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1 critique
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0,5
Publiée le 28 janvier 2022
J'ai dû quitter la salle dès les 15 premières minutes. Le tournage caméra épaule fait mal à la tête avec le suivi sans coupure des personnages. On ne voit que le visage des acteurs ou leur dos. On dirait mon enfant qui faisait ses vidéos avec un mobile.
Une offense et une insulte pour cette profession, L'équipe du restaurant, serveurs , cuisiniers sont représentés comme des glandeurs sous la houlette d'un soi disant chef alcoolique et drogué. Le travail dans un restaurant n'est pas du tout celui qui est décrit dans ce film. Rien de crédible sur le coup de feu de la soirée où les employés ont le temps de plaisanter et flirter. Ce film est une honte.
Plan séquence qui nous immerge dans un restaurant. On y suit Andy Jones, chef étoilé sous pression et qui va devoir affronter les déconvenues. Film lent, et mou.
Un film sans grand intérêt , sur la vie d ' un restaurant gastronomique et de ses employés ! L ' originalité de ce film est qu ' il a été en un seul plan séquence ce qui n ' apporte pas grand chose ! De plus , il est en version originale et les sous titres sont souvent illisible s quand ils sont sur un fond blanc ! Décevant !!
C'est un film extrêmement pénible, stressant, tout ce que je déteste. Le cinéma est et reste un divertissement. La tension est forte dès le début et monte petit à petit, et accélère encore. C'est insupportable, on n'a pas même droit au repos classique des pires films d'horreur.
Certains trouvent que le plan séquence est du génie, moi je m'en fiche, ce n'est que de la technique, comme si le caméraman avait filmé en équilibre sur une jambe.
Bref, si vous n'aimez pas être stressé, ne regardez pas ce film.
Pas nul juste mauvais! Alors oui le plan séquence est magnifique mais est cela assez pour faire vibrer le scénario qui lui retombe comme un soufflé. Bravo à la l inge son et au cameraman c est tout
Il parait qu'en Angleterre, le nombre de réservations dans les restaurants explose le vendredi qui précède Noël. C'est ce jour précis que Philip Barantini a choisi pour nous inviter dans un restaurant londonien afin de nous montrer le stress qui règne au moment du "coup de feu" dans la salle d'un restaurant et dans les cuisines. Ce réalisateur connait parfaitement bien ce monde des restaurants : il a travaillé dans des cuisines de restaurant pendant 12 ans. Afin de nous faire mieux vivre ce stress, il a choisi de concentrer son film dans un seul plan séquence. Un plan séquence qui dure donc 1 heure 1/2 et dans lequel la caméra suit les personnages les uns après les autres, tout en continuant de s'intéresser aux autres, celles et ceux qui sont en interaction avec le personnage suivi. Un véritable tour de force au bout duquel on se demande qui a le rôle le plus difficile. Le réalisateur ? Les comédiens et les comédiennes ? le cameraman ? Les preneurs de son ? Peut-être bien le cameraman et les preneurs de son, finalement ! "The chef" ne présente aucun temps mort. Il aurait même plutôt le défaut inverse, une sorte d'overdose de tout ce qui peut arriver comme problème dans la salle d'un restaurant haut de gamme et dans ses cuisines : la visite des services de l'hygiène, le chef qui arrive en retard, la venue non prévue d'une critique gastronomique, les clients racistes, les clients qui se disent influenceurs (et qui le sont peut-être) et qui exigent qu'on leur serve un plat qui n'est pas au menu, les problèmes de cuisson de viande, la cliente allergique qui fait un malaise, les problèmes entre le personnel de salle et le personnel des cuisines, etc., etc. Durant le film, le personnel apparait comme étant stressé, à la fin du film les spectateurs sont lessivés.
Je félicite Philip Barantini , ancien grand chef d’avoir pu quitter ses fourneaux pour le cinéma qu’il nous sert royalement sur un plateau. En une prise unique il rapporte tout ce qu’il a vu et vécu, au cœur d’une fournaise incroyable. Il est évident que le réalisateur a scénarisé le maximum d’ennuis, de bourdes et de tracas en une seule soirée. Mais le concentré ainsi fourni évoque assez bien je suppose l’ambiance moyenne d’un tel lieu. Et l’effet dramatique attendu… Le service cependant continue, haletant, imprévisible, mais souriant. Tous les membres de la brigade donnent le meilleur d’eux-mêmes pour jouer cette comédie admirablement cuisinée par un maître. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Sur la forme, l'idée du plan séquence est intéressante et bien exécutée avec une chorégraphie quasi parfaite. C'est sur le fond que le film pèche car le scénario ne s'attache qu'à empiler problème sur problème comme s'il cherchait à condenser, sur un seul service, tous les tracas possibles et imaginables, sans jamais vraiment proposer une progression dramatique plus aboutie. Barantini semblait vouloir mettre en avant le chef, pourtant le personnage ne cesse d'aller et venir si bien qu'il est finalement très peu et très mal utilisé. Stephan Graham, excellent acteur, est d'ailleurs très en-deçà de ses prestations habituelles.
Franchement je ne comprends ni les critiques, ni les notes. C'est de très loin le plus mauvais film que j'ai vu depuis plusieurs années. Mal joué, mal tourné, scénario inexistant, ambiance de resto totalement fake.... très décevant.
Très chouette film, filmé en un plan séquence d'une heure et demie. On a déjà vu ça récemment avec 1917, ou avant avec la Corde, d'Hitchcock, entre autres, mais dans ces exemples on devinait les coupes possibles. Ici, je n'ai pas repéré d'endroit où l'action aurait pu être scindée. Du coup, même si la forme l'emporte largement sur le fond, c'est un grand chapeau à l'équipe technique, et aux acteurs, tous absolument fabuleux. Jamais la machine ne se grippe, aucun temps mort, il a dû en falloir des répétitions!
Ce premier long-métrage du réalisateur britannique Philip Barantini, sorti en 2021, constitue un incroyable pari technique, à savoir celui de présenter un unique plan séquence durant tout le film. L’histoire nous plonge dans les affres d’une brigade de cuisine d’un restaurant gastronomique. Stress, entraides, engueulades, tout est décrit avec une bonne dose d’humour flegmatique. Stephen Graham (dont la première apparition au cinéma était celle d’un voyou dans « Snatch ») interprète avec aisance le chef de cette troupe aux abois. Malheureusement, le choix artistique retenu, qui impose une unité de lieu et de temps, ne permet pas de développer en profondeur la psychologie des personnages. De fait, l’intrigue ne présente guère d’intérêt même si le rythme reste intense. Bref, un divertissement surprenant à découvrir pour la qualité de sa mise en scène.
Les anglais sont vraiment nuls en gastronomie ! Mais revenions au "cinéma" ! C'est probablement une prouesse de faire un unique plan séquence. Mais encore faut-il que le scénario puisse y rentrer . Là c'est une catastrophe. Il n'y a rien de réaliste ni de crédible quand on veut tout expliquer dans si,peu de temps : le sacerdoce, la vie familiale, sentimentale, le fils qui voudrait voir plus son père, le stress de la "note" et de la conformité, la gestion de personnel, les,conflit, le coup de feu, les clients c… , la critique, les influenceurs, les allergies, le racisme, etc, etc… Non, franchement trop c'est trop ! Et la cuisine ? On aperçoit juste deux pauvres magrets alignés à la hate ! Le vin ? Uenbouteille à 200libres avec bouchon à vis ! … bref, très déçu !
Un couvre-feu comme si vous y étiez. Philip Barantini avait déjà réalisé l'exploit de faire un court-métrage en une seule prise dans la version courte de "Boiling Point" sortie en 2019, mais n'ayant pas peur des défis, il a décidé d'en faire une version longue, ce qui est un tout autre programme. Les professionnels de la restauration sont habitués à gérer la pression. Ils gèrent des services tous les jours, mais aucun ne se ressemble en raison des imprévus et des surprises. Il faut être aux petits soins pour chaque client et s'adapter à leurs désirs. Ce que l'on remarque ici avec des influenceurs qui veulent quelque chose qui n'est pas sur la carte et qui se croient tout permis grâce à leur communauté. Les serveurs doivent aussi se montrer « dociles » et supporter des personnes désagréables comme cette personne de la table 7 qui est de toute évidence raciste. Si les clients sont à l'origine de la moindre perturbation, le film de Philip Barantini se focalise surtout sur la brigade qui est dirigée par le chef Andy Jones. Ce dernier n'a pas l'air dans son assiette, il a la tête ailleurs comme s'il ne voulait pas être là. Je ne connais pas ce milieu, mais la manière dont l'équipe gère le service semble proche de l'amateurisme. On dirait l'ouverture d'un établissement avec des personnes pas encore rodées, ce qui n'est pas le cas puisque certains travaillent ici depuis plus d'un an. Cela montre aussi le niveau d'organisation requis, car rien ne doit être laissé au hasard. Le moindre écart peut avoir de lourdes conséquences. J'adore les films en plan-séquence, car cela peut donner une autre dimension à une histoire « basique » et c'est exactement ce qui se produit ici. Entre stresse et décontraction, cette immersion dans un restaurant est fascinante. Le travail du réalisateur est excellent, car on oublie complètement la caméra, ce qui n'est pas chose facile dans un environnement assez petit où il serait facile de se marcher sur les pieds. Bref, "Boiling Point" est un bon film porté par d'excellents acteurs, mais surtout une expérience à vivre.