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    Vincent doit mourir
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    174 critiques spectateurs

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    Theo
    Theo

    19 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2023
    "Vincent doit mourir", le film franco-belge réalisé par Stéphan Castang, se dresse comme une énigme fascinante dans le paysage cinématographique de 2023. Le film se positionne solidement comme un ajout intrigant au genre fantastique, mais il n'est pas sans défauts.

    Le scénario, co-écrit par Castang et Mathieu Naert, est un mélange d'éléments de suspense et de thriller qui maintiennent l'attention du spectateur. Vincent, interprété avec une intensité palpable par Karim Leklou, est un personnage à la fois ordinaire et captivant. Sa transformation de victime à survivant dans un monde qui semble se retourner contre lui est à la fois troublante et fascinante. Les performances d'acteurs comme Vimala Pons et François Chattot ajoutent une dimension supplémentaire à ce récit complexe.

    Techniquement, le film brille. La photographie de Manu Dacosse capture l'ambiance inquiétante avec brio, tandis que la musique de John Kaced ajoute une couche supplémentaire d'intensité. Les décors de Samuel Charbonnot et les costumes de Charlotte Richard contribuent à créer un monde à la fois familier et étrangement aliénant.

    Cependant, malgré ses points forts, "Vincent doit mourir" souffre de quelques lacunes. Le rythme, parfois inégal, peut laisser le spectateur désorienté, et certains éléments de l'intrigue semblent sous-développés. De plus, bien que le film réussisse à maintenir une atmosphère de suspense, il manque parfois de la profondeur émotionnelle nécessaire pour engager pleinement le spectateur.

    En somme, "Vincent doit mourir" est une expérience cinématographique qui mérite d'être vue, offrant une intrigue captivante et une réalisation technique impressionnante. Bien qu'il ne soit pas sans défauts, il représente un ajout remarquable au cinéma de genre européen.
    Jackie Williams
    Jackie Williams

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    Si vous dites avoir apprécié ce navet, je ne vous crois pas.
    Je vous accorde que l'idée était prometteuse mais y'a rien qui va c'est la honte.
    Arrêtez de faire semblant et dites au gens de ne pas payer pour voir ça svp
    Corinne76100
    Corinne76100

    51 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    La difficulté dans ce genre de film qui est très prenant et anxiogène, c'est de connaître la fin. Et une fin originale est souvent compliquée à faire. Ici la première 1/2 heure est très prenante, les scènes sont très dures et violentes. On commence à penser à la fin ... but du film ? message à faire passer ? L'hypothèse d'un virus (sur fond de covid, message radio, épidémie) se propage ... mais non. La fin reste ouverte, pas d'explication.
    Samir B.
    Samir B.

    23 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Marrant, pas incroyable mais marrant. Un peu longuet à la fin, je ne sais pas où le film m'emmène mais marrant
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    30 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Vincent doit mourir est un film de zombies à la française qui ne s'est pas embêté avec les maquillages. Une épidémie de violence se propage, largement commentée par la radio. La victime de départ (le patient zéro quoi), est un type lambda, graphiste à Lyon, à qui tout le monde s'en prend sans raison (métaphore de l'individualisme et de la violence de nos sociétés), lequel va devoir survivre à une série d'agressions diverses et souvent drôles par la distance que le réalisateur instaure avec son sujet. Comme dans tout bon film "survival", Vincent va faire tout un tas de rencontres (un sdf, son père, un chien, une serveuse...) et bâtir ses stratégies pour s'en sortir. C'est assez bien fichu, car le climat est angoissant voire oppressant de bout en bout, on ne sait jamais quand ni comment ni de qui va surgir la violence délirante. Le film renonce aux rebondissements de type scénaristique, et à toute explication univoque, car il repose plutôt sur la mise en place d'une ambiance, à laquelle le grain de l'image contribue beaucoup. Il ne laisse pas d'autres traces que celle d'un profond malaise et que les références aux films de même genre qui l'ont précédé. Mention spéciale à tous les comédiens.
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Scénario plutôt grave et déstabilisant, qui va en dérouter plus d'un, dont moi, et pour lequel j'ai fait un réel effort pour rester dans la salle. Quelle idée ?!? La première demie heure est assez inoffensive, mais ensuite ça s’embourbe, ça patauge, à l'image justement de cette lutte dans l'immonde fosse sceptique à ciel ouvert... Bravo le maquillage !! Karim Leklou ( Vincent Borel ) joue probablement très bien une partition peu à mon goût....Bref... tandis que Vimala Pons ( Margaux Lamy ) apporte un peu de gaité et de fraîcheur dans cette pale réalisation..... Peu réjouissant, peu enthousiasmant.... !!**
    Joce2012
    Joce2012

    213 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Comment peut on lutter contre la violence en montrant des scènes horribles dans un film ce qui ne permet pas aux gens sensibles d'aller le voir, le spectateur n'est il pas assez intelligent pour comprendre des choses sans les voir, il faut obligatoirement choquer ?
    PASCAL C
    PASCAL C

    9 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2023
    Au delà du pur film d'horreur on retrouve de l'humour, de l'amour, quelques références à des films classiques du genre. Il manque un peu de rythme entre deux scènes fortes. Mention particulière à Suzie.
    RedArrow
    RedArrow

    1 681 abonnés 1 538 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Mais que diable arrive-t-il à Vincent ? Un beau jour, ce graphiste sans histoire se met soudain à déclencher des accès de violence inexpliquées à son égard chez des personnes dont il croise simplement le regard. D'un incident isolé à son bureau, le phénomène prend des proportions de plus en plus ingérables, obligeant Vincent à aller s'isoler du monde en rase campagne..

    Et surtout, quelle mouche a piqué le cinéma de genre français ces dernières semaines pour qu'il se mette à proposer autant de projets originaux et différents en l'espace de quelques semaines ? On ne s'en plaindra pas, loin de là même, et c'est donc très peu de temps après "Acide", "Le Règne Animal" et "Gueules Noires" que déboule cet étonnant premier film de Stéphan Castang, où les débordements de violence gratuite de nos sociétés dites civilisées et leurs conséquences néfastes vont devenir le tremplin à un concept fantastique aussi fort qu'absurde: un homme devient inexplicablement du jour au lendemain le réceptacle de toute cette sauvagerie qui ne demande semble-t-il qu'à éclater chez autrui.

    Parabole géniale sur la rencontre explosive entre la paranoïa post-traumatique d'une victime d'agression et celle, permanente, que les chaînes d'infos sensationnalistes et autres médias imprègnent sournoisement chez leurs spectateurs les plus influençables à longueur de journée (ce n'est pas un hasard si on aperçoit très vite ce qui semble être un débat télévisée en arrière-plan chez Vincent), "Vincent Doit Mourir" impressionne d'emblée par la maîtrise de son postulat, nous emportant, à l'instar de son pauvre héros, au sein de cet engrenage de violence avec une transversalité de tons digne du cinéma sud-coréen.
    En effet, en l'espace de simplement quelques minutes, Stéphan Castang arrive à osciller avec un naturel assez sidérant entre l'uppercut que peut représenter le jaillissement de la plus pure bestialité dans la quiétude du quotidien, l'humour loufoque engendré par l'irrationnalité des premières situations post-agressions et cette faculté de toujours prendre son concept au sérieux, n'en éludant aucune conséquence pour son pauvre héros qui cherche lui-même à comprendre le mal dont il se retrouve victime. Bon sang, que cela du bien de voir un mélange de registres aussi habile dans un paysage cinématographique français souvent trop frileux à l'idée de briser les cases !

    Et, la bonne nouvelle, c'est que "Vincent Doit Mourir" ne s'arrête pas qu'à son premier acte particulièrement accrocheur et réussi, il va enrichir son univers de certains satellites au fur et à mesure de la poursuite de solitude forcée de son personnage... et même se parer de la naissance d'une romance touchante, bien pensée et utilisée sur de nombreux aspects comme l'ultime rempart à la folie ambiante qui gagne la réalité dans laquelle évolue Vincent et qui menace de l'emporter.

    Certes, pour les plus férus de ce genre de film, certains des éléments croisés dans la quête de Vincent seront parfois moins surprenants et, en privilégiant peu à peu des contours plus sentimentaux, le long-métrage perdra un peu de ce qui faisait sa force de percussion à ses débuts mais, en parallèle, il saura toujours se montrer très malin pour bouger les lignes métaphoriques de son concept à travers l'évolution de son récit, tout autant capable de leur donner une ampleur digne d'une apocalypse "Romero-esque" où cette fureur collectif refoulée se déploie à l'écran en écho à la pullulation de voix médiatiques invasives que magnifiquement intime, traduisant au plus près la réunion d'états d'âme de deux êtres cabossés par la vie dans cette adversité qui les amène à apprendre à se conjuguer en un "nous" nécessaire à sa pérennité.

    Atypique, intelligemment mené et intrigant, "Vincent Doit Mourir" s'impose comme une des surprises françaises de l'année ! À un point que l'on préférera clairement prendre Vincent dans nos bras pour le remercier de ce voyage si intense en sa compagnie que de lui coller une méchante mandale.
    Cécile Rodolakis
    Cécile Rodolakis

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Le film réussit le pari du mélange des genres avec brio. Drôle, grinçant et aussi plein de tendresse, s'il y a un film à voir cet automne c'est celui là !
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 573 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    Je n’aime pas trop le genre fantastique qui amène souvent le spectateur dans les délires extrêmes du scénariste. Mais ici, finalement le coté fantastique passe au second plan et restent ces situations de violence inexpliquées. Il y en a tous les jours à la rubrique faits divers ! C’est troublant car qui n’a jamais (moi le premier) exprimé subitement une sorte de haine envers un inconnu à partir de son facies, de son attitude, de son physique, de son parler. Bien sûr on ne passe pas à l’acte, on passe son chemin et on se réfugie dans l’idée que « on n’ira pas en vacances ensemble ». Mais il y en a quand même qui, à l'occasion, cèdent à leur pulsions ! Karim Leklou avec sa mine renfermée, renfrognée, taciturne était parfait pour le rôle et porteur de toute l’antipathie qu’un simple regard peut provoquer. Si le fil conducteur repose sur le registre fantastique (lire purement imaginatif, irréel, invraisemblable, surnaturel), il y a quand même quelque chose de la vie quotidienne et des rapports humains.
    Matthieu B.
    Matthieu B.

    12 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2023
    Film visionné au cinéma.

    Dans le registre particulier des films français de cette année, nous trouvons Acide qui se plaît à jouer l'angoisse dans un univers fantastique ou encore, Le Règne Animal qui mise sur du fantastique, y préférant cette fois le drame poignant. Nous pouvons rajouter Vincent doit mourir a cette liste. Ce dernier bénéficie d'un côté particulièrement angoissant dans un univers fantastique, tout en s'attardant à traiter l'importance du regard et la violence comme habituelle.

    A bien des égards, les qualités de ce film sont indéniables. A commencer par ne pas présenter l'angoisse dans une introduction. Nous ne savons pas à quoi nous attendre. Le spectateur le découvre en même temps que Vincent. Ainsi, le spectateur devient témoin. Tout comme Vincent ouvre les yeux pour voir, nous ouvrons les nôtres pour regarder la scène. Et comme Vincent nous voyons le déchaînement de violence à chaque fois. L'anxiété du spectateur est donc très bien maîtrisée et l'effet perdure encore quelques temps après être sorti du cinéma. Également, quelques pointes d'humour noir viendront ravir les amateurs du style.
    Côté scénario et philosophique, plusieurs points m'échappent. Une cure d'amaigrissement de 20 minutes aurait été salvateur tant les dernières minutes spoiler: (au retour du Papa de Vincent)
    paraissent brouillon (j'irai même jusqu'à dire inutiles). Le sujet est perdu par cette histoire d'amour qui nous fait perdre le principal et tourner en rond d'ennui. Le côté survivaliste est à peine aborder. Au final, nous n'aurons qu'effleuré la surface de ce qui pouvait être abordé.

    Bien entendu, ceux qui apprécieront les films réalistes devront passer leur chemin. L'humour décalé peut également apparaître comme très tordu vu le thème. Pas facile non plus de rester accrocher 1h50 de suite...
    Cool_92
    Cool_92

    290 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2023
    Un film fantastique, drôle, viscéral, gore, parfois absurde et bizarre porté par un Karim Leklou excellent. On est très vite captivé par cette réflexion sur la violence gratuite....la tension monte peu à peu tout au long du film. J'ai moins aimé la dernière partie. Mention spéciale à la musique qui fait très Carpenter. Ça fait du bien du cinéma français qui ose !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    782 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Les intentions sont bonnes dans ce thriller fantastique français, porté par le charismatique Karim Leklou.
    La première 1/2 heure est intrigante, surprenante, et finalement assez prenante, avec cet homme qui, du jour au lendemain, va se faire agresser par tous les individus qui croisent son regard.
    Puis, peu à peu, le scénario s'enlise et se met à patauger (comme le héros) dans une suite de scènes de plus en plus risibles et irrationnelles.
    Et bien sûr, au final, aucune explication n'est donnée à ce phénomène plutôt surnaturel !
    Bref, une idée de départ simple et originale, mais une réalisation digne d'une série Z.
    A esquiver !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Après un générique d’ouverture fascinant, alliant compositions de matière lumineuse et sonorités électroniques, après une première demi-heure originale empruntant à l’œuvre de John Carpenter, notamment à They Live (1988), le film de Stephan Castang retrouve hélas les chemins balisés de la survie apocalyptique doublée d’une romance forcée entre deux marginaux qui dépassent la malédiction qui pèse sur eux pour s’aimer malgré tout. La disparition du comique, tonalité qui se mariait à merveille avec le registre fantastique ancré dans un cadre urbain réaliste (le bureau, le poste de police, le petit appartement), constitue le point de bascule d’une œuvre rattrapée par l’aspect sérieux de son propos, alors même que son insolence initiale annonçait une liberté tonale et narrative. Le récit s’enlise comme Vincent et le facteur dans la fosse septique, incapable de tenir son heure trois-quarts – le format du moyen métrage eût été plus adapté –, répétant ad nauseam un schéma qui paraît néanmoins improvisé, dessiné à tâtons. Plus nous avançons et moins le film est maîtrisé, sinon lors de scènes voulues iconiques.
    Ne retiendrons néanmoins le charisme pataud et involontaire de Karim Leklou, homme lambda jeté du jour au lendemain dans l’arène de la marginalité, l’arrière-plan social qui interroge la montée de la violence dans nos société apparemment policées, ainsi que les portraits successifs que le réalisateur brosse desdits marginaux, du professeur des université contraint à l’exil – ce n’est pas pour rien que son pseudonyme est Joachim DB – à la serveuse d’un faux diner américain, rappelant que personne n’est à l’abri de l’ostracisation. Une belle mais inégale tentative de cinéma de genre français portée par la musique entêtante de John Kaced.
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