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    Bolero
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    265 critiques spectateurs

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    TURNER
    TURNER

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2024
    L'évocation filmée de génie contrarié n'est pas nouvelle. Dans ce registre conventionnel, Anne Fontaine livre une oeuvre plutôt réussie grâce à un scénario abouti et la plume acérée de Jacques Fieschi. L'entame est remarquable comme le final. Néanmoins, la prestation trop lisse de Raphael Personnaz et des scènes répétitives empêchent une totale adhésion.
    Epikouros
    Epikouros

    41 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2024
    « Les affres de la page blanche », tel pourrait être le titre de ce docu-fiction languissant, pour ne pas dire interminable, le genre de sujet idéal pour ARTE, le dimanche en fin d’après-midi. Sauf qu’ici, on est au cinoche et il va falloir s’accrocher ! Car ce n’est que petit à petit que l’idée musicale germe… jusqu’à l’apothéose orchestrale finale qui, bizarrement, se prolonge par une fin de biopic plus classique (mort et transfiguration du héros incompris). Comme leitmotiv, une idylle platonique avec une certaine Missia, aussi inutile qu’assommante. Raphaël Personnaz joue très bien un type peu sympathique, dans le genre introverti maniaque et asexué, sauf lorsqu’il a des cheveux blancs où le personnage parvient à émouvoir…. Il était temps. La Balibar en fait des tonnes. Les dialogues sont souvent niais à force de se vouloir profonds. La reconstitution d’époque impeccable. Les tenues des dames sont particulièrement laides, flasques, bariolées — surtout le bibi de Marguerite Long. Il faut ajouter un flashback saugrenu sur Ravel au front (maman ! au secours maman !). Finalement, 2h pour une fausse bonne idée cinématographique, c’est vraiment beaucoup. Mes meilleurs moments : écouter les yeux fermés la divine musique de Ravel. À la fin, ça s’agite un peu : après l’inévitable passage mortifère en noir et blanc, l’éclat des cuivres rutilants et les entrechats d’un danseur moderne à la Béjart colorient peu à l’écran. The end. Bravissimo ! Du coup, tout s’éclaire : le Boléro est bien une scie aussi géniale que barbante qui, elle, a le mérite de ne durer que 17 minutes.
    Simoun
    Simoun

    8 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    L'image est extraordinaire, la musique n'en parlons même pas... L'histoire est belle, mais elle est emmenée d'une manière un peu trop scolaire et figée. Ça reste tout de même un beau film !
    Castelli
    Castelli

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Ceci est la critique d'un musicien.
    Emballé par ce film à la finesse toute féminine et qui a su restituer le caractère tellement étrange et perfectionniste de Ravel.
    Etonné par le nombre assez important de critiques salées du film. Pense que ces personnes n'ont apparemmenr pas bcp d'oreille,
    car le rendu sonore des morceaux de piano ou d'orchestre est véritablement somptueux!
    Les pianos anciens choisis et la prise de son sont fantastiques. Seul petit regret, Personnaz est un bel homme, ce que n'était pas Ravel, même si c'était un dandy. Donc, ses vrais rapports avec les femmes sont ici certainement trop romancés...
    Emma67 S
    Emma67 S

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2024
    J'ai adoré, j'ai ri, ressenti, frissonné et beaucoup d'émotions. L' interprète de Ravel est fabuleux, les autres également le sont.
    Je ne peux que le recommander. Il est bouleversant. Donc pour moi c'est du 20/20 !
    Ceux qui éprouvent les choses, allez y les yeux fermés.
    Franck T93
    Franck T93

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2024
    Belle surprise que ce film. Dan la tête de Ravel avant, pendant et après la création du Boléro. Et une fin à arracher les larmes.
    Christopher pwk
    Christopher pwk

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Très beau film réalisé par Anne Fontaine 👍🏻 J'ai découvert Maurice Ravel ,sa vie son oeuvre ! à voir !!
    Ailise S.
    Ailise S.

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Un moment de grâce suspendu à cette cellule rythmique lancinante et crescendo. Le plus "beau" film que j'ai vu depuis un moment. Du cinéma, du vrai.
    BARBARABC
    BARBARABC

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Anne Fontaine signe un beau film. Raphaël Personnaz interprète tout en finesse , justesse et subtilité le personnage de Maurice Ravel. On peut ressentir quelques longueurs qui
    n' altèrent en rien le film. C est un bel hommage rendu au Bolero et à son créateur.
    B_dureault
    B_dureault

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2024
    Plongée déconcertante dans l'univers d'un fantastique musicien hors du commun. La fin est particulièrement réussie
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Excellent film qui nous fait découvrir la vie et l oeuvre de Maurice Ravel et l histoire de ce fameux "boléro". Forcément très belles musiques pendant le film. J ai découvert Raphaël Personnaz et apprécié Dora Thillier et Jeanne Balibar. A voir et à écouter !
    isasajo
    isasajo

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    C'est avec plaisir que nous découvrons la vie de cet homme exclusivement réduit à cette œuvre somme toute magnifique mais tellement réductrice.
    Francedh
    Francedh

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Magnifique ! Sensible et touchant ! La bande son vous transporte dans les oreilles de Maurice Ravel à l’affût de la musicalité du moindre bruit !Le spectateur se sent participer à la création de l’œuvre.
    Les images sont belles, le choix des lieux ,les fondus ,les visages ,les danseurs! Les acteurs , chacun dans leur rôle, vrais et convaincants! Un beau moment de cinéma !
    Lovelytournesol
    Lovelytournesol

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2024
    La bande annonce donnait envie, et j’étais curieuse de découvrir la vie de Ravel, mais je n’ai pas du tout aimé ce film. Le montage du début visant à montrer à quel point le Bolero est joué dans le monde ne m’a pas convaincue dans la mesure où j’ai trouvé qu’il tranchait trop avec le style du film qui était annoncé et qu’il avait peu d’intérêt finalement puisqu’il me paraît mal réalisé, bâclé. Pour le reste, j’ai trouvé que les dialogues étaient peu convaincants, plats, pas aboutis, terriblement ennuyeux (et pourtant j’apprécie les films un peu lents) et je n’ai pas apprécié le jeu des acteurs. Je ne sais pas s’ils incarnent bien leur personnage, mais j’ai trouvé Ravel détestable. De plus j’apprécie les films qui se déroulent pendant les années folles, mais là je n’ai pas du tout été plongée dans cette atmosphère.
    Yves G.
    Yves G.

    1 470 abonnés 3 492 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2024
    En 1928, Maurice Ravel (Raphaël Personnaz) est au sommet de sa gloire. Il part en tournée de concert aux Etats-Unis. Son amie Ida Rubinstein (Jeanne Balibar) lui a commandé un ballet. Cloîtré dans la villa qu’il vient d’acquérir à Montfort-l’Amaury, il s’échine à mettre en musique les bruits du monde. Son projet expérimental sera créé à l’Opéra-Garnier et suscita immédiatement l’enthousiasme. Le "Boléro" est devenu l’un des rares « tubes » planétaires de la musique classique – au point que les ayants-droits de Ravel ont jusqu’à ce jour engagé une longue bataille judiciaire pour éviter qu’il ne tombe dans le domaine public et continue à produire de considérables royalties.

    À soixante ans passés, Anne Fontaine est une réalisatrice installée. Son oeuvre est éclectique : on lui doit "Nettoyage à sec", "Gemma Bovery", "Police" ou "Présidents"… Elle s’était déjà frottée au film à costumes avec "Coco avant Chanel" et ses toilettes d’une classe folle.

    Je suis ressorti du cinéma, où j’avais tardé à voir ce film sorti depuis bientôt deux semaines et porté par un bouche-à-oreille révérencieux, partagé. D’un côté, j’ai été sensible à sa grande élégance. Elegance de la musique bien entendu, tant Ravel incarne, au croisement de la musique classique et de la musique contemporaine, une forme de perfection. Elegance des décors et des costumes (ah ! les tailleurs de Dora Tellier ! ah ! les bijoux de Jeanne Balibar !). Mais aussi élégance des sentiments qui traversent le film où la passion de la musique sublime tout, notamment la relation qui unit Maurice Ravel à sa muse, Missia Sert.

    Mais, de l’autre, je dois hélas avouer m’être un peu ennuyé à ce film très académique et paradoxalement assez plat. je ne suis pas certain de la qualité du jeu de ses acteurs, enfermés dans les stéréotypes qu’ils sont censés incarner. Raphaël Personnaz aurait, dit-on, perdu dix kilos pour jouer un Ravel sec de corps et de cœur, atteint d’une maladie dégénérative qui transformera l’enfant pathologiquement attaché à sa mère (Anne Alvaro) en vieillard précoce. Il joue un personnage beaucoup plus terne, beaucoup moins excentrique que l’était le réel Ravel si on en croit les anecdotes croustillantes rapportées à son sujet par Jean Echenoz ("Ravel") ou J.M.G. Le Clézio ("Ritournelle de la faim") (mais il faut reconnaître que Anne Fontaine, en puisant à la source de la somme du musicologue Marcel Marnat, a prévenu tous les procès en infidélité). Jeanne Balibar fait du Jeanne Balibar en multipliant les roucoulades et en rentrant le ventre pour danser le Boléro sur scène à cinquante-cinq ans. Dora Tellier déploie son mètre quatre vingt en affichant toujours le même sourire compassé (Anouk Grinberg dans "Bonnard, Pierre et Marthe", donnait du personnage fantasque de Missia Sert une interprétation autrement plus inspirée). Quant à Emmanuelle Devos et Vincent Perez, ils en sont réduits à jouer les faire-valoir de luxe.

    "Boléro" a un dernier défaut : réduire l’oeuvre de Ravel à ce seul chef d’oeuvre si connu qu’il en devient – comme la "Cinquième" de Beethoven ou "Les Quatre Saisons" – insupportable. Il serait pour autant injuste de lui reprocher d’ignorer ses autres oeuvres, notamment ce sublime Concerto en sol, que le film m’a donné envie de réécouter et qui, de mon point de vue, constitue peut-être la forme la plus élevée de musique jamais écrite.
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