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Iloonoyeil
48 abonnés
288 critiques
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3,5
Publiée le 12 janvier 2025
Bonjour tout le monde,
Cette œuvre cinématographique ressemble à une métaphore cinglante et lucide quant au devenir de nos sociétés intranquilles, cyniques et iniques où la violence physique est brute, abrupte, non chorégraphiée, contagieuse et étouffante à force de s' isoler dans la multitude et à cause de la perte de l' empathie sociétale chez tout un chacun ...........
Ce film fait réfléchir, à tout niveau, En regard du regard qui , ici et maintenant, génère des brutalités mystérieuses que subit Vincent , incarné par Karim Leklou avec force et sensibilité. Vincent rencontre Margot , campée par la géniale Vimala Pons . Vincent et Margot vont essayer de vivre ensemble dans ce monde de brutes .............
La puissance tranquille de ce long métrage époustouflant prent vie grâce au duo génial des deux comédiens virtuoses qui habitent les corps souffrants de Vincent et Margot. Triple chapeau en l' honneur de Vimala Pons et Karim Leklou ! Oui triple bravo !
Stephan Castang signe un premier long métrage sans concession et lucide. Signalons la prestation étonnante d ' une chienne nommée Sultan !
Comment réagissez - vous face à cette idée prégnante et stridente ?
Scénario paranoïaque solide, sur la violence intrinsèque de l'homme, qui peut surgir, sans raison, à tout moment. Rythme parfois trop lent. Moralité : l'enfer c'est les autres.
‘Vincent doit mourir’ repose sur une idée typique de court-métrage : Chaque jour, Vincent, salarié ordinaire, se retrouve pris pour cible par de parfaits inconnus qui essaient de le tuer après un simple contact visuel. Son quotidien devient rapidement un enfer et il se retire à la campagne, où il découvre sur Internet qu’il n’est pas le seul à souffrir de cet étrange syndrôme. Le concept fonctionne à merveille dans les premières minutes : l’absurdité des situations prête à rire, même si ce rire n’est pas exempt d’un certain malaise puisque les blessures et la violence aveugle sont bien réelles. Peu à peu, le ton change : une fois Vincent reclus à la campagne, il n’est plus question de baffes qui se perdent et de bastons qui démarrent sans crier gare dans des endroits inappropriés mais de la mise en place de méthodiques stratégies de survie. Le climat s’assombrit, la menace se fait plus diffuse et, si le scénario ne délivre jamais d’explications définitives, la métaphore qu’il file semble évidente. ‘Vincent va mourir’ parviendrait-il donc à surmonter sa nature de court-métrage monté en graine ? A moitié, on va dire. L’atmosphère de fin des temps est palpable, bien qu’elle reste aux marges d’un récit qui n’étaye jamais complètement son propos…mais toute la seconde moitié du film repose sur une relation amoureuse qui tente d’exister en dépit du danger permanent qui pèse sur la sécurité des gens…et dont on ne peut pas dire que les développements soient particulièrement inspirés.
Si l’intrigue de départ nous interpelle, le film se perd en longueur et répétition qui ne font plus avancer le scénario. La fin plate et attendue qui dédouane l’auteur d’une tentative d’explication laisse place à la classique fuite d’un monde devenu fou. L’auteur nous aura fait croire à une histoire pour nous perdre dans un film d’auteur comme le cinéma français les affectionne.
Pour son premier long-métrage sorti en 2023, Stéphan Castang offre une belle petite surprise. Dans ce récit qui lorgne vers le fantastique avec une bonne pointe d’ironie, on suit l’existence d’un homme (Karim Leklou) se faisant agresser physiquement par des inconnus. Pour échapper à ce phénomène inexpliqué, il doit vivre caché. Le scénario aborde astucieusement les thèmes du survivalisme, de la paranoïa et de l’entraide avec une métaphore sur la violence de plus en plus prégnante au sein de notre société. Bref, une œuvre originale dont on pardonnera le manque de rythme et les quelques maladresses.
Un petit ovni qui instille intelligemment le suspense et le bizarre pour finir de manière un peu plus consensuelle. Dommage car la montée en puissance sur les trois premiers quarts du film était forte. La performance de Karim Leklou est magistrale.
Bonne idée de base mais c'est du grand n'importe quoi. Très vite je n'ai pas arrêté de me demander pourquoi il continuait à regarder certaines personnes droit dans les yeux ou pourquoi il ne portait pas de lunettes de soleil. Bref, grosse déception je n'ai pas été jusqu'au bout et pourtant je suis très bon public!!
Le film est hélas inégal : un départ vraiment original avec un Karim Leklou épatant et puis quand le Monde par en vrille, ça devient vraiment too much pour retomber comme un soufflé. Dommage
Le cinéma de genre français est un genre que je défendrai toujours. Ce genre de film c'est assez expérimental et avec ce concept aussi génial et surtout avec Karim Leklou je pensais que ça serait plus déjanté que ça. Là c'est très linéaire même si il y a de bonnes situations et que ça reste intriguant. J'étais pas loin de l'ennui en regardant Vincent doit mourir alors que c'était un film que j'attendais. Pour la proposition c'est très bien mais pour son ensemble je ne suis pas vraiment convaincu
Film de zombies revisité alliant le gore à la comédie romantique qui vaut surtout pour sa première demi-heure tendue et anxiogène et pour la performance de Karim Leklou dont la bouille fait merveille tout le long du film .
Le film est clairement porté par le grandissime Karim Leklou Pour ce qui est de l’intrigue je ne sais pas pourquoi je m’attendais à + de loufoque et de comique, en fait c’est vraiment un film pré apocalyptique… intéressant mais on ne sait pas trop où on va au final
je me suis senti obligé de partager mon désarroi devant ce "rien". peut-être 5 minutes de surprise au début du film en se demandant où va l'histoire, mais vite on revient à la réalité du cinéma de 2 sous. 0.5 est très sur-noté. 0,005 aurait été plus adapté, en raison du chien attachant, de loin le meilleur acteur du film.
Contrairement à certains films "de genre" qui renouvellent le cinéma français ces dernières années, Vincent doit mourir n'abuse pas du discours métaphorique. il assume pleinement son premier degré jusque dans l'absurde, le tragique ou le sordide. Il parvient surtout à retrouver en permanence un nouvel élan. Karim Leklou y est pour beaucoup ! un vrai coup de coeur pour ce film hors norme