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    Godland
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    110 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2022
    Plus que repéré avec Winter Brothers et Un jour si blanc, Hlynur Pálmason est passé à la vitesse très supérieure avec Godland dont il est légitime de se demander pourquoi il ne faisait partie que de la sélection d'Un certain Regard, à Cannes. Godland, qui rappelle parfois par son thème Silence de Shinoda, puis de Scorsese, peut aussi s'envisager comme un croisement audacieux et brillant du cinéma de John Ford avec celui de Cart Dreyer. Une sorte de western, oui, mais situé dans la splendeur et la désolation des terres islandaises et magnifié par un format carré aux coins arrondis qui n'est pas qu'une lubie stylistique du réalisateur. La mise en scène est somptueuse, admirez ces panoramiques soyeux et ces plans larges qui ramènent l'homme à sa condition ridicule, dans l'immensité minérale de la nature, lui qui n'arrive qu'à dompter les chevaux, et encore. C'est très beau et d'une riche austérité, si l'on ose employer cet oxymore. La religion, l'arrogance danoise (l'histoire se déroule au XIXe siècle, avant que l'Islande acquiert son indépendance), notamment, se coulent naturellement dans les thèmes qui courent tout le long de ce film éblouissant qui n'oublie pas de composer un personnage central passionnant, un prêtre partagé entre le spirituel et le charnel, et dominé par les éléments et les habitants de cette île fascinante et périlleuse pour qui n'a pas appris à la connaître et à la redouter depuis sa naissance. Et pour qui ignore également que le silence des chevaux est un leurre.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2022
    Oui la mise en scène au format carré est majestueuse rendant hommage aux paysages austères islandais. L'aspect contemplatif du film fonctionne, on est du voyage. Curieusement ce sont les rebondissements narratifs qui m'auront fait décrocher. On s'enfonce dans une dramaturgie de plus en plus sombre. Et où à t on vu prêtre aussi antipathique et médiocre, il n' a pas de talents oratoires, ni de spiritualité ni d'esprit. J'ai bien compris qu'il fallait montrer l'arrogance Danoise sur les autochtones mais la dramaturgie dans lequel s'enfonce le film m'ont fait décrocher de ce qui semblait le sujet du film, l'homme et ses doutes face aux force de l'univers.
    Jipéhel
    Jipéhel

    61 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    Chemin de croix

    Le film qui aurait dû avoir la Palme d’Or. C’est ainsi que certains parlent du film du danois Hlynur Palmason, dont j’ais découvert Un jour si blanc en 2020 et qui m’avait fasciné. On retrouve dans ces 143 minutes – eh oui, Monsieur Palmason est un cinéaste qui sait prendre son temps -, la lenteur, le goût de l’étrange, de l’ambigü… et des longs plans fixes. À la fin du XIXème siècle, un jeune prêtre danois arrive en Islande avec pour mission de construire une église et photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation et du péché. Un très long chemin initiatique à travers des paysages somptueux et une dernière partie très surprenante. Un très grand film !
    Comme d’habitude, il y a deux festivals à Cannes, celui de la Palme d’Or et les compétitions où l’on croise le plus souvent des réalisateurs plus jeunes et beaucoup moins connus du public. C’est là aussi qu’on découvre des pépites portées par des regards originaux. C’est le cas de ce Godland, aride, violent entre film de survie et drame historique – tout le scénario est basé sur des faits réels. En cette fin de 19ème siècle, l’Islande est encore sous domination danoise qui est d’ailleurs de moins en moins bien supportée par les iliens. Le jeune prêtre va devoir donc affronter l’hostilité de la nature, - la mer, le froid, le vent, la pluie, les volcans - et celle des autochtones. Un périple qui va mettre sa foi et sa moralité à l’épreuve. On suit donc avec fascination la lente désintégration morale d’un homme de foi dont on se demande s’il sera à la hauteur de ses idéaux. Superbe photographie – en format carré aux coins arrondies -, une bande-son tout aussi magnifique comme écrin pour un « héros » imparfait et antipathique, car pétri de ses certitudes et de sa prétendue supériorité. Il lui est donc très difficile d’admettre que sur cette terre hostile il est entouré d’hommes et de femmes meilleurs que lui. Aura-t-il l’humilité de le reconnaître ? Jusqu’où ira la métamorphose du jeune prêtre ? L’omniprésence de la nature et de la mort – hallucinantes séries de plans sur un cheval mort entrain de se décomposer de saison en saison – sont un des axes principaux de cet immense film.
    Elliott Crosset Hove, porte ce film dé bout en bout et nous fait partager le calvaire qu’il traverse. A ses côtés les Victoria Carmen, Jacob Lohmann, Ida Mekkin Hlynsdottir, Ingvar E. Sigurosson et tous les autres sont incroyables de force et de vérité. Palmason est un faiseur de miracle, car il transforme la port en fleurs et la brutalité en poésie. Un film difficile mais magnifique à ne manquer sous aucun prétexte dès sa sortie prévue à la mi-décembre.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Ai vu "Godland" film danois de Hlynur Pàlmason. Assurément un film dont la forme est époustouflante. Le cadre et la lumière sont absolument étourdissants. Les mouvements de caméra sont soit très fluides et totalement en harmonie avec la nature qu'elle filme, soit fixe de lors longs plans séquences pendant de rares dialogues. Nous suivons le périple de Lucas, prêtre danois qui a pour mission de construire une église en Islande. Lucas traverse à pied des paysages somptueux mais redoutables, eau, feu, boue, glace... et va affronter une population qui ne l'attends pas et toute aussi réfrigérante que le décor. Lucas n'est pas aimable et la plupart du temps est totalement mutique. Alors le spectateur se met lui aussi à traverser tel un chemin de croix sublime mais pénible ces 150 minutes de toute beauté mais totalement dénuées de dramaturgie, de rapports humains pas toujours compréhensibles, et ne développe donc aucune empathie pour aucun des personnages. Qui est vraiment Lucas ? Pourquoi les islandais détestent ils les danois ? Qui est cette communauté spoiler: que l'on aperçoit qu'à la toute fin
    ? Assurément une tempête tourbillonnante habite le crâne de Lucas, mais le metteur en scène s'attarde plus volontiers sur les éléments extérieurs qu'aux tourments de ses personnages. C'est très contemplatif, poétique, onirique mais ça manque foncièrement de chair...
    ARGOL
    ARGOL

    35 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 décembre 2022
    Le maniérisme a son nouveau porte-drapeau. Il est islandais, il tourne en 35, ce qui complique bien la vie de ses producteurs, et il préfère le format 4/3, celui des postes à tube cathodique. Rien ne va dans ce film. Il est prétentieux et il est creux. Le protagoniste est antipathique au possible. Les enjeux sont dérisoires. Et la romance est aberrante. Deux personnages attachants mais secondaires : une petite fille surdouée et un dur à cuire. Une belle composition pour la bande originale. Mais c'est affreusement long et ennuyeux. On peut s'en passer.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    35 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Le film est intéressant pour son côté contemplatif mais le scénario est inexistant - volontairement sans doute - mais cela plombe quand même l'œuvre dans son approche comme dans son ensemble. J'étais parti plein d'attente et j'en ressors déçu. La presse est dithyrambique comme parfois mais je n'ai pas marché moins parce que c'est trop long que parce que les personnages ne se disent rien ou presque alors qu'ils auraient à dire et à se dire.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Sublime !
    Avant de voir ce film, il faut être averti de l'immense tradition littéraire et poétique des Islandais.
    En s'attardant sur des paysages (que Cameron n'aurait pu inventer !), En faisant défiler le temps par des plans décalés du même paysage, la caméra est manifestement imprégnée de cette magnifique culture islandaise.
    Fallait-il rajouter une confrontation entre colonialistes danois et aborigènes islandais, je ne suis pas sûr que ce fût nécessaire.
    Mais du moment qu'on est captivé d'un bout à l'autre…
    Willie Cicci
    Willie Cicci

    27 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Un des plus beaux films de cette année. Le réalisateur touche l'apogée de son art dans ce récit en pointillé sur un prètre face à ses doutes, noyé dans la réalité des passions humaines et les tourments de la nature.
    capirex
    capirex

    96 abonnés 334 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Très beau film de Hlynur Palmason et au-delà de l'histoire narrée qui en soi est intéressante ce que je retiendrais c'est la magnifique beauté des images filmées et aussi le climat qui sait se rendre âpre et rude en Islande !
    khesanh76
    khesanh76

    16 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2022
    Ce film est long, superbement long ! Je pense que "l'intrigue" du film aurait pu tenir en moins de 1H30 ! La première partie du "film" on voit une caravane traverser l'Islande au 19e siècle, sous des torrents de pluie, pour "accompagner" un prêtre...Bon OK pourquoi pas ? On s'aperçoit alors que les "westerns" filmés par Ford ne sont que de la gnognotte...Ici le cureton il est tout seul face à des Islandais durs. On pense au début qu'il s'agit d'un chemin initiatique ! Que nenni ! Dans la 2e partie du "film" on voit le prêtre, en confrontation avec la société islandaise qu'il est censé "convertir" ou au moins "rassembler"...On ne sait pas quel objectif cherche le réalisateur , à part l'amour du Danemark !
    Il y a en tout cas des scènes de dépeçage de moutons/volailles qui mettront la jeune génération en émoi. A part cela évitez ce film, long et ennuyeux !
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2022
    De l'ennui du début à la fin de ce film. Le personnage principal n'a aucune présence, le scénario est inexistant. Seuls les jolis paysages islandais et quelques scènes intéressantes du temps qui passe rehaussent le niveau général.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2022
    Le choix d’une image au format carré, rappelant les premiers âges de la photographie (dont il est question dans le film) est intéressant aussi bien du point de vue de l’esthétique que dans sa participation à convoquer un imaginaire propre aux grands récits d’explorateurs (on pense par exemple, sur un autre continent, aux nouvelles et romans de Jack London). En revanche, là où le film ne m’a pas convaincu, c’est dans la dialectique nature/culture à l’œuvre. Si celle-ci est incarnée dans bien des aspects du film, aussi bien au niveau du langage (le danois du dominant et l’islandais du dominé), des paysages (le volcan et les vastes étendues herbeuses) que des personnages (la rudesse du guide et l’érudition du prêtre, l’amour d' Anna et les obligations religieuses de Lucas) ; cette dialectique souffre cruellement d’un manque de tension, qui rend le film peu intéressant en dehors du travail remarquable sur les espaces et les paysages. Décevant.
    noelendecembre
    noelendecembre

    99 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    J'adore l'Islande et la Scandinavie en général, plutôt adepte de films lents et profonds, mais là, ça devenait insupportable de tristesse et d'ennui... Je suis parti au bout d'une heure.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2022
    Les terres islandaises ont une histoire dans le sillage de ses chants et de ses cultures. Hlynur Pálmason (Winter Brothers, Un jour si blanc) propose ainsi une reconstitution de celle-ci avec l’appui de sept négatifs, pris au début du XIXe siècle. Le voyage d’un prêtre danois propulse alors le cinéaste vers un pèlerinage au cœur même d’une terre de misère, l’habitat d’une faune indomptable et d’une flore aux mille visages. En revenant sur les pas de ses ancêtres, il dédie cette odyssée à ses parents, natif d’une nation qui vit littéralement sur un volcan, anciennement sous domination danoise, du langage aux dogmes religieux.

    L’île possède ainsi une double identité, qu’il convient de confronter, d’abord à travers la nécessité de se faire comprendre des autres. La communication est un atout qui alimente cette frustration, qui empoisonne peu à peu les esprits. La mission du prêtre danois Lucas (Elliott Crosset Hove) possède une multitude d’obstacles, dont l’effort physique, qui se lit sur son regard ou son comportement, dès lors qu’on le voit s’échouer sur une plage islandaise. Ce dernier est déjà à bout mentalement et son voyage ne fait que commencer. Rejoindre la colonie danoise, pour y installer une nouvelle passerelle de foi, en devient presque un enjeu mineur, au fur et à mesure qu’il apprend à monter à cheval ou à monter son campement. Sans interprète pour faire le pont, sans une ancre qui continue de l’arrimer à sa terre natale, Lucas perd espoir et gagne tout un assortiment de doute quant à son utilité, que ce soit dans ces contrées inhospitalières ou que ce soit dans son existence même.

    Pálmason apprécie donc cette fresque, qu’il nous dévoile au rythme des pas, dont on sent le poids, la vulnérabilité et la culpabilité. Les corps se brisent sur les roches, sont emportés par la rivière ou se décomposent à travers des saisons et pour l’éternité. C’est ce genre de réflexion qui hante le héros et qui stimule des conflits, notamment avec son principal guide, Ragnar (Ingvar Eggert Sigurôsson), qui n’a pas de place dans ses prières. La bienveillance laisse rapidement place à d’autres sentiments, plus sanguins ou qui versent dans le péché. Dans ces conditions, les personnages finissent par se retrouver seuls, dans ce cadre atypique, doublé du format qui privilégie la verticalité, non pas pour montrer une ascension, mais bien pour écraser les corps sous la masse de la nature, qui ne souffre pas de ses métamorphoses, contrairement à la condition humaine.

    Il n’y a pas de raison de parler de réconfort suite à un effort par ici. À l’arrivée, il n’y a que du bois à façonner et une église qui ne fait que dévoiler sa matérialité. La spiritualité des lieux prédomine toujours sur ce mouvement opposé que chacun tente d’entretenir à son avantage, mais en vain. Cette fatalité repose pourtant sur un moment, si bref, qu’elle n’appartient plus au présent. Les Travellings circulaires captent l’instant, la nature, les uns et les autres qui discutent, s’écoutent ou dansent. De même, le dispositif photographique que Lucas trimbale vient renforcer cette aura spectrale, qui plane sur tous ceux qui souhaitent immortaliser quelque chose derrière leur regard fixe et tourmenté. « Godland » (Vanskabte Land) est donc tout cela à la fois, un mélange subtil de contemplation, d’introspection et de collision, dans un enrobage salé, où la cruauté peut devenir une poésie et vice-versa.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    Nous entrons, avec Vanskabte Land, dans la démesure d’un homme porteur de celle de sa religion : le cadre géographique le confronte sans cesse d’une part à la beauté du paysage, sans cesse rappelée et photographiée, d’autre part à la finitude de toute chose ainsi qu’à ses propres limites d’être vivant ; il subit le dualisme d’un esprit qui doit composer avec un corps soumis aux rudesses d’un climat étranger, aux violences d’autres corps avec lesquels il s’efforce de communiquer et qu’il faut à terme convertir.

    Le long métrage s’affirme dès le début comme le drame d’une communication impossible, peu à peu accrue par la disparition du traducteur, par l’intégration suspecte du prêtre étranger au sein d’une communauté qui hésite entre hospitalité et prévention d’un mal à venir, endémique au microcosme investi. La langue danoise se heurte à l’islandais et à la culture orale associée, en témoignent les chansons populaires, les légendes, l’interprétation des signes d’une nature déesse qui donne la vie et la reprend, dégrade, dévore, dissout les corps sans autre forme de procès. Ce que découvre Lucas n’est autre que la vanité, mais ce motif esthétique et moral se voit raccordé à une tradition philosophique plus proche de l’Antiquité, fidèle au De Rerum Natura de Lucrèce : la matière ne surgit pas de nulle part et ne disparaît pas, elle subit une suite infinie de transformations. Dieu n’a rien à faire là-dedans. Dès lors, le prêtre est confronté au dilemme, au sentiment d’injustice et de vacuité quand, par exemple, le premier office délivré dans l’église est perturbé par le chien qui s’impatiente à l’extérieur ainsi que par les cris d’un nouveau-né... Le respect obtenu de ses fidèles résulte de leur complicité à son égard et de la crainte d’un jugement céleste, non d’une foi véritable.

    Ce bouleversement, d’ordre philosophique, est ainsi redoublé par un autre, d’ordre esthétique : Lucas doit prendre des photos de son expédition, c’est-à-dire des clichés qui l’obligent à réfléchir le monde en tant qu’artiste, de le réorganiser et, ainsi, de se revendiquer créateur d’une représentation ; on le voit alors décider des modèles, refuser à l’un son portrait pour l’accorder à celle qu’il aime. Il veille à l’entretien de son matériel, se montre impatient, impertinent voire destructeur lorsqu’on interfère dans son geste artistique. La mise en scène adopte cet œil scrutateur par le soin apporté à ses cadres, par les mouvements de caméra qui suivent les personnages avec une fluidité remarquable tout en célébrant la beauté obsessionnelle d’un paysage qui réduit ceux qui le composent à l’état de sujets d’une harmonie d’ensemble.

    Si le film pèche par une longueur inutile qui lorgne parfois du côté de la contemplation forcée, il propose une vision de la vanité somptueuse et originale comme le faisait cette année, dans un genre différent, Triangle of Sadness (Ruben Östlund).
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