Avis sur The Northman

2h17 d'une histoire de vengeance insipide, violente, brutale, sanguinaire, ...
un scénario bancal et creux sans aucune coherence. on aurait pu se passer de certaines scènes inutiles.
une fin des plus absurdes.
peut-on en sortir quelque chose de positif de ce film ? rien. a part l'excellente prestation de Anya Taylor-joy. pour ce qui est du reste, passez votre chemin. je suis même resté médusé face à la mauvaise prestation de Nicole Kidman.
on nous a survendu The Northman. j'aurai mieux de reste chez moi

Bravo à Robert Eggers et merci pour cette histoire de vengeance, une histoire viking sur l'amour (paternel, familial) à une époque où les hommes vivaient pour mourir dans l'honneur du combat et pour qui avoir des enfants était l'aboutissement d'une vie - une époque qui tranche tellement avec la nôtre. Après un "The Witch" qui laissait entrevoir un énorme potentiel, avec ce film ultra abouti en terme de scénario (simple mais rondement mené) et d'esthétique (paysages à couper le souffle, scènes de batailles incroyables) il tient son chef d'œuvre. Le casting est top - Hawk, Defoe, la jolie Taylor Joy et Tarzan sont impeccables.

En 895, Le prince Amleth n'est plus. Le jeune garçon à qui, autrefois, était promis le trône de son père a vu son monde décimé par la pire des trahisons. Désormais adulte, exilé dans la même sauvagerie humaine qui l'a forgé, une rencontre lui rappelle la vengeance qu'il s'était juré d'accomplir...

À la source du "Hamlet" de Shakespeare, il y avait donc la légende scandinave de Amleth, un récit de vengeance ancestral, qui aujourd'hui peut paraître primaire tant ses bases se sont retrouvées dans d'innombrables variations plus ou moins élaborées au travers des siècles. Mais, si l'intelligence y est, remonter le temps pour toucher à l'origine de cette histoire n'est pas une démarche anodine, c'est en réalité une manière d'en exalter justement son aspect le plus primal, d'en retrouver toute l'essence cathartique par la violence de l'époque où elle a été imaginée. Et, comme on pouvait s'y attendre pour son nouveau long-métrage au budget bien plus conséquent que ses précédents (et sans doute le plus abordable niveau public), Robert Eggers épouse complètement cette brillante ligne directrice avec rien de moins que la promesse de livrer "le film de viking définitif". Nos connaissances en termes de films/séries sur cette époque laissant à désirer, on vous laissera seuls juges d'affirmer si oui ou non Eggers a vraiment réussi à livrer le long-métrage ultime en ce domaine mais, en tout cas, ce que l'on peut en dire, c'est que, rarement sur un écran de cinéma, on aura autant viscéralement ressenti la barbarie d'un monde ancien, où l'Homme ne semble avoir que le mysticisme pour justifier -et, quelque part, pour échapper à- la folie bestiale qui menace de l'engloutir.

Si nos présentations avec le jeune Amleth font déjà des merveilles en termes d'immersion dans ce petit royaume nordique où l'austérité d'un apparat noble rudimentaire côtoie la matérialisation subjugante de croyances et de liens du sang, "The Northman" explose vraiment de toute sa fureur lorsqu'il ancre le déchaînement de violence humaine dans les yeux d'un enfant pour ensuite le lier intrinsèquement à la destinée qu'il s'est choisi. D'abord dans son exil, où, à un superbe plan-séquence d'assaut belliqueux quasi-animal sur un petit village, répond celui, inhumain et magistral, sur les conséquences les plus impitoyables de l'attaque. Puis, bien sûr, suite à l'intervention d'une Björk angoissante (quel look !), dans la quête de vengeance qui va gouverner la majorité de "The Northman".

Dès lors, aussi bien dans la phase de préparation que celle du passage à l'acte (pour résumer caricaturalement), Robert Eggers va livrer un revenge movie viking qui ne va cesser de rester sur la ligne croissante de son intensité à la fois par les agissements de son héros et par les idées du cinéaste pour en traduire visuellement toute la force par une inventivité jamais prise en défaut.
Avec la volonté de faire en quelque sorte culminer dans "The Northman" certaines obsessions déjà notables de son propre cinéma à travers l'excellente construction de ses personnages féminins (Anya Taylor-Joy et Nicole Kidman) au fur et à mesure du récit ou des légendes placées dans le sillage de la folie des Hommes, le réalisateur va en effet constamment sublimer sa trame classique en en faisant une partie d'échecs barbare, implacable, où les anciens tourments des uns s'extériorisent en des tableaux plus grandiloquents par leur cruauté pour leurs bourreaux et désormais victimes, où les facettes restées dans l'ombre de certains intervenants donnent lieu à de formidables confrontations déviantes, où les poussées mythologiques géniales peuvent être aussi bien être vues comme un refuge à la soif de sang irrationnelle qu'une aide indispensable à son accomplissement, où la naissance sincère de sentiments dans le désespoir et le caractère inamovible de cette vengeance devient une donnée cruciale superbement traitée... On ne poussera pas plus loin le concert de louanges mais c'est une évidence : on a adoré être pris aux tripes par l'atmosphère sans concession et toujours exponentielle grâce à sa richesse formelle de cette tragédie viking sanguinaire par l'intermédiaire du regard d'Eggers, qui signe là, à nos yeux (on comprendra que ce soit discutable selon les préférences de chacun), son plus beau coup de maître avec un casting de grands noms encore une fois parfait, dont un Alexander Skarsgård dans son meilleur rôle sur grand écran !

Alléché par la bande annonce je suis allé voir ce film. J'ai vite déchanté. L'intrigue, la vengeance d'un fils spolié de son trône dans le sang : super original, mais bon, on peut toujours en espérer quelque chose.
Hélas la suite n'est qu'un long calvaire d'éructations sanglantes sur un vague fond philosophico barbaro druidique.
C'est long. Très long.
À conseiller toutefois, mais seulement pour les convertis à la collapsologie New Age, en manque de stage de survie hardcore.
Pour les autres, malgré la jolie photo et les paysages, il vaut mieux passer votre chemin par Odin !

Clairement décevant. Film long et sans enjeux, avec une fin previsible. gore sans trop l'oser, malsain et malaisan sur une grande partie, des bataille mal réalisé et des faux raccord dans tous les sens. un scenario plat, des jeux d'acteur pas terrible... bref pas bon.

Après avoir traité de la sorcellerie dans la Nouvelle-Angleterre et du quotidien de deux gardiens de phare, Robert Eggers s'attaque cette fois-ci à l'ère des vikings.

Et une chose est sûre : Eggers sait comment marquer la rétine des spectateurs, en tous cas d'un point de vue formel.

Jouant beaucoup plus sur l'ambiance que sur l'action (ne vous attendez pas à découvrir le film que vous avez pu entrapercevoir dans la bande-annonce), «The Northman» déroule un récit assez classique, s'inspirant fortement des thématiques Shakespeariennes (famille, trahison, vengeance) comme de nombreux films avant lui (Le Roi Lion, Gladiator,...). Le nom du protagoniste principal se nomme d'ailleurs...Amleth. Hasard ? Je ne crois pas.

Ce n'est donc pas forcément du côté de son scénario que le film marque, mais de par son exécution visuelle.

Jonglant constamment entre Histoire et mythologie, entre réalisme brut et cauchemar onirique, Eggers fait s'opposer les obsessions et les croyances de ses personnages (parmi lesquels personne n'est vraiment innocent) et veut pousser cette opposition à son paroxysme à travers sa mise en scène très stylisée, jouant avec les paysages (bien réels) et les silhouettes, les ombres et les sources de lumières.

Une radicalité (assumée) qui offre au film des séquences d'une intensité et d'une noirceur indéniables. Mais une même radicalité qui, par moments, vient aussi alourdir inutilement un récit déjà très sombre et sérieux, et jouer sur le ressenti que l'on peut avoir tout au long de ces 2h17 de film.

Un film d'une grande maîtrise, mais qui justement de par sa grande maîtrise peut parfois sembler un peu trop figé. Peut-être aurais-je voulu voir un peu plus d'inattendu, un peu moins de contrôle, un peu plus de folie. Mais ce n'est que mon avis bien sûr.

À vous de vous faire le vôtre au cinéma. Car oui, quoi qu'on puisse en penser, ce film fait partie des œuvres de l'année à découvrir sur grand écran, et avec le meilleur son possible (vous allez vous prendre des tambours en pleine gueule, ça c'est sûr).

Quelle daube ! Le "prout" du début résume bien le film... Plus sérieusement, il y a beaucoup d'invraisemblances, de situations inutiles et de réactions à côté ! L'action se passe dans un huis clos frustrant... Pourtant le rythme et la bande son sont là, mais le fond n'y est pas... Sans histoire originale, la violence et la cruauté sont gratuites et sortent de leur contexte... Bref on a juste hâte dès le début qu'ils aillent au Valhalla et qu'ils nous laissent tranquille...Décevant.

Je vais être une des rares à ne pas aimer.
Très peu de dialogues. Des cris de bêtes . Des scènes théâtrales et psychotiques lors de cérémonies religieuses. Des sorciers qui aboient comme des chiens.
L’histoire semble inexistante.. parfois on baille .
On dirait un film Disney un peu…

Bof bof

Violent et outrancier, des séquences confinant au ridicule.
Hormis la qualité de la réalisation, une production indigeste. La note moyenne accordée par la critique augure d'un air du temps dans lequel je ne peux me retrouver.
A vite oublier.

Plantons la critique...Je suis maître d'armes, pointilleux sur l'historicité et faisant de la reconstitution historique.. J'ai été content de voir que le film tente des choses mais fini tout de même par se planter, laisser de côté le terme valhalla c'est bien mais à ce moment va plus loin, le helheim, le nilfheim, rentre plus dans la mythologie du coup ! Juste une belle représentation d'odin mais basique tout de même. En clair, le film tente des choses mais cela reste sans substance.
Pour rester terre à terre sur le film en lui-même, me disant "ok je n'attends rien, voyons ça".. et bien j'ai tout de même été déçu...
Le personnage principal est chiant, limite il me fait penser à un pseudo barbare ne sachant pas aligner deux phrases et au final...on s'en fou de ta vie couillon ! Il n'a aucune personnalité, on ne s'attache en rien, sa façon de combattre est naze au possible.. Ah oui...c'est une représentation pourrie de l'homme fauve ! Pas la bête fauve, pas l'homme bête...bon sang, les U.S ok on sait que vous êtes pourris pour l'histoire mais la traduction française aurait alors pu compenser.... et quid du terme berserk ? Ok on est sur des termes anglais mais même à ce moment la, les gens auraient été plus dans le vrai. Au passage : un berseker, des berserkirs. C'est gratuit.
En bref, le film est moisi, on s'ennuie, c'est long, le perso principal est chiant au possible. L'actrice que j'ai adoré dans "split" est loin de sa faculté de surprendre et de nous émouvoir, elle ne sert juste à rien... les chants Norrois sont horribles ! Clouez leur le bec par pitié ! L'histoire part bien car on dirait un clin au jeu assassin's creed valhalla mais ça se vautre et tire en longueur...
Pour une fois, je me suis forcé à regarder un film et j'ai perdu mon temps, ce film est lent, lourd et fade. Si j'avais su, j'aurais préféré regarder le dernier winnie l'ourson... Regardé une fois, pas deux. Largement oubliable.

Mettez nous un bon Conan le Barbare et on en parle plus....Le film est franchement monotone, combats, cris, (c'est à qui criera le pus fort par moments) scénario monotone, pour deux heure trente, les acteurs sont sans charisme, même Nicole Kidman, très vieillissante et pâle, musique monotone et assourdissante, bon, je ne vous fais pas un dessin, je me suis ennuyé dans ce film de viking virils (un peu trop) et où je n'ai guère ressenti d'émotions, ça c'est le pire...A vous de voir, j'ai eu peur à la fin, qu'il y ait une suite, scary. feeling....

Attendu au tournant après l'étonnant et intimiste "The Lighthouse", Robert Eggers nous revient avec une aventure médiévale nordique, tournée pour plus de 70 millions de dollars. "The Northman" nous fera suivre Amleth, un guerrier cherchant à venger la trahison de son oncle, qui des années auparavant tua son père et vola son royaume.
Grosse claque barbare et sensorielle. Voilà à quoi on peut résumer le film, qu'il serait criminel de ne pas découvrir en salles. Car d'abord, l'oeuvre est visuellement complètement dingue. Des plans et panoramas d'une beauté à couper le souffle, des travelings incroyables de maîtrise. Et des séquences particulièrement inventives et enivrantes, où les mouvements de caméra et la narration visuelle priment devant des dialogues secondaires.
Ensuite, car le montage sonore est aux petits oignons. Entre les beuglements, les chants gutturaux, les tambours, les bruits de lames qui pénètrent les chairs, et les crânes qui se fracassent, les sons participent grandement à cette ambiance des plus bestiales et oppressantes.
En effet "The Northman" est un film ultra-violent et surtout très sombre. Il s'appuie sur quelques références : des petits emprunts à "Conan the Barbarian", ou des références à Shakespeare (Amleth est vaguement tiré d'une légende scandinave qui a elle-même inspiré Hamlet). Mais le film a de très loin sa propre identité, offrant une quête de vengeance terriblement sérieuse.
Ici pas de blague ou d'auto-dérision, Amleth est un guerrier qui attend son heure, mettant son humanité au placard, et se comportant davantage comme une bête vorace. Il y aura ainsi au moins deux manière d'appréhender ce récit sur l'animalité de l'homme. Le voir comme une aventure au 1er degré, dans un environnement semi-mystique et bestial. Ou le prendre comme une œuvre totalement nihiliste et sombre, qui s'attache aux mythes pour en réalité les déconstruire dans notre imaginaire collectif.
spoiler: Car rapidement, il est clair que la vengeance d'Amleth n'a plus aucun sens, et qu'il cause bien plus de souffrance qu'il en a lui-même subit !

Dans tout ça, Alexander Skarsgård étonne en guerrier renfermé, proche du loup assoiffé prêt à se déchaîner, qui ferait passer Conan pour un tenancier de salon de thé. Autour de lui, des acteurs aux accents parfois très théâtraux, qui s'accordent avec l'étrangeté et la sauvagerie du film. Dont notamment Willem Dafoe, dans une courte prestation qui évoque celle de "The Lighthouse".
Barbare, sensoriel, sérieux, et surtout original (ce n'est ni un reboot, ni une adaptation, ni une suite, ni un remake), "The Northman" est donc une production hollywoodienne totalement atypique pour les années 2020, qui a malheureusement connu un gros échec en salles...

Ce film est affligeant, le scénario est inexistant, les ficelles sont gigantesques et le ridicule de certaines scènes ( avec dès le début le pet du petit garçon qui suit le rot de son père pendant le rite initiatique) m'ont régulièrement fait partir en rire nerveux.
Nous nous sommes demandés quelques fois si on partait ou non, et on est resté je sais pas pourquoi, la fin est tout aussi nulle.

J'avais été séduit par quelques bons plans dans la bande annonce. Une immense déception. Le film peut se résumer ainsi: des bêtes humaines qui s'entretuent. On est à mi-chemin entre Conan le barbare et un Marvel au pays d'Odin... Enlevez les Aaaah!!! OUAaaah!!!! et il ne vous reste plus grand chose des dialogues. Enlevez les scènes d'ultra violence à type de tête coupée, coups de boule et autre transpercements et il ne vous reste plus grand chose au script... Pour le reste on est sur une succession de clichés; ou plutôt un peinture fantasmée, une caricature absurde, outrancière et de très mauvais goût sur les vikings. Le réalisateur a clairement fait le choix de la science-fiction et non du documentaire comme il a essayé de le vendre... Pas de héros dans ce film. Le personnage principal est plat, paraît écervelé, sans relief et peut en définitive se réduire à une masse impressionnante de muscle. Les personnages secondaires sont sans substance, réduits à leur rôle d'esclaves serviles, tous les protagoniste étant complètement centrés sur eux-même, quasi-inhumains, et envoûtés par une mythologie animiste de la mort et du sang, omniprésente et qui, finalement, fait peut-être office de fil conducteur et de héros à cette œuvre. Je passe sur les incohérences, bizarreries et évolutions incongrues dans le scénario comme la parenté lointaine avec l'histoire de Hamlet (sic)... Pas de vraisemblance ou de dimension humaine. Cela ressemble à la narration mise en scène d'un fait divers glauque et néanmoins invraisemblable. Pas une étincelle de vie ne perce, aucun vrai rebondissement, aucun relief dans ces personnages à la psychologie binaire; Pas de véritable souffle épique malgré la surenchère sanguinolente. Pas une lueur d'héroïsme ou d'intelligence : du muscle et du sang (parfois même mal simulé) et un imaginaire guerrier malsain d'aliéné. Si pour vous ce qui fait le charme et l'intérêt d'une histoire est ailleurs alors vous pouvez passer votre chemin. On est étonné de voir quelque grand nom dans le casting de ce film.

Entre les rhaaa, ouahhhh, grrrrr, de l'ensemble des acteurs, que reste-t-il à ce film mêlant maladroitement ésotérisme, légendes vikings et épisodes fantastico mystiques ? Pas grand chose hormis quelques combats et une histoire de vengeance pour un prince déchu. C'est long, frisant le ridicule par moment avec ces voix rauques et ce folklore nordique ( doivent se retourner dans leur tombe). L'acteur principal souffrant vraisemblablement d'une scoliose pour être ainsi voûté . La dernière scène sur le volcan vous achève après plus de 2h a tenté de trouver un intérêt à ce nanar. A éviter ....