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    Les Bonnes étoiles
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    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Une très sympathique comédie sociale que ce Les Bonnes étoiles, où l'on suit une drôle de famille "composée au pied levé" (entre le gamin bavard qui s'incruste, la mère qui veut vendre son enfant et les deux compères experts en vente d'enfants... Mais c'est quoi cette famille ?!) qui n'hésite pas à souligner le malaise coréen sur les adoptions d'enfants (comme bien d'autres pays, les homosexuels ou familles monoparentales ont beaucoup de mal à adopter, si on laisse un mot de retour avec l'enfant celui-ci n'est plus éligible à l'adoption et placé en centre d'accueil indéfiniment... On comprend un peu ces trafiquants d'enfants, qui permettent quand même au gamin d'avoir une famille). Song Kang-Ho aura obtenu la Palme d'Interprétation Masculine avec ce rôle (un brin d'incompréhension pour notre part, car il était mille fois meilleur dans Parasite, et cette année aurait dû couronner le jeune Eden Dambrine pour Close... Enfin, bref, le jour où l'on pourra remettre les prix...). Quand au périple en lui-même, on ne s'ennuie jamais, on sourit même des péripéties que rencontre cette troupe rigolote (le coup du policier, on a bien ri), on s'attendrit vite face au "bébé qui n'a pas de sourcils" (hilarant running-gag !) et on comprend bien le message sur le système d'adoption maladif en Corée (et dans la plupart des pays...). Malgré les bons sentiments à la fin, on ressort de la séance heureux, sûr d'avoir vu un charmant film de famille, sans aucun lien du sang...et alors ?! Allez, embarquez dans cette voiture-pressing remplie de gens fracassés par la vie, vous ne serez pas déçu du voyage !
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Sous les apparences d’un cinéaste apaisé prêt à pardonner tous les péchés du monde Hirokazu Kore-eda nous raconte la fable de deux méchants petits bonhommes qui s’apprêtent à revendre un tout petit bébé, moyennant un bon prix. Mais pas suffisant aux yeux de la maman qui vient de les rejoindre, et regrettant à peine l’abandon de son protégé, donne du fil à retordre à nos deux lascars. Ils vont se révéler bien différents, et de la même manière la jeune femme retrouvera ce qui l’a fait devenir maman. La police n’est pas en reste, abandonnant la filature de ce trafic humain, pour reprendre le cours d’une réflexion personnelle , où l’intime paraît ranimer un passé douloureux. Autant fabuliste que moraliste, Hirokazu Kore-eda ajoute à sa palette scénaristique une touche presque délicate, une lumière diaphane dans le grisé du quotidien. Un très beau film à la profondeur insoupçonnée. Il faut se méfier des apparences.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    Avec Les bonnes étoiles, Hirokazu Kore-eda renoue avec les histoires de famille qu'il affectionne tant, surtout si elles se construisent hors des liens de sang. Le contexte coréen, avec ses "boîtes à bébés" destinées aux jeunes mères qui font le choix d'abandonner leur enfant peu après la naissance, offre au cinéaste japonais une variation sur un thème voisin de ses films précédents, à l'exception de son saut de côté français (La Vérité), où même s'il y est quand même question d'un homicide et de trafic d(être humain, Kore-eda poursuit son parcours sur un versant humaniste, avec une certaine légèreté pour atténuer les contours dramatiques de son sujet. "Merci d'être né" s'exclame l'héroïne du film dans la direction de ceux qui l'accompagnent dans ce road-trip funambule où le parcours de vie cabossé de chacun des protagonistes se dévoile au fur à mesure. Comme souvent chez le réalisateur, le mélodrame est plus que frôlé mais l'humour et la tendresse du film ainsi que la bienveillance accordée aux différents personnages, au-delà de tout jugement moral, sont source d'apaisement et de bonheur, aussi éphémère soient-ils. Branché sur des ondes positives, Les bonnes étoiles s'appuie aussi sur la qualité d'une interprétation sans faille, au sein de laquelle le grand Song Kang-ho (Memories of Murder, Parasite ...), impose son charisme tranquille, qui lui a valu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    60 abonnés 918 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Le cinéma intimiste et sensible d’Hirokasu Kore-Eda est une nouvelle fois centré sur la famille et sa recomposition. Il en dégage des énergies positives et porte des émotions rares mises en couleurs avec ses recettes d’humanité. Dans « Tel père, tel fils » il mettait un père obsédé par sa réussite professionnelle face à son fils échangé à la naissance à la maternité. Dans « Notre petite sœur », trois sœurs accueillaient leur demi-sœur dans la maison familiale. Ici il surfe sur la sémantique entre « abandonner » son enfant et le « confier » à une institution. Ce groupe de Pieds Nickelés fait techniquement du trafic d’enfants, le regard bienveillant du réalisateur y distille cependant les émotions du quotidien avec délicatesse, en prenant son temps. L’indulgence gagne peu à peu le spectateur pour qui la mise en scène décortique ces personnages fragiles qui nous livrent leurs douleurs de manière poignante. Le spectateur regarde se dérouler cette fuite en avant où le dénouement n’a rien d’établi. C’est magnifique.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2022
    Pour qui connait le cinéma d’Hirokazu Kore-eda, « Les Bonnes Étoiles » ne constituera ni une surprise ni une rupture par rapport au reste de sa filmographie. On pourra également soupirer face à certaines maladresses, une forme de naïveté… assez naïve, avec des bons sentiments et de l’humour qui peuvent paraître presque forcés…

    Pourtant, je trouve qu’il s’agit d’un vrai bon film, qui renouvelle l’art de Kore-eda. Il semble que son escapade en France avec « Vérité », que je n’ai pas vu, ne nous ait pas donné un grand film. « Les Bonnes Étoiles » n’en est peut-être pas un non plus. A vrai dire, il affiche une modestie qui pourrait le faire ranger hâtivement dans la catégorie « film mineur » pour Kore-eda.

    Mais je ne suis pas de cet avis. En s’échappant en Corée, il a redonné un coup de fouet à sa façon de faire, tout en restant dans une certaine continuité. Tout d’abord, au niveau des thématiques traitées, une fois de plus il s’attache à étudier les relations familiales, notamment maternelles, paternelles et filiales. « Les Bonnes Étoiles » est un magnifique film sur la famille, un de plus à mettre au crédit de Kore-eda.

    Et une fois encore, il s’empare d’un sujet social pour traiter ce thème inépuisable de la famille. Le point de départ de ce long métrage est l’une de ces fameuses « baby box », ces boîtes aménagées, assez courantes en Corée (et au Japon aussi), où des parents et notamment des mères déposent leur enfant, pour qu’il soit récupéré par des associations et peut-être être adopté, dans l’espoir qu’il vive dans de meilleures conditions qu’auprès de sa famille biologique.

    Bien sûr, ce genre de démarche est tout sauf anodine, elle est même particulièrement douloureuse, pour la mère… et l’enfant. Qui a peu de chances de retrouver un jour ses parents, et pas tant de chances que cela de se faire adopter. « Les Bonnes Étoiles » vous fera donc écraser quelques larmes, car c’est vraiment un film émouvant.

    Mais là où Kore-eda traite ce sujet avec talent, c’est qu’il ajoute de la légèreté et un grain de sable (de folie ?) qui vient gripper ce « système » déjà fragile, en la personne d’escrocs à la petite semaine, dont l’inénarrable (et toujours aussi excellent) Song Kang-ho, qui vont récupérer le bébé de notre héroïne et tenter de le vendre à des parents souhaitant adopter un enfant.

    Kore-eda nous dépeint ainsi une bande de bras cassés, toute une galerie de personnages bancals et abîmés par la vie, qui vont en quelque sorte reformer une famille bricolée, un peu folle et délirante… et terriblement attachante. Un beau moyen de nous montrer qu’une famille ne repose pas forcément sur un même sang partagé, mais sur un amour mutuel. Un amour pas toujours assumé (il y a beaucoup de pudeur dans ce long métrage), mais manifeste.

    En cela, « Les Bonnes Etoiles » est un film aux personnages sublimes, des personnages complètements imparfaits, mais auxquels on s’identifie, et qui peuvent nous faire passer, en un claquement de doigts, du rire aux larmes. C’est aussi un « feel-good movie » qui s’assume, en témoigne la bande-son qui fait très cinéma indépendant américain, à la « Little Miss Sunshine », ce qui est tout sauf une insulte pour moi, tant ces deux films me semblent de belles réussites dans leur genre.

    Pour finir, je voudrais mettre l’accent sur deux autres qualités de ce film dont je trouve qu’on ne parle pas assez. Tout d’abord, il prend la forme d’un très sympathique road trip, qui mène nos (anti)héros sur les routes de Corée. Kore-eda nous offre ainsi des vues superbes du Pays du Matin Calme, un pays que j’ai redécouvert grâce à ce film, entre montagnes aux forêts à perte de vue, plages de sable fin, zones périurbaines d’une poésie moderne…

    Ce qui me permet de faire le lien avec l’autre point que je tiens à souligner : les magnifiques prises de vue qui émaillent ce film. La photographie est vraiment très belle, et les cadrages, les sujets filmés et la composition des plans, font qu’on se retrouve régulièrement face à des images bluffantes, qui font penser à du Edward Hopper contemporain. Ce sont ces plans géométriques sur des lignes électriques, la pluie qui coule sur une vitre, le reflet d’un visage qui répond au reflet d’un autre…

    Lors de l’avant-première à laquelle j’ai eu la chance d’assister, en présence d’Hirokazu Kore-eda, ce dernier nous a indiqué qu’il n’a regardé qu’un seul film pour préparer ce long métrage : « Le Fils du Désert » de John Ford. Et je trouve que « Les Bonnes Étoiles » est du même acabit, sans être aucunement un décalque du long métrage de Ford : c’est un très beau film humaniste, à la fois léger et profond, drôle et touchant. C’est un classique instantané (oui), un film intemporel, qui selon moi va rester. Peut-être pas un chef-d’œuvre. Mais un jalon clé dans la filmographie de ce formidable cinéaste japonais, et un film qui compte déjà pour moi. Et pour ça, arigato Kore-eda-san.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Le pitch (enfant abandonné, malfrats recherchant un acheteur) pourrait laisser craindre le pire. Mais Hirokazu Kore-eda est derrière la caméra et ceux qui ont déjà eu la chance de voir certains de ses films connaissent sa sensibilité et l'infinie tendresse qu'il manifeste à l'égard des enfants et de l'humanité en général.
    Ce film reste dans la lignée de "Notre petite sœur" ou de "Une affaire de famille" par exemple. Le point de vue de l'enfant, l'infinie compréhension du malheur des humbles, l'absence d'agressivité - avec un zeste d'humour qui permet d'alléger les situations scabreuses - constituent la toile de fond de ce road-movie à travers une Corée des banlieues tristes, un voyage qui transforme peu à peu le point de vue du spectateur.
    Les acteurs sont parfaits, même si le prix d'interprétation remporté à Cannes par Song Kang-ho peut paraître un peu exagéré...
    Superbe image, quelques plans magnifiques, mais aussi un petit manque de rythme...
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Comme souvent le cinéma Coréen et celui de Kore-eda ne rechigne pas à plonger dans un scénario hautement improbable. À l'antipode du conformisme du cinéma français qui peine à trouver son originalité.
    Rien que pour ça : merci.
    Surtout quand tout cela n'est que le prétexte pour peindre par touches successives toutes les nuances de situations et de caractère.
    Le faux rythme du film invite aussi le spectateur à trouver sa place dans le récit, sans lui asséner de lourds messages moraux.
    Un beau film.
    Un grand cinéaste.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    On sait la facilité avec laquelle Hirokazu Kore-Eda est capable de faire surgir émotions et sourires des situations les plus prosaïquement tristes et/ou violentes

    En s'attaquant ici au phénomène des "baby box" qui permettent d'abandonner des bébés en Corée et au Japon, il joue donc sur du velours. Quête d'identité, interrogation sur ce qui fonde réellement les liens familiaux, amitiés, lutte entre bien et mal : autant de thèmes qui irriguent son oeuvre, de Tel père, tel fils à Une affaire de famille, et trouvent ici un parfait terrain d'expression.

    L'originalité de ce nouvel opus réside dans le fait de tourner avec les deux superstars coréennes que sont Donna Bae et l'immense Song Kang-Ho, justement récompensé par le prix d'interprétation masculine à Cannes. La langue coréenne confère à ce road trip désabusé une aura un peu différente des autres films de Kore-Eda : un exotisme mélancolique et tranquillement désespéré.

    La mise en scène est souveraine. Scènes d'intérieur, rues de Séoul sous la pluie, plans larges en extérieur et habitacle confiné de voitures, Kore-Eda sait tout filmer en captant la moindre émotion sur les visages de ses personnages.

    Les bonnes étoiles est rondement mené pour notre plus grand plaisir jusqu'à une fin malheureusement un peu confuse. Pas un chef d'oeuvre, mais un très beau film.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    Le réalisateur Kore-Eda-Hirokazu continue sa passionnante explorations des rapports humains et particulièrement la notion de famille.
    Qu'elle soit laissée à elle-même ("Nobody knows"), reconstitué ("Notre petite soeur") ou alliée de circonstance ("Une affaire de famille"), le réalisateur japonais n'a pas son pareil pour faire transpercer l'humanité contenue de ses personnages.

    Preuve en est "Les Bonnes étoiles" qui encore une fois nous pose en hypothèse une histoire écartelée : "Par une nuit pluvieuse, une jeune femme abandonne son bébé. Il est récupéré illégalement par deux hommes, bien décidés à lui trouver une nouvelle famille. Lors d’un périple insolite et inattendu à travers le pays, le destin de ceux qui rencontreront cet enfant sera profondément changé."

    C'est admirablement filmé d'autant que l'action est transportée dans une Corée du Sud contemporaine et admirablement portée par des acteurs en état de grâce, dont le prix d'interprétation masculine du dernier Festival de Cannes, Song Kang-ho qui a acquis une stature internationale avec le film "Parasite" dans lequel il interprétait le chef de famille.

    J'ai déjà en mémoire des plans mémorables tout en ombre et clair obscur.

    C'est beau, c'est universel et surtout c'est du cinéma !!!!

    Allez y dès mercredi !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    En France, les femmes peuvent accoucher sous X. Dans d'autres pays, il existe des boîtes à bébés qui permettent d'abandonner le nouveau né en sécurité. Sur fond de trafics d'enfants, le réalisateur palmé Hirokazu Kore-eda nous raconte une histoire grave dans un ton doux, voire lunaire. Les comédiens sont exceptionnels et nous entraînent avec humour dans ce road trip singulier.
    jeff78800
    jeff78800

    9 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2022
    Le sujet du film était a priori intéressant car traitant de l'adoption, de la famille, mais malgré une photo très belle, le film se perd, se noie même, dans plusieurs histoires alambiquées, sans intérêt, complètement incompréhensibles, comme un patchwork mal assemblé ! On s'ennuie vite, malgré des acteurs corrects ( mais de là à donner une palme, c'est n'importe quoi !). Des moments sympathiques, mais que d'ennui au bout du compte. Je rédige ma critique trois jours après l'avoir vu, et je l'ai déjà quasiment oublié.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Une jeune femme abandonne, par une pluvieuse nuit d’été, son bébé dans une « baby box » à Busan en Corée. Au lieu d’être recueilli par l’association charitable dont c’est le rôle, ce bébé est kidnappé, par deux filous, Dong soo, un enfant trouvé lui aussi, et Sang-hyeon (Song Kang-Ho, le héros de "Parasite", dont l’interprétation ici lui a valu le prix d’interprétation masculine à Cannes), le propriétaire d’un pressing au bord de la faillite. Poursuivis par deux policières qui les traquent en attendant de les arrêter en flagrant délit et bientôt rejoints par la mère du bébé, prise de remords, Dong soo et Sang-hyeon prennent la route pour vendre le bébé à un couple en mal d’adoption.

    Le dernier film d’Hirokazu Kore-eda mettait l’eau à la bouche. On avait adoré les précédents films de ce grand réalisateur japonais, en particulier "Nobody Knows" (2004) sur une nombreuse fratrie abandonnée par sa mère et condamnée à survivre tant bien que mal sans elle. "Une affaire de famille" recevait la Palme d’or en 2018, une distinction qui récompensait autant sinon plus une oeuvre tout entière qu’un seul film.

    "Les Bonnes étoiles" – dont le titre prend un parti beaucoup plus bienveillant que son titre original, « Broker », un terme anglais nettement plus péjoratif, qui désigne un courtier ou un intermédiaire – explore une fois encore un thème cher à Kore-eda : la famille. De qui sommes-nous les enfants ? De nos parents biologiques ou de ceux qui nous ont élevé ? À longueur de films Kore-eda ressasse la même question, dont il faut reconnaître que sa réponse ne fait guère de doute : les liens de l’affection ne sont pas moins puissants que ceux du sang.

    J’attendais énormément de ces "Bonnes Etoiles". Je n’en ai été que plus amèrement déçu. J’avoue avoir été perdu par un scénario inutilement compliqué, qui multiplie les fausses pistes. Plus grave : alors que je pensais pleurer des rivières, je n’ai pas été ému un seul instant, même pas dans cette dernière demi-heure que les critiques m’avaient promis lacrymale à souhait. Est-ce le signe que j’ai un cœur de pierre ? que je suis passé à côté du film ? qu’il vaut moins que ce qu’on en dit ?
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Ne me demandez pas pourquoi, mais, mis à part pour "Notre petite sœur", je ne suis jamais arrivé à entrer dans l'univers du réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda. Il faut croire que je suis maso puisque, malgré tout, je continue régulièrement à aller voir ses films. Franchement, ce n'est sûrement pas avec "Les bonnes étoiles" que mon jugement va évoluer. Ce film aborde, une fois de plus chez Kopre-eda, le sujet des enfants et de ce qui peut contribuer à "fabriquer" une famille à partir de conditions peu habituelles. Ce sujet est a priori fort intéressant mais la paresse cinématographique habituelle du réalisateur rend le film particulièrement gnangnan et ennuyeux et le plaisir sadique qu'il aime prendre pour compliquer son scénario le rend très souvent incompréhensible. A voir si on aime dormir au cinéma ou, lorsqu'il passera à la télévision, si on n'arrive pas à s'endormir facilement et qu'on ne souhaite pas prendre des produits pharmaceutiques pour trouver le sommeil.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    138 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Mais qui a pondu ce SCENARIO TARABISCOTE ET SANS INTERET ...???!!!
    Les hommes passent leur temps à se balader avec le bébé sur le ventre mais c'est le seul aspect mignon de cette histoire frelatée... on n'y croit pas une seconde et on a envie de reculer quand le réalisateur tente de nous tirer des larmes sur des sentiers bien trop faciles ( Merci d'être venu au monde :))
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    «Merci à toi d'être né.»

    Le réalisateur de «Une Affaire de Famille» revient avec un nouveau film tendre sur la parentalité, subie ou choisie.

    Un road movie centré sur une "famille" atypique, où le bébé représente le passé et la culpabilité de sa mère, mais aussi l'espoir d'un avenir meilleur.

    Une comédie dramatique sur l'adoption réussie, malgré un petit trop-plein de personnages secondaires et certaines sous-intrigues un peu moins intéressantes que d'autres.

    Un film entre légèreté et gravité, servi par un très bon casting, galerie de personnages abîmés par la vie, qui vont s'entraider, avancer et grandir ensemble.
    Les meilleurs films de tous les temps
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