Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Hermann Alfred
5 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 décembre 2023
Un film atypique qui m'a rappelé la phobie societale dans "Le règne animal". L'histoire d'amour qui se noue dans le film est touchant. La durée du film lui donne une bonne intensité.
Je croyais voir une suite actualisée d'Orange Mécanique mais honte pour moi d'avoir pensé à Kubrick avant de voir le film parce qu’il n'y a rien de lui sur l'écran, rien du tout. Scénario complètement bidon, prises de vues de débutant, aucune profondeur de champ ou contre champ, les ouvertures sur le paysage, très rares, sont à plat. Il parait que le film veut dénoncer la violence mais on la subit sans raison du début à la fin. Que notre société soit ensauvagée comme disent certains, peut-être mais elle n'a aucune raison de l'être socialement ici, elle n'est que dans la tête du "héros" et lorsque l’on retrouve laborieusement le niveau social c’est avec une histoire d’amour dans la violence, invraisemblable. Rien n'est soigné sauf les coups de poings, de marteaux, de couteau, et si vous avez le courage de rester jusqu'à la fin vous verrez ce tableau final avec un l'eau qui défile rapidement puis le bateau qui s'éloigne dans l'estuaire, les voiles hissées sont flasques pas bordées donc c’est le moteur qui le fait avancer. Bidon du début à la fin mais le spectateur en prend plein la gueule de cette violence insensé...à tous les sens du terme.
Le pitch avait attiré mon attention et le résultat est à la hauteur. Surtout dans la première partie que j ai trouvé vraiment géniale avec les premières agressions que subit le personnage de Vincent . On a de tout: des ruptures de tons, le sous texte évident sur la violence de la société actuelle et du sentiment d insécurité, une mise en scène limpide avec d excellentes idées et une audace qui fait plaisir à voir (la scène avec les enfants et celle de la fosse sceptique vont rester comme des moments forts de ciné de cette année). Dans le premier rôle Karim Leklou fait merveille avec ce personnage transparent que personne ne supporte de voir, dans un premier temps dépassé par les événements et ahuri puis cherchant des solutions. Vimala Pons est excellente aussi dans son rôle de serveuse paumée qui va s enticher de ce personnage à la marge. Le film est parfaitement construit ´, il sait d ou il part, où il va et par où il doit passer. Dommage qu on ressente ici ou là que le manque de moyen a freiné les ambitions et que comme dans beaucoup de films à concept il n est pas toujours aussi fort sur la durée, mais malgré quelques petits défauts peut être lié au fait qu il soit un premier long métrage « Vincent doit mourrir » est une vraie réussite.
Une des plus belles surprise de l’année, Vincent doit mourir tient toutes ses promesses et nous envoie son cocktail de violence , d’émotion et d’horreur dans un mélange de vomi , de merde , de sang et de tendresse. L'ombre de It follows plane. Je m’attendais pas à une telle maîtrise dans un film fait avec 12euros50. Les 15 premières minutes sont anthologiques , dommage que le film ne retrouve jamais son humour tout au long de l’histoire, même si c’est pour le remplacer par de l’émotion brute. Le réalisateur (inconnu au bataillon) nous promet du lourd pour la suite. Et son high concept devrait lui valoir des pépettes tant un remake américain est prévisible.
Il est pas vraiment dans les clous Leklou dans ce thriller inclassable, mais c'est Leklou du spectacle, pas de doute ! Dystopie ? Zombie moovie ? Un vague mix atypique des deux genres disons, et une performance de Karim Leklou, bien soutenu par Vimala Pons. Efficace en tous cas...
L'idée de base est géniale. Dérouiller au premier regard. Un simple eye-contact avec une personne et cette personne veut te buter. La première demi-heure du film tient ce fil et le déroule avec délectation. De l'absurde violent dans un monde réaliste, une bascule dans la violence gratuite sans raison qui donnent paradoxalement des scènes plutôt ... drôles. (La confrontation devant le policier qui ne comprend pas bien) Puis le film se transforme en survival, film de zombie, multiplie les intrigues et se perd un peu (où est donc passé ce facteur ?) Karim Leklou excelle en Monsieur-tout-le-monde confronté à l'inimaginable. Les images sont belles, le casting réussi, c'est du bon travail, même si on reste un peu sur notre faim.
inquiétude et circonspection sont omniprésente dans ce film déroutant ou excelle encore une fois Karim Leklou. Y aller sans trop en savoir est un plus...Bon ça s essoufle un peu sur la fin mais ça reste une bonne séance de cinéma.
Un vrai film coup de poing qui, s'il montre parfois des limites (on aurait pu s'amuser un peu plus avec le concept, ou resserrer un peu le rythme), ne s'excuse jamais d'être ce qu'il est et, entre deux gnons dans la gueule, saisit bien l'atmosphère passive agressive de son époque comme seule une série B fantastique peut le faire. Et il nous faut plus de films avec Vimala Pons, s'il vous plaît.
Grâce à une mise en scène habile et à des acteurs impliqués, ce simili film d'infectés se montre très convaincant. On pardonnera les incohérences du scénario tant il est agréable de voir un film français de ce genre tenir la route.
Un très bon film d'action : esthétique impeccable, une bonne montée en pression et des scènes de bagarres très rythmées. Un scénario très original également qui parle habilité et subtilité de la violence.
Karim Leklou nous montre encore une fois tout son talent et son étendue de jeu d'acteur. Des scènes et des plans simples et immersifs avec une réalisation intrépide. Film très plaisant et innovant !
Un film pré apocalyptique qui réussi le pari de mêler chaos et romance. Des scènes aussi violentes que gores, dont l'intensité est progressive mais qui finit par être redondante. Un Karim Leklou aussi déchainé que Vimala Pons.
Dès le générique, superbe, on est happé par l'intrigue : Vincent doit mourir tape fort et vite pour dévoiler son concept. Dans une première partie très rythmée, Stephan Castang multiplie les scènes anxiogènes et réussit à créer un climat de tension. On pense rapidement à des films de contagion comme La nuit des morts vivants pour sa thématique centrale, mais le film va plutôt puiser dans des films comme It Follows ou La Nuée dans sa dimension psychologique.. La seconde partie perdra en intensité, préférant faire naître un sous-texte romanesque et une réflexion relativement peu subtile sur les violences civiles. Mais cette proposition cinématographique reste très intéressante, parce qu'elle s'inspire de tout un pan du cinéma de genre et surtout parce qu'elle est dotée d'une mise en scène suffisamment efficace et d'un propos radical.