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David B.
44 abonnés
565 critiques
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2,5
Publiée le 21 juin 2022
Un film où l'expression 'se tuer à la tâche' prend tout son sens. Il ne vaut alors mieux pas avoir de problèmes personnels, à moins que ceux-ci soient la conséquence d'un travail épuisant et moralement dévorant. Edifiant mais très bavard aussi.
Prouesse cinématographique incontestable que ce long plan séquence d une heure trente. Mais cela reste un exercice de style. Les restaurateurs mais plus generalement tous les travailleurs méritent mieux que ce cinema.
Filmé en un seul plan-séquence, ce huis-clos dans un restaurant gastronomique est impressionnant! A la manière d'un thriller, tendu et palpitant, le film révèle les coulisses d'un milieu impitoyable. Avec un Stephen Graham effarant, "The Boiling Point" tombe à point à l'heure de la démocratisation de la gastronomie et de la starification des grands chefs. Même s'il ne fait pas dans la dentelle, le programme étant assez chargé, c'est un film qui, au-delà de la prouesse technique (et donc, celle des acteurs) dénonce un monde moins glamour qu'il ne le prétend en s'attardant sur les hommes et les femmes qui le font tourner.
Andy jones chef étoilé d’un restaurant gastronomique londonien superbement interprété par l’excellent stephen Graham, doit gérer au mieux le magic Friday, le vendredi de Noël , le restaurant est plein , les clients de plus en plus exigeant, son équipe pas toujours focus , et ses problèmes personnel! Tout ça est filmé en un seul plan séquence ! Idée génial puisque totalement en accord avec l’environnement ! C’est tout simplement l’un de mes 2 coup de cœur de l’année !
The Chef fait le choix du plan-séquence unique pour nous immerger dans l’urgence des cuisines d’un restaurant renommé de Londres : soit une caméra qui déambule parmi les fonctions, circule entre les tables et parcourt encore et encore le couloir étroit reliant l’arrière et l’avant, qui capte les tensions, les relations hiérarchiques mais aussi les non-dits qui cuisent sous vapeur jusqu’à l’explosion. Les interprètes s’avèrent remarquables et justifient à eux seuls le visionnage d’un film sinon limité par son dispositif de mise en scène, certes impressionnant mais trop artificiel et contestable quant à l’authenticité documentaire affichée : en effet, en quoi la pratique de coupes, un montage de différents plans simultanés auraient amoindri l’impact ? L’art culinaire, comme cinématographique, ne réside-t-il pas au contraire dans l’articulation d’éléments sélectionnés avec soin et concoctés dans la recherche d’un effet – gustatif, visuel… – particulier ? Le long métrage ressemble à son protagoniste principal, se laisse déborder et commet maladresses et faux pas qui le rendent impersonnel et oubliable.
Originalité de ce long plan séquence. C'est bluffant, j'ai eu l'impression d'être présente dans ce huis clos avec le sentiment d'appartenir à cette équipe et subir cette pression omniprésente de la salle à la cuisine. En fil conducteur l'histoire privée du chef, sous-entendu mais omni présente . Je découvre ce monde de la restauration chez un étoilé et j'observe toutes ces vies qui se croisent et se percutent. Des rancoeurs , de la complicité, des perceptions différentes se bousculent ; se côtoient douleur, colère, jalousie, fatigue, peur, racisme ordinaire, mépris, traîtrise ... c'est un microcosme représentatif d'une mini société. C'est un thriller culinaire, on arrive avec "the chef" on part avec lui ; le récit se termine alors avec lui "the end ".
Film sans aucun intérêt et sans intrigue. On suit juste l'équipe d'un restaurant pendant l'ensemble d'un service. Un étoile pour le côté plan séquence qui est bien fait, pour le reste sincèrement il n'y a rien c'est le vide total
La forme de ce film en un seul plan séquence est un tour de force incroyable. Bravo au réalisateur Philip Barantini que je ne connaissais pas. Le fond n'en n'est pas moins une prouesse et nourrit le film avec tous les états d'âmes des protagonistes du restaurant, du chef au commis en passant par les cuisiniers et les serveurs sans oublier les critiques gastronomiques et les clients, dans la vérité saisissante de notre 21ème siècle. Une tragédie moderne résumée dans une unité de temps, de lieu et d'actions. A voir !
Ce film est l'exact opposé de Bojangles. Sobre, efficace, puissant, dérangeant, malin, brillant et passionnant de bout en bout. Acteurs inconnus, tous formidables. A travers une soirée au restaurant, des thèmes extra-culinaires sont abordés comme le racisme, la pression des réseaux sociaux, les addictions, les familles déconstruites et bien sûr le burn-out. Une pépite probablement tournée avec un petit budget... mais de grandes idées. Rien de clinquant, tout en sincérité.
Un film performance : un dîner quasi en plan sequence , on devine assez vite le problème principal du chef mais tout s'enchaîne trop vite et il ne va pas réussir à se relever (c'est le cas de le dire)
Alors oui, j’ai conscience que le ressort dramatique est peut-être excessif dans la temporalité courte que le film propose et bien sûr le classicisme du scénario suivant les problèmes d’une personne ou d’un groupe. Néanmoins voir cette méthode d’écriture dans le milieu de la restauration est absolument génial de par la tension et le stress que cela engendre. Ainsi pour moi the Chef est une réussite, car il sait user d’une méthode bien connue (que l’on retrouve par exemple dans Oslo 31 août, The guilty…) en y plaçant son originalité dans le décor offert d’un restaurant londonien le jour le plus chargé de l’année. Certaines narration aurait pu être mieux traité, mais il en reste que nous sommes face a un film réussi particulièrement bien sa réalisation je pense surtout à cette caméra qui est l’origine de toutes nos émotions. la réussite se base aussi sur les acteurs qui donne vie à ce décor effrayant par son rythme. The Chef régal par ce qu’il propose mais répugne le spectateur de ce monde difficile qu’est la restauration.
Voici mon retour sur le film anglais « The Chef » Si Délicieux m’avait titillé les papilles, The Chef m’a plutôt laissé un arrière-goût moins délicat. De quoi parle le film ? « Magic Friday » : le vendredi avant Noël, la soirée la plus fréquentée de l’année. Dans un restaurant gastronomique de Londres, côté cuisine, à quelques minutes du coup de feu, tout le personnel est en ébullition. Mais les problèmes s'accumulent autour du chef étoilé Andy Jones et de sa brigade. S'ajoute à cela la pression constante d'une clientèle toujours plus exigeante qui menace de mener le restaurant à sa perte… Ce qui est remarquable dans ce film : Un plan séquence unique d’une heure trente conjuguant prouesse technique (attention les yeux car le caméraman semble parfois oublier son stabilisateur de caméra), qualité d’écriture et coordination du jeu de plusieurs comédiens. Un Stephen Graham tout en présence physique et émotions contenues (sans spoiler la fin). Ce qui peut cliver les spectateurs : Dans « The Chef » on va parler très peu de cuisine et plutôt dessiner les contours de ce qu’est devenu la restauration branchée des grandes métropoles du Monde. Soit, des lieux qui à force de vouloir coller aux tendances et aux influenceurs ont perdu un peu de leur âme et dont la survie dépend d’enjeux qui sont tout sauf gastronomiques. Cela peut agacer mais c’est probablement la feuille de route du réalisateur Philip Barantini, ancien du milieu culinaire. L’ensemble ne dure pas plus d’une heure et demie et ce n’est donc pas trop difficile à digérer mais pour l’amour de la cuisine et des chefs on se repassera ses classiques ( le grand restaurant, Chère Martha, Vatel et le récent Délicieux…).
Oui, tourner The Chef intégralement en un plan séquence est un défi intéressant à regarder. Par contre on se prend tous les stress, les angoisses et les burn-out des personnages dans la figure comme si c'était notre vie quotidienne à nous, pas évident.