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    Vincent doit mourir
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    3,4
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    162 critiques spectateurs

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    Cool_92
    Cool_92

    268 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2023
    Un film fantastique, drôle, viscéral, gore, parfois absurde et bizarre porté par un Karim Leklou excellent. On est très vite captivé par cette réflexion sur la violence gratuite....la tension monte peu à peu tout au long du film. J'ai moins aimé la dernière partie. Mention spéciale à la musique qui fait très Carpenter. Ça fait du bien du cinéma français qui ose !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    741 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Les intentions sont bonnes dans ce thriller fantastique français, porté par le charismatique Karim Leklou.
    La première 1/2 heure est intrigante, surprenante, et finalement assez prenante, avec cet homme qui, du jour au lendemain, va se faire agresser par tous les individus qui croisent son regard.
    Puis, peu à peu, le scénario s'enlise et se met à patauger (comme le héros) dans une suite de scènes de plus en plus risibles et irrationnelles.
    Et bien sûr, au final, aucune explication n'est donnée à ce phénomène plutôt surnaturel !
    Bref, une idée de départ simple et originale, mais une réalisation digne d'une série Z.
    A esquiver !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    653 abonnés 2 917 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Après un générique d’ouverture fascinant, alliant compositions de matière lumineuse et sonorités électroniques, après une première demi-heure originale empruntant à l’œuvre de John Carpenter, notamment à They Live (1988), le film de Stephan Castang retrouve hélas les chemins balisés de la survie apocalyptique doublée d’une romance forcée entre deux marginaux qui dépassent la malédiction qui pèse sur eux pour s’aimer malgré tout. La disparition du comique, tonalité qui se mariait à merveille avec le registre fantastique ancré dans un cadre urbain réaliste (le bureau, le poste de police, le petit appartement), constitue le point de bascule d’une œuvre rattrapée par l’aspect sérieux de son propos, alors même que son insolence initiale annonçait une liberté tonale et narrative. Le récit s’enlise comme Vincent et le facteur dans la fosse septique, incapable de tenir son heure trois-quarts – le format du moyen métrage eût été plus adapté –, répétant ad nauseam un schéma qui paraît néanmoins improvisé, dessiné à tâtons. Plus nous avançons et moins le film est maîtrisé, sinon lors de scènes voulues iconiques.
    Ne retiendrons néanmoins le charisme pataud et involontaire de Karim Leklou, homme lambda jeté du jour au lendemain dans l’arène de la marginalité, l’arrière-plan social qui interroge la montée de la violence dans nos société apparemment policées, ainsi que les portraits successifs que le réalisateur brosse desdits marginaux, du professeur des université contraint à l’exil – ce n’est pas pour rien que son pseudonyme est Joachim DB – à la serveuse d’un faux diner américain, rappelant que personne n’est à l’abri de l’ostracisation. Une belle mais inégale tentative de cinéma de genre français portée par la musique entêtante de John Kaced.
    Supfan
    Supfan

    38 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2023
    Karim Leklou est absolument fabuleux dans ce film dramatique ! Le scénario original, décalé, parfois dérangeant, nous offre un rendu sur la complexité des êtres, de leurs tensions, de leurs failles, de leur agressivité dans cette société imparfaite où tout va trop vite, trop fort, prenant parfois des directions disproportionnées . A méditer 🤔
    Ufuk K
    Ufuk K

    496 abonnés 1 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2023
    "Vincent doit mourir" curiosité de la semaine qui a gagné de nombreuses récompenses cette année dans des festivals de films fantastiques est un thriller dramatique original. En effet le film mélange habilement le genre horrifique, comique, dramatique et science-fiction, le réalisateur Stephan Castang dénonce frontalement la banalisation de la violence dans les médias et une société de plus en plus individualiste et violente avec un Karim Leklou convaincant et quelques séquences qui font son effet même si l'ensemble souffre de longueurs et faiblesses.
    Ludopacha82
    Ludopacha82

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Franchement, je salue l'idée. Renouveler le cinéma français en osant le fantastique et l' horreur je dis un grand Oui ! Mais par contre ce qui se veut être progressif dans l'intrigue est raté pour moi. Le montage et la musique systématique doivent y être pour beaucoup et je me suis donc vraiment ennuyé . ça m'embête parce que j'ai adoré les comédiens et le principe de l'histoire, là où ça va... il n'y a pas de rythme et c'est dommage.
    Jm J.
    Jm J.

    16 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2023
    Déçu de chez déçu ! Malgré ce couple sympa outre le chien (qui ne sert à rien) le pitch n'est pas du tout abouti, trop de circonstances illogiques, on ne comprend rien non plus à la géographie car ça part à Lyon et le beaujolais et en 10mns de 504 c'est le Morbihan en gros !
    Il suffisait d'introduire des lunettes noires pour faire évoluer le personnage dans plus de suspense. Le massacre sur l'autoroute bloquée c'est mal pompé d'ailleurs. Le final..bof . Bref fallait retravailler tout ça six mois de plus, mini !
    selenie
    selenie

    5 998 abonnés 6 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    Le générique de début annonce la couleur, celui d'un thriller très sombre et métaphysique. On se retrouve dans un univers très bureaucrate, très col blanc qui aurait pu vite être ennuyeux mais l'intrigue commence vite et efficacement. La violence est soudaine et donc d'autant plus effrayante.La première demi-heure est redoutable d'efficacité, l'incompréhension de Vincent/Leklou est complètement raccord avec l'énigme autour des agressions. Mais on s'aperçoit aussi très vite que le film tombe dans l'écueil récurrent de ces films de genre, à savoir qu'il est difficile de rester cohérent avec son concept de base. Ainsi il y a une condition à l'agression mais finalement la plupart des agressions ne sont pas logiques et ne suivent pas le concept ce qui rend forcément le récit incohérent... ATTENTION cliquez pour en savoir plus !... Et on est un peu déçu par le fait que le scénario ne reste pas sur un thriller énigmatique et métaphysique en virant un peu de genre. Stephan Castang signe un thriller fantastique intéressant mais bancal, qui surnage tout juste grâce à son climax et à son acteur principal.
    Site : Selenie.fr
    limaongle
    limaongle

    10 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    C'est bien fait, c'est intelligent, ça dit plein de choses l'air de rien. Et quelle belle idée d'associer Karim Leklou et Vimala Pons.
    Cinévore24
    Cinévore24

    328 abonnés 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    "T'as pas l'impression parfois que le monde entier t'en veut ?"

    Premier long-métrage de Stéphan Castang, une nouvelle preuve que le cinéma de genre français se porte (très) bien quand il exploite intelligemment son idée de base et qu'il va au bout de ses ambitions.

    Quelque part au croisement de «It Follows» et de «Bird Box» (mais en mieux), une œuvre surprenante et viscérale, interrogeant la paranoïa, la marginalité et la violence qui peut sommeiller en chacun de nous.

    Sorte de relecture moderne du mythe du zombie, le film en devient d'autant plus dérangeant qu'il se déroule dans un quotidien bien réel et qu'aucune raison, qu'aucune explication n'est réellement donnée quand à cette explosion soudaine d’hyper-violence.

    Et à l'intérieur de ce monde où l'être humain cède, malgré lui, à ses pulsions les plus sombres, forçant notre protagoniste-réceptacle, Vincent (interprété par le très bon Karim Leklou), à se couper peu-à-peu de ce monde-là, c'est sa rencontre imprévue avec Margaux (une Vimala Pons spontanée et un peu perchée) qui va lui démontrer qu'il n'a pas forcément à être seul pour faire face à ce qui lui arrive.

    Car à l'intérieur de ce film où le danger peut surgir de n'importe où, n'importe quand et surtout de n'importe qui, ce duo, fusionnel mais instable (l'un.e pouvant représenter un danger pour l'autre, et inversement), va devoir se faire confiance pour (sur)vivre dans ce monde qui part en vrille.

    Une histoire de regards, de pulsions et de rencontre très réussie dans son ensemble, connaissant une petite baisse de rythme au milieu de son récit, mais regagnant en puissance dans son dernier tiers (à l'image d'une séquence illustrant encore un peu plus ce déferlement inexpliqué de haine et de violence).

    Un survival original, maîtrisé et assez oppressant, le tout accompagné d'une touche d'humour et de romantisme. Et une nouvelle réussite pour le film de genre français. Et ça, ça fait plaisir à voir.
    Marta PF
    Marta PF

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    J'ai dû partir du cinéma à la moitié du film, tellement était désagréable à regarder. L'intrigue est intéressante, certes, mais on est vraiment trop mal à l'aise. Je suis étonnée que cela soit classé -12, cela devrait être au moins pas pour les -16. Les images sont d'une violence inouïe, scènes très viscérales et difficiles à regarder. J'ai vu des films d'horreur auparavant, mais ce film, sans être vraiment de l'horreur, fait appel à des mécanismes de surprise et sursaut pas nécessaires au propos du film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Graphiste dans un cabinet d’architecture à Lyon, Vincent, la trentaine, mène une vie banale jusqu’au jour où il est sauvagement agressé par un stagiaire puis par le comptable de son entreprise. Ces réactions ultra-violentes deviennent de plus en plus fréquentes. Chaque regard que Vincent croise avec un inconnu provoque chez celui-ci une bouffée irraisonnée de violence lui rendant bien vite la vie en société insupportable. Vincent doit quitter son travail et sa ville. Il part se réfugier sur la côte atlantique dans la résidence secondaire de ses parents. Sa route y croise bientôt celle de Margot (Vimala Pons).

    Le cinéma français s’aventure depuis peu sur des terrains qu’il n’avait pas osé défricher. Il s’essaie à imaginer la fin du monde. "Titane", "Acide", "Le Règne animal" flirtent avec l’anticipation et le film catastrophe. Des séries avaient ouvert la voie. Je pense en particulier au "Secret d’Elise" ou aux "Revenants".

    Le pitch de "Vincent doit mourir" est saisissant. Un homme d’un seul regard suscite une haine meurtrière. Un tel pitch soulève deux catégories de questions. La première renvoie à une interrogation que le scénario pourra, ou pas, lever : quelle est l’origine de cet inquiétant phénomène ? S’agit-il d’une hallucination d’un sujet paranoïaque ? Ou bien, s’il est bien réel, est-il limité à sa seule personne ? en voie de se généraliser à d’autres ? l’effet d’un virus ?
    La seconde, plus riche encore, est la conséquence pratique d’une telle situation. Comment vivre, ou plutôt survivre, si un seul regard nous met en péril de mort ?

    Le premier tiers du film est celui de la lente prise de conscience par Vincent de son état. C’est le meilleur, mais aussi celui que déflore la bande-annonce et celui qui réserve le moins de surprise, surtout si l’on vient de lire ces lignes. Le deuxième est celui où il en tire les conséquences, essayant d’organiser sa nouvelle vie, en limitant au maximum les interactions sociales, en apprenant quelques rudiments de sports de combat et en achetant (comment y est-il parvenu sans interagir avec le propriétaire du chenil ?) un rottweiler pour se défendre.

    Il faut attendre le troisième pour voir arriver l’autre tête d’affiche, Vimala Pons. Elle incarne un amour impossible, comme on en a vu plusieurs déjà, par exemple dans des films de vampire, un amour voué à se détruire s’il était consommé. La relation entre Vincent et Margot soulève des questions auxquelles je n’ai pas trouvé la réponse : comment Margot peut-elle regarder Vincent dans les yeux sans se muer en bête furieuse ? Mais surtout, elle me semble, malgré l’immense talent des deux acteurs, banale et sans enjeu. À tel point que les deux seules conclusions possibles du film – ils s’entretuent / ils s’apprivoisent – qui sont successivement montrées, auraient pu tout aussi bien l’une que l’autre être retenues.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    44 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    Quel audace pour un premier film !

    Pour sa première réalisation, Stéphan Castang n'hésite pas, en effet, à prendre son sujet à bras le corps et ose tout :
    - une hyperviolence assumée
    - le mélange des genres (dystopie, gore, romance, action)
    - une relation sentimentale entre deux personnages marginaux construite sur des bases peu courantes au cinéma
    - des séquences assez hallucinantes comme cette bagarre dans une fosse sceptique (durant laquelle il faut avoir le foie bien accroché) ou celle entre le personnage principal et deux tout jeunes enfants. Du jamais vu !

    Mais la plus grande force du film reste son imprévisibilité, tant l'on ne sait jamais où la scène suivante va nous amener. Une sensation d'insécurité constante qui installe un sentiment d'angoisse chez le spectateur, sans avoir besoin d'avoir recours à des effets spéciaux ou des artifices de mise en scène.

    Mention spéciale également à la bande originale de John Kaced qui contribue efficacement à installer une atmosphère pesante et anxiogène.

    Malheureusement, le film présente également les défauts d'une première oeuvre :
    - un scénario qui manque de consistance avec une histoire qui progresse peu et qui finit même par quelque peu s'essouffler, avant un sursaut lors d'une séquence de folie collective impressionnante dans la dernière partie.
    - quelques incohérences, en lien avec l'idée de départ du film (à savoir les difficultés rencontrées par le personnage principal, chaque fois que son regard croise celui d'un autre) : comme les très nombreux regards que s'échangent régulièrement sans conséquences les deux personnages interprétés par Karim Leklou et Vimala Pons, tous deux formidables, ou cette question qui revient en tête tout au long du film : pourquoi ne met-il pas tout simplement des lunettes de soleil ??

    En revisitant le film de zombies, Vincent doit mourir propose une réflexion plus large sur l'aliénation et l'hyperviolence de nos sociétés et les difficultés du vivre ensemble.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    cinono1
    cinono1

    284 abonnés 2 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Comme tout bon film à la lisière du fantastique, les raisons qui poussent à ce événements ne seront jamais expliqué. On subit et on suit avec Vincent, excellemment interprété par Karim Leklou, les diverses perepities qui lui tombent dessus. Métaphore d'une société ou la multiplication des relations humaines entraînent la violence ? Ou d'une paranoia de la société ? En tout cas, il faut essayer de survivre et on peut même trouver l'amour. Vimala Pons apporte de la fraîcheur et de l'espoir à une situation inconfortable. Un film audacieux surprenant,
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    12 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    Petite note dissonante face à l‘enthousiasme général suscité par Vincent doit mourir, un film qui sur le papier suscitait pas mal de curiosité mais qui au final ne m’a pas plus émoustillé que ça.
    Pourtant l’idée de départ est plutôt originale : un type (Karim Leklou, toujours à l’aise quand il s’agit de jouer des types borderline, comme dans Goutte d'Or) que tout le monde se met à vouloir tuer après l’avoir regardé dans les yeux, va devoir se couper du monde pour éviter la mort…

    Vincent doit mourir est le premier long-métrage de Stéphan Castang,… un Vincent qui n'a rien à voir avec le Vincent qui n’a pas d’écaille de Thomas Salvador, farce absurde et minimaliste sortie en 2014. Ici l’histoire est tout aussi absurde mais pas très drôle, pour ne pas dire assez anxiogène, avec un film qui lorgne du coté du Survival à la française comme c’était le cas dernièrement avec Le Règne animal et Acide, dans des registres quelque peu différents.

    Si l’idée est originale, le concept montre vite ses limites, et ne débouche sur rien de vraiment convaincant, la faute à un scénario qui manque un peu de densité et de surprise, au delà de la métaphore autour de l’idée cher à Jean-Paul Sartre que L'enfer c'est les autres… mais heureusement l’amour est là pour nous sauver.
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