalter complètement fondu dans le personnage de Goldman, le président sobre et remarquable Stéphan Guerin Tillé et l'extraordinaire Nicolas Briançon que j'adore, qui crève l'écran et il serait juste de citer toute l'équipe dont Maxime Tshibangu que je ne connaissais pas, au jeu subtile, touchant de sensibilité, d'émotion et de vérité
    Bravo à Cédric Kahn qui nous fait passer, à défaut d'un grand moment, un beau moment intense.
    lacroix p
    lacroix p

    19 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2023
    Je suis sorti après 45 minutes. Le film est une suite d'interventions dans le cadre du procès, en huis clos, je trouve que les acteurs récitent plus qu'ils n'incarnent, le rythme est très lent. Je n'ai pas adhéré
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