Avis : The Northman - Page 9

Pas très enthousiasmé par ce film de Vikings ! Pourtant . la première demi-heure démarre plutôt bien sur une bande son médiévale très immersive . la reconstitution soignée . Rites initiatiques , village perché et costumes d'enfers jusqu'à la scène de prise d'assaut du fortin . d'une violence extrême à mon goût , un peu exagérée . le monde viking était-il aussi barbare ? Puis le scénar. déplace cette saga en Islande et va se réduire à une simple histoire de vengeance et la passion retombe d'un coup : ça patauge entre Mysticisme et manigances d Amleth plus déterminé que jamais . je m'attendais à plus de souffle.

Le mythe d'Hamlet façon Viking. Superbe et fascinant malgré quelques longueurs et des effets spéciaux parfois un peu limites.

Franchement le film 🎥 es basé sur le style moyen âge
L'acteur suédois mérite une étoile 🌟 pour le rôle qui l'a utilisé pour ce tournage
A voir absolument, A ne pas manquer.

Quand ça déplaît à Libération, j'aime forcément.
C'est un "300" version Viking, sombre, pesant, violent.
Mais n'en déplaise à la société woke, queer ou encore de l'homme quinoa, ainsi était, vivaient et mouraient nos ancêtres, dans la plus grande sauvagerie.
On peut se nourrir de ces faits historiques pour analyser la décadence de nos sociétés modernes, le juste milieu étant évidemment et sans aucun conteste le meilleur à vivre.

Il est extrêmement rare de voir un film comme celui-ci. Il est beau, très historiquement juste (détail des costumes, les lieux de vie, la taille des village et domaine, les activités domestiques, le traitement des esclaves...) et avec plusieurs niveaux de lecture en fonction des connaissances de chacun sur la civilisation nordique.

Le film est beau, les plans sont sublimes. Les acteurs sont brillants et très justes. Je conseille de le voir en VO pour pouvoir profiter de la prononciation très proche du vieux norrois des noms de divinities comme Odin ou Freyr.

En quelques mots, un chef d’œuvre sublime dont j’attends la sortie en Blu-rah avec impatience pour le revoir

Après l'incroyable claque qu'était The Lighthouse, Robert Eggers revient avec un casting 5 étoiles pour The Northman, la réécriture d'un conte folklorique nordique. Mais mes attentes étaient peut-être un peu trop élevées car j'ai été un peu déçu par cette nouvelle proposition.
Ce film n'est pas bourré de défauts, loin de là. L'évolution du personnage principal est plutôt intéressante : Amleth est un monstre en quête d'humanité, une intrigue inspirée de plusieurs contes qui vient bien s'imbriquer dans l'univers nordique du IXème siècle. De plus, le travail sur la photographie est tout simplement subjuguant, avec certains plans qui pourraient faire penser à des peintures. Le réalisateur profite pleinement des décors somptueux et pluriels d'Islande pour magnifier son métrage dont ces glaciers qui rappelleront de bons souvenirs aux fans d'Interstellar. En outre, un travail minutieux a été effectué sur la lumière, avec notamment ces gros plans où la lumière vient caresser ou frapper le visage des personnages selon ce que le réalisateur a voulu nous faire entendre. Les décors et la lumière vont parfois venir s'accoupler pour donner des séquences absolument sublimes avec par exemple, la séquence finale spoiler: (même si très peu réaliste)
qui est particulièrement innovante : spoiler: la séquence n'est pas coupée pour laisser la place aux corps de se mouvoir dans ce décor volcanique.

Même si ce film est un orgasme pour les yeux, le reste demeure un peu vide et ennuyant. Le scénario du film est vraiment bateau avec spoiler: le héros qui veut sauver l'honneur d'un parent.
L'antagoniste principal spoiler: (l'oncle d'Amleth)
est le méchant vu et revu des films qui traitent de la royauté. Le seul twist intéressant du film est spoiler: le retournement de veste de la mère d'Amleth avec cette séquence surprenante où Nicole Kidman brille de part son talent.
Les nombreux plans d'ensemble et gros plans sublimés par la lumière et les décors vont venir couvrir ce scénario pauvre et creux.
C'est un film qui plaira aux passionnés de film d'auteur et de mythologie nordique, mais j'ai bien peur que le public plus occasionnel n'accroche pas du tout. C'est un film qui n'est pas à la hauteur de The Lighthouse mais il vaut quand même le détour. J'espère un Robert Eggers au top de son cinéma pour son prochain métrage : le remake de Nosferatu.

Ah oui mais non... Un film qui ne restera pas dans les annales. Un bon casting, une bonne idée... mais trop long et trop lent par moment. Mettre le film en 1h40 max en supprimant les scènes qui "fatiguent". Bref déçu car je m'attendais à bien mieux...

Le film avait beaucoup d'atouts pour lui.

Mais 2 énormes points noirs :
- Nicole Kidman : Faut la laisser partir maintenant ! Son visage plastifié n'est plus expressif le moins du monde !
- Les inserts de "trips" sous acide, champignons ou autres hallucinogènes, inutiles, toutes les 5 minutes qui rendent le film assez lourd (Sérieusement, j'avais "Techno viking" derrière son char en tête pendant une partie du film).

Pour le reste, j'aurais préféré troquer toutes ces périodes inutiles pour une partie consacrée au passage du personnage d'Amleth, de l'enfant fuyant au viking berserk.
Partie qui aurait pu servir à expliquer la culture viking.

Après le superbe « The Witch » en 2015 et le certainement très bon « The Lighthouse » (je ne l’ai pas vu), le cinéaste britannique Robert Eggers revient à la charge avec son premier blockbuster (90 millions de dollars de la part de Universal) pour un résultat plus que bluffant.
Ce film est une libre adaptation d’Hamleth de Shakespeare, mais au temps des vikings ; nous suivons l’histoire du prince Amleth dont le père vient d’être assassiné par son oncle qui veut prendre le royaume ; Amleth s’enfuit et c’est 20 ans plus tard qu’on le retrouve en guerrier Berserker qui veut reprendre ce qui lui appartient…
Le film est juste une tuerie ! Le scénario, certes un peu simple, suffit pour nous emporter au côté du héros : nous sommes avec lui pendant les combats, les plans sur son visage ou son torse musclé nous font sentir qu’il est en colère et on ressent bien sa rage de vivre et de vaincre. Les plans sur les paysages nordiques sont magnifiques, et que dire des costumes, décors et accessoires (ainsi que de très beaux effets spéciaux) tous plus somptueux les uns que les autres.
L’interprétation des acteurs y est aussi pour beaucoup car quel casting de choix ! Dans le premier rôle, nous avons le colérique Alexander Skarsgaard qui interprète merveilleusement bien le prince Amleth, la belle Anya Taylor-Joy en sorcière et amante du héros (très convaincante), Nicole Kidman en mère du héros qui ne fait rien au début mais se révèle ensuite être une actrice de premier choix ; on retient aussi Claes Bang (Dracula dans la série Netflix « Dracula ») qui est un méchant vraiment méchant ; ensuite il y a les petits rôles de Ethan Hawke qui est bien sans plus dans le rôle du père d’Amleth, Willem Dafoe que l’on voit deux fois en bouffon du roi/shaman du village (on le voit aussi une autre fois, mais d’une manière différente…), et la chanteuse scandinave Bjork qui est très bien costumée mais n’apparait que pendant 2 minutes.
Enfin, j’ai beaucoup apprécié les caméos de Olwen Fouéré (que l’on avait pu voir dans « Massacre à la tronçonneuse » de Netflix) et de Ralph Inesson (qui était déjà dans « The Witch »).
J’ai aussi beaucoup aimé le côté « mystique » qui plane sur l’histoire : on a une Valkyrie, un mort-vivant, un certain dieu Nordique…
Au final, un film aux mouvements de caméra fluides, qui respire la virilité, la bestialité, et l’envie d’accomplir son destin.

Un très très bon film ! Transportée par l'histoire, le visuel et les musiques du début à la fin, ce film est une sacrée réussite ! Loin de la bouillasse Marvel et compagnie, ça fait du bien de voir ça au cinéma !

Une plongée violente et viscérale dans l'univers des Vikings, The Northman est une véritable expérience visuelle et sonore comme on en voit peu. Robert Eggers signe d'une main de maître un spectacle immersif et fascinant, entre barbarie et rituels, sur fond d'histoire de vengeance.
Critique vidéo : https://youtu.be/IjFNUaX47Jk

"The Northman", est une expédition brutal et gothique de la mythologie nordique. Robert Eggers nous plonge dans une ambiance des plus glauque et des plus sombre propre à son style à travers certaines scènes des plus farfelues, violente et gore. Et une direction d'acteurs remarquable avec une énorme mention spéciale pour Alexander Skarsgärd qui m'a totalement bluffé, son jeu d'une bestialité sans nom m'a totalement convaincu. L'introduction du film est magistrale tout comme le final dont les combats et la photographie sont superbes. C'est une œuvre qui ne nous laisse pas indifférant et qui nous questionne sur la vision de voir les choses de chacun des personnages. Un film à voir.

"The Northman" est une fresque viking épique, orchestrée avec maestria par Robert Eggers. Cette aventure à la fois poétique et barbare s’avère très immersive, visuelle et sonore. Alexander Skarsgard est très crédible en viking dont le seul but est de venger les siens d’une trahison. Il est épaulé par Nicole Kidman, Anya Taylor-Joy, Willem Dafoe, Ethan Hawke et Bjork, une distribution pour le moins originale et alléchante. Pour autant, la durée, la violence et la virtuosité de cette œuvre à part, peuvent déstabiliser les non-initiés à la culture viking.

The northman est la première grosse production de Robert Eggers jeune réalisateur prodigue doué d'une belle ambition artistique. The northman s'il est, a priori, plus grand public que ses précédents films n'en demeure pas moins une curiosité, une sorte de blockbuster indépendant d'une grande violence traversée de visions, parfois assez laides et inutiles, qui lui confèrent néanmoins une certaine singularité. Réécriture shakespearienne au temps des vikings, the northman, s'il souffre de longueurs et d'un scénario assez classique, est un film assez radical. Une sorte de film viscéral, carnassier où ne règne que la démesure de la vengeance. Porté par un casting de star, parfois sous-exploité, dont une incroyable Nicole Kidman en mère infanticide, the northman aurait peut-être gagné à être plus resserré mais il n'en demeure pas moins une oeuvre baroque et grandiloquente d'une grande folie visuelle. Bref, ça ne plaira pas à tout le monde mais ça mérite néanmoins d'être découvert. En espérant que le talent de Eggers se révélera enfin plus grandement dans son prochain film. Film inégal qui donne envie de voir les prochaines oeuvres de Eggers, the northman doit beaucoup à sa superbe bande son qui renforce le moids des images. A découvrir pour se faire son idée.

Le pitch : Amleth, jeune prince norvégien, voit sous ses yeux son père être brutalement assassiné par son oncle. Contraint de fuir son monde, il embrasse le mode de vie des Berserkirs. Des années plus tard, les trames du destin l'amènent à perpétrer la vengeance qu'il s'est promis de réaliser.

Critique : Difficile de catégoriser The Northman. Sur le papier, film de vikings et de vengeance des plus banales. Oubliez le film de vikings ! Le terme "viking" induit l'exploration de terres étrangères par des guerriers/marchands. Cet aspect est quasi inexistant dans le film de Eggers, se concentrant essentiellement sur la vengeance. Un film de vengeance donc, sur fond de monde nordique de la fin du premier millénaire.
Disposant d'un budget de près de 80 millions de dollars, le film ne les utilise pas en CGI foireux ou en grandes scènes de batailles, mais en décors naturels et costumes d'époque. L'immersion est totale (le film ayant été tourné en grande partie en Islande), on se croit véritablement dans ce monde froid, primal et violent. Quasi maladive dans le cinéma de Eggers, les plans séquences sont ici parfaitement adaptés au contexte historique et brutal qui entoure les événements de son film. Les dialogues sont d'ailleurs orientés vers ce souci de fidélité historique, entre utilisation de langage désuet et de vieux Norrois. La mythologie nordique tient une place prépondérante dans le métrage, notamment pour servir de guide spirituel au personnage principal. Ce dernier est entouré de visions, de prophéties, de chamanisme et autres interventions divinos-spirituels à la frontière du réel et de l'imaginaire.

En plus de disposer d'une mythologie charmeuse, le film dispose d'une bande son à vous en donner la chair de poule. Entre tambours entrainants, chants gutturaux et flutes ensorcelantes, le délice auditif est total dans cette œuvre singulière, à l'heure où la norme est au rap US ou à la bande son des 80's.

Vous l'aurez compris, l'immersion est totale. Mais alors qu'en est-il de l'histoire ? Disons qu'elle est relativement classique dans ses tenants et ses aboutissants, la finalité ne m'ayant aucunement surpris. En revanche, le chemin est bestial, animal... Porté par une incarnation tout en force et en rage d'Alexander Skarsgard, le personnage d'Amleth passe par de multiples états dans sa quête de vengeance. Sa proximité avec le monde animal est sans cesse retranscrite à l'écran, que ce soit par les mimiques ou les postures adoptés, ou encore les interventions divines qui ponctuent son parcours. Amleth est l'indéniable point fort du film, bien que quasi déshumanisé par sa quête dévorante. Ses points d'attache dans ces événements violents sont les deux personnages féminins. Le premier est celui de la mère, interprété par Nicole Kidman. qui symbolise ici l'objectif à atteindre. Le second est celui de l'esclave slave Olga, incarnée par Anya Taylor-Joy, actrice fétiche de Eggers. Elle est d'une aide précieuse pour Amleth, autant d'un point de vue pratique que spirituel. L'antagoniste est ici l'oncle d'Amleth, personnage antipathique au début du récit, mais qui révélera des motivations plus nuancés. Les thématiques de la famille, de l'amour et de l'honneur sont clairement au cœur du récit, faisant de cette violente saga une histoire universelle qui parlera au plus grand nombre.

En résumé : Film à l'ambiance enchanteresse, au propos sombre et violent, The Northman brille par sa direction artistique et photographique d'exception. Le scénario sans surprise est oublié au profit d'un développement intéressant du personnage principal et d'une interprétation de haut niveau de la part de toute la distribution.