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    Le Procès Goldman
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    298 critiques spectateurs

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    frederic T.
    frederic T.

    17 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2023
    Tourné en huis clos, pratiquement dans les conditions du réel, à mi-chemin entre l'éloquence théâtrale et la tension d'un tribunal, «Le procès Goldman» est autant un très grand film de procès que le passionnant portrait d’une époque, nous replongeant dans les combats révolutionnaires des années 1970.
    Cédric Kahn place le spectateur dans la position du juré et trois personnages sont au centre de son récit brillamment reconstitué : le révolutionnaire braqueur, le plaideur magnifique, et le sage représentant de la loi, magistralement interprétés par Arieh Worthalter (Pierre Goldman), Arthur Harari (Maitre Kiejman), et le juge (Stéphane Guérin-Tillié)
    Hervé L
    Hervé L

    14 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    C'est un bon film sur la justice et la recherche de la vérité, ici dans le procès de Pierre Goldman: sa personnalité est-elle compatible avec les faits qui lui sont reprochés?
    Beaucoup d'autres questionnements sont intéressants dans ce film, notamment sur la fiabilité des témoignages. La personnalité de Pierre Goldman est bien analysée, il a été très marqué par son enfance et ne se trouvait pas digne de ses parents juifs polonais venus en France et devenus héros de la résistance.
    Ce film bénéficie d'une certaine qualité française dans l'interprétation qui est de haute volée, notamment grâce aux acteurs interprétant Pierre Goldman et Georges Kiejman son avocat principal (cet avocat est également né de parents juifs polonais, par la suite il a été avocat dans de grandes affaires judiciaires pour défendre la famille de Malik Oussekine ou encore celle de Marie Trintignant). A la fin, les plaidoiries sont particulièrement captivantes.
    Une réserve néanmoins sur ce film: il montre essentiellement le procès (c'est 99% du film), c'est un véritable huis clos dans la salle d'audience du tribunal. Ce procédé devient un peu lourd et assommant au fil du film car c'est une succession de témoignages et un flot de paroles pendant près de 2h...
    Angélique
    Angélique

    11 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    CedricKahn n'a pas raté son film, merveilleux acteurs, visages si signifiants, et déjà en ce temps là, l'extrême gauche n'aimait-elle pas les juifs lorsqu'ils menaient le combat de l'internationalisme haineux d'#Israël, mais Goldman, jamais, n'avait été de cette prostitution!
    AdamC
    AdamC

    61 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2023
    ATTENTION, le film est assez dense niveau dialogue. N'y allez pas si vous êtes fatigué ... sur une dizaine de personne dans la salle j'en ai vu 7 8 dormir durant le film. Il faut arriver en forme.

    Une fois cet avertissement passé, le film vaut le détour, le rythme est présent, les débats et les plaidoiries sont intéressantes avoir été l'acteur principal est grandiose
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    54 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    Un film d’une belle intensité, précis, ramassé, concentré sur son sujet sans volonté d’esbrouffe. Un film intègre par la radicalité de sa mise en scène, qui fait écho à celle de son personnage principal, que le cinéaste nous laisse le droit de ne pas apprécier. Pas d’effet de manche, ni des plaideurs ni de la caméra. Pas d’échappatoire : on est coincé dans le prétoire , le plus souvent en plan fixe Et sur le fond, si le spectateur peut y voir des similitudes entre la dénonciation d’une police raciste dans les années 70 et les polémiques actuelles, c’est son droit mais aucun discours didactique ou militant ne l’y conduit.
    Et si ce film est un modèle de film de prétoire c’es aussi et surtout grâce à son extraordinaire interprétation. Il faudrait tous les citer , j’y renonce mais je rêverais d’un César exceptionnel pour l’ensemble de ce casting inspiré, engagé et qui force le respect.
    Golem passif
    Golem passif

    32 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2023
    film de procès bien tenu
    La maitrise du film de procès est exemplaire, on reste dans la salle pendant 2h et on ne s'ennuie pas une seconde. Je n'y connais rien mais j'ai beaucoup aimé l'image du film, le grain dans la photo, les costumes.
    J'ai deux petites réserves. La première, le jeu des acteurs n'est pas terrible, surtout dans les rôles secondaires, témoins, etc. La deuxième est la dominance du propos politique par-dessus tout le reste et notamment des personnages.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    43 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2023
    Un très bon film, dont je ne connaissais rien de l'histoire, du contexte etc.
    Nous suivons le procès de Goldman, ni plus, ni moins. Un huis-clos extrêmement bien maitrisé, à la mise en scène millimétrée et servi par des performances magistrales de la part des comédiens
    Olivier K.
    Olivier K.

    14 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    Un film radical, extrêmement bien interprété, une photographie hors de la mode, une tension permanente.
    DX333
    DX333

    12 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2024
    Film très réussie sur un fait divers qui a fait beaucoup de bruit en son temps. Magistrale interprétation d'Arieh Worthalter.
    christophe p
    christophe p

    11 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2023
    Un film de procès donc dans sa forme un peu classique
    Par contre on n'est pas déçu : ça reste sec tendu un brin étouffant dans ce huis clos judiciaire
    On se centre autour de Pierre Goldman un personnage hors du commun au destin tragique
    Brillamment interprété
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2023
    Bénéfice du doute

    J’avoue humblement être passé totalement à côté de ce fait divers qui a pourtant remué les foules dans les années 70 et qui constitue le sujet même du nouveau film de Cédric Kahn. J’apprécie beaucoup le cinéma engagé et intelligent de ce cinéaste comme dans Une vie meilleure, Vie sauvage, La prière, ou Fête de famille. Une fois de plus ces presque deux heures non seulement ne m’ont pas déçu mais plutôt passionné. En avril 1976, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine. 116 minutes d’une force et d’une âpreté rares.
    Après l’admirable Anatomie d’une chute d’aucun pensait qu’il serait difficile de refaire ce qu’on appelle un film de prétoire. Cédric Kahn nous prouve le contraire. Un huis clos complet, on est enfermé durant 116 minutes dans le tribunal avec l’accusé, les avocats, le président, les jurés et une flopée de témoins. Une tension permanente, des joutes oratoires parfaitement maîtrisées et ce doute qui s’insinue en permanence dans nos esprits – comme c’était le cas dans ceux qui devaient juger définitivement -. L’autre performance réside évidemment dans le fait que l’accusé est tout sauf sympathique. Visage du militantisme d'extrême gauche soutenu par Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Simone Signoret, Régis Debré et d'autres grands noms de la culture, Pierre Goldman était un intellectuel qui a évolué vers le banditisme. L’homme est cultivé, brillant orateur, passionné, mais aussi violent, colérique, provocateur et prétentieux. Une des phrases qui le décrit le mieux est celle qu’il prononce dès l’ouverture du procès : Je suis innocent parce que je suis innocent. C’est à travers son livre, Souvenirs obscurs d’un Juif polonais né en France, que Cédric Kahn a découvert ce personnage hors du commun, une quinzaine d'années avant de lui consacrer ce film. Un film sans flash-back, sans musique, sans effet de caméra, sans fioriture, la forme est la plus sèche possible. Rien ne peut détourner notre attention de ce qui se passe dans ce prétoire et on est captivé de bout en bout. Un modèle du genre.
    Bien sûr, on ne peut réaliser ce genre de film sans une distribution en béton. Au centre, l’incroyable Arieh Worthalter qui incarne à merveille toutes les facettes de Goldamn. Il est superbement entouré par Arthur Harari, Nicolas Briançon, Stéphane Guérin-Tillié, Aurélien Chaussade, et beaucoup d’autres. En évoquant avec force et acuité un moment important de l’histoire juridique française, Cédric Kahn signe à la fois un très grand film de procès et le passionnant portrait d’une époque, dont les problématiques ne sont pas si éloignées – hélas – de la nôtre, comme le racisme, l’antisémitisme ou la xénophobie -. Il s’agit du portrait sans concession d’un écorché vif d’une absolue maîtrise. Un film à voir sans tarder qui nous place dans la position – inconfortable - des jurés et qui laisse toute sa place à la seule chose qui vaut : la parole.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2023
    Un film qui parlera aux spectateurs d'un certain age.

    Restitution d'un procès mais inspiré puisque sont présentés des témoignages qui n'ont pas existé. L’intérêt est plus dans la restitution d'une époque, de son climat 1976, Hu
    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    11 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2023
    J'ai vu le film de Cédric Kahn, "Le procès Goldman" en Octobre. Je viens de terminer la lecture du livre très particulier de Pierre Goldman, " Souvenirs obscurs d'un juif polonais né en France" (1975). C'est un beau titre qui correspond à la personnalité sombre, douloureuse, exaltée de son auteur. Condamné à perpétuité pour un double meurtre, Pierre Goldman écrit ce récit à la prison de Fresnes. Il sera acquitté en 1976 et assassiné en 1979. Le livre est divisé en trois parties dont la première s'oppose complètement par le style aux deux suivantes. Elle est fascinante car on entre dans le cerveau d'un être torturé, brillant, cultivé, traumatisé par sa naissance, son identité juive. Profondément admirateur de ses parents résistants, il ne se reconnaîtra pas dans les luttes de mai 68 et obsédé par la mort, décidera en quelque sorte de rater sa vie afin qu'elle n'ait aucun sens. Toute cette première partie sur son enfance, ses angoisses, sa déchéance, est remarquable. D'une lucidité noire. Le style est éclatant. La deuxième partie est la reconstitution de L'affaire Richard-Lenoir, terriblement disséquée, analysée, seconde après seconde, témoin après témoin. C'est très intelligent mais il faut s'accrocher pour ne pas se perdre. La dernière partie qui est le récit du procès, retrouve par instants fulgurants, la véhémence et l'intensité accusatoire de la première partie.
    Je ne sais pas si Goldman était innocent mais je pense qu'il était un grand écrivain.
    Theo
    Theo

    18 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Cédric Kahn, avec "Le Procès Goldman", livre une exploration délicate et intelligente d'une affaire qui a captivé la France des années 70. Le film, qui s'ouvre à la Quinzaine des cinéastes du festival de Cannes 2023, est une reconstitution minutieuse du second procès de Pierre Goldman, avec un mélange de vérité historique et d'éléments de fiction.

    Arieh Worthalter incarne avec brio Pierre Goldman, apportant une profondeur remarquable à son personnage complexe. La tension du procès est palpable à travers sa performance, qui capture l'essence d'un homme en lutte contre une société qu'il juge injuste. Le casting, comprenant Arthur Harari en Georges Kiejman et Nicolas Briançon en Henri-René Garaud, contribue à cette atmosphère avec des prestations tout aussi convaincantes.

    La direction de Kahn est précise et sans fioritures, optant pour un éclairage naturel et un cadre qui favorise l'authenticité. Le choix d'un tournage chronologique et l'utilisation de la technique de la triple caméra permettent d'offrir une vision dynamique et multicouche du procès. La décision audacieuse de Kahn d'éviter toute musique d'accompagnement confère au film un réalisme cru et met en valeur les performances, en particulier lors de moments de silence profondément éloquents.

    Cependant, le film n'est pas exempt de critiques. La veuve de Pierre Goldman, Christiane Succab-Goldman, a exprimé son désaccord avec la représentation de certains événements et personnages, questionnant l'ajout de certaines scènes fictives. Ces éléments, bien que créatifs, peuvent troubler la frontière entre le fait historique et la liberté artistique, et laissent certains spectateurs en quête de véracité sur leur faim.

    La mise en scène, tout en étant admirable, peut parfois sembler un peu trop sobre, et les choix narratifs de Kahn peuvent laisser les spectateurs désireux d'un peu plus de passion et de dramatisation dans un film de procès. Malgré ces petites réserves, "Le Procès Goldman" reste un film juridique captivant, qui traite avec respect d'un cas juridique complexe et polarisant.

    "Le Procès Goldman" réussit à équilibrer adroitement le documentaire et la fiction, offrant une fenêtre sur le passé tout en posant des questions pertinentes sur le pouvoir, la justice et la vérité. Le film s'affirme comme une œuvre solide et réfléchie, faisant honneur à son sujet tout en restant fidèle à la vision artistique de Kahn.
    Francis Garret
    Francis Garret

    15 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Comment apprécier un tel film, que j'ai noté "très bien"? Comment le comprendre quand on n'a pas connu l'époque, les passions profondes qui l'animaient et qui paraissent bien dérisoire aujourd'hui ? Le paradoxe, c'est que le véritable héros du film, Jean Jacques Goldman, un véritable héros français, n'est joué que par un figurant qui ne dit pas un mot dans le film, tandis que le rôle de son demi-frère, Pierre, apparaît totalement dérisoire aujourd'hui, dans un monde totalement changé où on se demande qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour en arriver à ce procès.
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