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    Rien à foutre
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    695 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Les réalisateurs inscrivent leur démarche dans une approche néo-naturaliste, proche en cela de la forme documentaire, et retranscrivent les conditions de travail et de vie d’une hôtesse de l’air belge dont les valeurs morales, épicuriennes pour la plupart, se heurtent au modèle économique, plus encore idéologique de l’attractivité et de la compétitivité. Ici l’habit doit faire le moine, le sourire séduire un client que l’on rebaptise « hôte », la parole allier fermeté et douceur à des fins commerciales : vendre divers articles en duty free, assurer une bonne réputation à la compagnie que l’on représente avec, dans le viseur, le professionnalisme de ses collègues qu’il s’agit également de surveiller. Le long métrage dénonce une culture de l’évaluation à tout prix : on attribue des étoiles, on estime son niveau de performance et ses qualités pour mieux subir ce même système que l’on entretient, volontairement ou non. Une tension naît entre d’une part la matérialité du film, attaché à suivre le quotidien de Cassandre qui articule boulot, détente et ennui, et d’autre part l’immatérialité des relations humaines au sein de l’entreprise : les costumes se confondent et peuvent de substituer les uns aux autres, les noms s’oublient, les rendez-vous se font en visioconférence via un ordinateur ou par téléphone…
    Voilà donc une immersion réussie dans un corps de métier, portée par une Adèle Exarchopoulos très convaincante, qui pèche néanmoins par sa longueur et par quelques prétentions formelles tout à la fois chichiteuses et vaines – du Vangelis pour dynamiser l’utilisation des trottoirs roulants de l’aéroport, par exemple.
    Mac Murphy
    Mac Murphy

    3 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2024
    Une autre vie d'Adèle (toujours aussi formidable actrice) qui démonte le mythe du métier d'hôtesse de l'air, ici employée dans une compagnie low cost que tout le monde aura reconnu.
    Laurent Stéphane B
    Laurent Stéphane B

    15 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Commençons par le début : le titre. "Rien à foutre" est pour moi totalement inapproprié et surtout très trompeur. Ce film est assez mélancolique et traite des horribles conditions de travail des hôtesses travaillant pour des compagnies à bas coût. Adèle Exarchopoulos est, avec sa moue boudeuse habituelle, parfaite dans le rôle d'une hôtesse désabusée avec une vie sans attaches mais néanmoins plutôt réglée et rébarbative. Le film n'est pas exceptionnel en soi mais il fait plutôt réfléchir sur notre société d'hyper consommation qui étire dans tous les sens les individus. A voir donc.
    Eddy P
    Eddy P

    141 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2024
    Un film nécessaire pour comprendre tout ce qu'il ne faut pas faire au cinéma. Le film est totalement raté, sorte de compilation de moments inintéressants qui n'apportent rien à l'histoire, des enchaînements d'évènements qui ne construisent ni une histoire, ni une problématique. C'est tout l'enjeu du cinéma qui est bafoué avec ce "rien à foutre" qui semble être la réponse du réalisateur, du monteur et du scénariste à toute personne qui a peut-être essayé de leur dire : "mais tu fais n'importe quoi, on ne fait pas un film avec des petits bouts de vie qui ne construisent pas une histoire." Rien n'est captivant et on finit par avoir la même tête désabusée qu'Adèle Machinpoulos. Cela fait 6 fois que j'essaie de le voir et je n'arrive pas à dépasser 40 minutes alors que le film fait presque deux heures.
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2024
    Sous des apparences modestes, à la frontière du documentaire, Rien à foutre se révèle être un puissant miroir de la génération Y, où l'individualité se heurte à une société de plus en plus déshumanisée. Les gestes répétitifs et les silences pesants des escales contribuent à rendre palpable l’ennui existentiel de Cassandre. Le montage alterne entre des scènes de travail monotones et des soirées de débauche fugaces.

    Les manageurs de Cassandre demandent toujours plus de résultats. Il ne faut pas contrarier le client, il ne faut pas être malheureuse, il ne faut pas noter trop gentiment ses collègues. Les grévistes l'exhortent à revendiquer ses droits. Mais l'aliénation du travail est connue pour nuire à la conscience de classe, pour empêcher les travailleurs de penser leurs conditions à travers le prisme humain, et non productiviste.

    Or Cassandre est malheureuse. Elle peine à faire le deuil de sa mère, entretient des relations désintéressées et ne trouve pas de réconfort dans sa famille. Elle erre sur les réseaux sociaux et fantasme de pouvoir, un jour, visiter Dubaï – spoiler: rêve dont la concrétisation, à la fin, se révèle très décevante
    .

    Marre et Lecoustre optent pour une réalisation rapprochée, presque toujours centrée sur Cassandre. Ce choix nuit à la diversité des plans, à l'altérité du contrechamp, mais sert un choix esthétique : celui de concentrer le récit uniquement sur le réel de son personnage.
    lourd p
    lourd p

    9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2024
    Une réalisation sobre et qui prend son temps pour filmer plusieurs séquences de vie de Cassandre, une hôtesse de l'air qui a choisi ce métier pour fuir la récente perte d'un proche. La première séquence du film nous montre que le désir profond de la compagnie aérienne n'est pas la satisfaction de ses clients, ni que ses employés soient dans les parfaites conditions de travail, mais qu'elle puisse s'enrichir sur les bénéfices de la ventes de snacks, de cafés et de quelconques parfums que les employés doivent essayer ardemment de vendre aux passagers des vols. Notre représentation du métier d'hôtesse de l'air est donc tout de suite remis en perspective. Là où l'on pouvait penser que le sens de l'accueil et de l'écoute étaient les qualités les plus importantes du métier, le film nous indique finalement que ces travailleurs ne sont que de vulgaires vendeurs de coca dans les airs, brandissant leurs TPE à des familles qui souhaitent acheter un parfum en réduction. La dynamique capitaliste est donc omniprésente puisque qu'elle se trouve même dans les cieux et dans un endroit (un avion) où finalement l'objectif de voyager est de se dégager des injonctions productivistes et de consommations. Et même quand on veut consommer, cela doit respecter la chartre de consommation, balayant le peu d'empathie qu'il pouvait rester spoiler: (en référence au fait que le personnage de Cassandre paye un flacon d'alcool à une passagère enclin à une profonde tristesse, acte qui lui sera reproché par son supérieur)
    . Finalement, Cassandre a fui le drame familiale et qu'elle aurait subi quotidiennement en choisissant le métier avec le moins de stabilité et d'attache possible. Elle enchaine les vols, les pied-à-terre, les boites de nuits, les coups d'un soir, comparable à la dynamique d'une personne boulimique qui ingèrent pour remplir un vide interne. Les rencontres ne se font que par des applications de rencontre et lorsque rencontre il y a, elle n'est que de courte durée puisque Cassandre est rappelé par ses obligations professionnels. Elle a donc fui sa famille mais fui aussi toute personne avec qui elle peut partagé un peu d'intimité afin de ne pas trop s'attacher car aimer c'est savoir que cet amour n'est pas éternel, que l'autre nous quittera un jour. Une de mes séquences préférées est lorsque Cassandre est à l'étranger et qu'elle reçoit un coup de téléphone de la part d'Orange lui demandant si elle souhaite changer de forfait, et si cela est le souhait de Cassandre, elle lui indique que c'est sa mère qui doit faire les démarches. Nous sommes donc face à un retour à la réalité, au retour du deuil qui avait été renié jusque là. Adèle Exarchopoulos subit de plein fouet le retour de la perte, laissant couler quelques larmes avant de contenir complètement ses sentiments et sa tristesse. C'est un jeu d'acteur subtil mais parfaitement maitrisé, d'une grande justesse, laissant le spectateur immergé dans l'émotion transmise par la scène.

    Le film étant en deux parties, la première s'intéressant à son métier d'hôtesse de l'air, la seconde est le retour de Cassandre chez son père. Le film se permet d'adopter ici des séquences un peu plus longues (au contraire de la première partie dont j'ai l'impression que les séquences s'enchainaient plus rapidement puis adoptaient une structure similaire à savoir travail- pied-à-terre - coup d'un soir/boîte de nuit puis re-travail), afin de pleinement ressentir la dynamique entre les membres de la famille. C'est alors que Cassandre se confronte pleinement à la perte, elle en prend conscience, et c'est alors que le travail du deuil peut vraiment commencer. Finalement, le personnage continuera à être une hôtesse de l'air qui vendra des babioles dans l'avion comme un homme vend des churros sur la plage, mais nous savons que son deuil est en train de se faire et qu'elle ne choisit pas ce métier pour fuir.
    SPVV
    SPVV

    26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2024
    J’aime beaucoup les films d’auteur réalistes et lents mais la je suis d’accord avec la majorité des critiques spectateurs : première partie plus ou moins interessante puis ennuyeuse à partir de la vie familiale… le film se scindé en deux sans lien vraiment réel hormis le drame familial pour repartir en dernière scène à l’étranger… un film à ne pas regarder quand on a le cafard !
    Jean - Francois Mignon
    Jean - Francois Mignon

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mars 2024
    Très décu de ce film que j'ai vu pour la première fois ce début de mars 2024. Pour moi, elle ne "s'en fout pas assez" au fait !
    golum2310
    golum2310

    13 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2024
    J'ai du mal à comprendre la hype autour de ce film, sorte de pastiche des frères Dardennes dans une compagnie low cost. Il ne se passe rien, on ne parvient que très peu à s'attacher à l'héroïne, Cassandre, dont l'interprétation monocorde d'Exarchopoulos est aussi peu fascinante que les longues scènes de vide qui se succèdent. Rien à foutre, c'est le sentiment que j'ai en terminant le film.
    Dorgx G.
    Dorgx G.

    5 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 décembre 2023
    Je pensais qu'on pouvait pas faire pire que les films de Kechiche : en fait si, c'est bel et bien possible. Ce film en est la preuve vivante, nous sommes face à l'apogée du film français : dialogues d'une stupidité sidérante, scènes filmées avec un iphone, Adèle à poil bien sur comme dans tous les films ou elle apparait, et surtout le point crucial à intégrer obligatoirement dans tout bon cahier des charges de films français : il ne se passe absolument rien. Fixer un mur pendant 2h est plus productif.
    Meuret Domi
    Meuret Domi

    6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Interminable, invertébré et filmé par des amateurs. Y a-t-il un monteur dans la salle?
    Pourrait donner un court métrage.
    Vinz1
    Vinz1

    183 abonnés 2 436 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2023
    « Rien à foutre » est un film curieux, mais pas déplaisant qui raconte la vie de Cassandre (la toujours impeccable Adèle Exarchopoulos), une hôtesse de l'air travaillant pour une compagnie low-cost semblant blasée par la vie et qui voyage sans cesse. Ce film, c’est aussi une immersion dans cet univers des aéroports et des compagnies aériennes cherchant toujours le profit et fliquant ses membres, les poussant même à s’évaluer entre eux ! Mais c’est aussi le portrait d’une jeune femme qui ne s’attache pas et fait de brèves rencontres, sûrement pour oublier et donner l’impression qu’elle n'en à rien à foutre alors qu’au fond, elle ne fait que fuir son passé qui se trouve sur terre, à Bruxelles...
    Y Leca
    Y Leca

    31 abonnés 995 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 novembre 2023
    Mal filmé, mal monté, mal sonorisé.
    Si les réalisateurs voulaient filmer la vacuité de la vie professionnelle et familiale d'une hôtesse de l'air déprimée nihiliste, ça au moins c'est réussi...au delà de tout intérêt.
    Ratage monumental sans doute financé par Emirates et Dubaï auxquels il fait une publicité éhontée.
    Aussi ennuyeux, long et plat qu'un tapis roulant d'aéroport.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    132 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2023
    LE REVE DE CASSANDRE. L'équilibre sans vol m'empêche de s'élever. Du cinéma low cost seulement sauver par l'hôtesse de mon air. Jackie Brown a aimé.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    43 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    Une excellente comédie française avec Adèle Exarchopoulos qui incarne une hôtesse de l'air avec beaucoup d'humour.
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