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Fgiraut
8 abonnés
29 critiques
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5,0
Publiée le 7 janvier 2023
Expérience sensorielle, esthétique, philosophique inouïe aux confins de la puissance de la nature, du pouvoir du langage et des tréfonds humains. Une économie temporelle et sensorielle des sons et du visuel. Deux travelings circulaires à 360 degré stupéfiants, l'un est un voyage du groupe vers un soi perdu et profond en passant par l'ensauvagement (oui tout cela en un traveling qui marquera l'histoire du cinéma !). Aventure personnelle et quête perdue dans les confins colonisés révélateurs. Il y a de l'Aguirre et du Stalker en ce chef d'oeuvre.
Ce film est une réalisation éblouissante avec des prises de vues magnifiques des paysages sauvages et rudes de cette ile islandaise. Tout au long de ce film, on suit le périple et l’histoire de ce prêtre danois qui a pour mission de bâtir une église dans cet endroit reculé. Le réalisateur montre bien la dureté de cette mission très éprouvante qui va l’affecter physiquement et psychiquement. Malgré un scénario parfois déroutant dans son déroulé, le film est globalement excellent grâce surtout à ses qualités techniques indéniables.
J'ai créé un compte Allociné unIquement pour faire cette critique, et disons-le, lancer aux cinéphiles innocents ce cri que j'aurais tant voulu entendre moi même: "N'y vas pas camarade, fuis ! FUIS!!" Alors oui quelques beaux plans (certes), mais un film d'une lourdeur, d'une pesanteur, d'un ennui absolu, d'un inintérêt abyssal, avec des personnages vides, totalement vides, austères, mornes, sans une once de grâce ou d'humanité, qui ne ressentent et n'expriment rien, que ce soit dans leurs silences sans fin et dans les rares moments où ils parlent, pour ne rien se dire, sur rien. Ce qui résume assez bien ce film en forme d'enclume qui se contemple elle-même dans un miroir (dans un beau paysage, oui) pendant 2h30. Et j'oublie le "dénouement" franchement grotesque, petit déferlement de violence de 5 mn maladroit, pataud, lourd, si lourd, tellement lourd, pour tenter de donner rétrospectivement une direction, une âme, une sève, un sens à un film qui n'en ont aucun. Une expérience sincèrement pénible. Je serais parti au bout d'une heure si j'avais pu, et je ne serais pas entré si j'avais su.
Un prêtre danois, ferru de photographie s'enfonce en Islande avec la mission de construire une église. Il s'entoure d'une lourde caravane de chevaux, de matériel , d'un traducteur, d'un guide, etc. Ses certitudes vont se heurter à l'âpreté du pays et de ses habitants, à la barrière de la langue et il y laisse la vie. On pense à Jauja de Lisandro Alonso ou un autre danois joué par Viggo Mortensen, se perd en Patagonie à la recherche de sa fille... Dans les 2 cas la beauté des images ne sauve pas le film.
Jeune pasteur danois, Lucas est missionné par son père, pasteur comme lui-même, pour aller construire une église en Islande qui, à la fin du XIXème siècle était encore sous domination danoise. Le jeune homme, passionné de photographie emporte avec lui son matériel pour immortaliser quelques scènes. Après une longue traversée, le prêtre de constitution fragile débarque sur l’île hostile qu’il a l’intention de traverser de part en part. Quelques cavaliers l’accompagnent dont il ne parle ni ne comprend la langue. Au terme de son odyssée, Lucas arrivera enfin à destination.
Parmi les nombreux films sortis pendant les fêtes, "Godland" tenait la corde. Les critiques étaient excellentes, le sujet inspirant. J’allais le voir plein d’enthousiasme, espérant me laisser emporter pendant près de 2h30 dans un voyage aussi dépaysant (l’Islande est de tous les voyages que j’ai faits l’un des plus inoubliables) qu’émouvant quelque part entre "Mission" et "Valhalla Rising".
Quelle ne fut ma déception ! Non pas que "Godland" soit un mauvais film. Bien au contraire. Il a une vraie ambition artistique. Il possède aussi une réelle profondeur psychologique, toute scandinave : le personnage de Lucas, sa foi contrariée, ses vains appels à une transcendance muette face à une nature sévère et hostile, rappellent ceux de Dreyer et de Bergman.
J’ai la désagréable impression d’être passé à côté d’un film qui avait tout pour me séduire mais qui, à force d’austérité, a eu raison de ma patience.
Un film long et pénible sur les affres d'un moinillon pas très malin qui part prendre possession d'une église que d'autres construiront au Groenland. S'en suit une longue randonnée à cheval au travers du pays avec un guide rustiques . Le moine sans expérience meurt peut être mais se réveille au sous sol d'une maison bourgeoise d'un père et 2 filles. La fin sera de tentations et de meurtres bien peu chrétiens dans ce pays sans arbres ni soleil abandonné de dieux
D'un ennui mortel 10 minutes sur des fleurs ou sur l'éruption d'un volcan De quoi s'endormir ou partir au bout d'une heure et demie ce qui a été mon cas
Contrairement à ce que j'ai pu lire, "Godland" n'est d'après moi pas un voyage mystique mais l'inverse : celui d'un prêtre qui confronte sa foi à la dureté d'un monde éprouvant tant par sa nature hostile que par les hommes qui y vivent et spoiler: qui échoue jusqu'à commettre les actes les plus condamnables . Toute la première partie est très contemplative et saura satisfaire ceux qui aiment les films lents faits de grands espaces magiques comme dans "Dersou ouzala" ou "Aguirre, la colère de dieu", la deuxième partie se rapproche plus de drames intimistes - et toujours lents - à "La leçon de piano". Ainsi pour moi "Godland" est une réussite visuelle et sonore mais n'arrive pas à aller bien au-delà tant le personnage du prêtre m'a été déplaisant tout du long, et tant j'ai eu du mal à en comprendre les actes et les motivations. C'est donc plus sur le scénario que vont mes reproches et je peux dire que je suis pas mal déçu au final.
Un film extrêmement long et même trop. Les scènes vides et sans intérêts s'accumulent à n'en plus finir. Les dialogues sont plats et soporifiques. Certains plans laissent songeurs n'amenants pas d'idées spéciales. Pour un film de 2h30 parlant uniquement de la construction d'une église.
pas de commentaire supplémentaire concernant les affres coloniaux , et dieu dans tout ça... mais des commentaires sur les choix formels de ce cinéaste: format carré à l'identique des formats de films des années 30, mais aussi des photos d'une chambre. Époustouflante mise en espace à la fois serrée par le format carré et des travelling et panoramiques serrés qui ne dévoilent ces espaces grandioses qu'à la mesure du regard et de la subjectivité des personnages. Remarquable !
De belles photos mais des longueurs dans toute la 1ère partie du film. Quelques scènes violentes.Une vision de l' homme surtout très pessimiste même si elle s' inscrit dans la tradition luthérienne. D 'ailleurs le terme prêtre utilisé est erroné puisqu' il s agit d'un pasteur ( le Danemark au XIXe ayant depuis le XVI e le lutheranisme religion d'Etat )
Le film ne repose que sur le pittoresque des scènes ou paysage, et sur la rudesse de la vie Islandaise. Cela ne suffit pas pour faire un drame, l'intrigue est faible, c'est long, et c'est lent, tout le temps !