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    The Chef
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    124 critiques spectateurs

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    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    142 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    NON CE N'EST PAS UN THRILLER... juste une tranche de vie professionnelle ! Moins haletant que ne le laissait supposer la bande annonce, moins drôle qu'un épisode de "Cauchemar en cuisine", le film reste néanmoins assez bien rythmé et plutôt moderne!
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    The Chef (traduction française de Boiling Point) n'est pas le premier long-métrage à être construit autour d'un seul plan-séquence mais le procédé n'a jamais semblé aussi adapté au contexte et efficace. L'action se déroule le vendredi soir d'avant Noël dans un restaurant gastronomique londonien, dans une atmosphère continuelle de stress. Le terme coup de feu semble parfaitement convenir à ces 90 minutes où les exaspérations s'accumulent au sein de l'équipe de restauration en même temps que les récriminations en salle. Sans compter les problèmes personnels du chef cuistot et ses addictions qui rejaillissent sur son travail et créent un climat cauchemardesque en cuisine. Terriblement immersif, avec ses dialogues abondants et comme pris sur le vif, sans aucun accompagnement musical pour adoucir les mœurs, The Chef devient un thriller angoissant, à la fois choral et intimement lié à son chef d'orchestre, remarquablement interprété par Stephen Graham. C'est certes un cinéma à consommer sur place et dont le plaisir instantané devrait se consumer très vite une fois la digestion entamée mais la tension qui va crescendo et la dernière image glaçante sont toutefois à même de laisser quelques traces. Pour un exercice de style, c'en est un de taille et, indépendamment, l'un des rares films de cuisine qui ne met absolument pas l'eau à la bouche (les plats sont d'ailleurs peu filmés et pas particulièrement alléchants).
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Panique en cuisine pour Andy Jones (Stephen Graham), le chef étoilé d'un restaurant londonien à la mode. Sa seconde réclame une augmentation ; sa cheffe de salle a accepté plus de réservations que prévu ; une jeune stagiaire française peine à prendre ses marques ; une serveuse arrive en retard ; une cliente est allergique aux fruits à coques ; son ancien mentor débarque sans crier gare accompagné d'une critique culinaire impitoyable, etc. Et pendant ce temps, Andy Jones doit gérer au téléphone sa femme en plein divorce et son fils qui lui reproche son départ.

    Le jeune réalisateur Philip Baratini avait travaillé comme serveur dans un restaurant pour payer ses études de cinéma. Il en a gardé l'idée de ce film, raccord à la mode des téléréalités culinaires qui font le succès des "prime times" de nos soirées télévisées, en France comme au Royaume-Uni.

    Son idée de génie est de l'avoir tourné en un seul plan-séquence. Il  ne s'agit pas seulement d'une prouesse technique. Il s'agit d'un procédé qui ici, plus encore peut-être que dans 1917, a du sens. Plus encore que la folle mission des deux héros du film de Sam Mendes entre les lignes ennemies, le "coup de feu" (le titre original anglais est "Boiling Point") dans un restaurant est une course contre la montre sans temps mort ni répit. C'est un moment qui se prête particulièrement bien à un plan-séquence. D'autant que celui que tourne Philip Baratini est supérieurement intelligent. Au lieu de coller aux basques du seul chef Andy Jones, il virevolte d'un personnage à l'autre avec une belle élégance - et une organisation qu'on imagine diablement millimétrée.

    "The Chef" encourt un seul reproche : c'est un film désagréable, un film énervant, un film stressant. Bien sûr, ce n'est pas rédhibitoire. Le cinéma n'a pas à être "plaisant". Le cinéma a le droit - il en a peut-être même le devoir - de nous déplaire, de nous choquer, de nous sortir de notre zone de confort. Si on refuse ce cinéma-là, autant aller regarder des chatons-mignons sur Insta. Pour autant, il faut savoir, en entrant dans la salle voir "The Chef", qu'on y passera un sale moment, sans répit, sans oxygène, de la première à la dernière seconde. Amateurs de "feel-good movies", passez votre chemin.
    pasmaldutout
    pasmaldutout

    24 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2022
    selon moi, il y a un décalage entre la présentation du film : "à chaque instant, tout peut basculer" et ce que j'ai pu voir. je n'ai pas aimé le jeu de Stephen Graham. Je me suis déconnecté du film rapidement sans vraiment croire à ce qui se passait.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    Quelle claque! Voici la première grosse surprise de l’année avec ce petit film britannique délicieux et mémorable. Et en plus il faut préciser que c’est une première œuvre, ce qui impressionne d’autant plus. Barantini se sert de son expérience passée de chef de cuisine dans un grand restaurant huppé londonien pour nous inviter à une soirée plus qu’immersive dans un lieu illustre lieu culinaire de la capitale britannique dont on ne connaîtra pas le nom. Et c’est peu dire que cette expérience cinématographique est une sacrée réussite, intense et fascinante, qui ne nous lâchera pas durant plus d’une heure et demie sans aucune baisse de rythme. Réaliste et captivant, « The Chef » nous happe dès ses premières minutes pour nous scotcher sans discontinuer jusqu’à son final, certes un peu brutal. Mais il fallait bien terminer ce tour de force à un moment ou à un autre. Autant une leçon de mise en scène qu’une leçon d’humanité, ce film est un véritable plaisir de chaque instant sous tension permanente.



    On ne peut parler de « The Chef » sans vanter l’incroyable plan-séquence qui le constitue. Un choix de réalisation qui, pour une fois, n’est pas qu’un moyen d’en mettre plein la vue. Il le fait, certes, mais c’est surtout totalement adapté au sujet et c’est ce qui permet une immersion totale dans ce microcosme si particulier qu’est un restaurant, des cuisines à la salle en passant par sa clientèle variée. Il y a peu d’œuvres qui sont véritablement faites d’un seul plan-séquence, réel ou présumé, et c’est peut-être dans celui-ci que ce procédé est le plus justifié. « 1917 » s’était doté d’une telle méthode, mais elle était trafiquée de l’aveu même de Sam Mendes. De même facture et sans trucage, on se souvient du tout aussi magistral film allemand « Victoria » qui, lui, prenait les apparats du thriller. Ici, on débute le service du restaurant caméra à l’épaule sur les traces du personnage principal – le chef du titre donc – et on ne quittera plus ce restaurant sans une seule coupe, Barantini passant d’un serveur à un plongeur, d’un client à un barman, permettant à chaque poste de se préparer à la séquence suivante dans un ballet humain épatant. Une vraie chorégraphie d’hommes et de plats, un ballet culinaire impressionnant et addictif.



    « The Chef » peut en outre se féliciter et se galvaniser de l’implication de tous ses comédiens. On suppose des heures de répétition mais à aucun moment l’interprétation laisse à désirer ou sent l’improvisation. Peu importe le nombre de prises uniques incombant à ce plan-séquence qu’a dû filmer Barantini pour aboutir à celle que l’on voit sur le grand écran, mais une chose est sûre, la distribution ne faillit à aucun moment. Mieux, elle impressionne, avec une mention spéciale à Vinette Robinson. Avec ce long-métrage, il nous propose un condensé de ce qu’est un service dans un restaurant. Et on le vit. Tous ceux qui officient dans ce domaine verront la finesse et le réalisme du regard (de l’opposition salle/cuisine aux clients impossibles en passant par le stress perpétuel d’une soirée remplie). Ce huis-clos culinaire est virtuose, comme une sorte de prouesse technique doublée d’un révélateur de l’humanité. En effet, c’est un peu le petit théâtre de la vie disséqué dans un lieu en temps réel. La puissance dramatique est incroyable et même si, en si peu de temps, le scénario semble un peu chargé, tout reste tout à fait crédible et possible. Un plat de cinéma impressionnant et mémorable et surtout un délice de chaque instant pour le spectateur. Une expérience de cinéma magistral.



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    Mai T
    Mai T

    7 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Je ne comprends pas les plutôt bonnes notes accordées à ce film! Je ne comprends pas non plus pourquoi il est classé dans la catégorie de thriller?! Ce film est d'un ennui immense. J'ai perdu mon temps et ne recommande pas.
    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Je n'ai pas trouvé le thème de ce film d'un grand intérêt, c'est tout simplement un coup de feu dans un restaurant avec le comportement de chaque personne aussi bien employée que les clients ...
    Laurent B.
    Laurent B.

    8 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2022
    Film sans intérêt. Scénario sans reflet. Filmer caméra à l'épaule de manière trop rapide et saccadée, l'effet "Kiss cool" est une nausée garantie au bout d'u quart de film. la moitié de la salle est partie avant la fin de la séance.... Éloquent, non ?
    A éviter et oublier d'urgence !!!
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2022
    C’est une réalisation de Philip Barantini qui était avant chef d’équipe en cuisine. Il a déjà un court métrage, Boiling Point en 2019, sur le même sujet. Le Britannique a écrit le scénario avec James Cummings.



    Comme son nom le laisse penser, The Chef va donc nous plonger au cœur de la cuisine d’un grand restaurant. Pour maintenir une qualité de haut niveau, il va bien entendu falloir développer une charge de travail conséquente pour les employer. C’est cet environnement particulier que Philip Barantini a voulu partager avec nous. Pour corser la difficulté de cette soirée, le chef Andy Jones va devoir faire face à son alcoolisme.

    Le choix de faire le film en un plan-séquence est une idée de génie. C’est ce qui fait toute la différence et permet d’avoir un petit bijou. The Chef va se dérouler en one shot. Au-delà du côté impressionnant, et de la coordination millimétrée que cela demande, l’effet d’immersion est total. À aucun moment, on ne va lâcher l’attention sur cette cuisine et ce balai de casserole. On ressent totalement la tension qui règne pour ce « Magic Friday ». Celle-ci va être telle que certaines scènes vont être glaçantes.

    À l'image de cette soirée à flux tendu en cuisine, il va toujours se passer quelque chose. Le dérouler va être dynamique en passant rapidement d’une action à l’autre. Même si celui qu’on verra le plus sera Andy, les autres personnages vont avoir le droit de briller. On va aller d’une section de la cuisine à l’autre en passant bien entendu par la salle. Cela offre une grande variété à The Chef. Chaque table sera une petite histoire, plus ou moins développée, mais toujours bien dosée. La richesse de ce film est grande.

    Pour que tout cela marche, il fallait un casting à la hauteur. C’est le cas, car il n’y a aucun qui ne tire vers le bas. Bien entendu, c’est Philip Barantini qui se démarque le plus. Cet acteur britannique avait commencé sa carrière avec Snatch, cela montre que déjà la barre était placée haute. Depuis, il a régalé dans plusieurs séries comme Time et Peaky Blinders. Pour les fans de Marvel, il a aussi fait une apparition dans Venom: Let There Be Carnage. Dans ce rôle du chef étoilé Andy Jones, il va devoir jouer un personnage profond. Il le fait avec brio. Cet homme est en plein naufrage et doit garder la barre droite. On ressent pleinement cette sensation. Dans les rôles plus secondaires, on aura la talentueuse Vinette Robinson, l’expérimenté Jason Flemyng vu en début d’année dans 355, et Ray Panthaki remarqué dans Gangs of London. Tous participent à cette réussite globale.
    Guillaume
    Guillaume

    114 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Une réalisation en plan-séquence parfaitement adaptée à l'histoire, mais une monotonie dans le déroulé scénarisrique : "The Chef" brille sur la forme, mais manque de mordant sur le fond.
    Une déception.
    Boby 53
    Boby 53

    17 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2022
    L'intention était louable: filmer en un seul plan séquence la vie pro d'un resto côté salle & cuisine. A l'arrivée on reste sur sa faim (un comble...) car l'accumulation des problèmes privés, professionnels, financiers, médicaux, j'en passe et des pires, nous donne une piètre image de l'intention du départ. Trop c'est trop, et l'exploit technique m'a laissé de marbre. "1917", ds la même veine était autrement réussi, et la forme adherait au fond. Là on n'a que vaines gesticulations.
    LeFilCine
    LeFilCine

    182 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2022
    Comment ne pas succomber une nouvelle fois au charme de ces films tournés en un seul plan-séquence. Les plus fameux d’entre eux ces dernières années (Birdman, 1917) usaient de stratagèmes pour assembler les différentes séquences alors que The Chef est un véritable long-métrage tourné en une seule prise ! Voilà pour le premier atout du film de Philip Barantini. Le second attrait réside dans l’intérêt de l’usage du procédé. En effet, l’heure du coup de feu en restauration se prête à merveille à l’exercice parce que la durée correspond parfaitement à celle d’un long-métrage, et le huis-clos d’un restaurant est le cadre quasi idéal pour trouver le rythme parfait pour ce genre d’exercice. Hormis un ou deux moments un peu plus faibles et une ambiance lumineuse un peu trop sombre, c’est un coup de maître réussi par le réalisateur anglais. Le rythme intense du travail en cuisine, le stress omniprésent, et évidemment les nombreuses péripéties ajoutées au scénario permettent de passer un moment de cinéma assez unique. Obligatoirement le scénario condense des anecdotes vécues dans le monde de la restauration, de clients odieux aux erreurs en cuisine, mais celles-ci s’imbriquent idéalement autour du fil rouge du récit, qui s’avère être l’attitude du chef. Celui-ci, incarné parfaitement par Stephen Graham, semble dépassé par les évènements sans que l’on sache vraiment les causes de ses tourments, qui sont révélés progressivement tout au long du récit. Les seconds rôles sont malheureusement beaucoup moins intéressants, hormis la sous-cheffe interprétée par Vinette Robinson, bluffante. Au final, l’épatant procédé du plan-séquence s’avère idéal pour porter à l’écran l’univers de la restauration et nous faire passer un beau moment de cinéma.
    Edouard des Carpates
    Edouard des Carpates

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    Le parti pris, techniquement impressionnant, pèche par sa volonté de nous faire saisir ce que nous sommes en train de voir : oui, c'est un plan séquence, oui, la caméra est à l'épaule et oui, ça bouge comme dans la vraie vie. Seulement, dans la vraie vie, les mouvements de tête ne nous donnent heureusement pas la nausée comme dans ce film. Suis-je peut-être trop exigeant mais je ne peux pas imaginer que je sois le seul à avoir eu la gerboulade en ascension folle.
    C'est dommage parce que le jeu d'acteurs est formidable et ne pas avoir à fermer les yeux pour profiter d'une accalmie de l'oreille interne aurait été un avantage superbe.
    Quant au scénario, que voulait-il nous dire, au juste ? Je ne sais pas quoi retirer de cette heure et demie laborieuse (à part, je le redis, les performances notamment celles de Vinette Robinson, Lauryn Ajufo et Ray Panthaki), si ce n'est que le climax de l'action est atteint spoiler: par une allergie à l'huile de noix
    . Bof.
    petitbandit
    petitbandit

    94 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2022
    Un film sur un seul plan séquence, il fallait oser. L'ensemble est assez réussi et nous donne la vie D'un chef cuisinier durant 1h30 dans son restaurant au milieu de ses employés et d'autres personnages comme l'associé ou les clients . Le problème c'est que l'histoire est assez pauvre et assister aux remontrances sur la commis qui ne fait pas la vaisselle assez vite ou un magret de canard pas assez cuit n'a rien d'excitant quand même. Cette succession de petits accrochages ou anecdotes si elle peut séduire au départ m'a vite lassé. Si on rajoute cette caméra et cette manière de filmer qui vous barbouille au bout d'une heure, le tout donne une impression mitigée quand même. L'interprétation et la mise en scène reste not de qualité toutefois. Moyen dans l'ensemble...
    Frédéric T.
    Frédéric T.

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2022
    Ce film aurait dû s'appeler The Restaurant. A aucun moment le rôle du chef n'est traité en profondeur du fait du traitement particulier de ce long métrage en plan séquence. De plus, la photographie est nulle, sombre et tremblotante à souhait. Je n'ai absolument pas accroché à ce film, qui donne une image déplorable de l'Angleterre et qui donne un goût amer autant au spectateur qu'aux clients de ce restaurant. La seule note positive concerne cette réalisation "hardie" qui a dû constituer indubitablement un défi pour l'équipe du tournage et les acteurs (qui n'ont pas démérité, ceci dit en passant).
    Mais le cinéma doit avant tout être pensé pour le plus grand plaisir du public.
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