Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ismael
81 abonnés
183 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 17 juin 2022
Incroyable mais vrai, je n'avais jusqu'à présent pas vu le moindre film de Quentin Dupieux. Mais avec le battage médiatique, pour tout dire intriguant, autour de son dernier bébé je me suis dit que c'était la bonne occasion. J'ai bien pris note aussi de l'effort collectif des distributeurs et médias réunis de ne rien dévoiler de son intrigue. Une stratégie payante, puisque elle nourrit la curiosité du spectateur et contribuera sans doute à le faire venir dans les salles obscures. Je vais donc, à mon tour, tenter de lever le voile sur ce film mystère sans rentrer dans son histoire à proprement parler.
Au risque de casser l'ambiance, je dirais qu'il s'agit tout simplement d'une sorte de comédie philosophique ni vraiment réussie ni vraiment loupée. Il y a de bonnes choses à l'intérieur, mais ca reste inabouti. C'est vrai que le film fourmille ( le mot est bien choisi tiens) de bonnes idées. Il n'est pas creux, loin de là. Il est même, osons le mot, assez original, du moins par rapport au tout venant. On ne s'ennuie pas et on rigole volontiers. L'aspect comédie est d'ailleurs nettement mieux réussi que l'aspect philosophique.
Le souci de ce petit film qui remplit parfaitement sa mission de nous divertir pendant 1h15, c'est tout simplement qu'il montre assez vite ses limites. Soyons francs, Dupieux n'est ni Kafka, ni David Lynch ni même Dominik Moll. Son film nous intrigue, nous amuse, mais ne nous transcende jamais. On ne ressent jamais ce vertige métaphysique qu'on a pu avoir devant certaines œuvres d'une autre trempe. Pour être honnête on en est même loin. Et à la fin on se rend compte qu' il ne s'agit finalement que d'une fable morale assez convenue.
Mais encore une fois tout n'est pas à jeter. Benôit Magimel est vraiment trés bon en beauf macho obsédé par sa virilité et Alain Chabat incarne finalement assez bien les gars lambda tendance français moyen au cinéma. Ah oui et la musique est sympa aussi.
Nouveau film de Quentin Dupieux, celui-ci m'a plus conquis que son précédent. Un couple emménage dans une maison avec une trappe mystérieuse, voilà le speech. On ne peut pas en dire plus sans en dévoiler davantage, je ferais donc sans. Les personnages sont tous différents, certains un peu clichés mais notamment assez drôles. L'histoire m'a beaucoup plu, avec comme toujours des scènes et des situations absurdes mais un grand régal. Le casting a pris du plaisir à tourner et ça se sent. Loufoque, gentiment bête, avec des allures de satire sur certains sujets (même si ce n'était pas le but du réalisateur), « Incroyable mais vrai » se voit comme un plaisir pour les fans de l'univers de Quentin Dupieux.
Quentin Dupieux poursuit son travail dans l’humour absurde avec Incroyable mais vrai. Encore une fois, difficile de parler de son film sans le spoiler, et donc mieux vaut ne pas trop en dire. Marie et Alain (incarnés par Léa Drucker et Alain Chabat) forment un couple banale, qui accède à la propriété. Seulement voilà, la maison possède quelque chose d’unique. Si le ressort comique est certain, il est assez vite épuisé et rend le film moins drôle. Certains trouveront alors un côté plus émouvant que ses précédent film et ils auront raison. Les personnages sont infiniment touchant et permettent assez simplement de s’identifier à eux malgré l’invraisemblance de l’histoire.
"Tout ça pour ça ?" pourrait être la phrase qui résume le mieux cette comédie jouant avec l'absurde et le fantastique. Avec le réalisateur Quentin Dupieux, il faut souvent s'attendre à du surprenant, du bizarre et du décalé ("Au Poste !" en 2018, "Le Daim" en 2019, "Mandibules" en 2021). C'est encore le cas ici, avec deux couples ayant chacun un truc invraisemblable (et le mot est faible !) à gérer dans leurs vies. Porté par un casting délicieux, la première 1/2 heure est succulente, laissant le spectateur mijoter dans une douce stupeur face à ces deux "secrets" abracadabrantesques. Puis, une fois l'effet de surprise passé, on s'enfonce nonchalamment dans une lente agonie mollassonne et répétitive, plombant finalement cette pantalonnade assez courte heureusement (1h14). Un film assez extravagant en définitif, avec en toile de fond un sujet bien plus sérieux et universel qu'il n'y paraît : la peur de vieillir. A voir, au moins pour la première partie cocasse et amusante. Site CINEMADOURG.free.fr
A chaque fois j'y crois, à chaque fois j'y vais et à chaque fois je suis déçue. "Incroyable mais vrai" ne déroge pas à la règle et comme les autres me fait me sentir bien bête de n'être pas capable de comprendre l'absurde. Cette fois le casting joue mieux et ne fait pas semblant de mal jouer volontairement (ce qui m'avait vraiment gênée dans Mandibules par exemple) et il y a un semblant d'histoire mais il y a un fossé que Dupieux ne veut pas laisser franchir aux gens bêtes comme moi. Pas de pont, pas d'échelle. On sort au bout d'une heure 19 (???!!!!!) en ayant le sentiment que tout ça est un peu long ! Jolie (et absurde) performance !
Deux idées rigolotes suffisent-elles à faire un bon film ? La reponse est clairement non. Au bout de 3/4 d’heure on a épuisé l’exploitation des idées rigolotes et on va ensuite plus ou moins en roue libre vers une fin à laquelle on s’attend fatalement. Si le rôle de Chabat est plutôt bon, ceux de Magimel et Demoustier sympas, celui de Lea Druker est franchement indigent. Dupieux gagnerait à travailler avec de vrais scénaristes pour donner de la chair et de la densité à ses idées de depart.
Alain (Alain Chabat) et Marie (Léa Drucker) déménagent. Un agent immobilier leur a vendu leur nouvelle maison en les avertissant du secret qu'elle recèle. Ils refusent de s'en ouvrir à Gérard (Benoît Magimel) et à sa nouvelle fiancée (Anaïs Demoustier) qui viennent leur annoncer une nouvelle étonnante.
Le cinéma de Quentin Dupieux étonne et détonne. J'avoue ne pas être un inconditionnel de son humour nonsensical. J'ai détesté "Mandibules" ; "Au poste !" m'a semblé bien insignifiant ; j'ai vaincu mes réserves pour mettre au "Daim" deux chiches étoiles.
La bande-annonce de "Incroyable mais vrai" m'avait laissé perplexe qui annonçait un film dans la même ligne que les précédents. L'affiche, hideuse (on dirait un mauvais Mocky), me laissait augurer le pire. Aussi quelle ne fut ma surprise à la découverte en avant-première, grâce au Club Allociné, de ce petit bijou.
Il est construit autour d'un mystère dont il ne faut rien dire. La bande-annonce - ou plutôt les bandes-annonces - joue sur sur cet effet d'attente. Le début du film aussi. Le procédé est délicieusement sadique : "Je vais vous dire un secret ...". On rêve qu'un film l'utilise tout du long sans jamais révéler ce fameux secret. Frustré d'une révélation toujours retardée, crierait-on au génie ou à la fumisterie ?
Incroyable mais vrai ne va pas jusque là et révèle ce fameux secret. On n'en dira rien bien entendu sinon qu'il est suffisamment étonnant et absurde pour justifier l'attente de son annonce repoussée et pour servir de sujet au reste du film. En revanche, l'autre secret révélé par Gérard et sa fiancée, aussi drôle soit-il, semble peut-être superflu, même s'il crée un effet de miroir entre la situation des deux couples, minés par la même obsession. Peut-être "Incroyable mais vrai" aurait-il gagné à se concentrer sur le seul couple d'Alain et Marie (pourquoi avoir laissé à Alain Chabat son prénom et avoir privé Léa Drucker du sien ?).
Autre défaut du film : son rythme. Le premier quart d'heure, on l'a dit, est sadiquement jubilatoire. Il l'est d'autant plus que le montage multiplie les flashbacks et les flashforwards : on voit Alain et Marie en train de visiter leur nouvelle maison et en train de s'y installer. Le montage devient plus linéaire ensuite avant de connaître, dans son dernier quart d'heure une brusque accélération, comme si Quentin Dupieux voulait bâcler son histoire sans se laisser le temps de la développer. J'ai suffisamment pesté contre des films trop longs pour en critiquer un qui dure 1h14. Mais pour autant, je n'aurais pas détesté que celui-ci me fasse rire pendant quelques dizaines de minutes encore.
Film vu en légère avant-première à UGC Lyon Part-Dieu. Ce film part d’une très bonne idée : combattre la tendance actuelle de promotion du jeunisme et de la performance à tout prix, jusque dans la vie sentimentale. On voit bien que le réalisateur veut nous faire réfléchir sur les absurdités auxquelles ces tendances actuelles peuvent nous conduire. Le vieillissement et la mort, des sujets tabous, et l’ultra performance sexuelle qui transforment l’homme en sex-toy ! Mais précisément, ça finit par être trop absurde et quasiment dénué de sens. Il n’y a presque pas de dialogues, une bonne partie du film passe en accéléré, sans véritable jeu des acteurs. L’actrice principale passe son temps à monter/descendre à la cave du temps, c’est grotesque à la longue. En définitive ce film est assez insipide, plutôt bâclé et c’est encore une comédie où on ne rit pas beaucoup, on aurait même plutôt la nausée. C’est encore un film à classer parmi les ratages et à vite oublier.
Dupieux développe dans ses films un univers propre et facétieux, un peu à la manière d'un Dupontel ou du duo Kervern-Delépine. Ce film, sans disposer d'une aussi vaste palette d'effets humoristiques que celle de ces idoles de l'humour français de qualité du cinéma français, se hisse sur le podium. Aidé d'un scénario subtil, de dialogues ciselés, d'une interprétation remarquable - excellent Chabat et surprenant Magimel, notamment - ce film bref nous emmène avec gaité dans un monde surprenant voire surréaliste !
Quel pitié que ce film ! Comment est-il possible qu’un tel navet puisse trouver un financement ? Ce genre d’accident industriel ayant tendance ces derniers temps à se multiplier comme des petits pains, on se doit d’ être plus que raisonnablement inquiet sur l’état et le devenir du cinéma français.
Faut-il que l’on manque cruellement de scénaristes pour nous proposer, à partir d’une idée qui aurait pu être intéressante et originale dans son développement, une telle purge ! Le film ne dure qu’1h14 et l’on a pourtant l’impression de s’être vu infliger un pensum des heures durant. L’histoire ne décolle jamais et la trappe temporelle a beau être descendue cent fois par l’héroïne, c’est toujours le même vide à chacun de ses voyages. Est-ce la promesse de se voir doter d’un sexe électronique qui a convaincu Benoît Magimel de se lancer dans cette plate aventure ? Léa Drucker avait-elle besoin de compléter ses séances de pilates par des exercices éprouvants (y compris pour le spectateur) sur des barreaux d’échelle, pour accepter un tel rôle ? A-t-il suffi de promettre à la jeune Demoustier de se voir à l’écran en en blonde décolorée pour qu’elle signe son contrat ? Quant à Alain Chabat, sans doute a-t-il été satisfait de trouver là un rôle à la mesure de ses modestes talents d’acteur.
Le réalisateur risque de devenir un incompris définitif. Il passe son temps à jouer sur la profondeur de champ et la focale de ses objectifs afin de faire le point successivement sur des plans différents de l’image, voulant sans doute illustrer ainsi les différences de temporalité dans lesquelles se déroulent son (in)action. Le spectateur depuis longtemps déjà dans un demi-sommeil, ne comprend rien à la métaphore visuelle pour n’y découvrir qu’une image floue et pénible à regarder. Caramba, encore raté !
Tout est mauvais dans Incroyable mais vrai, à un point qui dépasse l'entendement.
Les deux idées qui construisent le film (la trappe mystérieuse et la bite électronique) ne sont que des idées. Jamais leur potentiel dramatique / narratif n'est exploité. Le film n'est qu'une construction intellectuelle qui tourne à vide : aucun vertige, aucune interrogation, aucune ouverture.
Il est curieux que quelqu'un puisse mettre de l'argent dans un projet aussi vide de sens, aussi peu attractif, aussi sèchement creux : Quentin Dupieux est sûrement le réalisateur le plus surcôté du moment. Les seconds rôles poussent la caricature à l'extrême (Benoit Magimel, même pas drôle), l'image est d'une laideur insigne (c'est peut-être fait exprès), l'intrigue est en roue libre.
Il n'y a que l'embryon d'un début de court-métrage dans ce brouet indigeste et lourdingue.
Destiné pour un public de fans dont je suppose faire parti...Q.Dupieux fidèle à son genre (comédie fantastique barrée et lunaire)...toujours l'impression de voyager dans un autre monde. Cette fois-ci une satire ou fable sociale sur le transhumanisme et le jeunisme, et ces travers absurdes (hilarant)... et comme toujours une perfection, dans les dialogues , la mise en scène (tous les acteurs s'amusent et nous éclatent aussi), dans le soin de la photo et de la réalisation des effets spéciaux...Un Jean de la fontaine du 7eme art, libre et moderne, qui n'a pas peur de ni mettre moins qu'il n'en faut en 1h14 seulement. Cela a suffit pour me surprendre et être transporté dans cette incroyable histoire soutenu tout le long par l'envoutante et merveilleuse musique de Bach composé par Jon Santo tel une Wendy Carlos...Incroyable mais vrai. Ps: Attention réservé seulement à son public.
Quand l'intrigue est dévoilée, on rigole pendant 15 min avec un bon rythme, puis... il reste 1h à remplir... c'est long. Un long passage sans dialogue. Des plans sur une forêt. Des scènes qui durent trop longtemps. Juste 4 acteurs, peu de dialogue et d'échange, et une histoire assez plate au final. L'humour plutôt absurde m'a fait rire, mais je me suis ennuyé la plupart du film. Dommage.
Le pire film du réalisateur. Assez indescriptible car dans cette histoire un peu surréaliste , rien n'est vraiment comprehensible dans la réalisation mais surtout dans l'intention. Qu'a voulu t'il faire ou dire ?
J'ai beaucoup apprécié ce film très original, très captivant, très marrant et très bien joué. J'avais déjà aimé par le passé les films de ce réalisateur. Ce film dénonce la course à la jeunesse, la recherche de la performance, le poids du regard des autres. Je recommande ce film pour passer un bon moment, rire, s'amuser et aussi pour réfléchir aux maux de la société actuelle. Bravo.