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gimliamideselfes
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2,0
Publiée le 21 mars 2024
Regardé au pif parce qu'il y avait Vimala Pons et que le pitch était intrigant, Vincent doit mourir est sans rien en attendre malgré tout une petite déception. Disons que le film commence bien, le film s'ouvre et on se demande ce que l'on est en train de voir, des routes ? une gare vue d'en haut ? un immeuble ? et s'en suit des interactions très étranges entre Vincent et un autre mec qui parle de sa mère au boulot en disant : Maman. Vincent qui tente une blague pas drôle et la personne visée par la blague qui se met à s'en prendre brutalement à lui.
On accumule les éléments étranges surtout que Vincent est clairement une victime et personne ne semble jamais prendre son parti, ni la police, ni son chef, ni son père. Il y a clairement quelque chose de louche. Donc au départ on a une sorte de thriller où on sait pas trop où ça va nous mener et puis boum on a la solution qui sort de nulle part avec un clochard qui raconte tout. Et de manière générale le film ne sait pas comment faire avancer son récit. Paf Vincent rencontre Vimala Pons et paf Vincent est amoureux... et paf c'est réciproque... je... mais non ?
Et la relation est sous-exploitée. On a une relation masochiste où le mec peut se faire attaquer à n'importe quel moment par la femme qu'il aime et donc doit la menotter ou la cogner pour se défendre et rester en vie. Il y avait tellement un sous-texte de violences conjugales à explorer, où la fille qui se fait cogner est persuadée que c'est de sa faute et qu'il est bien gentil de rester avec elle malgré tout. Ou même sans rentrer là dedans, explorer vraiment une relation sado-maso, où finalement c'est comme ça qu'ils s'aiment comme dans Phantom Thread. Bref mille pistes s'ouvraient à eux et ils prennent le truc le plus sage et le plus gentillet. C'est dommage.
Même la fin qui aurait pu être un grand moment de chaos généralisé ressemblant à une sorte d'apocalypse zombie n'a finalement aucune espèce d'intensité que ça soit dans les enjeux ou dans la mise en scène. C'est du gâchis. Dès qu'on amorce quelque chose ça se retrouve être décevant, mal amené et pas terrible, alors que ça partait bien.
On a un film inabouti, qui aurait clairement mérité d'être plus réfléchi dans l'écriture et dans la mise en scène.
Film original... Un début très prometteur qui nous plonge vite dans une ambiance fantastico paranoïaque moderne... Le film ressemble un peu aux films de zombie... Puis par la suite le film tourne autour du pot avec beaucoup de scènes à rallonge inutiles... Une tentative vers la fin d'une montée en puissance de la violence qui n aboutit jamais en climax... De plus aucune explication du phénomène à la fin... Je reste sur ma faim et cette impression que la fin du film a été bâclée...
l'intrigue est pas mal trouvée, mais ça s' essouffle sur la durée. Pas vraiment de chute, on reste que sa faim (sur sa fin). Ne faut-il plus se voir pour pouvoir s'aimer? drôle de conclusion...
Le cinéma est un art qui nous transporte, nous émeut, et parfois nous dérange. Vincent doit mourir, le dernier bijou de Stéphan Castang, s’inscrit parfaitement dans cette tradition. Ce thriller psychologique nous entraîne dans une spirale de mystère et d’émotion, où la réalité se mêle à l’absurde.
L’Énigme Vincent : Vincent, interprété avec brio par Karim Leklou, est un homme ordinaire. Graphiste solitaire, il mène une vie tranquille jusqu’à ce qu’un événement tragique bouleverse son existence. Soudain, il se retrouve au cœur d’une série d’incidents violents, sans comprendre pourquoi. Est-il victime d’une malédiction ? D’une folie passagère ? Ou bien existe-t-il une explication plus sombre ?
La Quête de Sens : Le réalisateur nous plonge dans l’esprit tourmenté de Vincent. À travers des images saisissantes et une bande-son envoûtante, nous explorons ses doutes, ses peurs et ses obsessions. Les scènes de violence sont dépeintes avec une justesse troublante, nous rappelant que la frontière entre normalité et folie est souvent plus mince qu’on ne le croit.
L’Équilibre Subtil : Vincent doit mourir jongle habilement entre différents registres. L’humour noir côtoie la tension psychologique, tandis que des touches de poésie viennent adoucir l’ensemble. Les dialogues sont ciselés, les silences chargés de sens. On se surprend à sourire devant l’absurdité des situations, puis à retenir notre souffle lorsque l’intrigue s’épaissit.
La Révélation Finale : Sans spoiler, sachez que le dénouement est à la hauteur de nos attentes. Les pièces du puzzle s’emboîtent, et l’énigme Vincent trouve enfin sa réponse. Mais ce n’est pas tant le « qui » que le « pourquoi » qui nous hante après la projection. Une réflexion profonde sur la nature humaine, la culpabilité et la rédemption.
Conclusion : Vincent doit mourir est un film qui vous hantera longtemps après avoir quitté la salle. Il vous invitera à questionner vos propres démons, à explorer les recoins obscurs de votre âme. Une expérience cinématographique intense, à savourer sans modération.
Pour son premier long-métrage, Stephan Castang fait preuve d’originalité et nous entraîne dans un road movie haletant, qui jongle habilement entre le thriller, le film paranoïaque, le survival et parfois même le burlesque ! C’est brillamment mis en scène, aussi bien en huis clos, qu’en extérieur, c’est millimétré et particulièrement prenant
Un Ovni avec Karim Leklou qui porte le film et se montre une nouvelle fois surprenant : cet homme lambda qui va être la cible de citoyens lambdas juste pour un regard est déjà un pitch détonnant. Le réalisateur joue avec les codes (comédie, romance, survival) et références (Zombie, The Fog), et s'il n'est pas exempt de défauts (des longueurs et un dernier tiers plus foutraque), la somme de ses qualités, et notamment une métaphore sur la violence gratuite qui gangrène la société, fait basculer le suffrage.
Vincent commence petit à petit à se faire attaquer par n’importe qui, n’importe quand… Une idée prometteuse et une première partie très drôle qui nous laisse envisager le meilleur. Karim Leklou s’en sort à merveille et les situations et dialogues nous font rire. Et puis tout se gâte dans la deuxième partie du film, quand il cherche à devenir sérieux. Comme le disent les personnages à mi-parcours « on ne sait pas où on va ». Et le spectateur non plus du coup. Tout devient incompréhensible, incohérent, des pistes basiques sont totalement laissées de côté. On sent que le réalisateur-scénariste ne savait plus bien comment traiter son sujet, qui aurait certainement été plus efficace en court-métrage.
un film parfois dérangeant, et qui pose question sur la violence gratuite dans notre société, le réalisateur emprunte parfois le registre des films d horreur.
Ce n'est pas la bombe nucléaire, ni les idéologies terroristes, ni les scandales sanitaires, ni même les catastrophes climatiques qui auront la peau de l'humanité, mais... un burn-out généralisé. Seule solution, fuir ce monde capitaliste, qui déshumanise et insensibilise. Ce qu'illustre magistralement la scène sur un parking de supermarché, avec des clients bien plus terrifiants que de classiques zombies. Ou encore une scène de bouchons routiers très symbolique. Bref, un "regard qui tue" sur notre société de l'image superficielle.
Voilà plusieurs années que le cinéma français s’essaye avec plus ou moins de bonheur au cinéma de genre (Grave, Titane, Le règne animal, La nuée, etc.). Vincent doit mourir fait partie des opus les plus réussis. Le pitch est minimaliste, digne d’une nouvelle de Matheson (un homme est soudain la cible de pulsions de violence incompréhensibles des gens dont il croise le regard). De ce simple postulat qui flirte parfois avec une forme de comique grinçant, le réalisateur tire le meilleur, grâce à une mise en scène au cordeau, et une interprétation remarquable, surtout pour le rôle principal Karim Leklou. On regrette juste que le scénario n’explore pas davantage certains des thèmes sous-jacents (banalisation de la violence dans nos sociétés, particulièrement au travail, ou encore lien de la violence et de l’érotisme), néanmoins le film creuse son sillon avec beaucoup de rigueur.
Pour le titre, le réalisateur a hésité entre deux possibilités : "Vincent doit mourir" ou "Le scénariste est mort". Pas de doute : il a fait le mauvais choix. L'idée de départ était pourtant intéressante mais tout est raté dans ce film : le scénario de Mathieu Naert ne rime à rien car il est à prendre au premier degré sans la moindre approche métaohorique possible ; la réalisation de Stephan Castang fait doucement passer le spectateur de la curiosité à la consternation. Malgré tout le talent de Karim Leklou et Vimala Pons, un scénario de film Z ne peut accoucher que d'un film Z. A oublier.
Pour son premier long-métrage, Stéphane Castang s’aventure dans le film de genre à la française, non sans un certain succès. Il imagine ici un monde dans lequel la violence gratuite s’exercerait sur certaines personnes sans véritable raison, à partir d’un simple regard. Vincent, graphiste lyonnaise a priori sans histoire, en sera l’un des premiers à en faire les frais. Après une première moitié de film brillante, ce film ambitieux et en grande partie réussi se perd néanmoins dans sa dernière demi-heure, du fait d’une absence de ligne directrice. Malgré quelques faiblesses et incohérences, Vincent doit mourir reste un objet tout à fait intéressant, qui mérite d’être défendu.
De Stephan Castang (2023). Un OVNI tant ce film à première vue sans envergure, s'avère un vrai petit délire entre parano et fantastique horrifique. Pour son premier film Stéphan Castang nous donne à voir un film complètement déjanté. Tout y est, de la violence absurde, incompréhensible , gratuite et pourtant totalement assumée. Un mélange de gore, d'horreur simple et pourtant enrobée de quelques moments limite romantique. Le comédien Karim Leklou, que l'on jugera au départ complètement parano livre une prestation remarquable. Même si assez invraisemblable , on est rapidement happé par le tourbillon du film. Avec aussi Vimala Pons, François Chattote.