AlloCiné
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Votre avis sur Incroyable mais vrai ?
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Bon, il y a quelques bonnes idées qui lancent la première 1/2 heure de manière plaisante, mais il ne reste pas grand chose ensuite pour nourrir le film. Lequel se termine (très rapidement) d'ailleurs de manière carrément bâclée. Ca ne m'a coûté que 10 Euros et je ne me suis pas ennuyé, c'est déjà ça, mais c'est quand même assez désinvolte de proposer des projets aussi minces.
Curieusement, c'est le genre de film qui reste dans la tête, une fois la séance terminée.....La piste privilégiée est plus l'humour que l'absurde,( Dupieux jusqu'à présent privilégiait l'inverse) ,, et un humour qui passe ou ne passe pas....Mais reste que c'est original....je ne sais pas si j'aurais Choisi Alain Chabat dans les rôle principal, il ne traduit pas grand chose et monopolyse la caméra, parfois dans son jeu, mais force est de constater qu'il est bien accompagné ( Léa Druker, (séduisante) Benoit Magimal ( étonnant) et Amais Demoustier ( méconnaissable).....Le scénario est bien "dosé", entre humour et absurde, et la technique ( photographie, lumière, bande son) est à la hauteur comme d'habitude chez Dupieux, ...Ce n'est pas le meilleur film de Dupieux, (je pense?) et surement pas celui par lequel "appréhender son oeuvre", commencez plutôt par "rubber" , je pense....( ces oeuvres américaines sont plus pertinentes, je trouve) celui ci est plus bavard, plus engagé mais je dois dire, que si j'ai eu quelques doutes pendant la première demie heure, toute la fin du film cependant , notamment confirme le talent de ce réalisateur, et ce petit plus délivre un message quasi philosophique sur notre société de consommation et sa quête de jeunesse??Une réussite absolue sur ce plan....De plus j'apprécie toujours le format ( 70 minutes) chez Dupieux, un discours doit être concis...Bref je conseille ce film , sauf si vous êtes peu fan de ce réalisateur, alors n'insistez pas
Cinememories
De la Berlinale à Cannes, cette année aura été prolifique pour un Quentin Dupieux qu’on n’arrête plus. Il enchaîne les projets farfelus, en naviguant toujours plus loin avec des concepts aussi simplistes qu’absurdes. Ici, il ne fait pas exception. Après le pneu qui roule sa bosse, une veste en daim suprémaciste et une mouche géante affamée, il se pose dans une maison, où le temps sera message d’espoir et de crise. Toute semble incompatible jusque dans la formulation d’un synopsis, mais nous tairons volontairement les nouvelles règles de cette demeure, qui pourrait bien mener ses hôtes et leur entourage à leur perte.
Si les protagonistes peinent déjà à trouver les mots pour expliciter ce mystère, cela dès la première minute, il faudra s’armer de patience pour que la fantaisie épaississe et que la sauce tienne. Nous naviguons de nouveau à vue dans cette intrigue qui bascule rapidement dans l’absurdité, sinon un flou accentué à chaque plan. Les personnages sont alors au centre d’une mise au point permanente et jusqu’au générique final. Un couple se lance alors dans l’achat d’une première maison, où l’on découvrira les traits d’Alain (Alain Chabat) et de Marie (Léa Drucker), deux pôles qui s’attirent et qui s’étirent dans le même mouvement. On comprendra que leur relation est à l’étude, entre les travers d’un lieu magique et la brutalité dépressive de la réalité.
La première lutte contre ses démons au quotidien et doit gérer entre l’impatience de ses clients et celui de sa femme, qui transforme son fantasme en une quête obsessionnelle. La contrainte du temps qui passe suggère l’inéluctable du côté d’Alain, qui accepte cette fatalité, mais Marie ne l’entend pas comme lui. Un suspense après l’autre, ce sont ces petits plaisirs dans les dialogues, repoussant suffisamment les révélations, que l’on devine la malice du projet. Cela peut sembler un peu bancal et revisité, mais avec l’énergie spontanée et une sensation imprévisible, nous nous laissons guidés dans un manège que même le pseudo-couple d’en face n'arrive pas à gérer. L’employeur d’Alain (Benoît Magimel) ne jure que par une virilité artificielle, tandis que sa bimbo de partenaire (Anaïs Demoustier) chauffe tous ceux qui passent par sa boutique de lingerie.
« Incroyable mais vrai » constitue une note de suspension dans sa filmographie, déjà fournie et habitée par une enveloppe absurde, mais toujours humoristique. Il y décortique cette flamme du couple, qui s’éteint et qui peut prendre des rides, tout en estampillant sa recette d’un cynisme pertinent. L’équilibre tient à pas grand-chose et ce sera encore et toujours dans la dernière ligne droite que Dupieux lâche prise. Le sentiment d'inachevé est encore plus frustrant, sachant qu'il lui reste de la place pour transcender son cinéma. Pourtant, il s'y refuse une fois de plus, par crainte d'échouer et d'en faire trop. Conclure sur un clip d’une longueur excessive ne gagne pas à rendre justice au développement de ses personnages. Peut-être bien qu’au fond, il les a envoyés en éclaireur dans cette fameuse cave, car lui-même n’a pas encore la force d’y pénétrer avec assurance.
Si les protagonistes peinent déjà à trouver les mots pour expliciter ce mystère, cela dès la première minute, il faudra s’armer de patience pour que la fantaisie épaississe et que la sauce tienne. Nous naviguons de nouveau à vue dans cette intrigue qui bascule rapidement dans l’absurdité, sinon un flou accentué à chaque plan. Les personnages sont alors au centre d’une mise au point permanente et jusqu’au générique final. Un couple se lance alors dans l’achat d’une première maison, où l’on découvrira les traits d’Alain (Alain Chabat) et de Marie (Léa Drucker), deux pôles qui s’attirent et qui s’étirent dans le même mouvement. On comprendra que leur relation est à l’étude, entre les travers d’un lieu magique et la brutalité dépressive de la réalité.
La première lutte contre ses démons au quotidien et doit gérer entre l’impatience de ses clients et celui de sa femme, qui transforme son fantasme en une quête obsessionnelle. La contrainte du temps qui passe suggère l’inéluctable du côté d’Alain, qui accepte cette fatalité, mais Marie ne l’entend pas comme lui. Un suspense après l’autre, ce sont ces petits plaisirs dans les dialogues, repoussant suffisamment les révélations, que l’on devine la malice du projet. Cela peut sembler un peu bancal et revisité, mais avec l’énergie spontanée et une sensation imprévisible, nous nous laissons guidés dans un manège que même le pseudo-couple d’en face n'arrive pas à gérer. L’employeur d’Alain (Benoît Magimel) ne jure que par une virilité artificielle, tandis que sa bimbo de partenaire (Anaïs Demoustier) chauffe tous ceux qui passent par sa boutique de lingerie.
« Incroyable mais vrai » constitue une note de suspension dans sa filmographie, déjà fournie et habitée par une enveloppe absurde, mais toujours humoristique. Il y décortique cette flamme du couple, qui s’éteint et qui peut prendre des rides, tout en estampillant sa recette d’un cynisme pertinent. L’équilibre tient à pas grand-chose et ce sera encore et toujours dans la dernière ligne droite que Dupieux lâche prise. Le sentiment d'inachevé est encore plus frustrant, sachant qu'il lui reste de la place pour transcender son cinéma. Pourtant, il s'y refuse une fois de plus, par crainte d'échouer et d'en faire trop. Conclure sur un clip d’une longueur excessive ne gagne pas à rendre justice au développement de ses personnages. Peut-être bien qu’au fond, il les a envoyés en éclaireur dans cette fameuse cave, car lui-même n’a pas encore la force d’y pénétrer avec assurance.
defleppard
Un côté très Tchernia dans le propos et la réalisation, Chabat dans son univers, une fin quelconque. Trois étoiles.
Quentin Dupieux reproduit sa recette : film très court aux couleurs désaturées construit autour d'un concept fort et barré. Au début c'est très bon et on se demande avec plaisir où tout cela va nous conduire, mais l'idée montre rapidement ses limites et on a vite l'impression de tourner en rond. Heureusement la ligne narrative autour de Benoit Magimel est très drôle, apporte beaucoup de rythme et de folie, on peut dire qu'elle sauve le film. Au final "Incroyable mais vrai" est un film plaisant, original, qui développe une thématique intéressante autour de la perte de la jeunesse mais malheureusement de façon trop superficielle.
Je savais que Quentin Dupieux réalisait des films le plus souvent délirants, sinon totalement foutraques en se basant sur des idées volontairement simples et frappantes (une veste de daim, un pneu tueur, une mouche géante…), un cinéma étrange, absurde autour d’un récit incongru. Néanmoins j’avais bien aimé « Le Daim » au scenario complètement farfelu, mais un film drôle, abouti porté par un duo d’acteurs épatants, Jean Dujardin et Adèle Haenel…Avec « Incroyable mais vrai » quelle déception !!! Un couple de quinquas , Alain ( Alain Chabat) et Marie (Léa Drucker) visitent avec un agent immobilier une vaste maison dans laquelle au sous-sol une trappe ouvre sur l’étrange….Ayant acquis la maison, ils y reçoivent un couple, Gérard (Benoit Magimel) qui est son patron et Jeanne ( Anaïs Dumoustier) sa compagne, laquelle confie à leurs hôtes que Gérard s’est fait greffer au Japon, un pénis électronique commandé par son smartphone ….et c’est parti pour une petit heure et quart…format classique de ses films….Si l’on est sérieux on peut prendre ce film comme une fable reprenant deux angoisses vieilles comme le monde…la quête de la jeunesse éternelle, la hantise du vieillissement pour la femme, la peur de la perte de sa virilité pour l’homme…En révéler davantage relèverait du spoiler, d’autant plus qu’ « Incroyable mais vrai » joue sur quelques effets de surprise, en dépit d’un scénario simple sinon simpliste… L’humour potache, que l’on a connu plus incisif chez le cinéaste, est ici plus inégal, ce n’est pas vraiment drôle . Le récit pâtit d’un certain manque de rythme… et l’on peut être surpris par la paresse d’exécution dont il témoigne, qui culmine dans une séquence où Quentin Dupieux , pour accompagner l’accélération du récit, ne prend même plus la peine de filmer les personnages et les situations, bazardées dans une trop longue compilation de vignettes mises en musique… « Incroyable mais vrai » repose sur une idée loufoque, poétique et drôle pendant le premier quart d‘heure que le metteur en scène va ensuite étirer tel un confiseur de foire qui enroule du sucre filé sur un bâton de barbe à papa….On espère au fond qu’une seule chose : qu’il se remette au travail pour ses prochains films !!! , car l’absurde et le « non-sens » constituent, contrairement aux apparences, une affaire sérieuse qui demande du travail, de l’effort et de l’attention !!!
C’est une réjouissante satire sous forme de fable existentielle caustique sur les insatisfactions de la vie. Le réalisateur nous plonge dans les dérives de notre société où la réussite pour rester jeune et performant est incontournable. Les acteurs sont à la hauteur de leurs rôles déjantés.
Quentin Dupieux nous gâtent avec ce fil car ce n'est pas une situation absurde qu'il développe ici comme dans le passé mais deux. Deux histoires absurdes, deux mésaventures vécues par 2 couples amis dans un délire souvent drôle, de par les situations mais aussi de par les dialogues et aussi par les 4 acteurs, tous jouant parfaitement le jeu du cinéaste. Il aurait peut-être fallu aussi aller plus loin et prolonger le film qui ne dure qu'une petite heure et quart avec le risque, ill est vrai, de lasser et de devenir répétitif. Quoi de neuf alors chez Dupieux : et bien la critique sociale devient ici presque moraliste et ça, c'est nouveau chez Dupieux. Le cinéaste va t'il persévérer dans cette démarche ou revenir à l'absurde pur, l'avenir nous le dira.
Réalisation aussi plate qu'un écran de télévision, dialogues consternants et d'une rare vulgarité, histoire bête et méchante, interprétation médiocre, bande originale affreuse...Mal réalisé, mal joué, faussement irrévérencieux et rempli de clichés lamentables, "Incroyable mais vrai" de Quentin Dupieux est un digne représentant du cinéma et du showbiz français actuels. Naturellement, la """presse""" hexagonale adore...
Au jardin du cinéma bobo, les fruits sont amers et les navets sont rois.
Au jardin du cinéma bobo, les fruits sont amers et les navets sont rois.
comédie loufoque et absurde mais qui nous amène à un questionnement sur notre époque : jeunisme, exigence d'une vie remplie et conforme à nos rêves, prouesses sexuelles etc...
Sous la couverture d'un conte amoral et léger qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir, un conte plus moral se dessine
Sous la couverture d'un conte amoral et léger qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir, un conte plus moral se dessine
Le point de départ vous met en appétit : une idée originale, des bons acteurs qu'on aime bien, un humour à la Burger Quiz. On devait passer un bon moment...
Et progressivement l'ennui s'est installé. La bite électronique d'un Magimel parfait en gros beauf m'a arraché quelques rires mais ça n'a pas suffit. La fin avec cette séquence accélérée sans dialogue est expédiée. Et en sortant on a le sentiment d'avoir vu un film un peu bâclé, pas vraiment drôle, ni très clair sur ses intentions.
Et progressivement l'ennui s'est installé. La bite électronique d'un Magimel parfait en gros beauf m'a arraché quelques rires mais ça n'a pas suffit. La fin avec cette séquence accélérée sans dialogue est expédiée. Et en sortant on a le sentiment d'avoir vu un film un peu bâclé, pas vraiment drôle, ni très clair sur ses intentions.
Quentin Dupieux entraîne Alain Chabat et Léa Drucker dans un film vachement bizarre avec son humour absurde.
Comme d'hab avec Dupieux j'ai envie de dire...Quand je lis ici que certains le comparent à un Jean de la Fontaine du 7eme art, ai envie de leur dire, relisez de la Fontaine !! Bref, 25 mns plutôt sympa, grâce notamment à un casting qui tient la route, et après le néant habituel. Bref pas envie de spoiler, mais quand je vois des 4 ou 5/5, je me dis que je comprends plus rien au cinéma (ma passion depuis plus de 40ans ) un peu comme comme le dernier Godard ! Un truc aussi faible et sans intérêt que Mandibules. Bon courage.
L'intrigue est intéressante, assez original et plutôt prenant, film plutôt court, c'est pas mal, à voir
Un bon divertissement de Quenten Dupieux qui mélange absurdité,et ironie teintée d'une forme d'anticipation régressive. Les quatre acteurs principaux sont à la hauteur de ce court film décalé. A voir !
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