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this is my movies
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4,5
Publiée le 13 avril 2016
Pour s'attaquer à un sujet aussi casse-gueule, il faut être un cinéaste sûr de sa mise en scène et nanti d'un scénario béton et avec des acteurs d'exception. Foisonnant de thèmes passionnants aux questions épineuses et aux réponses complexes (le film expose très bien ses thèses ainsi que les différents points de vue avec des arguments solides, même si on sent que le cinéaste a ses propres opinions), le film a un rythme assez soutenu vu que tout se passe à travers des discussions dans des couloirs ou des pièces immenses, le tout entrecoupé de plans de trains, vides ou pleins, qui passent inlassablement. U. Tükur signe une performance remarquable et fait remarquablement ressentir les tourments de son perso, face à un U. Muhe pas encore célèbre (avec "La vie des autres" en 2006) mais déjà brillant. Au milieu, j'ai trouvé que M. Kassovitz n'était pas toujours juste, parfois un peu faux mais dans l'ensemble, une bonne performance. Quelques scènes puissantes toutefois, la marque indéniable d'un cinéaste en forme et impliqué, un script dense et fouillé pour un résultat final qui vous réservera quelques haut-le-coeur ainsi que de chaudes larmes, le tout sans (presque) jamais montré l'horreur ! Fort, très fort. D'autres critiques sur
Costa-Gavras ne filme pas les camps de concentration, il préfère filmer les trains, ceux qui partent remplit et ceux qui reviennent vide . Il ne filme pas la guerre il film le nazisme ses actes horrible avec un homme qui essaye de lutter . Il ne filme pas la religion il filme l'inaction du Vatican et un prêtre qui essaye de faire ouvrir les yeux au autres .
Costa-Gavras offre ici un film assez unique sur la seconde guerre mondiale qui dénonce haut et fort les non-réactions des grandes instances du Vatican, un pape qui fait mine de vouloir dénoncer mais qui ne le fait pas, un archevêque qui s'en fiche et pleins d'autre réactions aussi scandaleuses soit elle .
Amen avait provoqué un petit buzz a l'époque aussi bien pour ses propos dénonciateur mais aussi pour son affiche qui arbore une croix gammée . Amen dénonce sans tomber dans le larmoyant, il dénonce de façon brutal et réaliste .
Le film est captivant de bout en bout et ne sombre en aucun cas dans l'ennui grâce a un bon rythme soutenu et encore plus soutenu face a des images poignante . Les interprétations sont excellent et Mathieu Kassovitz signe ici son plus grand rôle ( pas bien dur faut dire ), Ulrich Tukur lui est vraiment excellent .
Il manque peut etre un peu d'une mise en scène plus appuyé pour en faire un des plus grands film sur le sujet au coté de Spielberg, Polanski ou Klimov . Amen est et restera un film au sujet osé qui dénonce et le fait avec une grande fermeté. Ceux qui ferment les yeux sont ils plus horrible que les bourreaux ?
Amen. est un très bon film. Ma toute première découverte du cinéma du réalisateur Grec, Constantin Costa-Gavras et déjà un film qui me plaît et surtout important. Pendant la guerre, un officier SS tente d'alerter le Vatican du génocide dont les juifs sont victimes. Un pamphlet poignant avec de sacrés prestations. César du meilleur scénario 2003, important succès public et critique à sa sortie, "Amen." est un véritable choc, apparemment dans la même lignée que ces autres grands films politiques. Adapté de la pièce de Rolf Hochhuth "Le vicaire", le film dénonce la passivité de l'Église catholique et du pape Pie XII face au génocide des juifs. Pour autant, le cinéaste ne charge pas uniquement le Vatican et critique également l'attitude des puissances alliées, informées elles aussi des crimes nazis. Si les autorités religieuses l'ont accusé de fausser la réalité historique et de faire l'amalgame entre catholicisme et nazisme (en raison de l'affiche controversée du film, ornée d'un symbole mêlant croix chrétienne et croix gammée), Amen., notamment grâce à ses deux interprètes principaux, est une œuvre poignante et juste sur la lâcheté. Très bonne bande son de Armand Amar. Le réalisateur Costa-Gavras en est ici à son 16ème long métrage, et nous offre une très bonne réalisation et surtout une facilité de mise en scène très plaisante. Le casting est très bon avec Mathieu Kassovitz un peu limite au début je trouve mais qui est ensuite parfait en jésuite naïf et idéaliste, tout comme Ulrich Tukur excellent en officier SS ambigu. Face à eux, Ulrich Mühe, incarne avec subtilité un médecin directeur de camp inspiré du tristement célèbre docteur Mengele. A noter aussi les bonnes présences et prestations de Michel Duchaussoy, Marcel Iures, Sebastian Koch. Une sorte d’anatomie de la lâcheté que le film nous amène. Ma note : 8/10 !
"Amen" nous transpose l'une des histoires les plus ignobles de l'Histoire avec un grand "H" : celle de la génèse et de la création des camps de concentration et de l'extermination de la population juive durant la seconde Guerre Mondiale.
Costa-Gavras nous fait suivre ici le combat de 2 hommes contre cette abomination : un jésuite (M.Kassovitz) et un Lieutenant S.S (Ulrich Tukur, exceptionnel !). Ce n'est d'ailleurs pas sans rappeler "La liste de Schindler" dans le fait qu'un homme, pourtant du côté le plus puissant de la barrière, n'hésite pas à suivre ses plus profondes convictions au péril de sa vie. Mais là ou le Chef d'Oeuvre de Spielberg nous prenait aux tripes pendant les 3 heures que durent le film, ici nous sommes sans cesse interrompu par des scènes religieuses interminables qui allourdissent trop le récit, d'autant plus qu'on sait dès le départ que ce n'est pas cet élément là qui va changer le cours de l'histoire... Il me restera pour un bon moment en mémoire ces multiples transitions avec tous ces wagons à vide et au contraire, tous ces wagons remplis de juifs se dirigeant inexorablement vers les camps de la mort. Tout cela amené par une musique qui fait froid dans le dos. Film à découvrir si ce n'est déjà fait pour ne pas oublier, et pour voir l'un des pires épisodes de l'Histoire sous un angle nouveau.
Plus qu’une simple leçon d'histoire, l'intérêt premier de ce film est l'excellente mise en avant des sentiments des deux personnages principaux de cette reconstitution de la plus dure page de l’Histoire du 20ème siècle. La mise en scène pleine de finesse de Costa-Gavras et le réalisme de scènes très dures permettent de faire parfaitement profiter au public la véritable descente en enfer que traversent cet officier SS qui, découvrant l'horreur de l'Holocauste, sera tiraillé entre son patriotisme et sa morale chretienne ainsi que de ce jeune jésuite idéaliste voulant à tout pris empêcher au membres du Vatican de confondre diplomatie et lâcheté.
Des films sur la seconde guerre mondiale, on s’en est bouffé un paquet, et personnellement, je suis allé voir cet « Amen » en me disant « c’est bon, j’ai ma dose ». Et pourtant, avec le regard sans concession de Costa-Gavras, j’avoue que ce film à bien marché me concernant. Certes, c’est un peu trop didactique et moralisateur (du Costa quoi) mais le discours a une réelle pertinence et, surtout, la performance de Matthieu Kassovitz vaut vraiment le détour…
Une fresque historique militante qui a le mérite de mettre le doigt sur des actes que l'on a tendance à oublier. L'interprétation est de qualité et la force du message est portée par une réalisation impeccable.
Je ne peux mettre plus d'une étoile à ce film qui laisse à penser, si on ne vérifie pas, qu'il s'agit d'une reconstitution historique. En fait, il n'en est rien. Si Kurt Gerstein a bien existé en tant qu'officier SS, le personnage joué par Mathieu Kassovitz (un juif jouant le rôle d'un jésuite, tentative d'humour ou gaffe d'un réalisateur lui-même juif ?) est une pure invention. Par ailleurs, j'ai trouvé que les interrogations et le conflit intérieur de l'officier SS étaient bien mal traduites, sans doute parce que beaucoup d'éléments historiques restent flous. Enfin, le Pape semblant se désintéresser de la cause juive faute d'une avalanche de preuves, alors qu'il a été remercié après guerre par des juifs éminents pour son action, tout cela sent le bâclé. Costa-Gavras aurait dû s'attacher, dans ces circonstances dramatiques ne pouvant à mon sens supporter de fiction, à essayer de coller au maximum à la réalité. Seul point positif, les Allemands n'étaient pas tous mauvais, comme en atteste la réhabilitation de Kurt Gerstein, et ce film met au moins ce point en lumière.
en 2001, Le grand rabbin de New York, David Dalin, déclara : « Il fut un grand ami des Juifs et mérite d'être proclamé « Juste parmi les Nations » parce qu'il a sauvé beaucoup de mes coreligionnaires [...] Selon certaines statistiques, au moins 800 000. » À propos des mêmes événements, Albert Einstein affirmait : « l'Église catholique a été la seule à élever la voix contre l'assaut mené par Hitler contre la liberté. »:au nom de quoi autorise-t-on ces films mensongers?il faudras bien un jour reconnaitre que pie xii, jean xxiii et bien d'autres ecclesiastiques ont sauvés la vie de milliers de juifs ainsi que des soldats alliers....contrairement à ce qu'on peut voir dans ce film-calomnie!
Franchement passionnant au point qu'on en oublie quelques longueurs, "Amen" convainc rapidement et durablement le spectateur. Le sujet original, le scénario rondement mené mais aussi l'interprétation sans faille y sont pour beaucoup dans cette réussite. Du très grand Costa-Gavras, engagé, percutant, humaniste et audacieux. On en redemande! Ce long-métrage est sans conteste l'un de ses tous meilleurs... après "Z"...
Un film qui va droit au but en décrivant une bonne galerie de personnages cyniques à souhait. Costa-Gavras dénonce de manière virulente, sans grande subtilité donc, mais avec beaucoup de cœur et sans tomber dans le voyeurisme.
Quel dommage que la photographie, l'esthétique du film, donne l'impression d'un téléfilm...! Et pourquoi avoir choisi ce si pale acteur qu'est Kassovitz! Ce mec ne joue pas, il récite! Néanmoins ce film suscite tellement d'intérêt, et d'émotion... A voir tout de même, pour sa terrible véracité...
Ce film est faux de bout en bout ! Pourquoi tent de haine envers un homme, le Pape Pie XII, qui a sauvé des milliers de gens, juifs et non juifs pendant la guerre ?
je vous mets la liste des juifs qui ont remercié Pie XII au lendemain de la guerre :
En 1943 Chaim Weizmann, qui deviendra plus tard le premier président israélien, écrit que « le Saint-Siège prête son puissant soutien afin d'améliorer le sort de mes frères persécutés ».
Lors d'une rencontre avec le Pape à la fin de la guerre, Moshe Sharett, le second Premier ministre israélien, dit « mon devoir était de leur dire merci à lui et à l'Église catholique au nom de tous les juifs pour tout ce qu'ils avaient fait dans les pays occupés ».
Le Grand Rabbin d'Israël Isaac Herzog envoie un message en 1944 où il déclare que « le peuple israélien n'oubliera jamais ce que le Pape et ses délégués font pour nos malheureux frères et soeurs dans les heures les plus sombres de notre histoire. Ils sont inspirés par les principes de la religion qui sont les fondements de la vraie civilisation. C'est la preuve de l'existence de la Providence divine dans ce monde ».
En septembre 1945 Léon Kubowitzy, Secrétaire général du Congrès juif mondial, remercie personnellement le Pape pour ses diverses interventions et fait don, au nom du Congrès, de 20 000 $ aux oeuvres du Vatican « en reconnaissance de l'aide apportée par le Saint-Siège aux juifs persécutés par le fascisme et le nazisme ».
l'Union des Communautés juives italiennes déclare que le 17 avril sera la « Journée de la Reconnaissance » pour l'aide apportée par le Pape pendant la guerre.
Le 26 mai 1955 l'Orchestre philharmonique d'Israël se rend au Vatican pour y interpréter la Septième Symphonie de Beethoven et exprimer ainsi la reconnaissance éternelle d'Israël envers le Pape pour l'aide apportée aux juifs pendant l'Holocauste.
La réalisation est un peu molle, on croirait un téléfilm. Il est vrai que j’ai vu ce film en VF et que le doublage est particulièrement mauvais. L’idée est intéressante : on est amené à réfléchir sur l’efficacité respective de l’opposition franche et de la dénonciation d’une part et de la diplomatie d’autre part. Malheureusement, les personnages sont un peu trop caricaturaux pour que le film soit vraiment réussi. Par ailleurs, le leitmotiv des trains qui passent et repassent est un peu pénible, la ficelle étant un peu grosse.