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    Godland
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    110 critiques spectateurs

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    Zabella
    Zabella

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Paysages sublimés par une mise en scène inspirée. La première partie qui relate le périple du prêtre et de ses accompagnateurs dans une nature hostile est portée par un souffle lyrique, soutenu par de très belles trouvailles visuelles. Malheureusement, dans la deuxième partie les événements se précipitent de manière trop abrupte. Une montée graduelle de la tension qu’aurait permis la durée-excessive-de ce film et quelques développements psychologiques auraient pourtant été plus que nécessaires pour justifier ce subit déchaînement de violence.
    Sublime mais inabouti.
    Ardenia
    Ardenia

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Je ne connaissais pas le réalisateur Hlynur Pálmason, simplement la bande-annonce du film m'a donné envie de voir le film et a posteriori celle-ci donne une idée assez réaliste du sujet.
    Oeuvre qui se mérite, longue et contemplative,, mais pas rebutante à mes yeux.
    On suit la lente expédition du pasteur danois, Lukas, en Islande, à pied et à cheval, guidé par quelques islandais dirigés par Ragnar. Un vrai chemin de croix, semé d'embûches du fait de la Nature tout à la fois grandiose et dangereuse. Les éléments naturels sont déchaînés et le Pasteur est de plus en plus isolé face aux islandais avec lesquels il ne peut communiquer.
    Une fois le périple mené, Lukas va -t- il réussir à s'adapter au nouveau lieu de vie et aux autochtones, et à célèbrer un office dans la nouvelle église ? Des surprises dans ce second temps de l'histoire.
    Une vision assez sombre du genre humain, in fine.
    Remarquablement joué, et la photographie de format carré renforce le côté documentaire historique.
    lemulet
    lemulet

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2022
    L'objectif est atteint: faire une photo de l'Islande du XIXième siècle.
    On sent une dent contre le clergé danois qui n'aurait pas eu le respect d'adapter son message aux moeurs des islandais.
    Everever
    Everever

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2023
    Difficile de raconter ce film : il n’est pas fait pour ça, mais pour l’œil et l’intuition poétique... L'histoire est en somme presque sans importance: des destins se croisent et se heurtent au cours d'un long voyage à travers l'Islande sauvage, c’est comme un prétexte pour mettre en scène la Nature et l’Humain, le Temps et l'Espace, l'Éphémère et l'Éternel.
    Voyelle19
    Voyelle19

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    Le film commence par un lent chemin initiatique tout en avançant inexorablement vers la tragédie dans une nature islandaise impitoyable mais d'une beauté à couper le souffle.
    jpb
    jpb

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Film magnifique qui conte l'épopée, cruautés et sacrifices, d'un prêtre en mission, passionné de photographie, en Islande, pas encore indépendante du Danemark, qui au contact des réalités matérielles et morales de son destin perd pied malgré lui. Des paysages somptueux de désolation. Des acteurs dont les caractéristiques sont remarquables, une petite Ida pétillante d'ironies et d'énergie vitale.
    Helfie21
    Helfie21

    15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 février 2023
    Je m'étais dit qu'après l'interminable et indigeste Midsummer, je ne me referai pas avoir par le 7e art nordique...bon, eh bien, j'ai retenté le coup 🤔. Certes les paysages sont époustouflants et grandioses mais pour le reste, je pense que le cinéma scandinave et moi , ce ne sera jamais une grande histoire d'amour ! Quel ennui 😴.
    Nicoco
    Nicoco

    19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2024
    Évidemment c’est lent; mais c’est tellement beau. Réservé aux amateurs de paysages grandioses et de film d’époque. Une plongée au coeur de la sauvage islande du 19e sciècle et de ses hommes et femmes d’un autre age.
    adfontesaquarum
    adfontesaquarum

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    J'ai lu avec amusement les critiques des professionnels du spectacle. Ecrites à la va vite, superficielles à mourir, sans trop comprendre les enjeux, elles se plantent sur l'aspect religieux.
    Mon interprétation, c’est que c’est un cri d’indépendance de la part de la société islandaise.
    Soyez patients, lisez lentement, et réactionnez uniquement si et seulement si vous avez tout lu et compris.

    spoiler: Je commence par la fin. Le réalisateur passe un chœur en honneur non pas de la langue islandaise, mais de la langue danoise, où elle est célébrée comme « la langue de ma mère ». Or, l'Islande ne parle pas Danois. La langue islandaise est descendante du Vieux Norrois, langue parlée par les Danois, Norvégiens et Suédois vers 750-1000. Comme ce sont des Norvégiens qui ont peuplé l'Ile au IXe siècle, c'est leur langue "naturelle". L'islandais, à la différence du danois (et des autres langues scandinaves), malgré les aller-retours politiques de fusion et division de ces royaumes, n'a pas pratiquement changé depuis le Moyen Age; l'islandais est la seule langue indoeuropéenne dont un homme du XXIe siècle peut lire et comprendre un texte médiéval (essayez de faire de même avec le Serment de Strasbourg ! je vous souhaite bonne chance). De ce fait, l'Islandais n'a pas de compréhension interlinguistique avec les autres langues scandinaves modernes, alors que ces dernières se comprennent partiellement à des différents degrés. Ceci explique le besoin d'un interprète entre le protagoniste et les membres de son expédition. La compréhension des langues respectives est importante pour construire la suite. Par la technologie des protagonistes du film, nous supposons que l'action est antérieure à la création du Royaume d'Islande de 1918, et donc, que l'Islande est encore une possession danoise. Le danois est donc une langue hégémonique d'une couche dirigeante qui n’est pas îlienne. Ceci explique le mépris du prêtre envers Ragnar, à qui il considère un homme de seconde zone malgré le fait de lui avoir sauvé la vie. A un moment, Ragnar explique comment il arrive à comprendre le danois : c’est l’exposition obligatoire à la langue danoise les dimanches. Ceci explique pourquoi quelqu’un qui ne parle pas islandais comme ce prêtre est capable de célébrer une messe en danois à des Islandais : ils en étaient obligés de comprendre au moins, la langue hégémonique. Ça explique aussi comment le propriétaire de la ferme où se trouve l’église peut parler avec le prêtre. Il est Danois, et sa fille aînée est née au Danemark. Notons au passage qu’avoir une fille capable de jouer au piano des extraits du Petit Livre d’Anna Magdalena Bach, est un luxe asiatique dans une Islande pauvre où la subsistance se joue chaque été avant l’arrivée du blizzard et de la neige. Cette perception de la supériorité sociale danoise est clairement formalisée par la fille aînée. Cette dernière n’aime pas le prêtre ; elle ne voit en lui que son billet de retour au Danemark. Elle ne ressent pas la maison familiale comme sa maison ; sa vraie maison est au Danemark. Les chevaux islandais sont une partie importante du récit. Ils sont petits et trapus, ce qui convient à une zone froide où avoir le minimum de surface exposée aide à la préservation de la chaleur ; la même évolution on la constate chez les chevaux criollos de la Patagonie. Or, la mort d’un cheval est une perte très importante pour ces gens pauvres. Lors de la vente de foin, l’un des Islandais le laisse très clair : il vend le foin, pas les chevaux. Il en a besoin. Maintenant qu’on a compris les rapports dominants / dominés, passons à la figure du prêtre. Si vous avez lu que le prêtre a vu sa foi mise en question, oubliez, c’est parce que les critiques n’ont rien compris. Le Prêtre n’est pas qu’un jeune imbu de sa personne. Il représente les Danois. Membre d’une caste dominante, il prend toutes les mauvaises décisions qu’il ne fallait pas : traverser l’île à pied au lieu d’aller en bateau, traverser un torrent malgré l’avis contraire du guide islandais qui va lui coûter la vie à son interprète et compagnon, se prendre d’inimitié avec Ragnar. Il ne perd pas la foi ; simplement, avec l’avancement de son aventure islandaise, il s’éloigne de plus en plus de la réalité et s’enferme dans sa bulle messianique. Cette aventure finit tragiquement ; intrus dérangeant dans un corps social qui ne demandait rien, transgresseur ayant tué deux fois, par accident et par négligence, ayant deshonoré une jeune femme, la violence de sa fin ne fait que correspondre à la violence qu’il avait infligé. Quand au format, et aux couleurs, je ne peux que conjecturer. Je remarque cependant que si vous voulez voir de beaux paysages et des Voici donc ma lecture, basée sur des considérations historiques et linguistiques. Votre avis me ferait un grand plaisir.
    pimaude
    pimaude

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Les paysages, personnages et les images sont sublimes. dommage qu'il ait quelques longueurs, et un scénario parfois pauvre alors qu'il y avait moyen de faire tellement mieux. on est cependant rattrapé par le final qui nous fait oublier les nombreux passages moins réussis.
    Basile B
    Basile B

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Scène parfois longue.
    Image très réussie reflétant bien l'envie artistique du personnage principal.
    Didier G.
    Didier G.

    3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2024
    La première heure est sublime, les paysages, l'atmosphère. Mais je ne suis pas rentré dans le film, par la suite.
    Jean-Paul Quan.
    Jean-Paul Quan.

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    la nature sauvage, rocheuse, glacée, humide de l'Islande, superbement filmée pour un prêtre qui ne passe pas l'épreuve et devient lui aussi un mauvais homme, bien loin du Dieu qu'il prétend incarné...
    Luca G.
    Luca G.

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    Un film beau, filmé en 1:1, qui balaie Islande, catholicisme et Nature avec dureté et noirceur. Toutefois, le spectateur est trop souvent abandonné, livré à lui même sous une pluie de métaphores et de poésie. Souvent déroutant, parfois désagréable.
    Sourire
    Sourire

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2024
    A moins d'aimer de s'ennuyer, je ne conseille pas le visionnage de ce film, presque une accumulation de photographies de l'Islande. Autant voir un documentaire.
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