Pas de quoi s'enthousiasmer devant autant de caricatures, même si rien est déshonorant et même parfois drôle . Dommage que le scénario soit vraiment faiblard et manquant d'originalité car les personnages sont toujours attachants et suivre leurs péripéties n'est pas déplaisant. Du cinéma pour se divertir avec des touches qui donnent à réflexion mais pas de quoi s'enflammer.
Après les Gay Games de Croatie, l'équipe de water-polo des « Crevettes Pailletées » doit se rendre à Tokyo pour la nouvelle édition de la compétition. En attendant leur correspondance pour le Japon, ils sont contraints de passer par la Russie, dans une région très homophobe.
Je n'avais pas visionné le premier opus, car je craignais, pour être franc, que les personnages ne soient trop caricaturaux. Il y a, certes, quelques caricatures, mais elles ne voilent pas les faces cachées des personnages. Et puis, loin d'être une comédie pure, ce film verse dans le dramatique en dénonçant le sort réservé aux homosexuels dans certains pays. Certes, il y a parfois une certaine légèreté qui nous fait sourire, mais dans l'ensemble le ton est assez grave. Bon, évidemment, c'est une fiction. La Russie n'est pas un pays où le peuple est sectaire et homophobe. Non...... Ce qui est également appréciable dans ce film, c'est de dézinguer certains clichés : on peut être croyant et gay, on peut être un beur de cité, aimer le rap et être gay ! Ceux qui ont des préjugés bien arrêtés devraient aller voir ce film ! Ce film oppose en outre deux attitudes des gays : d'un côté, ceux qui militent pour obtenir davantage de reconnaissance et de droits ; de l'autre, ceux qui veulent simplement se fondre dans la masse et vivre comme M. et Mme Tout le monde. Il montre, en outre, que la discrimination peut venir de partout et que les gays ne sont parfois pas exempts d'en faire à l'égard des hétérosexuels. Bref, ce film est davantage une réflexion sur la différence qu'une comédie pure. On est loin de "Priscilla, folle du désert", un petit bijou dans son genre, mais on prend plaisir à suivre les pérégrinations de cette équipe pas comme les autres en territoire hostile. Et on s'inquiète pour ses membres et, plus encore, pour les gays russes, compte tenu de l'intolérance qui règne à ce sujet dans le pays. A cet égard, la dernière image du film est très belle. J'espère que le distributeur a pensé à en envoyer une copie au dictateur du Kremlin !
Après un premier film totalement maîtrisé et drôle, la suite était très attendue. Aucune déception pour moi. Le registre est un peu différent, de l'humour certes mais aussi des sujets graves comme les thérapies de conversion. En plus d'être drôle, c'est un film utile.
Un film surprenant, profond, drôle, bouleversant. Inclassable sur l'amour, l'amitié, la différence. Une bande d'acteurs doués et qui apportent de la fraîcheur, une BO géniale, et une ambiance électrisante. Merci pour ce moment !
Un bel éloge à nos magnifiques différences et complémentarités, et à l'amour. Une mise en lumière importante de l'intolérance et de l'homophobie qui persistent, des discriminations dont nous devons tous prendre conscience pour mieux les éradiquer. Comme dans le premier film, les acteurs paraissent comme des amis: ils nous avaient manqués et j'étais bien heureuse de les retrouver, plus authentiques et attachants que jamais! Foncez voir cette suite aussi cool - voir peut-être plus - que le premier volet, ce qui est vraiment pas toujours le cas! Vive nos crevettes pailletées!
Il ya plusieurs raisons pour voir ce film. Mais la plus surprenante c'est qu'il montre, de manière prémonitoire, la dure réalité homophobe du régime russe. De plus, cerise sur le gateau les images "situées en Russie", ont été tournées en.......UKRAINE.
Le souci majeur avec cette suite ("Les Crevettes pailletées" était sorti en 2019) est que non seulement c'est toujours aussi pataud, maladroit et rempli de clichés LGBT en veux-tu en voilà, mais il n'y a même plus ni l'effet de surprise, ni les petites fulgurances charmantes (souvent musicales) du premier volet. Cette fois, l'équipe de water-polo des "crevettes" (spoiler: car le meilleur dans les crevettes, c'est la queue ! ) va se retrouver coincée en Russie lors d'une escale sur la route des Gay Games de Tokyo : péripéties ubuesques et dangers homophobes sont au menu de ce second opus. Le petit grain de folie du premier film se fait attendre très très longtemps dans cette histoire totalement décousue au pays de la vodka et du boeuf stroganov. spoiler: Allez, les 10 dernières minutes sont sympathiques et assez réussies : ouf !!
Très très moyen et moins bon que le numéro 1. Site CINEMADOURG.free.fr
Le premier a été belle surprise, je me suis donc empressé d'aller dans au cinéma pour voir ce second volet. Autant vous prévenir, l'univers est bien différent! Ici le bassin n'est que très peu représenté comme on aurait pu si attendre. Nous avons le droit a une péripétie d'une équipe cherchant à se rendre à Gay Games de Tokyo, pas de chance pour eux un stop les arrête dans une région homophobe. Au programme beaucoup d'humour, des textes très justes, mais surtout des mots forts qui ne manqueront pas de résonner pour l'éternité #gladiator :)
Un film qui se renouvelle et qui évite d’être une suite pour être une suite. Une comédie queer (mais pas seulement) d’aventure qui nous fait passer tantôt des rires aux larmes avec brio. Chaque personnage de cette douce équipe a ici sa propre partition à défendre , nous permettant d’être plus intime avec chacun d’eux et de s’ouvrir aux différentes problématiques du monde LGBT (et même du monde en général). La mise en scène renaît également dans ce deuxième opus plus graphique et parsemé de références pour les plus cinéphiles Actuel, drôle et profond : foncez le voir !
Un deuxième film encore meilleur que le premier Un beau message sur la tolérance, Drôle avec un scénario bien ficelé qui nous tient en haleine jusqu'à la fin
Jouissif! On rit on pleure, le rythme est bon! Et la montée en tension, toujours avec une pointe d’humour, est très efficace. Une fin magnifique. On en redemande
La revanche des crevettes pailletées. Le premier opus il y a deux ans mettait en scène sur le mode loufoque une équipe de water-polo gay. C'était très en dessous de la ceinture et au-dessus des genoux, il ne reste pas beaucoup de place. En se voulant très homophile mais en exploitant de façon tellement caricaturale la vision hétérosexuelle de l'homosexualité, le résultat était presque homophobe. Les crevettes pailletées est le nom de l'équipe de polo et le running gag est : chez les crevettes, c'est la queue qui est le meilleur, la moins mauvaise vanne du film. Le titre de cette suite et la bande annonce dans la lignée du film précédent ne laissaient rien présager de bon. Tout au contraire, c'est un remarquable plaidoyer sur la tolérance sexuelle un peu trop tous azimuts, homos bien sûr, mais aussi beur qui lutte contre ses attirances, hétéro honteux, trans qui ne sait plus si il aime les homme ou les femmes, pansexuelle qui aime tout. Toute une série de coming out inattendus. En plus un brin de film d'action avec fuite rocambolesque d'une prison soviétique, anti communisme primaire compris. La magnifique chanson de Julien Clerc et les paroles planantes de Jean-Loup Dabadie, "Femmes, je vous aime" est transposée en une émouvante version "Hommes je vous aime", chantée par un artiste du niveau de chez Michou, Madame Arthur ou Pattaya. Très secouant. 3.5/5