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Christoblog
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4,0
Publiée le 13 mars 2022
Ce premier film présenté à la Semaine de la Critique 2021 commence comme du Stéphane Brizé. On se dit qu'il s'agit de nous montrer les conditions de travail difficiles des hôtesses de l'air de compagnie low cost : management à la fois mielleux et impitoyable, objectifs individuels de vente, absence de perspectives, planning démentiel.
Mais on se rend vite compte que la sécheresse didactique de Brizé ne conduira pas le film. Il s'agit plus ici de partager le vague à l'âme étrangement détaché de Cassandre, magnifiquement interprété par Adèle Exarchopoulos, qui tient ici son meilleur rôle depuis La vie d'Adèle.
Plutôt que d'explorer les arcanes sociologique de ce milieu professionnel peu montré au cinéma, on voit donc notre hôtesse de l'air se promener désoeuvrée dans des villes indéterminée, coucher avec des hommes au gré des rencontres d'une nuit, se griser de musique dans des clubs en s'alcoolisant, ou discuter avec ses collègues. Ces déambulations se teintent rapidement d'une connotation plus grave : on comprend que sa mère est décédée récemment dans un accident de voiture.
Rien à foutre change alors de tonalité et devient progressivement un film sur le deuil. C'est lors d'une séquence magnifique (un coup de fil d'Orange), dans laquelle Adèle Exarchopoulos est bouleversante, que l'on perçoit pleinement quel est véritablement le coeur du film.
La dernière partie de Rien à foutre se concentre sur ce sujet et le métier de Cassandre disparait alors au second plan. Elle est un peu plus convenue que la première, mais est très efficace et se conclut sur un dernier plan de toute beauté.
Un première oeuvre d'une grande sensibilité, à découvrir.
Magnifique et génial film, toujours juste, filmé joliment et avec finesse, et porté par le jeu si juste d’Adèle Exarchopoulos. Les deux parties du film s’enchaînent parfaitement et forment un beau tout, abordant de multiples choses différentes, avec souvent de très très beaux plans. Une vraie belle découverte de cinéma.
C'est comme un reportage au sein d'une compagnie low-cost de type Ryanair. Pression sur les personnels, cadences soutenues, polyvalence des tâches, pas de répit. On est un peu comme dans l'émission de télévision belge "Strip Tease" en prise directe avec les "vrais" gens sans fard et avec une certaine crudité, voire cruauté. C'est très intéressant à suivre et le personnage principal, nous fait ressentir toutes ses émotions.
Le quotidien et le ressenti d'une hôtesse de l'air dans une compagnie low cost.: comme tout sujet, il peut devenir interessant ou non selon son traitement. Et là, vous ne verrez que de très longues séquences d'images sans commentaires et sans grand intérêt. On montre le vide par le vide. 10 mn de piste de danse, 10 mn d 'echanges entre 2 collegues alcoolisés qui ne parlement de rien, 10 mn de vente de parfums ou de boissons dans l'avion qui apportent quoi ? on se le demande. Les mn finales avec sa famille et des amis sont presque les plus intéressantes car enfin des personnes parlent. Encore un film qui se contente de filmer des réalités sans rien dire mais où l'on n'apprend rien des réalités et où l'on s'ennuie à mourrir.
Excellent ! Tres agréable, une fenêtre sur la vie d'une fille qui se cherche. Une fuite en avant dans un monde froid . Adele crève l'ecran. Des métaphores, des clichés, des parallèles. C'est un film d'auteur. A chacun de se transposer dans une emotion, dans un personnage un moment. J'ai adoré. Même ambiance que La loi du marché avec Vincent Lindon
Adèle exarchopoulos se démène avec beaucoup de talent dans ce film nullissime comme un très long et très mauvais épisode de « Strip Tease ». Je m’en veux vraiment d’être resté jusqu’au bout,
Le début était pourtant prometteur. Nous sommes embarqués dans le quotidien d'une hôtesse de l'air d'une compagnie low-cost. Enchainement des rotations, de la pression, des destinations compensés par les excès en tout genre une fois à terre. Le personnage perd pied petit à petit dans un système qui broie l'humain, déracine les individus. Malheureusement, le scénario a aussi perdu pied. La seconde partie est d'une ennui abyssal, à croire que les réalisateurs ont appliqué le titre du film avec brio quand il a fallu écrire la suite et la fin : "rien à foutre". Les dialogues deviennent dune platitude rare, le rythme du début a totalement disparu et la réalisation laisse vraiment à désirer. Reste le sentiment d'un immense gâchis.
C'est dommage le titre n'est pas à la "hauteur" du scénario. Un peu perdue mais pleine d'humanité, Adèle Exarchopoulos en a pas "rien à foutre". A ce demander si la crise du COVID n'est pas venue interrompre le projet.
Sah j’ai pas trop compris le but. À part si c’est pour décrire la vie égarée d’une hôtesse de l’air en perdition qui joue entre sa vie professionnelle, sa famille et son passé je vois pas c’est quoi. Adèle incroyable perf dans le film, nous salutâmes. En vrai je pense, le titre, décrit la situation générale dans laquelle se trouve Cassandre, vie sans lendemain et tout, abandon de la famille avec la mort de la mère etc. C'est une histoire sur la vie d'une jeune adulte se sentant seule et qui vit à travers les voyages que lui amène son travail et les expériences qu'elle y vit ainsi que de ses rencontres.
Un film incroyable on est plongé dans la vie d'une jeune hôtesse de l'air qui ne sais pas forcément qui elle est mais qui essaie de garder la face dans son travail. Y faut le voir juste amazing !
Excellent film, très réaliste et d'un naturel rare. Beau rôle dramatique pour Adèle Exarchopoulos. Je me suis reconnue dans ce récit, étant de la même génération que l'actrice principale, et ayant travaillé dans le monde aéroportuaire pendant quelques années. Frappant de vérités, de justesse. Un film sociétal.
une daube made in France....inutile...aucun interet ...mal filmé....laid ...ennuyant...vide... et surtout insultant pour les navigants et navigantes ....monde eque je connais très bien .... mais visiblement ces pseudos réalisateurs.eux vivent dans le leur ...........pour pondre un tel truc immonde.....ne perdez pas votre temps ...ne l'envisagez même pas.... ce n'est ni du cinéma...ni un documentaire....c'est juste des images qui défilent sans queue ni tête....
Le film est très intéressant sur la première partie. On découvre l'envers du décor des hôtesses de l'air à l'ère du low-cost. On est loin du glamour des vols long-courrier que l'on a vu si souvent au cinéma. On ressent la dureté d'une machine standardisée où même le sourire est chronométré. Adèle est tellement parfaite dans le rôle, c'est un vrai plaisir. Ensuite, le film change de registre sur une partie plus dramatique familiale qui est beaucoup moins convaincante. Dommage...
Portrait réussi de la génération Y, entre rêve et apathie, entre amour 2.0 et job alimentaire fait sans passion ni ambition. Ce film à la mise en scène libre, oscille entre fiction et documentaire quand il aborde le métier de son héroïne, hôtesse dans une compagnie d'aviation low-cost où le faux-sourire n'arrive plus à cacher des conditions de travail déplorables. Dans la partie hédoniste du film la mise en scène avec une lumière crue peut rappeler les photos de Nan Goldin, dans sa partie introspective, en famille en Belgique autour du manque, elle se fait plus crépusculaire. Adèle Exarchopoulos est parfaite.