Pur actionner à la française, le film de BLANCHARD est une pépite de maîtrise de rythme, d'action dynamique et intense, le tout sans un récit certes simple, mais très prenant
Bien dans le genre , le suspens est très present , les acteurs bien , la réalisation efficace . Reste le scenario pas trop credible mais bon , c'est du cinema .
Tension et ultra-violence rythment ce nouveau thriller français de grande qualité.
On y suit Mady, jeune étudiant le jour et serrurier la nuit, qui va ouvrir la mauvaise porte et se retrouver malgré lui dans une affaire de grand banditisme.
Le style graphique, avec ce grain prononcé et cette ambiance très « Gotham », donne à ce film une atmosphère très dark qui colle parfaitement à l’histoire.
En termes de réalisation, on est sur une direction artistique singulière avec de la personnalité, magnifiée par une bande son frénétique et de très bonne facture.
Le jeune Mady, interprété par Jonathan Feltre, incarne avec brio ce jeune étudiant/serrurier vulnérable et innocent, mais combatif. Beaucoup d’émotions justes et un jeu d’acteur au top. Les autres acteurs s’en sortent également très bien, rendant le tout crédible, même si j’aurais aimé un grand méchant plus charismatique.
Mais ce qui m’a le plus emballé dans ce film, c’est sa violence extrêmement réaliste. Les bagarres, les coups portés, les chutes… tout semble réel et ultra percutant. J’ai adoré.
En bref, un nouveau film français à ne pas manquer si vous êtes amateurs de sensations fortes et de sombres histoires.
Un scénario plutôt original … Un film que je suis allée voir sans réel conviction mais au final plutôt agréablement surprise … Rythme soutenu même si la situation dans laquelle se trouve le jeune serrurier est peu réaliste … ça fonctionne et devrait trouver son public ..
Un bon film à un rythme effréné sur la descente aux enfers de Mady, jeune serrurier qui va voir sa vie basculer en ouvrant une porte à la mauvaise personne. Pas de temps mort, beaucoup de dynamisme et de violence durant cette nuit bruxelloise. Jonathan Feltre est également convaincant dans son rôle. Un bonne surprise.
On s'y croirait. L'histoire est très crédible et bien menée. On pourrait presque croire que c'est filmé en temps reel. C'est dur et direct. Ce pauvre gars qui se retrouve au milieu de tout ce pataquès....On ne s'ennuie pas une minute
Ce triller est le premier long métrage de Michiel Blanchart ( réalisateur et scénariste ), à la particularité de se passer en une soirée et une nuit, donc concentrée une demie journée ! L'acteur principal Mady ( Jonathan Feltre ) nous en fait passer une nuit très mouvementée, à travers un personnage très intéressant, propulsé dans une aventure, par accident ou mauvaise rencontre. La caméra capte parfaitement l'ensemble des sentiments variés qui traversent ce jeune homme, confronté à une violence innommable. Notamment par un autre acteur bien connu Yannick ( Romain Duris ) dans un rôle froid et implacable. L'action se déroule à Bruxelles et nous laisse quelques scènes pittoresques à la découverte de "clandé" ou "maison close", non piquées des vers. Notons la prestation de Claire ( Natacha Krief ) donnant une belle répartie à notre jeune Mady. Ce dernier progresse très vite dans son adaptation au milieu mafieux en combinant habilement la "tête et les jambes", en trouvant des cachettes de protection et faisant preuve de talent de pilote en ville ! Au global une course poursuite assez réussie et palpitante.....!!**
Un film honorable qui arrive à maintenir notre attention, malgré un scénario assez incohérent. À voir même si un certain manque de tension se fait sentir par moment.
Premier film réussi, un bon thriller d'action dans bruxelle. Une direction d'acteur avec des dialogues simples et des rebondissements parfois trop prévisibles. Mais c'est bien réalisé et les cascades sont efficaces. Film sympa mais qui ne révolutionnera pas le genre. Dommage que la FIN soit si abrupte. Dans l'ensemble c'est plutôt trés satisfaisant à découvrir sur grand écran.
Reposant sur le schéma du protagoniste se retrouvant, malgré lui, prisonnier d'un engrenage infernal, et devant absolument trouver une issue pour s'en sortir (rejoignant ainsi des œuvres comme «Collatéral», «Ennemi d'état», «La Mort aux trousses» «Phone Game» ou encore «Meurtre en suspens»), le premier long-métrage du réalisateur belge Michiel Blanchart s'avère être un film d'action-thriller des plus efficaces.
Construit comme une course contre-la-montre tendue dans la nuit Bruxelloise (où le tournage s'est déroulé sur 35 nuits), le film déroule son récit et son action sans que rien ne puisse vraiment l'arrêter, mettant l'ensemble sous tension et nous offrant quelques séquences de course-poursuite de très bonne qualité (dont quelques plans renversants au drone).
Le jeune Jonathan Feltre (déjà vu dans le très chouette «Les Rascals») et Romain Duris (assez surprenant en gangster inquiétant et déterminé à récupérer sa marchandise) se font face dans cette traque nocturne, et s'avère pour le moins convaincants.
Une œuvre rythmée, dotée d'un savoir-faire indéniable dans sa mise en scène, et ce malgré quelques facilités scénaristiques par-ci par-là, et un arrière-plan social (en mode "Black Lives Matters" et violences policières) très peu exploité et qui sert ici plus de décor à l'intrigue.
Bref, rien de révolutionnaire en soit, mais de l'action vraiment bien faite, lorgnant du côté du polar américain. Et ce n'est pas par hasard que le second long-métrage de Blanchiart sera l'adaptation de son court «T'es morte Hélène», et sera produite aux USA, et par Sam Raimi (auquel le réalisateur rend d'ailleurs hommage au détour d'une scène).
Un metteur en scène qui en a clairement sous le capot, pour un divertissement vraiment maîtrisé et devant lequel vous ne devriez pas décrocher.
Film puissant. L’histoire est parfaitement maîtrisée, les comediens sont très justes, sensibles et montrent une palette large d’émotions. Les scènes d’actions et de bagarres sont admirablement bien réalisées et on est souvent saisies par le montage (image et son) prenant. Certains choix de plans et mouvements de cameras sont sublimés par la maitrise du chef opérateur.qui accompagne Michiel Blanchart depuis le début. A voir pour dynamiser l’a retrouve et voir Bruxelles comme jamais.
Le cinéma mainstream français n'est pas le seul à vouloir imiter le cinéma d'action américain. Il semblerait qu'une frange du cinéma belge s'y mette aussi, pas pour le meilleur. La Nuit se traîne s'abstrait du réel. Or, pour peu que l'on veuille un film d'action crédible, et donc efficace, verser dans un cinéma post-humain ne semble pas être la meilleure piste.
Les invraisemblances, a fortiori dans le cinéma d'action, ne sont pas forcément un problème dans la mesure où elles servent un objectif : scène spectaculaire, fête de la matière, jouissance des coups et de la destruction… À condition de rester dans le domaine du possible. Voilà pourquoi les spectacles outranciers, comme ceux offerts par la franchise Fast & Furious, par exemple, perdent beaucoup en intérêt, car les personnages ne sont plus qu'une matière organique invulnérable, les lieux deviennent des décors en carton-pâte et les cascades une accumulation de n'importe quoi.
En l'espace d'une nuit, Mady, serrurier peu assuré, se transforme en mercenaire aguerri. spoiler: Il élimine un tueur à gage nazi, déjoue les plans d'une mafia organisée, élabore un plan de contre-attaque et survie à deux accidents de voiture. La baston dans l'appartement, en début de soirée, n'alerte pas les voisins ; pas plus que les coups de feu dans la rue ne suscitent de réaction du quartier .
Les manifestations nocturnes sont rares. Pour Blanchart, Black Lives Matter est un prétexte pour dramatiser l'action et profiter d'une foule en pleine nuit. Les violences policières lui servent à rapiécer les trous de son scénario – spoiler: notamment le moment où Mady se retrouve embarqué par la police .
Même en passant sur ces péripéties abracadabrantes, La Nuit se traîne ne constitue pas un film d'action prenant. Le suspens est maintenu peu de temps, surtout dès lors qu'on comprend que Mady bénéficie d'une armure en scénarium ; les scènes d'action n'innovent pas et n'exploitent pas l'opposition entre civil ordinaire et pègre.
En somme, La Nuit se traîne est un énième film coffre à jouets, où Blanchart s'amuse avec les figurines à sa disposition. Tant mieux si cela lui plaît et si cela permet à des spectateurs de se divertir.
Le film débute bien avec une bonne atmosphère et, mine de rien, la très bonne idée du serrurier de nuit. Le récit entre dans le vif du sujet très vite, autant dans la mise en place de l'intrigue, des personnages avec la première partie musclée qui assure. Si on aime le trio de jeunes, on savoure aussi Romain Duris en contre-emploi, grand méchant auquel l'acteur amène une humanité et une mesure rare dans le genre. L'immersion nocturne tient la route, un bon climax et une tension permanente qui pêche surtout par un sous-texte politique aussi superflu que gratuit. L'histoire se déroule lors d'une nuit d'émeutes sur fond de Black Live Matters, on s'attend à un lien donc à un moment donné mais non, il s'agit avant tout d'être anti-flics primaire. Dommage, mais sinon pour un polar franco-belge le film est une excellente surprise. Tendu, à la violence solide et efficace, le scénario offre de surcroît 2-3 séquences surprises (un acte violent qu'on ne voit absolument pas venir entre autre ou le final). Le défaut qui frappe le plus reste l'écueil du genre, un jeune serrurier lambda qui encaisse un peu trop facilement, 2-3 égratignures alors qu'il prend cher dès le départ. Malgré ses maladresses Michiel Blanchart signe un premier long métrage prometteur à conseiller. Site : Selenie.fr
Le film démarre bien, haletant et original puis il s’enlise dans des situations de plus en plus invraisemblables, des dialogues convenus et une photographie jaunâtre très déplaisante. Les acteurs font ce qu’ils peuvent et même Romain Duris a du mal à apporter quelque crédibilité à ce rôle de méchant finalement très conventionnel.