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CH1218
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4,0
Publiée le 3 octobre 2015
Costa-Gavras fait rarement dans la dentelle et son cinéma a toujours secoué les consciences quelles qu’elles soient. Avec « Amen. » il aborde un sujet délicat en racontant l’histoire d’un officier SS qui tente d’alerter le Pape Pie XII, par l’intermédiaire d’un jeune jésuite, de l’extermination du peuple juif. Un drame historique basé sur les tentatives entreprises par Kurt Gerstein, interprété ici avec justesse par Ulrich Tukur. J’ai été particulièrement saisi par la sincérité de l’interprétation de Mathieu Kassovitz qui retranscrit avec acuité les émotions que j’ai pu ressentir en regardant ce film alors que le glaçant Ulrich Mühe véhicule exactement des sentiments contraires. La mise en scène est efficace mais somme toute classique, se concentrant sur les rapports humains et suggère de manière subtile l’horreur absolue des camps par des images de convois ferroviaires. Un film fort et révoltant.
Un film passionnant dont on suit de bout en bout,qui raconte un pan de l'histoire très peu connu. En effet le film dénonce l'attentisme du Vatican dans l'holocauste perpétré par le régime nazi.Ce qui est intéressant c'est que le film souligne le fait que le Vatican n'est pas exempt de tout reproche,et qu'on sens cette injustice.Par ailleurs, les 2 acteurs principaux sont excellent(Ulrich Tukur et Mathieu Kassovitz ). Mais il manque d'un petit quelque chose pour les 5 étoiles. Bref un film aussi intelligent que beau et cruel.
Bien sur un film sur l'Holocauste ce n'est pas très originale tout à déjà été dit mais ici Costa-Gavras raconte comment l'église catholique n'a pas réagit. On voit aussi toute la partie diplomatique de ces atrocités, une oeuvre nécessaire.
Les acteurs d'Amen lui permettent de nous plonger vraiment dans cette histoire et de suivre ses personnages historiques avec passion. En plus, Amen est une histoire vraie ! La réalisation est très bonne de même que le scénario. Cependant, j'ai trouvé la fin brutale, dans le sens vite expédiée.
Un film essentiel et à voir pour comprendre ce qu'a été le rôle ambiguë de l'Eglise et de sa papauté d'alors, pendant la seconde guerre mondiale, période durant laquelle la lutte contre le communisme athée était sans aucun doute plus importante que celle du sort d'une autre partie de l'humanité ; ce que l'indignation portée par l'Eglise a pu sauver, on en a un bel et fort exemple avec la première partie du film qui s'ouvre sur l'opération "Mort par compassion", la question de savoir pourquoi elle n'a pas continué sur sa lancée alors qu'elle aurait dû est ici posée mais trouve aussi des réponses claires que l'on perçoit aisément. Du cinéma engagé comme on aime à le voir pour comprendre l'époque et l'histoire contemporaine, un film porté par l'un des plus grands cinéastes de notre temps.
Sujet au combien prolifique dans le cinéma européen s'il en est, Amen a pourtant le mérite de nous montrer du jamais vu sur la période du génocide juif par les nazis. Pour autant, si le jeu des acteurs est bon, le scénario peine à trouver son intérêt et se cherche tant bien que mal dans des discussions morales et philosophiques un peu lentes.
Un film fort et dérangeant (déjà rien que par son affiche qui a fait grand bruit ! ) qui met le doigt là où ça fait mal... Mathieu Kassovitz joue très juste.
Dans "Amen.", Costa-Gavras a pris le parti de suggérer sans jamais montrer les atrocités de la Shoah et de la seconde guerre mondiale, se focalisant sur les rapports ambigus entre l'Allemagne nazie, le Vatican et les alliés - un point de vue intéressant. Dans le rôle de l'officier SS épouvanté par ce qu'il voit, et qui prendra les risques nécessaires, il faut saluer l'excellente prestation d'Ulrich Tukur, très émouvant ; j'ai cependant été moins convaincu par celle du curé Kassovitz, trop effacé. "Amen." est au final un drame de bonne qualité, éprouvant, intéressant, mais auquel il manque le petit quelque chose qui fait les grands films. Un peu trop classique, sans doute...
Amen retrace bien le parcours de deux hommes qui tentent de protester contre l'extermination des juifs durant la seconde guerre mondiale. Notons d'abord que le scénario est original jusqu'au bout en plus d'être captivant. le film nous propose aussi de très bon acteurs et notamment Mathieu Kassovitz qui est l'un des meilleur acteur du film. Le film livre aussi certaines scènes, surtout émotionnelles, qui sont très réussie. mais comme tout les films, Amen est ennuyeux surtout au début, et le film peut par moment être un répétitif (dans les scènes ou dans les dialogues). En gros Amen est un bon film historique.
Film excessivement conventionnel, le jeu d'acteur n'est pas aidé par le choix de tout exprimer en anglais (alors que la majorité des dialogues se tient entre Allemands). Le film a le mérite d'éviter la surenchère lacrimale, et de mettre le doigt sur la lâcheté de l'Eglise face à la Shoah, tout en montrant la complexité du dilemme auquel était confronté les dirigeants du Vatican.
AMEN. est un film d'un grand réalisme, intelligent, interessant, touchant, puissant : un film choc dans toute sa splendeur sur ceux qui ont ignoré et ceux qui ont agit. Mathieu Kassovitz est brillant de réalisme dans son interprétation, tout comme Costa-Gavras dans sa réalisation.
Le problème de Costa-Gavras, c'est la présentation non nuancée des sujets qu'il traite dans ses films, ce qui peut pousser à l'agacement. Avec lui, on est tout blanc, ou tout noir. Pas de demi-mesure, le monde est coupé en eux. Pour le reste, excellents acteurs, réalisation parfaitement maîtrisée, et thème nécessaire et peu traité.
Je ne connaissais pas les film de Costa-Gavras et ce film sur la dissimulation de la vérité sur les camps d'extermination est une agréable surprise. Ulrich Tukur est un acteur que j'aime beaucoup et je l'ai trouvé admirable dans ce film, il est dommage que Mathieu Kassowitz n'ait pas autant de naturel et de talent dans ce film. C'est le seul bémol du film que j'ai trouvé.