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    Bolero
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    Gagou
    Gagou

    5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2024
    Je commencerai par la fin. Une fin soignée, émouvante, belle, puissante.

    Des longueurs hélas dans ce film porté cependant avec superbe par Raphaël Pesonnaz. Mais on s'y ennuierait presque durant la première heure. On aurait presque envie de dire "bon vous nous le sortez ce Boléro!!". En effet, à vouloir démontrer combien Ravel a mis du temps et a peiné à créer le Bolero, on finit par s'ennuyer. L'exercice n'est pas réussi sur ce point à mon sens.

    Mais c'est un film qui mérite d'être vu pour la distribution d'acteurs et le jeu de Pessonaz.
    Barbie Rockstar
    Barbie Rockstar

    34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2024
    Parfois perché parfois bien trop terre à terre, on plonge dans l'univers de cet artiste depassé par son oeuvre, qui essaie de s'en détacher pour finir par l'embrasser totalement, une histoire plutôt méconnue et un agréable moment.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 185 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2024
    Voir un film d’Anne Fontaine en 2024 apporte assurément une bouffée d’air frais en ces temps de désespérance qui frappe le cinéma français comme tant d’autres choses par ailleurs. Alors que beaucoup pour ne pas dire la plupart (acteurs, réalisateurs, scénaristes) ont fait le choix de passer sous les fourches caudines de la doxa ambiante qui entend promouvoir à toute force une société rénovée du sol au plafond une fois ses bases patiemment piétinées, Anne Fontaine semble assez éloignée de toutes ces injonctions qui artistiquement ne mènent pas à grand-chose. Le résultat est patent avec une production cinématographique française affadie et aseptisée qui par ailleurs ne fait plus recette. Après une période de flottement, la réalisatrice désormais expérimentée revient avec bonheur à un cinéma de facture plutôt classique qui lui a inspiré ses plus belles réussites. « Boléro » fait se frotter le spectateur avec le processus créatif douloureux qui encombra tout au long de sa vie le compositeur Maurice Ravel notamment lors du très long accouchement de son chef d’œuvre (« Le Boléro ») né d’une commande de son amie Ida Rubinstein, célèbre danseuse et mécène russe, pour son prochain ballet. Le scénario écrit par Anne Fontaine en collaboration avec Claire Barré à partir d’une biographie de Marcel Marnat éclaire très subtilement la personnalité complexe, torturée et souvent ambivalente du compositeur qui semblait souffrir d’une difficulté consubstantielle à se lier intimement y compris charnellement, toutes ses pensées étant dirigées vers la création musicale qui l’obsédant finira par l’inhiber. En confiant le rôle de Maurice Ravel à Raphaël Personnaz, acteur d’une sobriété exemplaire s’effaçant complètement derrière ses rôles, Anne Fontaine a visé juste recourant très souvent au gros plan pour saisir les doutes et les tourments perpétuels qui embrument l’âme du compositeur incapable de jouir de l’instant présent. Souffrant de la comparaison qui est presque systématiquement faite de son œuvre avec celle de Camille Saint-Saëns et surtout celle de Claude Debussy son contemporain, Ravel courra longtemps après une reconnaissance pleine et entière qui tardait à venir comme le montre ses affrontements avec le critique musical Pierre Lalo (fils du compositeur Edouard Lalo) qui avait fait de lui sa cible privilégiée. Le miracle parvient presque par hasard aux abords de la soixantaine quand la musique entêtante du « Boléro » qui fera école, ouvrant la voie à la musique répétitive, lui procure enfin le chef d’œuvre tant attendu. La popularité mondiale arrivant subitement ne rendra pas beaucoup plus heureux Ravel qui désormais souffrira de voir son travail réduit à ce morceau de seulement quinze minutes sur deux accords déclinés en boucle. Entouré d’Emmanuelle Devos, Jeanne Balibar et Doria Tillier, Raphaël Personnaz faisant beaucoup avec peu fait revivre un des grands compositeurs français du début du XXème siècle aujourd’hui méconnu. Anne Fontaine qui travaille depuis ses débuts avec son époux Philippe Carcassonne qui est aussi producteur complète avec ce très joli « Boléro » une filmographie riche de vingt longs métrages comptant son nombre estimable de franches réussites telles « Augustin roi de kung-fu », « Nettoyage à sec », « Entre ses mains », « La fille de Monaco » et bien sûr « les Innocentes » qui demeure à ce jour son film le plus abouti.
    jpipacific
    jpipacific

    2 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2024
    Ennuie abyssal. On arrive au sujet - le boléro - au bout d’une heure… On ne sait pas, à une ou deux exceptions près, qui sont les personnages qui entourent Ravel. Histoire d’amour inutile.
    stnrd
    stnrd

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    Vraiment un excellent film, servi par le jeu remarquable de Raphaël Personnaz, qui est parfait dans ce role. Sa beauté, son élégance, et le fait qu'il soit plus jeune que ne l'était Ravel au moment où se déroule l'essentiel de l'action du film (en 1928) accentuent encore la singularité de l'asexualité de Ravel, "marié à la musique", et qui n'aurait semble t-il eu aucune relation sentimentale masculine ou féminine de toute sa vie, alors même qu'il était adulé et courtisé de toutes parts
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    28 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2024
    Bonjour tout le monde,

    Le film " Boléro"

    La réalisatrice : Anne Fontaine

    La durée : 120 minutes

    Je vous recommande la scène qui conclut le film d' Anne Fontaine" car la caméra " entre " dans le cerveau de Maurice Ravel vieillissant physiquement. Son" Boléro" est dirigé par Maurice Ravel avec un noir et blanc légèrement teinté de couleur et les musiciens jouent.Un danseur "vole" magnifiquement et des silhouettes floues passent dans la tête de Maurice Ravel et ce sont des personnes qui comptent dans sa vie avec les notes du "Boléro" évidemment. Voici un
    vrai grand moment cinématographique.............

    Ici, on oscille entre les moments marquants de la vie de ce grand compositeur de musique, exigeant et doutant constamment de lui,et de sa musique d ' une part et entre la bande sonore éminemment précise d' autre part.


    Ici, on comprend comment " nait" la genèse d' une œuvre révolutionnaire, à savoir le " Boléro"et comment elle se promène dans la vie de Maurice Ravel et, enfin, qui est jouée lors d' un ballet magistral.

    Ici, on sent les doutes et les tourments du processus créatif de ce compositeur atypique du début du vingtième siècle.............

    Comment filmer de la musique ?

    Belle quête pour tout film qui traite de musique! Anne Fontaine réussit partiellement dans cette quête ardue mais elle a le mérite amplement satisfaisant de tenter cela dans un film et en cela elle doit être admirée!

    Faire partager aux spectateurs le processus créatif est un but qui nous oblige à essayer de comprendre tout artiste et de recevoir son œuvre dans une œuvre cinématographique qui est aussi une création artistique. ( Une œuvre dans une œuvre artistique).

    Vous pourriez écrire : " encore un biopic " ! Oui par moment.. hélas ...je trouve que les œuvres cinématographiques traitent trop de biopic depuis longtemps ! Non car les aspects historiques de la vie de Maurice Ravel sont traités en rapport avec le fabuleux " Boléro".

    Cette œuvre est jouée dans le monde et adaptée à partir de toute forme musicale ou chantée et cela n' est pas un hasard évidemment. ( très réussie introduction du film).

    On peut créer une œuvre musicale à partir de tout : chants des oiseaux , bruits d ' usine, etc.........


    Apprenons , toutes et tous , à essayer de créer pour que le monde des humains aille mieux évidemment !

    Essayons de créer ..........

    Amicalement.

    Gérard Michel
    Nisan21
    Nisan21

    8 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2024
    J'attendais beaucoup de ce film, j'ai été malheureusement très déçu par les acteurs (ou sans doute plutôt par la direction d'acteur).

    Beaucoup de scènes sonnaient faux, et j'ai eu du mal à rentrer dans le film dont je ne ressors pas en me disant que j'en sais plus sur le compositeur.

    Le développement de son oeuvre ne m'a pas non plus semblé bien traitée.

    Reste un film bien réalisé, au rythme un peu lent mais qui a pour lui quelque chose d'accrocheur.
    Funhouse77
    Funhouse77

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2024
    Non seulement d'etre un grand compositeur, Maurice Ravel etait avant tout un homme bien et c'est ce que montre ce film et ce qui en fait tout l'intérêt. N'en deplaise aux pisses- froids des derniers rangs.
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2024
    Mais qu’arrive-t-il à Anne Fontaine depuis une décennie? C’était l’une des rares cinéastes féminines françaises installées depuis longtemps dans le paysage cinématographique tricolore, plus exactement le début des années 90, et dont les films étaient de qualité relativement constante. Révélée avec les « Augustin » et consacrée par le troublant « Nettoyage à sec », on lui doit d’excellents films tels que « Entre ses mains », l’un des premiers rôles sérieux de Benoît Poelvoorde, ou encore le sublime mélodrame tourné en Australie avec des actrices américaines « Perfect Mothers ». Depuis dix ans, soit elle tourne trop, privilégiant sans le vouloir la quantité plutôt que la qualité, soit elle a perdu sa « libido cinématographique ». En tout cas, aucune de ces œuvres n’a marqué les esprits depuis le film historique en noir et blanc « Les Innocentes » il y a dix ans. De son anecdotique « Marvin et la belle éducation » à son tristement raté « Présidents » au sujet pourtant en or, elle ne convainc plus.

    En choisissant de narrer l’histoire de la création de l’un des morceaux de musique classique les plus célèbres de l’Histoire, le « Bolero » de Maurice Ravel qui donne son nom au film, on avait envie de croire à son retour. Malheureusement, le film est encore une fois raté si l’on excepte quelques (rares) fulgurances. La cinéaste cale à rendre intéressante la naissance et l’origine de la composition de morceau phare. Tout comme elle ne parvient pas à rendre passionnant le portrait du musicien, compositeur et chef d’orchestre, pourtant magnifiquement interprété par Raphael Personnaz, un acteur de qualité bien trop rare sur le grand écran. Il est peut-être l’une des seules raisons qui rend le film relativement agréable par instants. Et peut-être aussi Emmanuelle Devos, la seule dans tous ces seconds rôles féminins que l’on retiendra. En effet, on a connu Doria Tillier plus convaincante qu’ici où elle joue de manière trop moderne en comparaison de ses camarades quand Jeanne Balibar nous a déjà joué ce rôle de diva (comme dans le récent chef-d’œuvre « Illusions perdues ») et en fait un peu trop en Ida Rubinstein.

    On retiendra tout de même dans la seconde partie les séquences où le mythique morceau fait office de bande originale récurrente avec en point d’orgue sa première présentation par la Rubinstein. Envoûtant comme peut l’être cette magistrale musique qui a marqué son temps et galvanise encore aujourd’hui, elle hypnotise et magnifie lesdites scènes. Hormis cela, c’est lent, c’est long et c’est monotone, surtout dans la première partie. La réalisation chic mais sage de Fontaine n’aide pas. Un tel morceau qui devient de plus en plus intense aurait dû accoucher d’un film du même acabit. Ce qui n’est jamais le cas entre flashbacks inutiles et maladroits, histoire d’amour contrariée inintéressante et explication de la création du morceau plutôt maladroite. Le scénario et la mise en scène n’ont pas choisi le bon angle et « Boléro » en devient conséquemment un film peu engageant où l’ennui gagne vite le spectateur. Alors on aura appris quelque chose certes, mais on en attendait bien plus. Soit une œuvre dans la lignée de cet illustre chef-d’œuvre de la musique classique...

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    Paul Roux
    Paul Roux

    9 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2024
    BELLE MUSIQUE ET FAUSSES NOTES

    J’ai bien aimé le Boléro d’Anne Fontaine, mais surtout pour la musique. Pourtant, je craignais un peu que le « tube » planétaire de Ravel ne finisse par m’agacer. Ce n’est pas que je n’aime pas ce crescendo de 17 minutes si prenant qu’il finit par être obsédant. Mais je l’ai tellement entendu déjà que je craignais l’indigestion.

    Bien à tort. La réalisation d’Anne Fontaine sait nous rendre ce chef-d’œuvre attachant. Le prégénérique, qui réunit des interprétations si diverses du Boléro (classique, jazz, pop et j’en passe) est génial. La conception de l’œuvre est passionnante. De plus, les auteurs ne s’en tiennent pas au seul Boléro. Ravel, fort heureusement, a composé de bien belles pièces. Le film nous en fait découvrir quelques-unes.

    En revanche, côté biographie, l’œuvre descend de quelques crans. Comme dans beaucoup de biopics, on a beaucoup inventé, et les trouvailles ne sont pas toujours heureuses. Je me suis demandé, entre autres, ce qu’on faisait au bordel. En un mot, l’histoire de Ravel racontée par Fontaine n’est pas sans fausses notes. Mais la musique est si belle !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    176 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2024
    Le Boléro est peut-être l’œuvre de musique française la plus connue dans le monde. Il faut reconnaître que sa spirale infernale et son final orgasmique ne peuvent que plaire. Ce film nous parle de sa genèse et de son créateur à la recherche perpétuelle d’une reconnaissance. Malheureusement Anne Fontaine emploie un ton un peu trop académique hormis à la fin de son film où elle inscrit ce morceau dans ce qu’il est : un chef d’œuvre extrêmement moderne.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 007 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2024
    Exploitant pleinement la charge émotionnelle du Boléro, le récit en illustre les dimensions érotique, nostalgique, douloureuse autant que la puissante modernité (pas un quart d'heure ne passe sans qu'il ne soit entendu quelque part dans le monde!). En s'appuyant sur un casting pertinent dirigé par un Raphael Personnaz tout de froide passion, la mise en scène compense son fort classicisme et ses séquences attendues sur la vie d'un compositeur qui permet de manifester la gageure d'exprimer le sentiment à travers un art mathématique. Enfin malgré quelques approximations biographiques, la reconstitution historique révèle une sincère admiration non dépourvue de lucidité sur le matériau originel et son auteur. Un biopic très plaisant!
    Patkyu
    Patkyu

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2024
    À part les décors, les costumes et bien sûr la musique, tout sonne faux dans ce film très représentatif du cinéma francais! Les dialogues, les intonations, les regards, le plus souvent vides, tout cela devient rapidement insupportable et on ne tient jusqu’au bout que pour voir si et comment Ravel va finalement accoucher de ce satané Boléro. L’idée n’était pas mauvaise bien sûr, mais l’affectation forcée des personnages pour « faire » début du siècle et le récit puéril de la création de l’œuvre gâchent tout.
    Belette R
    Belette R

    73 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juillet 2024
    L'histoire remarquable de Maurice Ravel est belle et triste. Le film essaie de bien la raconter, les acteurs sont bons, jeanne balibar est vraiment formidable et doria tillier l'est tout autant. Seulement voilà, le film est long manquant parfois de profondeur et de clarté. Rien que pour voir jeanne balibar, le film vaut le coup d'être vu.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2024
    Non pas un biopic à l'américaine, mais une réflexion sur la création de cette pièce fameuse, célébrissime de Ravel avec un R.Personnaz extrêmement crédible et sensible accompagné par 4 actrices aux rôles plus ou moins importants, mais toutes inspirées (E.Devos, J.Balibar, S.Guillermain, D. Tillier). Bref une réussite.
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