Un peu déçu par une histoire qui aurait pu être passionnante. La mise en scène manque d'éclat et l'on est même un peu agacé de la longueur de l'ensemble.
Un film coup de poing. En dénonçant le comportement que l on qualifiera d ambiguë du Vatican pendant la deuxième guerre mondiale, Costa Gavras réalise un film polémique mais avec une grande maestria. Tout d abord parce qu il arrive selon moi à sublimer son sujet de base. Au delà de cette histoire le film dénonce l ensemble des doctrines qu elles soient politiques ou religieuses qui nient le caractère de l homme en tant qu individus mais conduit fatalement les hommes à s entretuer au nom de ces doctrines. Je prendrai pour exemple cette scène remarquable ou des Ss et des scientifiques se réunissent pour trouver la solution la plus rentable et la plus rapide pour les camps d extermination, ils ne sont pas délirants ne paraissent pas fous mais juste complètement aveuglés par la doctrine qu ils défendent. Je peux aussi citer le personnage de l enfant de Gerstein qui doit avoir six ans et a qui on a appris à faire le salut nazi en toutes circonstances. Ou encore la scène ou l on voit que le silence du Vatican envers les crimes nazis provient plus de la crainte du communisme russe. Le film est une suite d exemples comme ceux la. Brillamment mise en scène entrecoupé par les trains qui partent sans cesse vers les camps pendant toutes les différentes intrigues de palais et puis il y a cette scène ou Gerstein découvre les chambres à gaz qui est un des hors champ les plus sensationnel qui m ai été donné de voir. J ai juste trouvé dommage que le film ne parle quasiment pas du massacre des tziganes qui est juste évoqué. Mais pour moi c est un grand, très grand film même.
Sujet traité avec profondeur. Néanmoins le film connaît de nombreuses longueurs qui rendent le visionnage fastidieux. Dommage car Costa-Gavras a su mettre Kassovitz dans un rôle de haute composition.
Un polar historique académique mais prenant et saisissant qui dénonce la passivité du Vatican et des Alliés face aux atrocités commises sur les juifs par les Nazis lors de la 2nde Guerre mondiale. Dommage en revanche que tous les acteurs parlent en anglais.
Dans ce film, on suit la démarche conjointe d'un officier SS, spécialiste de la destruction de la "vermine", qui se révolte secrètement quand il découvre à quoi est utilisé le Zicron, gaz mortel dont il supervise la fabrication et l'acheminement. Il est rejoint dans sa lutte par un prêtre jésuite qui n'arrive pas à persuader sa hiérarchie et le pape de la nécessité d'intervenir pour dénoncer le génocide.
L'astuce de Costa Grava pour ne pas tomber dans le pathos, est de ne montrer qu'indirectement l'horreur des camps : des trains qui vont (sens "aller" subliminal) de gauche à droite sur l'écran (portes des wagons fermées), puis que l'on voit un peu plus tard circuler dans l'autre sens (retour subliminal portes ouvertes), les cheminées des crématoires qui fument. En regard les palais du Nonce apostolique ou du Vatican sont feutrés, l'image donnée est celle d'une cour royale plus que d'une institution religieuse. Un bon point pour Mathieu Kassovitz que j'ai trouvé excellent en prètre jésuite. Un film grave, prenant, sur la passivité du monde civilisé face à l'holocauste
C'est un film magnifique et très bien filmé. Il représente l'histoire personnelle de plusieurs personnes durant la seconde guerre mondiale. Le film reste rapide et remplit d'histoire. C'est l'histoire à peu près correcte de plusieurs belligérants durant la guerre. La diplomatie. Un histoire terrible et la position diplomatique du Vatican durant la seconde guerre mondiale.
La réflexion sur la responsabilité individuelle face à l'Histoire ainsi que le questionnement sur les tractations diplomatiques ou politiques en coulisses sont terriblement ébréchés par les contre-vérités historiques. Bien dommage...
Un film qui dénonce le silence assourdissant du Vatican vis-à-vis du sort des juifs. Histoire instructive et méconnue porté par un très bon acteur allemand que je ne connaissais pas. Cependant, j’ai trouvé que « Amen » souffrait de quelques longueurs et que la mise en scène manquait tout de même de dynamisme. Le film mérite d’être vu malgré tout.
Malgré un sujet très intéressant, un film qui s'enlise dans la médiocrité d'une mise en scène désuète, malhabile et bourrée de longueurs. Rien ne m'a convaincu ici, c'est lénifiant et démonstratif à outrance. Décevant.
Amen est un film intéressant sur un personnage méconnu de l histoire à la fois instigateur et dénonciateur de l holocauste ! Le film est long ou du moins parrait long car les dialogues sont souvent à rallonge et de nombreux questionnements sont abordés. Le film évite soigneusement de nous montrer les camps et joue plutôt habilement sur les sous entendus mais ce manque d images ou d actions finit parfois par nous ennuyer. Côté casting, l allemand est excellent, joue juste et fait évoluer son personnage au fil du temps, par contre Mathieu Kassovitz ne m a pas convaincu.
Contrairement à ce que beaucoup aiment à voir dans ce film, l'en adorant ou le détestant à cause de cela - peut-être à cause de l'affiche, je n'y ai pas vu de condamnation de l'Église. Tout au contraire, ce qui est si difficile dans un film historique, Costa-Gavras sait s'abstraire d'une perspective passionnelle et montre des personnes, jusqu'au plus haut de la hiérarchie vaticane, tentant de faire ce qu'ils peuvent au milieu d'une machine diplomatique implacable qui contraint leur liberté d'action. Malgré cette absence de manichéisme qui aide si souvent des films à exister, celui-ci réussit à nous emmener sur ces chemins si difficiles sans jamais ennuyer.