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Kino 28
6 abonnés
22 critiques
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4,0
Publiée le 5 mai 2022
Ultra réaliste et immersif. Le rythme est lent mais cela rend le film d'autant plus crédible car ne cherchant pas l'artifice. Le personnage d'Adèle Exarchopoulos a ses propres objectifs que l'on peut comprendre, sans juger. Pour résumer, simple et efficace.
Beau film sur la solitude. Quelques passages drôles. Scènes sur la formation des chefs de cabine géniales. Quelques scènes familiales un peu longues mais bon ensemble.
J’étais étonné en lisant les criques presse de voir que ce film est considéré comme traitant de la jeunesse d’aujourd’hui (libre et zappeuse?) ou encore sur les dessous de l’uberisation, à travers la vie du personnel d’une low cost. Peut-être. En tous cas, le thème premier qui m’est apparu est celui de la traversée d’un deuil, comment on peut le nier, fuir, comment on peut s’oublier soi-même, ne rien avoir à foutre de rien y compris sa vie sociale et professionnelle… pour finalement reconnecter, avec ceux qui comptent, reconnecter avec soi même et avec ses aspirations. A cet égard c’est une tres belle histoire.
Adèle Exarchopoulos nous renvoie une très bonne prestation, le film n'est pas parfait mais retranscrit vraiment bien la vie très triste qu'a la protagoniste depuis le drame.
Le titre résume bien mon sentiment : plus de 2 semaines après l'avoir vu, il ne me reste quasiment aucune image de ce film, pourtant très encensé par beaucoup de critiques professionnels. Si Exarchopoulos, qui porte le long-métrage sur ses épaules, est remarquable, rendant palpable l'ennui étreignant son personnage, il est impossible de s'intéresser à cette vie d'un vide intersidéral. En outre, les scènes impliquant l'héroïne et ses proches (le père, la soeur), lors d'un retour dans sa famille, manquent cruellement de consistance.
Et pendant ce temps, les films de Kechiche ne sont pas distribués et ses projets pas financés...
Fim fort et captivant. Tres belle comedienne et thematique meme si un peu long parfoiis, le realisateur arrive a en faire quelques chose de tres juste!
NUL ! 2h pour ne rien dire. La seule partie intéressante pour expliquer un peu le vide de la vie de cette pauvre fille est parfaitement inaudible. On dirait que c'est filmé au smartphone avec un son déplorable. Chiant.
Que penser de ce film? La première partie est plutôt bien faite et montre la vie d’une hôtesse de l’air dans une compagnie low coast. Et puis on s’ennuie de suivre sa vie familiale dans laquelle rien ne se passe : elle fume bcp, il pleut. Et puis elle change de compagnie et voilà . Rien de palpitant. Le titre n’a aucun rapport avec le contenu. Dommage!
Il y a quelque chose de profondément générationnel chez Cassandre. Certains la décrivent tristes ou sans ambition mais pour moi elle est le reflet trés précis, presque documentaire de toute une époque, victime d'une machine professionnelle qui broie tout, victime d'un système qu'elle ne comprend pas et au milieu duquel elle surnage, cherchant un peu d'air. Elle se laisse flotter, consommant tout, à la recherche d'un peu de douceur, d'un peu d'amour, supplié du bout des cils. L'approche documentaire, au plus près des personnages n'étouffe pas, il s'invite dans l'intimité du personnage, une intimité qui n'existe plus vraiment, une intimité profondément dépouillée et triste, et parfois lumineuse.
Oui, bon film, dommage qu'on ait vu ceux des frères Dardenne avant, auxquels celui-ci emprunte une bonne part de son propos et de sa forme, si ce n'est que les Dardenne ne se sont pas risqués dans le ciel des low-costs. Quant à la partie "décevante", celle qui nous fait retomber dans le contexte familial de l'hôtesse, à bien y réfléchir, il me semble qu'elle complète l'analyse de cette existence fermée, prisonnière d'un monde frelaté, ravagé par un capitalisme qui aliène le moindre désir, la moindre perspective, le moindre projet. Quand le père parle de son métier et de sa Mercedes à sa fille, qui n'en a "rien à foutre", on approfondit d'un cran le mal-être qui se lit sur le visage de la jeune femme. C'est le passé familial autant que le présent et l'avenir qui sont gangrénés. D'accord, dans cette partie, il y a des longueurs et des maladresses, mais bon, l'épilogue à Dubaï sauve l'ensemble, même s'il plonge l'avenir dans le néant et le spectateur dans une certaine forme de désespoir. Heureusement, comme chacun sait, "là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve".
Une belle description du métier des hotesses de l'air avec ses avantages et ses inconvénients très bien fabriqué par les réalisateurs Belges Emmanuel Marre et Julie Lecoustre !! C'est aussi le portrait de l'héroine qui a un métier qui permet de voyager, de découvrir de beaux endroits dans le monde pendant les jours de repos mais aussi la solitude, l'ennuie, la difficulté de se caser avec un homme et ètre loin de sa famille. Elle a un emploi qui a des règles exigeantes comme ne pas boire de l'alcool avant le décollage, ètre souriante, bien conseillé les passagers, le nettoyage et les concours pour accéder au poste supérieur. L'atout de ce long métrage, c'est Adèle Exarchopoulos qui crève l'écran par son naturel, sa simplicité dans pas mal de plans. "Rien à foutre" peut ètre aussi un film générationnel pour les futurs cinéphiles qui pourront s'y retrouver dans l'histoire. La mise en scène pour un film indépendant est sublime. La musique qui accompagne est superbe sur fond de techno. Puis, il y a des acteurs non professionnels autour de l'héroine qui sont biens. Une petite perle que je conseille.
Rien à foutre n'est en pas vérité pas si "What the fuck" que ça. Cassandre (Adèle Exarchopoulos) est en effet tout comme son père (Alexandre Perrier) et sa petite soeur (Mara Taquin), traumatisée par un drame familial, ce qui apparaît dans la seconde partie, où Cassandre, usée par les exigences de sa compagnie, la quitte pour retourner à Liège dans sa famille dans l'attente d'un engagement par une compagnie privée basée à Dubaï. La première partie est aussi un moment quasi-documentaire sur le fonctionnement des compagnies low-cost, en même temps que la personnalité de Cassandre se dessine. Rien à foutre est ainsi un magnifique portrait de jeune femme, portée par une Adèle Exarchopoulos parfaite et de tous les plans.