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bobmorane63
187 abonnés
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2,0
Publiée le 20 octobre 2023
Je n'étais pas née dans les années 70 pour connaître l'affaire Goldman, en voyant le film, je ne connaissais pas l'histoire et le procès et je recommande à ceux qui sont comme moi de bien se documenter avant de voir ce long métrage que j'ai trouvé trop bavard, trop de dialogues dans un huis-clos représentant la salle de tribunal et l'isolement des avocats et Goldman qui sont les deux décors, cela ne finit pas et qui m'ont paru bien longues là durée de 1 heure 55. Je suis allé voir "Le procès Goldman" pour son réalisateur Cedric Kahn qui ne m'avait jamais déçus jusqu'à maintenant. J'ai trouvé la mise en scène poussiéreuse de l'époque, le jeu des comédiens trop théâtrale, la seule pensée du film en le voyant pour rigoler me vient de la série "Tribunal" que diffusait TF1 dans les années 70 qui était du même niveau qu'ici, ridicule. Grosse déception.
L'histoire de Goldman est probablement intéressante mais ce film, quel pensum ! Quel ennui ! Je n'ai pas du tout accroché. J'aurais préféré un bon documentaire. On ne sort jamais de la salle d'audience et finalement le propos est le même que dans l'anatomie d'une chute : quand il n'y a pas de preuve on peut faire les hypothèses les plus saugrenues, sans tenir compte des faits, les témoignages sont complètement subjectifs et l'éventuel jugement donne le vertige. Ici la démonstration est flagrante : les témoins et la police sont racistes. Goldman n'est pas recommandable mais il n'y a pas de preuve. Est-il innocent ? ce n'est pas le sujet.
Après ce prologue marquant le film se focalise sur les audiences, un film dont en quasi huis clos de début à la fin, extrêmement bavard car reprenant quasi à la lettre les débats d'après les procès-verbaux de l'époque. Sur le fond le film reste donc aussi prenant que fidèle au procès. Sur la forme le film demeure un cas de docu-fiction sans une prise de risque cinématographique. En effet, aucune intrigue ou imagination hors du tribunal, on reste focus sur le déroulement du procès à tel point qu'on pense beaucoup à l'épure et la dimension ludique et académique de l'ancienne série TV "Tribunal" (1989-1994) qui s'inspirait fidèlement de véritables audiences. Heureusement, l'affaire est un cas d'école assez passionnant, non pas pour ce révolutionnaire fantoche qui rêvait plus ou moins de faire mieux que ses parents, mais pour ce qu'il dit et raconte de la société française des années 1968-1975. Le film est donc particulièrement intéressant d'un point de vue historique et sociologique, pour le reste le par coeur magnifiquement récité, la reconstitution scolaire et le manque de parti pris ou de créativité dans le récit manque cruellement. Dommage... Site : Selenie.fr
En avril 1976, s’ouvre le second procès de Pierre Goldman. Il est accusé d’avoir assassiné deux pharmaciennes au cours du braquage d’une pharmacie boulevard Richard Lenoir à Paris. Fils d’un résistant juif polonais, et militant d’extrême gauche, ce dernier clame son innocence durant tout le procès. Ce film est le récit d’un procès, de manière mécanique, précise. On y découvre une enquête bâclée et des preuves inexistantes. C’est passionnant de découvrir comment la défense s’attaque point par point aux éléments reprochés à Pierre Goldman. Un travail de mémoire formidable et un grand film de procès.
Un grand film sur un être né suite à la Shoah dans une famille torturée entre le communisme et les mouvements sionistes. Une peinture ce cette époque des années 60 Un jeu d'acteurs précis et un rôle principal magistral. On apprends beaucoup sur le procès que personnellement j'avais vécu par la presse de l'époque et les principes de ce "révolutionnaire" complexe qu'était et restera Pierre Goldman.
Excellent film. Fait comprendre la compléxité d'un procès et combien la société était politisée à l'époque. Quel plaisir de découvrir de nouveaux acteurs si talentueux
Film passionnant de bout en bout , huit clos dans un tribunal pendant près de 2 heures , à part la première scène, mais je ne me suis jamais ennuyée tant les acteurs jouent bien ! Mention spéciale à l acteur principal qui joue Pierre Goldman , criant de vérité !!! Film à voir ! Enfin une relève du cinéma Français qui ne nous propose quasiment plus que des petites comédies minables !
La toute première scène du film qui se passe en 1975 dans le cabinet du très jeune Maitre Kiejman est vraiment un petit bijou de cinéma. Ne manquez donc surtout pas ces 15 premières minutes vraiment excellentes. Après ça se gâte : pendant près de deux heures qui en paraissent trois, le réalisateur choisit de se concentrer sur le procès et exclusivement le procès, c’est-à-dire la cour d’assises où le Président accompagné des jurés et des avocats va essayer de déterminer si Pierre Goldman (demi-frère du chanteur Jean-Jacques Goldman) est coupable ou pas des deux meurtres qui lui sont reprochés. Aucune reconstitution, aucun extérieur, aucune vue de l’esprit ou imagination des protagonistes n’est présentée à l’écran. Les faits et rien que les faits sont exposés oralement dans un prétoire sinistre, uniquement des débats parfois très houleux avec une prestation extrêmement forte de l’acteur principal interprétant Pierre Goldman, mais aussi un jeu remarquable du Juge et des avocats, c’est vrai. Est-ce que c’est parce que c’est une histoire vraie que le réalisateur a pris cette option de ne se focaliser que sur cette salle d’assises je n’en sais rien, toujours est-il que le résultat est parfois oppressant presque gênant. C’est trop long, on n’est pas loin de s’ennuyer, on finit par suffoquer. Peut-être que certains y verront de l’épure de cinéma car les acteurs (qui sont presque tous des inconnus) sont en effet convaincants, mais pour moi, il manque le je-ne-sais-quoi qui fait la magie du grand cinéma.
"Le Procès Goldman" acclamé par la critique, en compétition cette année au festival de Cannes (Quinzaine des cinéastes) est un drame judiciaire convaincant. En effet cette histoire tirée de faits réels est un peu bavard, parfois théâtral cependant le réalisateur Cédric Kahn livre une histoire impeccable restituant très bien les faits et l'ambiance des années 1970 livrant également un plaidoyer intéressant contre l'antisémitisme, la présomption innocence et le racisme en France avec des comédiens convaincants mention spéciale à Arieh Worthalter et Arthur Harari.
Passionnant ! Un procès filmé assez bien joué qui semble bien rendre toutes les difficultés de rendre la justice. Quant au personnage, il n'est pas particulièrement mis en valeur, c'est le moins qu'on puisse dire...
Excellent film de procès, très documenté qui se déroule dans le prétoire. La vie des années 70 entre dans la salle d'assise avec le public, les jurés et la cour. La police, la justice mais aussi les rapports sociaux de l'époque sont décortiqués avec précision. Les témoins de La Défense comme de l'accusation apportent un monde qui nous paraît à la fois daté mais aussi parfaitement contemporain. Nous sommes mis à la place des jurés, la personne jugée est mal aimable, bien que très intelligente, elle a des valeurs et les défend. Pierre Goldman souhaite simplement être reconnu innocent non pas de tous ses crimes mais d'un double meurtre. Ce film est un chef-d'œuvre du genre il résonne longtemps et interroge.
Film intéressant si cette affaire vous intéresse. Sinon rien ne sort de ce film: mauvais acteurs, mise en scène médiocre. un audio book aurait suffit. j'ai d'ailleurs fermé les yeux quasiment toute la durée de film
Ce film de procès réalisé par Cédric Kahn ne possède aucune forme de poésie. Avec un style épuré (absence de musique), des prestations volontairement théâtrales et un huis clos permanent, ce long-métrage retrace la seconde instance en justice de Pierre Goldman, braqueur et militant d'extrême gauche, accusé d’un homicide dont il sera acquitté au printemps 1976. Cette reconstitution globalement fidèle exige du spectateur d’accepter de découvrir la vie d’un homme à travers des plaidoiries et des réquisitoires verbeux. Dans ce style particulier, Arieh Worthalter (César du meilleur acteur en 2024) et Arthur Harari se montrent habiles sans pour autant déplacer les murs. La description des courants de pensées de l’époque (antisémitisme, racisme, préjugés moralisateurs, etc.) accompagnée d’une critique des méthodes policières reste le seul point saillant de cette œuvre. Bref, une immersion totale, sèche et rigoureuse dans un tribunal.