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Prad12
91 abonnés
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1,0
Publiée le 27 octobre 2024
Belle prestation de Jacques Gamblin en face d'un André Dussollier en roue libre...... un film qui se veut une réhabilitation du président tombé du train mais fallait il pour cela donner le mauvais rôle à Clémenceau et Millerand ? Paul Deschanel est contre la peine de mort ? C'était déjà un sujet brûlant depuis les années 1880 et Clémenceau était aussi contre.... Ce film ne rend compte que d'une chose, Paul Deschanel est bien un homme politique français, de beaux discours et pas d'actes..... et quitte à le faire passer pour l'inventeur de toutes les progressions sociales, ne pas oublier cette phrase d'un de ses discours : « Les réformes sociales coûtent cher. Pour les accomplir, il faut que le pays soit riche ; et la prospérité nationale ne sera possible que dans la paix sociale. Par conséquent, la première condition de l’amélioration du sort des travailleurs, ce n’est pas la guerre des classes, c’est la solidarité. ». Un film qui fait pschitt.....
Paul Deschanel, vous en avez entendu parlé, peut être, comme le Président le plus nul de l'histoire ou via un nom de rue. Il était pourtant bien + que cela. Abolir la peine de mort, donner le droit de votes aux femmes, créer des mutuelles, mettre en place des liens entre la France et l'Allemagne vaincue pour éviter que la rancœur ne soit le terreau d'une nouvelle guerre: tellement d'idées novatrices, en avance sur leur temps, tel est le programme de Paul Deschanel. Il restera pourtant dans l'histoire pour être le Président tombé du train. Ce film est une tentative de réhabilitation plutôt réussie.
Soulignons le jeu des deux acteurs principaux absolument colossal.
Le tigre et le président est un film sur Paul Deschanel, présenté comme le président le plus ridicule que la France ait connu et c'est un peu vrai chute d'un train en marche, démission quelques mois aorès son élection.....Pourtant le film nous montre aussi l'humaniste en avance sur son temps qu'il était . et c'est bizarrement sur ce point qu'il en ait le plus intéressant. l'idéee de lmettre en face de lui Clémenceau est bonne car ce dernier étant vraiment son total opposé.Le film est joliment emmené pour André Dussolier et Jacques Gamblin mais souffre de quelques longueurs.
J'ai bien aimé ce film tant par sa forme (certains passages sont plutôt cocasses) que par son fond. Le film parle en effet de la rivalité entre Clémenceau (le tigre) et Paul Deschanel, le président de la République de l'époque. Paul Deschanel est très peu connu, et pour cause, il n'a gouverné que 6 mois! J'ai découvert un homme certes farfelu (car malade psychologiquement) mais surtout très humaniste et en avance sur son temps (contre la peine de mort et le Traité de Versailles, pour le vote des femmes et le suffrage universel, etc). Ça m'a donné envie d'en savoir plus sur lui et on ne peut que regretter qu'il n'ait pas pu continuer son mandat jusqu'au bout... Les acteurs jouent très bien, ils incarnent bien leur personnage, en particulier Gamblin. Je recommande donc ce film aux férus d'Histoire ou d'histoires originales qui sortent des chemins balisés.
C'est d'un pas assuré que l'on va voir ce film. La bande-annonce laisse entrevoir un film prometteur avec de beaux décors (associés à de jolies couleurs), des acteurs eux aussi prometteurs (un Dussolier râleur comme l'était feu Clémenceau). Bref, on devrait passer un bon moment. Hélas ! Le film sombre dans un anachronisme total : l'on dépeint un Deschanel progressiste, féministe, pacifiste. Le véritable Deschanel était certes féministe, mais oublier qu'il fit occuper la Ruhr pour forcer l'Allemagne vaincue à payer ses indemnités de guerre et qu'il s'opposait au traité de Versailles, non par pacifisme mais trouvant ce traité peu contraignant... Rien que pour ça, tous nos espoirs s'envolent ! On atteint le pire dans la seconde partie du film : spoiler: après sa chute du train, il rencontre une famille dont le fils est mort à la guerre et dont la fille est une idéaliste féministe . Et c'est reparti pour toute une litanie progressiste pour le restant du film qui ennuie décidément ferme. Le plus affligeant est l'opposition entre un Clémenceau réactionnaire (dont on oublie trop souvent qu'il était un radical de gauche) et ce Deschanel progressiste (rappelons que c'est la droite qui l'a élu...) totalement anachronique comme le reste du film. Rappelons encore que le président n'avait que très peu de pouvoir par rapport au président du conseil qui était le véritable dirigeant du pays... Alors, le film a des qualités, comme le jeu (admirable) d'acteur de Dussolier, de beaux décors, de belles images. C'est un bon film pour ceux qui n'ont pas un regard historique, mais c'est un navet pour ceux que l'histoire passionne. Marquer que c'est un film historique relève vraiment, au regard de tous ces anachronismes, une tromperie commerciale. Dommage...
Une comédie historique qui met en scène un duel entre georges Clemenceau et un sénateur inconnu paul deschanel, qui oh surprise bat l illustre Clemenceau dit le tigre lors de l élection présidentielle de l apres 1ère guerre mondiale. Mais peu après cette grande victoire, deschanel, lors d un déplacement va tomber d un train et porte disparu, toute la France le cherche mais en vain. Le tigre grâce à cette mésaventure va essayer d en profiter. Tire d un épisode historique réelle, peyrefitte tire une comédie assez moyenne sauve par un jeu d acteur très bon avec aussi un sujet intéressant dont malheureusement nous laisse échapper l l'essentiel pour ma part d etre drôle
Une comédie politique fantaisiste et pleine de bons mots mais sur courant alternatif, qui évoque la rivalité entre Deschanel/Clémenceau, deux figures de la IIIe République, interprétés par l’excellent duo Gamblin/Dussolier. 2,75
L'IMBROBABLE PRESIDENT. Moi Président de la république, je ferais des étincelles, des rayures, des chutes, des oublis, des devoirs, des déraillements, des fuites et des combats. Ces malades qui font l'histoire. François Hollande a aimé.
J’aime bien les films qui nous en apprennent plus sur des périodes de l’Histoire. Ici, on est en 1920 et le film relate les frictions entre Paul Deschanel et le « père La Victoire » sur le poste convoité de Président de la République (IIIème république). Grâce à son bagout, Paul Deschanel fut élu (par l’Assemblée), mais ne dura pas, l’épisode de sa tombée accidentelle d’un train faisant trop de bruit à l’époque et ses problèmes de santé le contraignant à sa démission, au bout de peu de mois. Intéressant et beau numéro d’acteurs.
Instructif pour Paul Deschanel. Je suis de ceux qui associe son nom à un président tombé d’un train et quelque peu dérangé du ciboulot. Grâce au réalisateur Jean-Marc Peyrefitte, je suis curieux de fouiller un peu plus la biographie de Paul Deschanel. Piquant les joutes verbales entre Georges Clemenceau et Paul Deschanel. Plaisant le jeu des acteurs André Dussollier (Georges Clemenceau) et Jacques Gamblin (Paul Deschanel). Ils respirent le plaisir de se donner la réplique. Intéressant le point de vue du réalisateur concernant l’hypothèse du médicament Véronal pour expliquer éventuellement les troubles psychologiques de Paul Deschanel. Malheureusement cette chronique manque de rythme malgré ce duo Dussollier-Gamblin et cette période précise du récit.
Le Tigre et le Président est un film qui n'est pas terrible. Le film semble long malgré sa durée et il est franchement ennuyeux. Le jeu des acteurs est correcte même s'il n'est pas exceptionnel. De plus, je trouve le film très dur envers Georges Clemenceau qu'il dépeint comme un homme aigri, revanchard, et belliciste. Il a au moins l'avantage de rendre légèrement hommage à Paul Deschanel et ses idées.
La première partie du film est plutôt réussie. La mise en scène est rythmée, les acteurs sont bons et les dialogues assez percutants. Malheureusement après environ 30 minutes, le rythme s’effondre et le film s’enlise dans un ennui profond… Si on rajoute les libertés prises avec la vérité historique, cela donne au final un résultat pas terrible…
c'est loin d'être une ambiance Marvel.. c'est ce qui fait tout l'intérêt de ce film que nos ados pourraient apprécier s'ils prenaient le temps de le le regarder.