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Cinemadourg
764 abonnés
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1,5
Publiée le 10 juin 2022
Après la mort dramatique de son mari à Londres, une jeune femme décide d'aller se ressourcer seule dans un village perdu au fin fond de l'Angleterre. Très vite, des événements étranges et des personnages bizarres vont radicalement commencer à lui pourrir son séjour... La première 1/2 heure est molle, mais prépare en douceur le spectateur à une suite plus stressante dans une atmosphère légèrement malsaine. Le plat de résistance arrive enfin avec une ambiance graduellement toxique et tendue. A ce stade, on ne sursaute pas, on n'a presque pas peur, mais on peut clairement dire qu'une sorte de malaise est bien palpable. Puis vient le dessert : indigeste, laid, tordu, gore, insoutenable, à la limite de l'incompréhensible ! Certes, on sent une recherche visuelle et philosophique pendant tout ce thriller d'horreur, mais dieu que c'est mauvais sur le final !! J'ai même ri tant c'était nauséeux et pathétique à la fois ! Je n'ai pas du tout adhéré à cette plongée idéologique dans les affres du mal-être humain (hommes et femmes confondus), une oeuvre à vomir ou à adorer selon ce que l'on recherche dans le cinéma fantastico-horrifique. Nauséabond et sans intérêt pour ma part. Site CINEMADOURG.free.fr
Pour se remettre d'une terrible tragédie, Harper loue une charmante maison au fin fond de la campagne anglaise. Bientôt un mystérieux inconnu rôde autour de la demeure alors que tous les hommes des alentours semblent avoir le même visage, celui de l'excellent acteur Rory Kinnear en l'occurence...
Tous les "Men" ! Et tout est à peu près dans le titre en ce qui concerne la généralité de la thématique abordée par Alex Garland, même les premières minutes où le gardien des lieux fait remarquer à Harper (sur un ton léger certes mais lourd de sens) qu'elle vient de commettre le péché originel en croquant dans une pomme du jardin sont le jalon explicite de tout ce qui suivra. Quelque chose de terriblement pernicieux, se mouvant de son incarnation patriarcale la plus ancestrale à la plus personnelle aux yeux de Harper va venir la tourmenter en ressassant avec un même visage de mâle lambda chaque mot, chaque reproche formulé, chaque image violente et même un regard en particulier intervenus lors du drame dont elle ne parvient à se défaire. Par son approche, "Men" peut quelque part s'apparenter à une performance artistique dont on décèle vite les contours du message mais où son initiateur prend un malin plaisir à nous surprendre par la représentation plastique de chacun de ses méandres, ne cessant de les décortiquer pour en faire émerger de nouvelles idées de manifestations littérales à l'écran. En ce sens, Alex Garland livre un exercice captivant grâce à un champ du possible dont la croissance devient peu à peu sans limite, également étouffant même par l'atmosphère imprégnée de ce râle masculin permanent qui ne cesse de monter en puissance afin d'assaillir son héroïne par toutes les voies les plus insidieuses pour la blâmer. À ce titre, le final en restera sans doute comme le moment le plus magistral par la vision pensée en mode body-horror de sa forme la plus grotesque, s'amusant à relier la laideur de ces apparences/facettes de la condamnation unilatérale de la Femme par l'Homme pour ses propres défaillances entre elles par leur absurdité primaire et leur puérilité puante. Bref, en cela, "Men" est un objet déroutant qui a le mérite d'exercer une fascination constante, bien épaulé par les prestations impressionnantes de Jessy Buckley et Rory Kinnear -on n'en attendait pas moins d'eux, cela dit.
Mais en attendait-on plus d'Alex Garland ? Peut-être car, si l'inventivité de la forme pour traduire le fond est rarement prise en défaut, l'exercice trouve quelque part ses limites sur les bases de son discours connu dans les grandes lignes dès le départ et même quant aux points à relier entre eux au fur et à mesure du déroulement choisi pour le récit. Il reste bien entendu quelques détails qui méritent une attention plus fournie post-visionnage mais, si l'on est adepte de ce genre de partis pris métaphoriques où l'intime se voit matérialisé dans une ampleur inattendue par le fantastique, "Men" apparaît avoir un degré d'interprétation assez prévisible (oserait-on dire plus court ?) que certains de ses confrères inscrivant dans le même registre (et personnellement, je suis très friand de ce genre de film, vous le savez si vous me suivez). Une fois le film terminé, il est clairement envisageable que la force de ses images, de l'étrangeté de son ambiance et du talent ses acteurs soient les souvenirs instantanés qui vous viennent en tête plus que les fondations assez prévisibles sur lesquelles se construit l'ensemble à l'évocation de son titre...
"Men" présenté cette année au festival de Cannes (la quinzaine des réalisateurs) est un drame horrifique loupé . En effet l'histoire commence correctement parlant de deuil, de maltraitance féminine, de mort, de folie avec la présence de Jodie Bucley puis peu à peu le scénario part dans du grand n'importe quoi et l'incompréhension totale , j'ai fini par m'ennuyé ferme devant tant effets gores mais tellement inutile, à fuir.
Men pourrait se voir comme une réponse au Midsommar de Ari Aster. Les mêmes éléments : un couple rupture, de la nature foisonnante et très très verte, la fécondité. Là où Midsommar allait crescendo tout doucement, allant très progressivement dans l'horreur, Men mets les pieds dans le plat et y va franco avec Alex Garland. Il se permet même une incursion à la Cronenberg vers la fin, un petit peu trop appuyée à mon goût. Les jeunes cinéphiles, en quête de sensations fortes, seront un peu perturbés sans doute, excités par la montée d'adrénaline que promet ce film, mais apprécieront clairement la symbolique féministe.
Si vous voulez voir un film où il ne se passe pas grand chose dans une atmosphère toutefois angoissante, courez voir ce navet. Les scènes des dernières 20mn, quoique sans queue ni tête, sont particulièrement spectaculaires dans le genre risible, mais font mériter le qualificatif d'"horreur" et d'"épouvant(abl)e" à ce navet de première catégorie...
D'habitude je n'ai rien contre les films chelou, on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise (je pense à Titane, ou Midsommar par exemple) mais là, vraiment, c'est affligeant. Sans queue (quoi que...) , sans queue ni tête, donc je disais. Je suis sans doute trop cruche pour comprendre le génie évident dont parlent certains dans leur critique, mais d'un autre côté, quand on voit le niveau d'absurde qu'il faut se taper pendant 1h40 pour être de cet avis... Et s'il s'agit bien de féminisme et de culpabilité, c'est d'un genre débile et douteux à mon avis. Tout comme la musique (musique ? chants? va savoir) pseudo-baroque et grinçante à la limite du supplice. Restez bien jusqu'à la fin du film pour voir à quel point on atteint des sommets d'absurdité.
2 étoiles est encore je pense que c’est généreux pas du tout mon Style ce Type d’horreur qui est très particulier et certe hors du commun mais très particulier je pense que les fans de l’horreur pure et classique n’aimeront pas ce Film qui tous simplement sans intérêt et un scénario très flou
Men est un film très lent, ultra gore et extrêmement malsain. Le discours est plutôt flou et la réalisation contient autant de finesse (decouverte des lieux) que de lourdeur (dernière scène).
On sort de cette séance en se demandant clairement ce qui est passé par la tête du réalisateur et ce qu’il a cherché à nous dire.
Quoiqu’il en soit, aucune frayeur durant la totalité du film, mais beaucoup d’ennui (première heure), de dégoût (au point d’en rire) et d’incompréhension.
Ca commence pas mal. Une femme va se réfugier seule dans un manoir pour se remettre de la violence et du suicide de son mari. Bon. Mais on sent que très vite ça patine. Dès l'apparition de cet homme des bois nu qui la suit. Et puis on ne comprend plus grand chose. Des hallucinations, des personnages réels puis qui s'engendrent les uns les autres dans une scène finale grotesque et interminable. On est content que cela se termine tellement c'est raté.
Film chiant ennuyeux sans histoire Sans aucun intérêt Le film a du mal a démarrer et tu sens petit à petit que tu t'es fait avoir La fin incompréhensible va vous donner envie de vomir
Alex Garland n'a toujours rien compris au cinéma et à son langage, on dirait qu'il n'a pas encore compris ce qu'est l'évocation d'un plan, que pour lui tout n'est que pur visuel (et d'ailleurs dans le genre il est loin d'être dans les meilleurs...). Sans parler de son hypocrisie crasse dans le propos asséné ici, d'un sexisme ahurissant de bêtise, ahurissant de dogmatisme anti-mâle, qui confine au fascisme benoitement promotionnel. Qu'il se contente d'écrire des bouquins, qui l'a autorisé à continuer le cinéma après des films aussi insultants envers l'art les uns après les autres ?
Un choc comme on en voit plus que très peu dans les salles de cinéma. Une œuvre qui vous hante encore longtemps après la projection. Un film à revoir pour en saisir toutes les nuances et le symbolisme. Un long-métrage d’une beauté plastique indécente. Un final totalement fou et presque insoutenable. « Men » c’est tout cela et bien plus encore, c’est quelque chose de totalement azimuté et intelligent à la fois qui ne laissera certainement pas le spectateur indemne. En l’occurrence le genre d’expérience visuelle, sonore et psychologique viscérale et jusqu’au-boutiste qui marque longtemps et qui divisera forcément son auditoire. Mais on ne pourra pas reprocher à Alex Garland de se conformer à quelque mode ou tendance que ce soit. Son film est unique en son genre, inclassable et clairement sujet à débat. Et en cela, c’est une réussite incontestable, qu’on n’adhère ou pas au propos, une œuvre de la trempe de « Titane » ou « Crash ».
Si « Men » emprunte fortement au fantastique et à l’horreur, surtout dans son dernier acte d’une folie à la fois jubilatoire et repoussante, ce serait réducteur de le limiter à cela. On est en effet très loin des séries B horrifiques qui pullulent sur les écrans voire même du nouveau cinéma fantastique indépendant prôné par Ari Aster ou encore Robert Eggers. C’est un film si singulier qu’il ne se range dans aucune case et c’est tant mieux. Un long-métrage qui parle avant tout du drame vécu par une femme, le personnage principal joué par l’impeccable Jessie Buckley. En filigrane, tout le film est parcouru par le rapport des hommes dominants sur la femme victime. On peut donc percevoir une critique de la masculinité toxique et de toutes les formes qu’elle peut prendre. « Men » se positionne donc comme une nouvelle réflexion très actuelle sur l’ère #metoo, mais une réflexion hautement symbolique et fataliste qui métaphorise le machisme, le patriarcat ou le harcèlement que peut subir la gent féminine. C’est ce qui explique que tous les autres rôles soient joués par le même acteur (l’impressionnant Rory Kinnear dans la/les composition(s) la/les plus folle(s) de l’année) : les hommes du titre sont donc tous les mêmes et cela ne changera jamais. Il est difficile de percevoir toutes les significations présentes à l’écran mais c’est clairement les abus des hommes sur les femmes qui sont mis sur la table ici. On a plus de mal à décortiquer d’autres aspects comme l’omniprésence de la nature et les signes en rapport avec le religieux et leur rôle dans cette histoire mais ce qui donne envie d’une seconde vision.
En effet, « Men » fait partie de ces œuvres où il faut accepter de nous pas tout comprendre à la première vision, voire de ne pas tout saisir tout court, laissant libre court à l’appréciation de chacun dans un théâtre envoûtant de l’horreur organique et psychologique. Tout le film est une allégorie amenant à une catharsis qui débouche sur maintes interprétations, sans qu’aucune ne vaille plus qu’une autre hormis logiquement celle de son auteur qui se garde bien de nous la fournir. On n’est tout de même pas dans l’horripilant et obscur « Mother! » de Darren Aronofsky mais le principe est le même. En revanche, personne ne contestera l’incroyable maîtrise formelle de Garland. Après « Ex Machina » et « Annihilation », le cinéaste est en train d’ériger une filmographie incroyable avec pour dénominateur commun, un sens esthétique de premier ordre. Son film est beau à se damner et rarement on a vu la Nature aussi bien filmée. Très travaillée et sophistiquée, elle épouse parfaitement son sujet et sa mise en scène tutoie le sublime. L’atmosphère est malsaine et étouffante et elle se collapse avec la magnificence des images. Le film n’oublie pas de nous faire peur et sursauter à maintes reprises, nous met constamment mal à l’aise pour ensuite volontairement nous écœurer avec plaisir lors d’un final gore au possible qui ferait presque passer les délires organiques de Cronenberg pour des jeux de cour de récré. « Men » est une sacrée expérience de cinéma, prompte à nourrir les débats passionnés mais c’est surtout une claque visuelle, thématique et sensorielle en plus d’un sacré coup de pied au formatage actuel. Un petit chef-d’œuvre en devenir!
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C'est un bonheur de réentendre Love Song de Lesley Duncan, en entrée et au dessert. "Love is what we came here for". Sauf que la nana n'est pas venue pour ça. Dommage, car il y a des images de nature plutôt attendrissante, des verts soigneusement filmés. Cette femme est tourmentée, ou plutôt hantée. C'est ça le plat principal. La caméra ne nous dira pas quand elle hallucine ou pas. Il y a un mélange du réel et de l'irréel, pour lequel l'auteur s'en donne à cœur joie. On ne saura pas si elle aimait vraiment. Sans doute que oui. Mais sans doute que ça n'a aucune importance pour cet auteur (Alex Garland), qui veut avant tout filmer des trucs glauques, qui surgissent du glauque, qui surgit du glauque... S'essayer dans l'horreur ? Voulait-il illustrer la femme dans ce monde d'hommes (Men) ? Ce film est un exercice d'esthétique sur la hantise d'une âme. Accessoirement, cette âme-là s'interroge sur sa possible culpabilité. Mais ça ne fait pas peur. Ça n'émeut pas. C'est juste pour si on n'a rien d'autre à faire. A.G.
Que dire sur ce film... J'en ai marre, vraiment. Le film possède quelques points positifs (l'image est très belle, certes, les effets spéciaux sont réussis mais cela réussit-il à en faire un bon film ? Pas vraiment) et ce film est ORGUEILLEUSEMENT STUPIDE ET INFANTILISANT, SANS ORIGINALITÉ enfin vraiment, suffit pas de mettre un gros sticker #metoo néoféministe sur un vieux film d'horreur pour que ça soit qqe chose de nouveau (et qualitatif) Ça me met en rage des films comme ça, c'est très caricatural et enfantin (l'homme est MAISHAN et la fam a ri1 demandai é ai jantiy youpyyy) et déjà fait en plus (avec, notamment, "Invisible Man", assez similaire, slasher metoo) De plus, le (LEEEEEE) réalisateur est un... Qui réalise ce film qui STIGMATISE ET RENFORCE DES PRÉJUGÉS DÉBILES. Et évidemment, comme prévu, ce film est encensé par beaucoup de critiques bobo (4/5 écran large, 4/5 libération (MDR) etc). Enfin bref vous m'avez sûrement compris... Si vous voulez des bons films sur la condition des femmes, regardez "Mademoiselle", super film sud-coréen. En bref, très mauvais.
5 ou 0 étoiles mon coeur balance et je ne sais toujours pas en faite ce que je peux lui donner. C'est beau c'est sûr mais est ce que cela suffit ? tout les clichés de l'horreur sont bien présent et réussit pour faire lever les poils mais est ce bien dans le bon ordre ou cohérent pour la compréhension et le plaisir au final du téléspectateur ?. Une ford fiesta bleu moche et la voie lactée magnifique pour résumer. De méchants hommes qui relèvent plus de la psychiatrie mari compris c'est sûr c'est bon pour le féminisme ou metoo j'ai un doute ?. On assiste au final à un truc bizarre qui nous perd dans un labyrinthe de symbolisme cauchemardesque...un cauchemar que l'on pourrait faire nous même la nuit où quand on se réveille on se dit que cela fait peur mais bien réveillé cela n'a ni queue ni tête, 5 étoiles car dans ce domaine il les vaut vraiment. Mais 0 aussi car pas sûr du tout de vouloir être assez intelligent pour comprendre le message subliminal caché sois disant derrière ce Body Horror.