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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 avril 2013
Je sens que je ne vais pas me faire beaucoup d'amis avec cette critique étant donné la triste réputation injustifiée, donnée à ce "Vidocq". Certes, Pitof n'est pas le meilleur réalisateur de tout les temps (son lamentable "Catwoman" en est la preuve) mais pour son premier film, le bonhomme s'en tire plutôt bien, à mon humble avis. La triste réalité malheureusement, est que "Vidocq" est qualifié de nanar. Pourtant, mis à part certains gros plans foireux et cette caméra tremblotante (notamment au début du film), sans oublier le jeu exécrable de Guillaume Canet, cette transposition fantastique du personnage d'Eugène-François Vidocq est un bon divertissement. Car c'est ainsi qu'il faut voir le film, un divertissement mixant divers genres à l'instar du "Pacte des Loups" de Christophe Gans, dans lequel Depardieu s'excite en superpolicier adepte de kung-fu, un Canet un peu niais s'occupe de la partie "enquête" du long-métrage, et l'Alchimiste (le grand méchant très méchant) de la partie fantastico-horrifique de l'histoire. Un pareil mélange peut être indigeste (ce fut d'ailleurs le cas pour la majorité des spectateurs), pourtant, j'ai été scotché du début à la fin. Pitof use de sa caméra numérique ("Vidocq", premier film d'ailleurs à être tourné à ce format) pour mettre en scène un Paris surréaliste, en pleine révolution contre le roi Charles X, avec un style photographique intéressant. Se rapprochant de l'esthétique d'un film de Caro et Jeunet (Caro officie d'ailleurs ici en tant que "character designer"), "Vidocq" fait parti de ces films français désirant concurrencer Hollywood en proposant un cinéma plus orienté action. Certes, "Vidocq" est considéré comme l'un des plus mauvais films français. Pour moi, je n'y ai vu qu'un agréable divertissement sans prétention, qui plonge le spectateur dans une expérience visuelle particulière, ainsi que dans une histoire intéressante à la conclusion surprenante. Voilà, c'est dit! J'ai pris mon courage à deux mains, (et mes cou*lles), et au risque d'être pointé du doigt je l'avoue: "Vidocq" est un bon film.
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2,0
Publiée le 20 septembre 2019
Mais qui se cache derrière le masque miroir ? Captivante ènigme ou ennui profond ? D'une laideur fascinante,"Vidocq" marque pèniblement les dèbuts d'une nouvelle ère cinèma, avec le numèrique HD! Ce premier long-mètrage de Pitof, as des F / X, en a laissè plus d'un sur le carreau! Pourtant la critique de l'èpoque s'est fait un malin plaisir de rèpèter à qui voulait l'entendre que "Vidocq" 2001 serait un vèritable bouleversement dans le paysage du cinèma français! Les pittoresques gros plans, les raccords approximatifs, les grognements burlesques, le combat final dans la fonderie...Tout sonne faux! Et pourtant utiliser les techniques du prèsent pour revisiter le passè donnait vachement envie! Sans parler de la qualitè de l'interprètation (Depardieu, Dussolier, Canet, Scob...). Plus qu'un hommage, "Vidocq" est une relecture audacieuse! Un projet brillant dans un film à gros budget, avec une reconstitution du Paris de 1830 assez formidable! Malheureusement, le mot qui vient à l'esprit est celui de frustrant! C'est souvent moche, poussif, ridicule avec des acteurs en totale roue libre même si Canet fait ce qu'il peut! Reste aujourd'hui que les regrets...
Réalisation abominable, scénario incompréhensible et ennuyeux, acteurs en roue libre, musique hors sujet et effets spéciaux dignes de cinématiques de PS One : bref, rien à sauver dans ce nanard made in Pitof (qui comettra Catwoman quelques années plus tard).
Sur le papier, le projet est alléchant mais sur l'écran, le résultat est différent. L'époque est passionnante, l'intrigue qui se dessine est suffisamment mystérieuse pour nous aguicher, Gérard Depardieu et André Dussolier sont de la partie... Mais qu'est-ce qui ne va pas alors ? La mise en scène et le scénario, rien que ça. Si l'intrigue est alléchante et dessine bien son mystère pendant la première partie, il faut bien avouer que son dénouement et son twist final sont au-delà du mot décevant tant tout paraît bâclé. Et ce n'est pas la réalisation de Pitof, bourrée de numérique jusqu'à l'overdose, qui va nous permettre d'accrocher au reste puisqu'elle est non seulement très confuse mais également ultra-datée, le numérique vieillissant très mal. Il nous restera le charme des acteurs et du contexte pour apprécier le film qui est aussi ambitieux que raté.
Après avoir été un petit génie des effets visuels et avoir travaillé avec Jeunet et Caro, Pitof s'inspire du travail des deux metteurs en scène et s'essaie à la réalisation en adaptant une aventure inédite du célèbre bagnard devenu détective. Grossière erreur ! Car n'est pas Jean-Pierre Jeunet qui veut, même en s'inspirant de son inimitable imaginaire. Sur un scénario pourtant intéressant mêlant alchimie et thriller à l'américaine, Pitof a eu les yeux plus gros que le ventre et ça se voit à tout bout de champ. Le réalisateur devient, pour son premier film, l'heureux premier utilisateur de la caméra numérique. Le résultat est malheureusement catastrophique... L'image s'avère hideuse, filmée avec les pieds, multipliant les gros plans mal léchés et les scènes de combat hachées au montage, le tout avec des bruitages sortis d'une série Z. La photographie inexistante donne quant à elle au métrage une luminosité fade, quelque peu réaliste en soi mais surtout bien amatrice. L'interprétation est, elle, tout au plus sympathique, la plupart des acteurs ne rentrant pas totalement dans la peau de leurs personnages mais parviennent toutefois à rendre l'histoire digeste (en particulier le toujours aussi impeccable André Dussollier). Bien heureusement, les décors, costumes et l'excellente musique de Bruno Coulais sont bien travaillés et apportent un réel soin d'esthétique quant à la reconstitution du XIXe siècle. Mais pour le reste, c'est d'un lamentable qui en devient très vite énervant, la mise en scène ratée et l'intrigue poussive (pourtant signée Jean-Christophe Grangé, auteur des "Rivières Pourpres" notamment) empêche clairement le long-métrage d'être une péripétie agréable. Difficile à regarder jusqu'au bout et ce dès les premières minutes, Vidocq est la preuve que pas tout le monde peut passer derrière la caméra...
Le combat initial faisait craindre le pire, mais ensuite le film s'installe… et de quelle façon, images somptueuses, baroque à tous les étages, décors de folie, personnages haut en couleur, c'est vraiment jouissif. La fin est cependant faible, le twist final étant mal amené et le combat final gavant. Mais ça reste un très bon film.
WOUHOU !!!! Vidocq fut le premier film au monde à avoir été tourné intégralement en numérique !!! Quelle joie immense de savoir ça !!! Plus sérieusement, si c'est le seul argument que les producteurs et l'équipe du film ont trouvé pour vendre le film, c'est bien triste. Pour aller droit au but, je trouve que ce film est une b$use sans nom. Les acteurs sont mauvais, la réalisation à chier (l'avenir nous prouvera que Pitof est une piètre réalisateur sans talent). Tout est insupportable. Le fait que ce soit tourné numériquement ne cache rien de la pauvreté artistique de cette b$use. L'enquête que mène Guillaume Canet est inintéressant et ennuyeuse. Alors quand vient l'heure de la révélation finale, j'ai cru tomber de ma chaise car la ridicule de ce "film " atteint son paroxysme et m'a clairement fait comprendre que j'avais perdu mon temps avec ce machin.
Il saute au yeux que, derrière ces cent minutes d'images et de sons maniaquement trafiqués, il y a un savoir-faire considérable. Mais pour produire quels effets ? Du romanesque, il y en avait à profusion, façon feuilleton pur style XIXè. Dans le Paris de 1830, "l'Alchimiste", un être maléfique aux pouvoirs surnaturels, visage dissimulé sous un masque miroir, sème la térreur. Mais dans Vidocq le film, Vidocq, le personnage, n'est qu'un prête-nom. Toute ressemblance avec la série télé est, ici, purement fortuite. Plus Pitof multiplie les maniérismes formels, plus il sape le récit. Loin de réinventer un monde, il ne fait que dématérialiser l'univers ou il nous à plongés. Pitof désamorce tout ce qui est supposé faire "respirer" l'intrigue : les émotions, le suspense, les rebondissements, les changements de rythme. Trop d'effets ont tué l'effet. Pour certain, tout ces bémols ne dérange pas trop. Un film qui aurait pu être bien plus grand, mais c'est pas le cas. Il reste, que le film fut un pari audacieux..
Pitof, tel Frédéric Auburtin qui dirigea Depardieu un an après avoir collaboré sur L’Homme au Masque de Fer, avait travaillé sur les effets visuels d’Alien: La Résurrection en 1997. Amusante coïncidence qu’il prenne lui aussi Depardieu sous son aile dans un rôle bien français, n’en déplaise aux puristes de la forme, et qu’il ”refonde” l’Homme au Masque de Fer à une révolution d’écart – le ”vrai” étant mort en 1703, celui de Pitof devait être une sorte de Phantom of the Opera visuel plutôt que musical.
Les effets visuels en tout cas sont bien au rendez-vous sous la main d’un des pères du xénomorphe : contraste maximum, caméra numérique, fluidité magique, et voilà le Paris révolutionnaire teinté au pigment de rêve. C’est une délectation visuelle sans fin ni faille qui nous fait oublier qu’il doit exister un caméraman ; on ne saurait s’expliquer autrement la pureté de cette photo qu’en disant la caméra dotée de sa propre volonté.
Par moments, c’est un peu tout ce qu’il y a dans le film : une photo. Un lien graphique puissant mais esseulé, qui pourrait gagner à l’étoffement du monde sonore ou une recherche moins marquée de l’image marquante. Dans ce décor de fantasy se meuvent des personnalités toujours au bord de l’anachronisme, puisant un caractère bien trempé dans les eaux d’une Seine dystopique, quasiment steampunk. Les visages émergeant des ombres jaunes n’ont plus d’humanité que ce qu’on se force à reconnaître en eux, des indices à contre-courant de l’histoire qui les y hameçonne plus ou moins.
La diction est soignée, les manières horripilantes – ce tic de toujours s’éponger le même endroit du visage, entretenu par Jean-Pierre Gos à qui l’on attend que Dussolier fasse une remarque, est de haut rang parmi les tics au cinéma (sûrement pas loin derrière le cracheur d’Alan Parker dans Birdy). Depuis la ”Galerie des Feux” courant sous Paris chez les souffleurs de verre jusqu’aux combles d’un laboratoire d’alchimie, Vidocq crée son propre genre interlope, saturé de couleurs et atemporel, se tenant là comme une créature de bobines loin dans les couloirs du septième art, où les lumières sont des lampes à huile et que l’on farfouille dans du papier en matière d’archives.
Délirant et beau, Vidocq tient la route et devrait satisfaire aussi bien les adeptes de fantasy que d’Histoire ou de déviance filmique, malgré sa légère tendance au sensationnalisme et une once de confiance superflue dans son style. Pitof fera Catwoman ensuite, peut-être déçu du potentiel féminin sous-utilisé de son héros. Mais c’est une autre histoire.
Beaucoup d'attente et d'appréhension pour un film qui s'avère être une sorte de thèse sur les effets spréciaux à présenter avant de pouvoir partir pour Hollywood... Et on sait la "réussite" de Pitoff par la suite. En effet la force du film sont les effets spéciaux, impressionnants et rares dans un film français. Mais c'est également le problème du film. Tellement de plan numérique qu'on sent les acteurs complètement perdus et noyés dans tant de vide ! Et je ne parle pas de Guillaume Canet, qui est ici nullissime !
Lors du générique de début, je n’avais pas fait attention que le scénario avait été écrit par le romancier Jean-Christophe Grangé, l’auteur de "Les rivières pourpres" et de "L’empire des loups". Et pourtant, je n’ai pu m’empêcher de penser que le style de ce "Vidocq" était très ressemblant aux œuvres que je viens de citer : sombre et glauque, dans des décors impressionnants. L’esthétique de l’image, qui se rapproche de celle que Jean-Pierre Jeunet nous a montré avec "La cité des enfants perdus" (et pour cause, Pitof ayant travaillé longtemps avec Jeunet pour les effets spéciaux), est si soignée qu’elle parait virtuelle et tout droit sortie d’un jeu vidéo. Avec les décors, on comprend que le budget alloué à la confection de ce film était plutôt conséquent. Le casting fait rêver, avec Gérard Depardieu et Guillaume Canet en tête de liste, auxquels s’ajoutent André Dussolier, Inès Sastre, et André Penvern pour ne citer qu’eux. On pense alors qu’on va passer un bon moment… eh bien c’est tout le contraire. Pire : on déchante dès le départ avec cette scène de lutte filmée avec des effets visuels censés faire du style, devant une caméra tremblotante destinée à nous mettre au cœur de l’action. Résultat, ces usages abusifs d’effets de style et cette image qui remue dans tous les sens rendent le spectacle flou et presque désagréable à regarder, sans parler des pauvres bruitages. Les dialogues tombent parfois dans la niaiserie, et ce n’est pas le joli coup de théâtre à la fin du film qui fait de ce film un chef-d’œuvre. Même si ce rebondissement paraît bâclé dans sa mise en forme, disons qu’il sauve cette production du zéro pointé. Gérard Depardieu, bien qu’il ait endossé le rôle-titre, n’est pas celui qui apparait le plus à l’écran. L’immense talent que tout le monde lui reconnait ne lui sert à rien ici. Par contre, Guillaume Canet… c’est une catastrophe, tant il paraît d’une puérilité affligeante. On sent clairement qu’il ne sait pas comment faire pour interpréter son personnage. La direction artistique est inexistante, pas du tout aidée par une mise en scène ratée. L’intrigue était pourtant intéressante, mettant l’alchimie à la sauce thriller "amer-loque", mais il s’avère que "Vidocq" n’est guère agréable à regarder et ce dès l’entame du film. Heureusement qu’il n’est pas trop long, sinon vous pourriez être tentés de ne pas voir le bout…
Vidocq est un film assez réussi, avec une histoire vraiment originale et des personnages ambigus et intéressants. Les décors sont réussis et Guillaume Canet étonnant. Même si l'on peut trouver surprenante toute la partie fantastique, on est emporté par l'ensemble, surtout que le coup de théatre final est très bon. Réussi.
un trés bon film, l'intrigue et les effet speciaux valent largement le coup, tous comme le jeu des acteurs. le duo Depardieu / Canet est fort bien convaincant.
Certes il y a beaucoup d'effet visuel, mais n'est ce pas là un réalisateur qui veut marquer son film de son coup de patte ? Pitof a voulu montrer qui il etait, et meme s'il a exagéré sur les effets spéciaux, il a tout de meme réussi a faire un film plaisant. Un belle intrigue doublée d'une ambiance spéciale et deboussolante. Un film qui n'a pas eu comme objectif d'etre commercial... à mes yeux.
Un des films Français énormes, avec ses effets spéciaux superbe. Pitof est un des seuls avec Besson à pouvoir réaliser ce genre de films. Le choix des acteurs a été bien choisi,un bon Policier Fantastique, plein de suspens à la Française.