AlloCiné
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Votre avis sur Incroyable mais vrai ?
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Je n'avais vu aucun film de Q.Dupieux, et j'y suis allée non motivée (j'avais 1h30 à meubler) .
Et bien ! Une bonne surprise ce film ! Loufoque mais pas débile. Une joyeuse petite satire caricaturale sur les obsessions (vieillir, les performances viriles...)
Léa Drucker, avec ses barrettes et ses cheveux très blonds, a des petits airs de Catherine Deneuve jeune, ce qui donne une sorte d'anachronisme savoureux au film.
Pour se détendre, et réfléchir un peu, l'air de rien.
Et bien ! Une bonne surprise ce film ! Loufoque mais pas débile. Une joyeuse petite satire caricaturale sur les obsessions (vieillir, les performances viriles...)
Léa Drucker, avec ses barrettes et ses cheveux très blonds, a des petits airs de Catherine Deneuve jeune, ce qui donne une sorte d'anachronisme savoureux au film.
Pour se détendre, et réfléchir un peu, l'air de rien.
Ufuk K
"Incroyable mais vrai" de Quentin Dupieux est une comédie fantaisiste avec du charme. En effet même si le coté décalé m'a un peu dérange, notons aussi que le film tourne en rond rapidement, avant de nous offrir dans la dernière partie une savoureuse et cinglante critique de notre société actuelle basé sur la consommation, l'apparence physique et le sexe avec des acteurs à l'aise dans leur rôle (Alain Chabat , Léa Drucker , Anaïs Demoustier et Benoît Magimel)
Un pitch qui tient en deux lignes, de très bons interprètes et une durée très limitée. Voici les ingrédients sur lesquelles s’appuie Quentin Dupieux depuis quelques temps pour nous proposer chaque année un nouveau long-métrage. Comme toujours l’absurde est au cœur du projet et Incroyable mais Vrai n’y déroge pas. Mais là où Le Daim et Mandibules se contentaient de présenter des situations improbables et des personnages drôlement pathétiques, il ose aller cette fois-ci un peu plus loin et nous propose une réflexion intéressante qu’il présente sous forme d’un incroyable et improbable dilemme. Contrairement à ce que laissait croire la bande-annonce, ce n’est non pas une mais bien deux situations loufoques qu’il développe dans son film. Le couple Chabat-Drucker pour la première et le couple Demoustier-Magimel pour la seconde. Alain Chabat et Léa Drucker brillent dans des rôles plutôt taillés pour eux. On adore toujours Chabat lorsqu’il incarne ce genre de personnage un brin naïf, foncièrement gentil et sans aucune arrière-pensée. Benoît Magimel et Anaïs Demoustier interprètent de leur côté des personnalités totalement excentriques loin des rôles dans lesquels on a l’habitude de les voir. Pour notre plus grand plaisir. Malgré tout, bien que le film soit court, les deux situations absurdes peinent à tenir sur la longueur. Un Dupieux donc dans la moyenne, bien meilleur que Le Daim mais moins audacieux que Mandibules.
Pour son dixième (court) long-métrage, le prolifique Quentin Dupieux livre une farce réjouissante sur les obsessions jeunistes et virilistes de nos sociétés contemporaines, portée par un quatuor de choc composé d’Alain Chabat, Léa Drucker, Benoît Magimel et Anaïs Demoustier, tous géniaux. Son film est tellement drôle et sympathique qu’on pardonnera même au trublion surréaliste du cinéma français son dernier quart d’heure un brin paresseux – ce qui, pour un film d’1h15 ne relève pas de l’anecdote. Mais tout le monde a ses failles, qu’elles soient spatio-temporelles ou non.
Une fois les bases posées, on assiste à un lent decrescendo stérile qui parait durer une éternité, Dupieux ne parvenant pas à capitaliser sur un postulat qui offrait pourtant de nombreuses possibilités.
Comédie bien sympathique, ou l'on navigue, comme a l'habitude du réalisateur, dans le farfelue, dans l'absurde et dans l'irréel. Mais la mayonnaise prend et c'est bien sympa.
Enfin!! Pour une fois que j'aime vraiment un film de Dupieux... Celui là était très réussi, j'ai eu quelques barres de rire et c'était original, j'ai vraiment adhéré à la fin aussi. La bande son fait penser fortement à Wendy Carlos (bande son de Orange Mécanique) les scènes sans dialogues étaient très plaisantes à suivre aussi.
Tres bon film qui se veut non seulement très originale très drôle avec un Benoît Magimel extraordinaire. Je conseille car il y a quand même des message subtils au travers de cette comédie. Le début du film est réussi . La fin un peu moins . Globalement ça tient la route .
Après un début prometteur, l'histoire s'étiole rapidement faute de substance scénaristique et tourne court. Dommage...
J'ai fait ce constat: quand on aime un Dupieux on les aime tous. Celui-ci est une pépite poétique, surréaliste très (très) drôle, teinté de mélancolie.
"Incroyable mais vrai" est le nouveau film de Quentin Dupieux, qui vient, une nouvelle fois, proposer une expérience dans l'absurde. Ayant vu le projet, je dois dire qu'il est assez compliqué d'en parler sans spoiler quoi que ce soit. L'auteur a choisi de ne pas dévoiler l'élément principal du film et va, par conséquent, totalement caché qu'elle sera la thématique principale de ce projet. On va visionner ce long-métrage sans savoir, à l'avance, de quoi il traitera. Et pour le coup, j'ai apprécié la démarche, mais aussi le concept. Mener par un duo composé d'Alain Chabat et de Léa Drucker, on est vite plongé dans celui-ci, et la qualité du casting permet de s'y sentir rapidement à l'aise. Ils offrent des jeux assez naturels, tout comme ils réussissent à faire rire avec peu. Le principal problème avec cela, va cependant venir du manque d'empathie ou de développement de ceux-ci. En effet, le film ne fait que 1 heure 15, il est donc assez gourmand en informations pour que tout soit clair. Le souci, c'est qu'il va souvent osciller entre un rythme très rapide et très lent. Le milieu de celui-ci, notamment, sera assez creux, quand le final va aller à fond la caisse. Même chose pour l'introduction, par conséquent, qui empêche de vraiment s'identifier aux personnages. Cependant, cela n'enlève rien au propos global du film.
spoiler:
Toute cette histoire avec ce tunnel va traiter de la jeunesse, du temps qui passe, et est une immense réflexion sur la vie. À force de vouloir la réussir à tout prix, comme elle avait échouée auparavant, le personnage de Marie va en perdre la tête et totalement passer à côté de sa vie actuelle. Un message bien utilisé et plutôt bien intégré au sein du récit. On comprend très vite où le film veut aller et ce qu'il raconte.
Le long-métrage est donc de qualité, proposant une histoire intéressante et réfléchie, bien que je puisse lui reprocher des soucis de rythme. Pour conclure, un concept bien étudié.
Le long-métrage est donc de qualité, proposant une histoire intéressante et réfléchie, bien que je puisse lui reprocher des soucis de rythme. Pour conclure, un concept bien étudié.
Fêtons le cinéma
En limitant son postulat à la trappe mystérieuse qui compose la cave de sa maison principale, Incroyable mais vrai enferme ses personnages dans un dispositif diabolique qui change le réalisateur en moraliste soucieux de regarder de haut, et avec distance, tout son petit personnel dramatique s’agiter dans la médiocrité du monde contemporain. La quête d’une jeunesse éternelle, la foi aveugle en la technologie pour améliorer les performances individuelles et conserver cette virilité de verge tant célébrée aujourd’hui… Ces thématiques composent une forme de memento mori, au sein duquel Alain Chabat serait le sage philosophe qui modère ses passions et ses désirs, ne se souciant que du jour présent.
C’est dire que Quentin Dupieux, dont le geste artistique est constamment situé par ses soins du côté de la création brute pure, à la façon de l’automatisme de la pensée des surréalistes, se heurte cette fois à une mainmise sur les dialogues, sur l’évolution narrative, sur le cadre et les musiques empruntées à une composition déjà existante. Il y a quelque chose de terriblement contradictoire dans la démarche du réalisateur, qui exhibe ici les limites de son cinéma, ou plutôt les limites de son système fermé à la critique et à l’analyse en ce qu’il se prétend hors-jeu, constamment inconscient, inaccessible, alors qu’il est tout le contraire : conscient, construit, minutieusement construit. La jouissance verbale mute en complaisance dans la vulgarité, avec une représentation des classes moyennes frôlant l’indigence – nous avions déjà subi l’accent « ch’ti » d’Anaïs Demoustier dans Au Poste ! pour susciter l’hilarité, nous la retrouvons perruquée guère plus distinguée…
Les références au cinéma de Luis Buñuel aggravent encore le diagnostic d’un long métrage qui cite, se cite et se mure dans son tunnel par conviction que le génie niche là. Alain Chabat erre dans ce dédale de miroirs en se reposant sur ses acquis ; il maintient néanmoins une forme de sincérité et de lucidité précieuse, hilarant parle décalage qu’il introduit avec son entourage. Un film à l’image de la pomme utilisée : une belle apparence, malheureusement pourrie de l’intérieur, qui regarde ses personnages tomber non sans une certaine complaisance.
C’est dire que Quentin Dupieux, dont le geste artistique est constamment situé par ses soins du côté de la création brute pure, à la façon de l’automatisme de la pensée des surréalistes, se heurte cette fois à une mainmise sur les dialogues, sur l’évolution narrative, sur le cadre et les musiques empruntées à une composition déjà existante. Il y a quelque chose de terriblement contradictoire dans la démarche du réalisateur, qui exhibe ici les limites de son cinéma, ou plutôt les limites de son système fermé à la critique et à l’analyse en ce qu’il se prétend hors-jeu, constamment inconscient, inaccessible, alors qu’il est tout le contraire : conscient, construit, minutieusement construit. La jouissance verbale mute en complaisance dans la vulgarité, avec une représentation des classes moyennes frôlant l’indigence – nous avions déjà subi l’accent « ch’ti » d’Anaïs Demoustier dans Au Poste ! pour susciter l’hilarité, nous la retrouvons perruquée guère plus distinguée…
Les références au cinéma de Luis Buñuel aggravent encore le diagnostic d’un long métrage qui cite, se cite et se mure dans son tunnel par conviction que le génie niche là. Alain Chabat erre dans ce dédale de miroirs en se reposant sur ses acquis ; il maintient néanmoins une forme de sincérité et de lucidité précieuse, hilarant parle décalage qu’il introduit avec son entourage. Un film à l’image de la pomme utilisée : une belle apparence, malheureusement pourrie de l’intérieur, qui regarde ses personnages tomber non sans une certaine complaisance.
Hilarant, très bien construit, très très bien interprété, inattendu à chaque instant. En fait c’est surtout ça qui fait sa force : dès qu’on pense savoir où il va, il fonce à l’opposé.
Les 4 personnages sont géniaux, tellement palpables.
Bravo Quentin.
Les 4 personnages sont géniaux, tellement palpables.
Bravo Quentin.
Loin d'être le film que je préfère de Quentin Dupieux, bien que pas hilarant, ça reste une comédie sympathique est décalé.
Il ne faut pas espérer piger quelques choses à l'absurde ça n'a que très peu souvent du sens.
J'ai adoré la fin qui est assez glaçante.
Il ne faut pas espérer piger quelques choses à l'absurde ça n'a que très peu souvent du sens.
J'ai adoré la fin qui est assez glaçante.
Seule la bande annonce est digne d'intérêt.
Le film est ennuyeux et inintéressant et très long malgré sa faible durée, une heure dix neuf seulement.
Le film est ennuyeux et inintéressant et très long malgré sa faible durée, une heure dix neuf seulement.
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